20-10-2024, 07:39 PM
(Modification du message : 20-10-2024, 09:04 PM par fablelionsilencieux.)
Troisième "mec aux tags":
Yo ! les mecs, moi c'est Mathias mais tout le monde m'appelle Mat. J'ai 21 ans et je suis en fac. J'ai une passion que tout le monde ignore. Je kiffe explorer les endroits abandonnés comme de vieilles usines ou de grands entrepôts vide, principalement en périphérie de la ville où j’habite, pour y trouver de grands murs vierges et y faire des tags ‘’ grand format ‘’. Les tags que je dessine dépendent de mon humeur et de l'état dans lequel je suis à ce moment-là mais le thème de base est récurrent. Vous allez comprendre…
Mais je ne suis pas le seul à le faire et les grands murs vierges sont devenus denrées rares.
C'est en rentrant d’un date foireux en proche banlieue avec un keum grave relou et coincé du cul (enfin ça c'était avant que je le pine grave) que je l'ai vu. Il est immense et au milieu de nulle part. Il y a bien deux ou trois tags de rien du tout sur les murs extérieurs mais les autres sont, provisoirement, encore vierges de toute peinture. Ce week-end, c'est sûr, je me le fais.
Je consulte mon compte en banque pour voir où j'en suis financièrement, je retire du liquide et je fais plusieurs magasins de bricolage, pour acheter mes bombes de peinture, parce que je ne veux pas me faire pécho en les achetant toutes au même endroit.
Je passe ensuite au supermarché près de chez moi acheter quelques binouses puis au bureau de tabac pour acheter des feuilles à rouler et un paquet de clopes. Pour finir, je vais voir mon fournisseur habituel qui m'offre ma barrette de shit contre une bonne baise. Il faut dire aussi que je suis un beau brun plutôt grand, viril d'aspect, belle gueule et qui plait autant aux mecs qu'aux filles. Et j'avoue jouer de ma beaugossitude. Il est rare que je ne baisse pas tous les jours.
Je pars en repérage. J'ai failli me faire chopper plusieurs fois, alors que je taguais, j'ai dû abandonner tout mon matos et partir en courant. Depuis, je suis devenu méfiant.
Les flics m'ont surnommé la pédale taggueuse. Toutes mes œuvres montrant deux ou plusieurs mecs en train de baiser et tout ça grandeur nature et sans censure, bien sûr.
J'ai déjà plusieurs dessins en tête mais ça va dépendre de ce que je vais trouver comme inspiration une fois sur place. Le vendredi soir, je prends le dernier TER et je m'approche discrètement du hangar dans lequel je rentre, à la nuit tombée. Je suis un peu déçu parce qu'il y a déjà quelques nouveaux tags, plutôt nazes.
Je repère un mur sans rien, à côté d'une pièce qui devait servir de bureau. C'est cool cet espèce de local. Ça va même cacher la lumière de ma frontale quand je vais taguer.
Mais avant de commencer faut que je me mette en condition. Je torche une binouse vite fait et je me roule un bédo que j’allume. Je laisse le shit agir... et c'est l’illumination. Je sors mes bombes quand j'entends du bruit dehors. Un véhicule ! J'éteins ma frontale et je me planque dans un recoin. Je vois deux jeunes gars entrer, s'éclairant de leur portables.
– Tu es sûr qu'ici on sera tranquille ?
– T'es pas le premier avec qui je viens ici. Y'a jamais personne qui y vient la nuit. Et avec la bagnole devant, ceux qui arriverait jusqu'ici ferait demi-tour. De peur qu'un vigile s'y trouve.
– Mais on va pas faire ça là, comme ça, c'est crade ici.
– T'inkiet on va faire ça dans le bureau. Y'a un lit et y'a même de la lumière. Tu vas voir, on sera bien. Laisse moi attraper la clef. Elle est cachée sur le montant de la porte. C'est bon, je l'ai trouvée.
