27-11-2024, 12:25 PM
Gilgamesh (07) : Le mariage sacré
Au second jour de mon règne je fus élu roi d’Ourouk par l’assemblée ; car bien que les Dieux décident, par le biais de leurs prêtres et prêtresses, de l’identité du nouveau roi, c’est par l’assemblée de la ville que passe son élection. En Ourouk, c’est à la prêtresse d’Inanna, gardienne de la cité, que revient ce choix. Une fois le roi élu, c’est lui qui exerce l’autorité, le conseil n’ayant qu’un avis consultatif. Nombreux furent ceux qui voulurent me voir ou discuter avec moi. Tous considéraient le décès de Dumuzi comme une bonne chose, son règne n’ayant été qu’une suite de déceptions et d’échecs, qu’elles soient militaires ou économiques. Mais qu’auraient-ils pu attendre d’un roi portant ce nom maudit entre tous. Le nom de l’époux d’Inanna, le dieu-berger. Le nom de celui qui prit sa place alors qu’elle descendait dans le monde souterrain, quittant L’Eanna d’Ourouk vers le monde d’En-bas. Le nom de celui qu’elle sacrifia pour regagner le monde des vivants, le livrant aux sept démons. Selon la légende Dumuzi fut défait de ses atours et livré nu aux sévices de ses démons. Longtemps son supplice a duré ; longtemps ses larmes ont coulé. Mais devant les sévices qu’il subissait et les supplications de Geshtinanna, la sœur de Dumuzi, elle décida qu’il regagnerait six mois durant le monde d’En-Haut afin d’y ramener puissance et fertilité et que sa sœur Geshtinanna le remplacerait dans le monde d'En-Bas. De l’automne à l’hiver, absent des vivants, la vie de la terre disparait. Du printemps à l’été, il revient à nous célébrer le Mariage Sacré pour que réapparaisse la vie sur terre.
Alors l’été s’abat sur Ourouk avec le dernier soupir de Dumuzi qui ne réapparaitra pas avant l’automne, avec le Nouvel An et le Mariage Sacré, afin que toutes choses renaissent.
A l’approche des fêtes, le chambellan qui en avait la charge m’enjoint de ne plus forniquer afin que ma sève ne soit plus réservée qu’à Inanna et à elle seule. Cette épreuve fut probablement la pire de ce début de règne. Je sentais le désir enfler en moi, m’envahir par vague sans pouvoir rien faire pour l’épancher ; seule l’idée d’enfin pouvoir posséder Inanna à la fin de l’épreuve me permis de tenir.
Au cours des jours qui précédèrent les évènements du Mariage Sacré, la ville entière entra en effervescence. Rénovations et sacrifices, exorcismes et peintures furent les activités principales de la cité. Je me retrouvai quant à moi cloitré, seul en compagnie des Dieux, dans l’attente de la cérémonie. Je priais beaucoup, dormais peu. Condamné à l’abstinence je frémissais à la moindre manifestation des Dieux.
Et puis, la vielle du jour tant attendu, on vint me chercher pour me mener à la chapelle du palais. J’y fus déshabillé, dépouillé de tout insigne et de tout atour et me retrouvai agenouillé face au Père des Cieux. Le grand prêtre d’An me gifla violemment, m’humilia. Sa main s’empara de l’un des boutons sombres de ma poitrine et le pinça durement. Je serrai les dents, endurant le supplice qui me conduirait à Inanna, mais lorsqu’il soumit mon autre bourgeon au même supplice, je ne pus m’empêcher de gémir alors que mon sexe tressautait. Je croisais le regard du grand prêtre et n’y trouvai que lubricité. Il poursuivit mon humiliation devant les Dieux, m’entraînant par la douleur aux portes de la jouissance. Puis, alors que je crus ne pouvoir lui résister d’avantage, il me releva et me rendit mes insignes et mes atours. Il me donna à boire et je bus. Il me donna à manger et je mangeai. Je sentis alors Dumuzi, le Dieu Dumuzi, entrer en moi, posséder tout mon être. Une force nouvelle s’empara de moi. Je devins la sève qui court sous l’écorce de l’arbre, la graine que l’on sème, la pluie qui fertilise ; nu, ma virilité dressée devant moi tel un épieu prêt à féconder la terre nourricière. Je la sentais palpiter au rythme des pulsations de mon cœur, prêt à revoir Inanna, prêt à libérer la puissance du Dieu qui était en moi pour que renaisse la terre.
