16-10-2024, 02:27 PM
Un hors-série, 10 mots à placés :
Rapports de stage
Quarante ans, et d'innombrables coups au bout de la bite... et point de gentille chose pour lui chauffer le lit en rentrant ! Tel était la situation de Rodolphe, cadre bien payé d'une entreprise en pleine forme et... Bref, il baisait ce qu'il voulait — et même des nanas, si vraiment on insistait — et menait la joyeuse vie d'un célibataire beau et friqué : on disait dans l'temps un playboy.
Car il était beau, Rodolphe ! Un gay flamboyant à mille lieues du petit bardache entretenu par un vieux ! Une des stars de tous les bars gays et autres lieux interlopes de la ville, pas moins. Il était loin des images surannées de l'homo honteux et rasant les murs !
Car ses talents professionnels lui ouvraient toutes les portes, les alcôves, et même le cabinet du préfet !
Mais cette scintillante vie mondaine n'empêchait pas qu'il eût parfois un peu de vague à l'âme, quand il rentrait en son vaste et moderne appartement. Songeait-il à l'amour, en ces moments ? Non, même pas. Il se demandait, seulement...
Et ce dimanche soir-là, il venait de se faire bourrer bellement par la pine cyclopéenne d'un gentil paysan musclé de partout, qu'il avait défoncé juste avant, aussi, quand il regarda son téléphone, au sortir de la douche : « T'oublie pas que tu t'occupes du nouveau, demain 9 h ? » lui rappelait le patron.
Il soupira et se servit une dose de poire, qu'il sirota en zappant. Le nouveau ? Encore un p'tit con prétentieux sorti de son école de commerce, et prêt à tout bouffer sur son passage... Combien il en avait connus !
Mais bon ! Il saurait lui faire ravaler ses sornettes, et alentir ses jeunes pulsions ! Disons ici que Rodolphe n'avait de goût que pour les mecs de sa trempe, la trentaine sonnée, et les muscles à l'avenant, avec poils, si possible.
Car il était comme ça, Rodolphe : une authentique splendeur, musclée et velue, et propulsant tout ça grâce à son sourire, sous des yeux bleu clair et des cheveux châtains, à la gueule de tout le monde. Et ça marchait, dès qu'il paraissait.
Or donc, ce lundi matin, il reçut le nouveau, sans doute pistonné par le patron, qui était coutumier du fait... sans pourtant se tromper jamais. Effectivement ce minet mince et timide semblait en avoir dans la tête... malgré son air ahuri, son teint rose pâle, ses yeux bleu pâle, sa tignasse blond pâle...
Rodolphe était énergique en tout, et il entreprit l'éducation du minet (effectivement un protégé du patron) immédiatement. Et ça ne se passa pas mal du tout : j'ai dit que le mecton en avait dans le citron... et il riva d'ailleurs parfois son clou à son mentor !
Et en fin de journée, voyant le jeune homme plutôt désorienté, il le pria dans un bar connu de la vieille ville. Où il eut la surprise d'apprendre que ce garçon, Anatole, était le neveu du patron... et où aussi il le devina possiblement gay.
Anatole avoua de plus, après sa dernière gorgée de Leffe, qu'il était logé chez tonton, le patron... et que l'endroit n'était pas tout à fait un camp de vacances pour ados déchaînés.
Il songea, Rodolphe. Le minet, pas du tout son genre de mec, l'avait touché pourtant. Sans qu'il eût avoué quoi que ce fût, ce jeune homme respirait le mal-être, au moins !
Il commença à y songez, voyez-vous. Pas plus que ça, car il avait rendez-vous avec le tenancier d'une salle de gym à peine plus jeune que lui, et fort artistiquement modelé, voyez-vous ! Et l'air d'un vicelard... Bref, un futur bon coup.
La réalité transcenda la fiction, et Rodolphe en eut pour son argent — l'autre aussi d'ailleurs.