La porte s’ouvre, les gars entrent et un peu de lumière filtre par la fenêtre qui donne sur le hangar. Je m'approche d’un coin de la vitre, sans faire de bruit. Quelques bougies éclairent convenablement la pièce. Les mecs sont en train de se rouler des pelles en se dépoilant l'un l’autre. Je sors mon portable et je prends quelques tofs. Rapidement y'en a un qui suce l’autre. Je mitraille les deux beaux gosses. Puis ils changent de place, ils se bouffent le cul et s'enculent à tour de rôle. J’me branle de ouf, en les regardant faire. Je stoppe juste avant de jouir pour continuer à faire des tofs, tout un tas de tofs parce que les lascars en connaissent un rayon pour ce qui est des positions acrobatiques en matière de baise. Il y en a quelques-unes qu'il faudra que j'essaie avec le prochain mec que je vais ken.
C'est bon, ils viennent de jouir et moi aussi. J'ai craché tout un tas de giclées. J'ai les couilles vides et le cerveau en ébullition. Ils se resapent et partent. J’me repasse les photos que je viens de faire et c'est l’une de celle-là que je vais reproduire sur le mur. Ça me prend une bonne partie de la nuit pour le faire. Je recule, je contemple mon œuvre, je rajoute quelques détails. C'est parfait. Il ne me reste plus qu'à la signer... mais pas n’importe comment ! Je me repasse les tofs que je viens de faire, tout en me branlant. C'est de quatre belles giclées que je signe mon travail. Je prends mon tag en photo, je ramasse mon matériel et je rentre me coucher. Demain soir je reviendrai parce qu'il reste encore plusieurs murs vierges.
Je me réveille à midi. Je brunche, j’me sape cool et je vais zoner en ville. Y'a tout un tas de beaux mecs qui se balade en tenant leurs poufs par la main ou par la taille. Que de marchandises perdues. Au détour d'une rue, qui se promène face à moi ? Mes deux lascars de la veille, chacun avec une meuf qu'ils tiennent par la main. Ça me fait largement sourire, cette hypocrisie.
– On se connait mec ?
– Tu me parles ?
– Oui, je te parle. Tu nous vois et tu souris. Je peux savoir pourquoi ?
– Ah oui, mais non ! Je vous ai pas souri à vous. Je pensais juste à un truc que j'ai vu hier soir qui m'a fait sourire. Ça n'a rien à voir avec vous.
– Ok, excuse alors.
Mais c'est qu'il mordrait le petit roquet. De les avoir revus ça me donne envie de baiser. Je file dans un parc où je sais que ça drague. J’me lève vite un petit minou en manque que j'emmène chez moi. On a tellement pris notre temps pour baiser que j'ai failli manquer le dernier TER que j'attrape de justesse.
Je retourne au hangar et je commence à taguer la partie du mur qui est avant le bureau. J'entends un bruit de bagnole qui approche. Je ramasse vite fait mon matériel et je me remets dans le coin où j'étais caché la veille. Merde ! j'ai oublié mon bédo au pied du mur. Pourvu qu’ils ne le remarque pas. J’entends deux mecs qui entrent et leurs pas vont directement dans le bureau.
Comme la veille, je m'approche discrètement de la fenêtre et ce que je vois me surprend. Il y a un mec, la trentaine, en costume cravate de luxe et un skin destroy qui doit avoir la vingtaine. Le skin fait une bonne tête de plus que le mec en costume et je me dis que le gars va morfler grave. Hé bin, non ! Costume cravate commence à lui coller des gifles, à lui cracher à la gueule avant de sortir sa queue que le skin tète comme si sa vie en dépendait. Le skin quitte son blouson en cuir et se retrouve en marcel. CC (costume cravate) le lui arrache et commence à jouer avec ses seins, percés de barbels. Ça fait gémir le skin qui à l’air d’apprécier. Pendant qu’il se fait triturer les mamelons, il défait la ceinture de son pantalon et le laisse tomber sur ses pompes, avant d'aller se mettre à quatre pattes sur le lit.
CC lui claque le cul un grand moment, avant de l'enculer, a cru, sans aucune préparation. Le skin hurle, à moitié de douleur, à moitié de plaisir mais CC s'en fout il lui démonte le cul tout en le claquant de partout sur le corps. "Skiny" en bande raide. CC lui jouit dans le cul et se retire. Le skin lui nettoie la queue de la bouche, tout en se branlant. Ce maso jouit au sol. Ils se rhabillent et repartent, enfin. Comme hier : j’ai joui, j'ai fait tout un tas de photos et reproduis une sur le mur. Le coin semble vachement chaud !
Je reprends le TER au petit jour, après avoir fini mon travail.
