23-10-2024, 01:07 AM
Il est vrai que, dans l'école où je me trouvais (En pension chez les Frères) pour les "petites classes de l'enseignement secondaire, école à légère dominante technique précoce, nous débutions physique et chimie en cinquième, ce qui n'était pas la règle générale des lycées. Rappelons qu'en ces époques "antiques",( 1952-53) les jeunes entrant en 6ème fréquentaient un lycée. Les "collèges" vinrent plus tard. Les Cours Complémentaires existaient donc. Et, exception, je fus inscrit pour deux années dans un établissement public appelé "Collège Moderne" car dépendant de la Ville de Paris et non de l'État. Je suivais donc des cours eux aussi basés sur un enseignement à tendance technique. Par exemple, nous avions des ateliers obligatoires où nous étions initiés au travail du bois et du fer. Ironie du sort : cet établissement précurseur est devenu...lycée et ne reçoit les ados qu'en seconde seulement.
C'est à l'occasion d'un changement d'école, en fin de 5ème et, à la clé, un doublement de cette année de 5ème, que je fus astreint aux leçons plus scientifiques évoquées ci-dessus. J'ai aussi le souvenir d'avoir étudié, en 4ème (1955-1956) si ma mémoire est bonne, les fameuses "bases" en arithmétique. Rappel : compter par paquets de 4, 7, 9 voire 12 éléments au lieu de se contenter de "paquets" de 10. Ainsi, en "base 7", les "chiffres" étaient : 0, 1, 2, 3 , 4, 5, 6 puis l'on arrivait à la "septaine ", ce qui correspondait à notre dizaine en "base 10" et l'on retrouvait 10 au lieu de 7 qui n'existait pas en cette base. Et le suivant était 11, 12, jusqu'à 16 suivi de 20, 21, 22...etc. Et pour les bases supérieures à 9 on utilisait alpha et béta pour 10 et 11 si l'on comptait en base 12. Je t'avoue que sur le coup, je ne compris pas grand chose à ce truc. Mais, en devenant enseignant à mon tour, je dus bien m'y coller 18 ans plus tard et là se fit la lumière ! En effet, nous devions voir avec nos jeunes ce qui nous tombait sur le coin du nez : les «Maths Modernes», foutu système qui fit perdre quelques années à la plupart d'entre nous. Fort heureusement les programmes de maths sont revenus à des notions plus "classiques".
Bien à toi, Claude.
C'est à l'occasion d'un changement d'école, en fin de 5ème et, à la clé, un doublement de cette année de 5ème, que je fus astreint aux leçons plus scientifiques évoquées ci-dessus. J'ai aussi le souvenir d'avoir étudié, en 4ème (1955-1956) si ma mémoire est bonne, les fameuses "bases" en arithmétique. Rappel : compter par paquets de 4, 7, 9 voire 12 éléments au lieu de se contenter de "paquets" de 10. Ainsi, en "base 7", les "chiffres" étaient : 0, 1, 2, 3 , 4, 5, 6 puis l'on arrivait à la "septaine ", ce qui correspondait à notre dizaine en "base 10" et l'on retrouvait 10 au lieu de 7 qui n'existait pas en cette base. Et le suivant était 11, 12, jusqu'à 16 suivi de 20, 21, 22...etc. Et pour les bases supérieures à 9 on utilisait alpha et béta pour 10 et 11 si l'on comptait en base 12. Je t'avoue que sur le coup, je ne compris pas grand chose à ce truc. Mais, en devenant enseignant à mon tour, je dus bien m'y coller 18 ans plus tard et là se fit la lumière ! En effet, nous devions voir avec nos jeunes ce qui nous tombait sur le coin du nez : les «Maths Modernes», foutu système qui fit perdre quelques années à la plupart d'entre nous. Fort heureusement les programmes de maths sont revenus à des notions plus "classiques".
Bien à toi, Claude.