Mardi matin, rebelote. Mais évidemment, Rodolphe devait y aller mollo : s'il se disait qu'il n'était pas décati, il devrait marcher sur des œufs, car c'était le neveu du patron.
Néanmoins, il s'attacha vite à ce mecton, dont la simplicité cultivée le séduisit vitement. Et il eut envie d'aller plus loin... mais jusqu'où ?
Or donc, il le croisa au moment de quitter la boîte, et le timide sourire du garçon le poussa à réitérer sa proposition de la veille. Mais Anatole voulut l'inviter :
— Non, non ! T'es en stage d'arrivée, tu vas pas d'jà dépenser tes maigres sous pour inviter l'monde ! s'exclama Rodolphe.
— Tonton, n'est pas pingre, tu sais ? Laisse-moi t'inviter !
On alla dans la vieille ville, et avisant un restau sous d'antiques arcades, le minet suggéra :
— Là, ça t'irait ? Ça m'a l'air sympa, non ?
Pour sûr, que Rodolphe connaissait cet établissement décoré du drapeau gay ! Mais il ne dit rien, et l'on s'installa dans le coin le plus cosy de l'endroit. Le garçon était-il innocent, ou était-ce un moyen de faire savoir qu'il était de la confrérie, sans avoir à le dire ?
Mais le moutard ne fit aucune allusion à la chose gay... Mieux, il remercia chaleureusement Rodolphe de son accueil et de sa façon de lui enseigner les bases du métier.
Cependant, Rodolphe remarqua que cet enfant (qui aurait pu être le sien, vu la différence d'âge) avait l'ait tout à fait à son aise, dans cet environnement...
Le dîner fut gentil... où l'on n'aborda aucun sujet de société... si vous me suivez. Toutefois, Rodolphe ne fut pas sans remarquer quelques allusions du garçon, qui indiquaient assez qu'il était à son goût. Mais qu'en faire ? Il n'en aurait fait qu'une bouchée — une seule — ordinairement, mais... le neveu du patron ?
Pour l'heure, on était loin des miasmes qu'il respirait dans les arrière-salles de ses lieux louches affectionnés, et où c'était miracle qu'il n'eût pas attrapé une des multiples plasmodies qui y prospéraient !
La conversation s'étiola mollement, et enfin, Anatole lâcha, doucement :
— Tu vas faire quoi, maintenant ?
— Ben... il est encore tôt, et peut-être que je... vais aller zoner quelque part avant d'aller dormir.
— Est-ce que... tu me montrerais pas ça ?
— Pas sûr que ce soit ton genre d'endroit, tu sais ?
— Oh ! Si c'est le même genre qu'ici, alors si !
Coincé, le beau Rodolphe ! Il réfléchit à toute vitesse, et finit par articuler :
— Est-ce que... l'ambiance d'ici t'intéresse ?
— Beaucoup.
— Alors... on pourrait en parler ailleurs... sans aller traîner ?
— Ben... oui, mais où ?
— Je t'offre un petit digestif... ou une tisane, chez moi.
Un immense sourire inonda le fin visage d'Anatole : il était si beau, ce p'tit con, que Rodolphe en eut le frisson.
Les dés étaient jetés, et si Rodolphe se jura de rester sur ses gardes, l'exercice restait bien périlleux...
Cinq minutes plus tard, Anatole s'installait sur son canapé, et refusa évidemment une tisane... On commença donc à la mirabelle de Lorraine, avait d'obliquer vers le péket [genièvre] de Wallonie, qui ravit littéralement le jeune homme. Qui avait déclaré tout de suite :
— Tu sais quoi ? C'est la première fois que je vais dans un restaurant... gay, quoi. C'est super, vraiment, l'ambiance... les clients, les serveurs... Tout !
Rodolphe craqua devant le sourire naïf et émerveillé du loupiot. Il sut qu'il ne résisterait pas longtemps aux entreprises de ce frêle enfant... puisqu'il en avait déjà envie.