La semaine suivante je ne peux pas y retourner car je dois rentrer chez mes parents. Quand j'y retourne, deux semaines plus tard, j'ai une surprise. Il y a un petit mot collé sur ma précédente peinture. Juste une adresse mail. Cette fois-ci, pas de visiteur. Mon troisième tableau sort de mon imaginaire et représente un groupe de mecs qui partouzent dans un sauna.
Après avoir dormi quelques heures, j'envoie un message à l'adresse qu'il y a sur le mot. Ce n'est qu'en rentrant de balade et après avoir baisé le petit hétéro curieux que j'ai levé dans le parc, que je vois la réponse. Juste un numéro de téléphone. J’appelle.
– Allo !
– Salut, tu viens de m'envoyer ton numéro de téléphone par mail.
– Ah ok, c'est toi le tagueur ?
– Oui, c'est moi.
– On peut se rencontrer ?
– Pourquoi faire ?
– J'ai du boulot à te proposer. Alors ! On peut se rencontrer ?
– Qui me dit que tu n'es pas un flic ou un mec dangereux ?
– Parce que je vais te fixer un rendez-vous à une adresse que tu pourras chercher sur le net et dont je suis le propriétaire. Et de toute façon, si je suis flic je peux te coincer comme je veux, avec ton adresse IP et maintenant ton numéro de téléphone.
– Ok, c’est pas faut, file ton adresse.
– Je t’envoie ça par texto, avec mon nom. Tu peux être là dans une heure ?
– Ça roule.
– Quand tu arrives, tu sonnes et je viendrai t’ouvrir.
Bon, faut que je me bouge, c'est de l'autre côté de la ville. Je m'habille et je pars aussitôt. Je sonne et là, c'est CC qui m'ouvre la porte. J'entre et une fois passé le sas d’entrée, je tombe sur un immense et superbe bar, digne des plus belles brasseries.
– Viens ! Je te fais visiter et je te dis au fur et à mesure ce que je veux que tu peignes. Ici, dans le bar, je voudrais que tu me reproduises une orgie romaine où de beaux éphèbes nus servent à boire à des hommes plus murs. Là, dans le jacuzzi, des mecs musclés bien bandants qui se sucent où qui s’enculent. Dans le hammam je voudrais que tu reproduises une peinture de Jean Jacques François Le Barbier* mais avec des hommes nus.
– Je ne connais ni le peintre, ni sa peinture.
– Je te montrerai une photo.
On continue la visite et pour chaque cabine, il me précise ce qu'il veut. La dernière pièce est un donjon SM.
– Celle-là, c'est ma pièce favorite. Vu le tag que tu as fait de moi avec le skin tu as dû comprendre mes goûts en matière de sexualité. Je te fournirai des photos personnelles à reproduire. Alors, le job t’intéresse ?
– Pourquoi pas. Ça paye combien ?
– Faut voir le résultat mais assez bien, si ça me convient. Tu me fais le bar pour commencer et on en rediscute. En revanche, il faudra que tout soit fini dans quatre mois, pour l’ouverture…
Quatre mois plus tard, je suis invité à l’inauguration. Les gens sont en extase devant mes tags on ne peut plus réalistes et certains demandent à Ludovic ( le prénom de CC) qui est l'artiste qui les a peints. Il reste discret sur le coup et fait le mystérieux en parlant d’un artiste anonyme. Seul, lui, (et quelques-uns des employés) sait que c'est moi.
D’ailleurs, en parlant des employés, il y en a un sur qui j'ai pris une option. On se voit très souvent, parce que ce beau spécimen male m’a charmé dès le début de mon travail. Il s’est proposé pour poser nu, quand je cherchais un modèle pour la fresque de l’une des cabines - un Narcisse moderne, se paluchant face à un miroir. J’ai dit oui et, évidemment, une fois qu’il fut nu… la cabine eu son baptême, avant ses peintures. Quel baiseur ! On s’est bien trouvé, il est autant porté sur le cul que moi. Et comme nous nous sommes découvert d’autres points commun, au bout de quelques semaines, il est venu habiter avec moi.
Je continue mes études et je ne vais plus taguer les murs. Maintenant je tague sur de grandes toiles que Ludovic expose dans les couloirs du sauna. Elles n'y restent pas longtemps.
Leurs ventes font grossir mon compte en banque et avec mon chéri, ont file le parfait amour !
* le tableau de Jean Jacques François Le Barbier
Yo ! les mecs, moi c'est Mathias mais tout le monde m'appelle Mat. J'ai 21 ans et je suis en fac. J'ai une passion que tout le monde ignore. Je kiffe explorer les endroits abandonnés comme de vieilles usines ou de grands entrepôts vide, principalement en périphérie de la ville où j’habite, pour y trouver de grands murs vierges et y faire des tags ‘’ grand format ‘’. Les tags que je dessine dépendent de mon humeur et de l'état dans lequel je suis à ce moment-là mais le thème de base est récurrent. Vous allez comprendre…
Mais je ne suis pas le seul à le faire et les grands murs vierges sont devenus denrées rares.
C'est en rentrant d’un date foireux en proche banlieue avec un keum grave relou et coincé du cul (enfin ça c'était avant que je le pine grave) que je l'ai vu. Il est immense et au milieu de nulle part. Il y a bien deux ou trois tags de rien du tout sur les murs extérieurs mais les autres sont, provisoirement, encore vierges de toute peinture. Ce week-end, c'est sûr, je me le fais.
Je consulte mon compte en banque pour voir où j'en suis financièrement, je retire du liquide et je fais plusieurs magasins de bricolage, pour acheter mes bombes de peinture, parce que je ne veux pas me faire pécho en les achetant toutes au même endroit.
Je passe ensuite au supermarché près de chez moi acheter quelques binouses puis au bureau de tabac pour acheter des feuilles à rouler et un paquet de clopes. Pour finir, je vais voir mon fournisseur habituel qui m'offre ma barrette de shit contre une bonne baise. Il faut dire aussi que je suis un beau brun plutôt grand, viril d'aspect, belle gueule et qui plait autant aux mecs qu'aux filles. Et j'avoue jouer de ma beaugossitude. Il est rare que je ne baisse pas tous les jours.
Je pars en repérage. J'ai failli me faire chopper plusieurs fois, alors que je taguais, j'ai dû abandonner tout mon matos et partir en courant. Depuis, je suis devenu méfiant.
Les flics m'ont surnommé la pédale taggueuse. Toutes mes œuvres montrant deux ou plusieurs mecs en train de baiser et tout ça grandeur nature et sans censure, bien sûr.
J'ai déjà plusieurs dessins en tête mais ça va dépendre de ce que je vais trouver comme inspiration une fois sur place. Le vendredi soir, je prends le dernier TER et je m'approche discrètement du hangar dans lequel je rentre, à la nuit tombée. Je suis un peu déçu parce qu'il y a déjà quelques nouveaux tags, plutôt nazes.
Je repère un mur sans rien, à côté d'une pièce qui devait servir de bureau. C'est cool cet espèce de local. Ça va même cacher la lumière de ma frontale quand je vais taguer.
Mais avant de commencer faut que je me mette en condition. Je torche une binouse vite fait et je me roule un bédo que j’allume. Je laisse le shit agir... et c'est l’illumination. Je sors mes bombes quand j'entends du bruit dehors. Un véhicule ! J'éteins ma frontale et je me planque dans un recoin. Je vois deux jeunes gars entrer, s'éclairant de leur portables.
– Tu es sûr qu'ici on sera tranquille ?
– T'es pas le premier avec qui je viens ici. Y'a jamais personne qui y vient la nuit. Et avec la bagnole devant, ceux qui arriverait jusqu'ici ferait demi-tour. De peur qu'un vigile s'y trouve.
– Mais on va pas faire ça là, comme ça, c'est crade ici.
– T'inkiet on va faire ça dans le bureau. Y'a un lit et y'a même de la lumière. Tu vas voir, on sera bien. Laisse moi attraper la clef. Elle est cachée sur le montant de la porte. C'est bon, je l'ai trouvée.
La porte s’ouvre, les gars entrent et un peu de lumière filtre par la fenêtre qui donne sur le hangar. Je m'approche d’un coin de la vitre, sans faire de bruit. Quelques bougies éclairent convenablement la pièce. Les mecs sont en train de se rouler des pelles en se dépoilant l'un l’autre. Je sors mon portable et je prends quelques tofs. Rapidement y'en a un qui suce l’autre. Je mitraille les deux beaux gosses. Puis ils changent de place, ils se bouffent le cul et s'enculent à tour de rôle. J’me branle de ouf, en les regardant faire. Je stoppe juste avant de jouir pour continuer à faire des tofs, tout un tas de tofs parce que les lascars en connaissent un rayon pour ce qui est des positions acrobatiques en matière de baise. Il y en a quelques-unes qu'il faudra que j'essaie avec le prochain mec que je vais ken.