Et de fait, Anatole afficha tout de suite la couleur, mais avec une rare rouerie, semblant aussi innocent qu'un premier communiant... Rodolphe décida de faire semblant d'y croire... et l'on ne tarda pas à se rapprocher, discrètement, sur son pourtant vaste sofa.
Il parut à Rodolphe que ce garçon était sensible à l'alcool, lorsque iceluy posa la tête sur son épaule, pendant un petit silence.
— Ça va pas ?
— Si, si, au contraire... J'me sens bien, à côté de toi. Première fois que... j'ose dire ça.
— Tu crois pas qu'on devrait aller se coucher ? Y a école, demain !
— Ben... J'me sens pas trop de rentrer chez Tonton, là...
Rodolphe respira un grand coup, et murmura :
— Tu veux dormir ici ?
— Oh... ce serait génial, oui !
Le piège se refermait sur Rodolphe... qui n'en fut pas plus mécontent que ça : il était majeur, ce minet-là, et... bien sûr qu'il n'irait rien raconter au patron. Et il ne songea pas non plus à lui proposer la chambre d'amis :
— Ça t'embête si on dort ensemble ? Ma chambre d'amis n'est pas faite...
— On fait comme tu veux... ce sera bien, soupira Anatole.
Ce fut bien, en effet : après la douche commune, où le petit banda immédiatement (et fort grandement), les choses furent d'une délicatesse extrême... sans préjudice de la vivacité !
Car s'il se disait puceau, le minet semblait avoir potassé son sujet... dont il se tira fort bien. avec une conséquence qu'il ne vit pas : ce fut que Rodolphe, bien malgré lui, en pinça pour ce jeune homme. Et bien, encore !
Pas de doute, il aimait les vrais mecs musclés, velus et masculins, mais... là, il avait sous les yeux, et les mains, et la langue une autre sorte de mec, preuve que le monde est divers... Et il ne bouda pas son plaisir, tout accro au sexe qu'il était. Car le p'tit lui offrit de bien mignonnes occasions....
Bref, le lendemain ne ressembla pas à la veille.
Tonton, qui avait été prévenu que son neveu ne rentrerait pas dormir, ne fit aucune réflexion, quand les mecs parurent au bureau... à dix minutes d'intervalle.
— Ça se passe bien, avec mon neveu ? demanda-t-il quand même vers midi.
— Oui, chef ! Ton neveu est doué, et il en veut.
Le patron frissonna in petto... Il parlait de quoi, Rodolphe ? Mais bon ! Les affaires sont les affaires, et la famille en fait partie. Et puis, il faisait toute confiance à Rodolphe.
Or donc, ces Messieurs se retrouvèrent dès le soir chez Rodolphe. Plus de manières, asteur ! On baisa avant le dîner, puis après, puis dans la nuit... et il fallut que Rodolphe réfrénât les ardeurs du p'tit pour ne pas se faire démonter au matin ! J'ai écrit « démonter » car... le jeune Anatole disposait d'un sévère rondin, oui-da !
Mais il n'avait pas désiré se faire pénétrer par la fine épée de Rodolphe, prétextant une petite angoisse... qui arrangea bien Rodolphe : Il ne voulait pas aller trop loin, quand même !
Mais le mercredi, il fut contacté par le rude Hervé, son gymnaste... et il prévint Anatole que sa soirée ne lui appartiendrait pas. Le petit tordit un peu le nez, mais il ne moufta pas.
Les opérations terminées avec le bel Hervé, on causa, et Rodolphe, décidément séduit par cette jolie bestiole, lui conta cependant le coup de cœur qu'il avait pour le gracile Anatole.
— Trouve-lui un amoureux de son âge, et hop !
— J'ai pas ça dans mon carnet !
— Et moi non plus !... Oh ! Si, peut-être !... J'ai un cousin, en ville.... un merdeux de dix-neuf ans... un vrai pétassou !