C'est bon, ils viennent de jouir et moi aussi. J'ai craché tout un tas de giclées. J'ai les couilles vides et le cerveau en ébullition. Ils se resapent et partent. J’me repasse les photos que je viens de faire et c'est l’une de celle-là que je vais reproduire sur le mur. Ça me prend une bonne partie de la nuit pour le faire. Je recule, je contemple mon œuvre, je rajoute quelques détails. C'est parfait. Il ne me reste plus qu'à la signer... mais pas n’importe comment ! Je me repasse les tofs que je viens de faire, tout en me branlant. C'est de quatre belles giclées que je signe mon travail. Je prends mon tag en photo, je ramasse mon matériel et je rentre me coucher. Demain soir je reviendrai parce qu'il reste encore plusieurs murs vierges.
Je me réveille à midi. Je brunche, j’me sape cool et je vais zoner en ville. Y'a tout un tas de beaux mecs qui se balade en tenant leurs poufs par la main ou par la taille. Que de marchandises perdues. Au détour d'une rue, qui se promène face à moi ? Mes deux lascars de la veille, chacun avec une meuf qu'ils tiennent par la main. Ça me fait largement sourire, cette hypocrisie.
– On se connait mec ?
– Tu me parles ?
– Oui, je te parle. Tu nous vois et tu souris. Je peux savoir pourquoi ?
– Ah oui, mais non ! Je vous ai pas souri à vous. Je pensais juste à un truc que j'ai vu hier soir qui m'a fait sourire. Ça n'a rien à voir avec vous.
– Ok, excuse alors.
Mais c'est qu'il mordrait le petit roquet. De les avoir revus ça me donne envie de baiser. Je file dans un parc où je sais que ça drague. J’me lève vite un petit minou en manque que j'emmène chez moi. On a tellement pris notre temps pour baiser que j'ai failli manquer le dernier TER que j'attrape de justesse.
Je retourne au hangar et je commence à taguer la partie du mur qui est avant le bureau. J'entends un bruit de bagnole qui approche. Je ramasse vite fait mon matériel et je me remets dans le coin où j'étais caché la veille. Merde ! j'ai oublié mon bédo au pied du mur. Pourvu qu’ils ne le remarque pas. J’entends deux mecs qui entrent et leurs pas vont directement dans le bureau.
Comme la veille, je m'approche discrètement de la fenêtre et ce que je vois me surprend. Il y a un mec, la trentaine, en costume cravate de luxe et un skin destroy qui doit avoir la vingtaine. Le skin fait une bonne tête de plus que le mec en costume et je me dis que le gars va morfler grave. Hé bin, non ! Costume cravate commence à lui coller des gifles, à lui cracher à la gueule avant de sortir sa queue que le skin tète comme si sa vie en dépendait. Le skin quitte son blouson en cuir et se retrouve en marcel. CC (costume cravate) le lui arrache et commence à jouer avec ses seins, percés de barbels. Ça fait gémir le skin qui à l’air d’apprécier. Pendant qu’il se fait triturer les mamelons, il défait la ceinture de son pantalon et le laisse tomber sur ses pompes, avant d'aller se mettre à quatre pattes sur le lit.
CC lui claque le cul un grand moment, avant de l'enculer, a cru, sans aucune préparation. Le skin hurle, à moitié de douleur, à moitié de plaisir mais CC s'en fout il lui démonte le cul tout en le claquant de partout sur le corps. "Skiny" en bande raide. CC lui jouit dans le cul et se retire. Le skin lui nettoie la queue de la bouche, tout en se branlant. Ce maso jouit au sol. Ils se rhabillent et repartent, enfin. Comme hier : j’ai joui, j'ai fait tout un tas de photos et reproduis une sur le mur. Le coin semble vachement chaud !
Je reprends le TER au petit jour, après avoir fini mon travail.
La semaine suivante je ne peux pas y retourner car je dois rentrer chez mes parents. Quand j'y retourne, deux semaines plus tard, j'ai une surprise. Il y a un petit mot collé sur ma précédente peinture. Juste une adresse mail. Cette fois-ci, pas de visiteur. Mon troisième tableau sort de mon imaginaire et représente un groupe de mecs qui partouzent dans un sauna.
Après avoir dormi quelques heures, j'envoie un message à l'adresse qu'il y a sur le mot. Ce n'est qu'en rentrant de balade et après avoir baisé le petit hétéro curieux que j'ai levé dans le parc, que je vois la réponse. Juste un numéro de téléphone. J’appelle.
– Allo !
– Salut, tu viens de m'envoyer ton numéro de téléphone par mail.
– Ah ok, c'est toi le tagueur ?
– Oui, c'est moi.
– On peut se rencontrer ?
– Pourquoi faire ?
– J'ai du boulot à te proposer. Alors ! On peut se rencontrer ?
– Qui me dit que tu n'es pas un flic ou un mec dangereux ?
– Parce que je vais te fixer un rendez-vous à une adresse que tu pourras chercher sur le net et dont je suis le propriétaire. Et de toute façon, si je suis flic je peux te coincer comme je veux, avec ton adresse IP et maintenant ton numéro de téléphone.
– Ok, c’est pas faut, file ton adresse.
– Je t’envoie ça par texto, avec mon nom. Tu peux être là dans une heure ?
– Ça roule.
– Quand tu arrives, tu sonnes et je viendrai t’ouvrir.
Bon, faut que je me bouge, c'est de l'autre côté de la ville. Je m'habille et je pars aussitôt. Je sonne et là, c'est CC qui m'ouvre la porte. J'entre et une fois passé le sas d’entrée, je tombe sur un immense et superbe bar, digne des plus belles brasseries.
– Viens ! Je te fais visiter et je te dis au fur et à mesure ce que je veux que tu peignes. Ici, dans le bar, je voudrais que tu me reproduises une orgie romaine où de beaux éphèbes nus servent à boire à des hommes plus murs. Là, dans le jacuzzi, des mecs musclés bien bandants qui se sucent où qui s’enculent. Dans le hammam je voudrais que tu reproduises une peinture de Jean Jacques François Le Barbier* mais avec des hommes nus.
– Je ne connais ni le peintre, ni sa peinture.
– Je te montrerai une photo.
On continue la visite et pour chaque cabine, il me précise ce qu'il veut. La dernière pièce est un donjon SM.
– Celle-là, c'est ma pièce favorite. Vu le tag que tu as fait de moi avec le skin tu as dû comprendre mes goûts en matière de sexualité. Je te fournirai des photos personnelles à reproduire. Alors, le job t’intéresse ?
– Pourquoi pas. Ça paye combien ?
– Faut voir le résultat mais assez bien, si ça me convient. Tu me fais le bar pour commencer et on en rediscute. En revanche, il faudra que tout soit fini dans quatre mois, pour l’ouverture…
oOOOo
Quatre mois plus tard, je suis invité à l’inauguration. Les gens sont en extase devant mes tags on ne peut plus réalistes et certains demandent à Ludovic ( le prénom de CC) qui est l'artiste qui les a peints. Il reste discret sur le coup et fait le mystérieux en parlant d’un artiste anonyme. Seul, lui, (et quelques-uns des employés) sait que c'est moi.
D’ailleurs, en parlant des employés, il y en a un sur qui j'ai pris une option. On se voit très souvent, parce que ce beau spécimen male m’a charmé dès le début de mon travail. Il s’est proposé pour poser nu, quand je cherchais un modèle pour la fresque de l’une des cabines - un Narcisse moderne, se paluchant face à un miroir. J’ai dit oui et, évidemment, une fois qu’il fut nu… la cabine eu son baptême, avant ses peintures. Quel baiseur ! On s’est bien trouvé, il est autant porté sur le cul que moi. Et comme nous nous sommes découvert d’autres points commun, au bout de quelques semaines, il est venu habiter avec moi.
Je continue mes études et je ne vais plus taguer les murs. Maintenant je tague sur de grandes toiles que Ludovic expose dans les couloirs du sauna. Elles n'y restent pas longtemps.
Leurs ventes font grossir mon compte en banque et avec mon chéri, ont file le parfait amour !
* le tableau de Jean Jacques François Le Barbier
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