— C'est quoi, ça ?
— Ben... un p'tit mec qui s'arrange bien... Sûr qu'il est gay !
On passa aux stratégies, et l'Hervé, excité, déclara :
— Je l'avais pas regardé, ce p'tit con, mais.... Oh p'tain ! Si on organisait une soirée à quatre, chez moi ! On leur bourre la gueule... avant de leur bourrer le reste !
— Hervé ! fit Rodolphe... pourtant intéressé.
On causa donc. La vivacité d'Hervé l'emporta vitement sur les grâces du frêle Anatole, et le plan fut promptement arrêté : soirée chez Hervé vendredi soir... et qu'ça saute !
Mais le jeudi, l'Anatole était encore dans les bras de Rodolphe... qui lui déballa le morceau — pas le sien, on était déjà à poil !
D'abord légèrement défrisé, le jeune homme retrouva le sourire sous les caresses de Rodolphe, et le moment fut chaud... si, le lendemain, Anatole sembla baliser un peu.
— T'embête pas, va ! Si l'ambiance t'emmerde, tu finis ton verre et tu reviens chez Tonton ! affirma Rodolphe, goguenard.
À six heures, ces Messieurs sortaient de la douche... un peu raides... quand les deux autres s'annoncèrent. Et Rodolphe décréta tout de suite qu'on aurait à les déloquer, fissa !
Bien qu'ému, Anatole s'occupa de Jérémie, une sorte de clone de lui, en brun bouclé, et finement velu.
Autant vous dire que les arrivants se mirent en ordre de marche sans traîner, et les deux grands s'entreprirent avant même de trinquer... laissant les minets se regarder de traviole, gênés et excités à la fois. Mais Rodolphe ordonna enfin :
— Les mecs ! Vous allez nous chercher l'apéro ?
Dans la cuisine, on fut bien obligé de se sourire.
— Je pensais pas que ce serait chaud comme ça ! murmura Jérémie.
— On peut se barrer, s'tu veux...
— Non, non ! Je reste !
On se regarda étrangement ; Anatole s'approcha, et sa queue raide vint se poser sur celle de Jérémie. Instant d'émotion, clos par Jérémie :
— T'es... vraiment beau, tu sais ?
— Je peux ? fit Anatole en tendant la main.
L'apéro attendit donc un peu... et d'ailleurs, on ne le réclama pas, au salon. Quand finalement les jeunes gens y reparurent, les mecs pratiquaient un ardent soixante-neuf. Qui fut interrompu par le bouchon des bulles y convoquées.
On échangea alors quelques anodines mondanités... avant que Rodolphe accaparât Jérémie, et Hervé Anatole...
Et ces choses ne finirent que lorsque les deux minets durent défoncer ces jolis culs musclés... tout en se souriant largement.
Puis, après les douches, deux par deux, les grands se retrouvèrent, et les petits itou... et pas mécontents, à les voir se papouiller : on eût dit que l'exercice précédent avait exacerbé leur désir d'être proches.
Un temps de récupération, ponctué de bulles, et petit à petit, on revint à la réalité des choses. Mais dès lors, si d'un côté, la virilité explosa soudain, de l'autre, on en était encore à de fines et tendres découvertes. On n'osait pas, voyez-vous, encore qu'on lançât de fréquents regards aux déchaînements des autres... et qu'on en sourît grandement.
— S'tu veux, on leur demandera comment faire ? suggéra Jérémie à l'oreille d'Anatole, en y posant un bisou.
Ainsi fut fait, une quinzaine plus tard. Bien sûr, Anatole avait changé. Et Rodolphe, stupéfait, fut remercié par le patron... pour avoir « rendu plus vivant » son neveu... avouant qu'il avait compté sur lui pour le déniaiser. Lequel neveu a commencé une fort tendre histoire avec Jérémie.
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