Et puis le jour est passé et la nuit aussi. Des servantes me baignèrent dans l’eau la plus pure et m’enduisirent le corps d’huile extraite des plus belles dates. L’attente encore et le soir arrive. Je suis conduis en bateau vers le temple d’Inanna ; je sais qu’elle m’attend et tout mon être se tend vers elle. Je pénètre dans l’édifice. De jeunes prêtresses me prennent par la main et m’entraînent à leur suite. Elles me conduisent dans une chambre où règne une douce chaleur. La lueur rougeoyante des flammes fait luire d’or un bac d’une huile limpide. Elles m’allongent sur un doux matelas de peaux de mouton, prennent l’huile sainte entre leurs mains et m’enduisent de nouveau. Je sens leurs doigts glisser sur ma poitrine, mes bras, masser mes chairs durcies par l’abstinence. Leurs mains me massent les pieds, remontent le long de mes mollets, mes cuisses ; je gémis. L’une d’elle plus téméraire que les autres s’engouffre entre les lobes musculeux de mes fesses fermes et je sens ses doigts glissant s’introduire en moi. Mon corps se cambre, ma bouche s’ouvre et un son rauque s’en échappe. J’halète comme la main se fraye à son tour un passage dans mon intimité aidée de l’huile bénite. Elle sort, entre de nouveau, poursuit son chemin. Le Dieu qui m’habite râle, gémis sous les doigts experts des jeunes prêtresses. Puis, brusquement, ces mains m’abandonnent et je suis conduit jusqu’à la terrasse de pierre blanche ou m’attends Inanna. Dans un état second, je me laisse entraîner, assoir sur une chaise de bois délicatement ouvragée. L’assise est dure, brute, tout comme le dossier. Mon dos est plaqué contre le dossier, mes avant-bras posés sur les accoudoirs. On me maintien, on m’attache à l’aide de sangles fait du plus solide des cuirs. Je me sens bien. Non, je me sens étrange. Le Dieu qui m’habite m’impose sa volonté. Et puis, Inanna apparaît devant moi, belle, épanouie, avec pour simple atour ses bijoux de cérémonie. Sa peau luit comme l’or, les lèvres brillent comme le sang du sacrifice. Face à moi sa sainte féminité m’appelle. Je veux me relever pour l’honorer, mais les sangles m’en empêchent. Entre mes jambes, ma virilité me fait mal, mon désir me consume. Le Dieu en moi doit fertiliser la déesse, comme la pluie les terres arides de Sumer. Je la regarde. Elle m’observe. Dans ses yeux je lis concupiscence et triomphe. Elle me tient en son pouvoir. Elle qui a fait de moi le roi d’Ourouk, elle qui s’est débarrassée de Dumuzi. Elle me voit comme sa chose, son objet, son vassal. Sa puissance et sa féminité irradient alors que moi, tout roi que je sois, tout Dieu que je sois, je suis soumis à elle.
— Salut à toi, mon royal fiancé, me salut-elle.
— Ma déesse, lui répondis-je dans un souffle.
Elle rit mais je ne sais pourquoi. Je ne vois qu’elle, je ne veux qu’elle. Dans sa main, elle porte un sceptre d’or dont l’extrémité se termine en poing fermé. Elle n’est pas seule, mais entourée de sa garde. Des hommes jeunes et vigoureux choisis parmi les plus braves d’Ourouk. Tous ont été lavés et oints d’huile de date. Quatre entourent ma déesse, aussi nus que moi, leur virilité aussi fière que la mienne. Ma tête me fait mal, je me sens brulant de l’intérieur. Je me consume. Je n’imaginais pas ainsi le Mariage Sacré. Mon union avec la déesse. Que font-ils tous ici, je ne veux qu’elle et elle n’a besoin que de moi pour que renaisse la terre. Elle confie son sceptre à l’une des jeunes prêtresses qui venaient de l’accompagner. Je vois la jeune fille s’approcher d’un récipient d’huile et y tremper l’extrémité en forme de poing du sceptre puis s’approcher moi. Elle baisse la tête devant moi en signe de respect pour son Dieu, puis s’agenouille au sol à ma droite. Je sens quelque chose sous mes fesses – une trappe que je n’avais pas vue. Quelque chose de froid se glisse entre les lobes musculeux de mon séant. Je tente de résister à l’intrusion en me contractant, mais j’ai déjà été largement ouvert un peu plus tôt lorsque que les prêtresses d’Inanna m’ont apprêté. Et l’huile qui enduit mon conduit rend inutile tous mes efforts. Le poing qui me pénètre est épais, peut-être même plus encore que la virilité massive d’Enkihegal. Je sens les muscles de mon ventre palpiter alors que mes sphincters cèdent. Ma tête bascule en arrière et un hurlement jaillit de mes lèvres alors que l’objet poursuit son chemin, loin, très loin, beaucoup plus loin que tout ce qui a pu jusqu’alors entrer en moi. Les larmes coulent sur mes joues, sortant de mes yeux exorbités. Le sceptre tourne en moi, recule, revient. Malgré moi ma virilité palpite sous les mauvais traitements que je reçois.
— Voilà ce que tu es Gilgamesh, s’exclame alors Inanna. Tu es faible car ta chair est faible. Il est si facile de te dominer.
Malgré la douleur, je tourne mes yeux vers elle. Un sourire sadique et cruel, marque à présent son visage rendu flou par les larmes qui m’emplissent les yeux.
— Pou… pourquoi, fis-je, articulant difficilement.
— Ourouk est ma Cité roi Gilgamesh. La Cité de la Déesse et non celle d’un homme ! Tu devras le comprendre !
Elle fait signe à l’un des quatre gardes nus qui l’entoure et l’homme s’approche de moi. Je le vois passer ses jambes sur les accoudoirs de mon fauteuil. Je le sens poser ses mains calleuses sur mes épaules. Son bassin se baisse. Il s’assied sur moi. Mon sexe dur et érigé pénètre entre ses fesses. Il grimace, serre les dents, descend encore. Ses chairs serrées s’ouvrent autour de ma virilité. Sa respiration est rapide, ses yeux fermement clos. Arrivé à mi-course il marque une pause et se retourne vers sa déesse, la suppliant du regard. Elle lui sourit, s’approche, lui flatte le dos, les fesses, lui caresses les cheveux.
— Je comprends ta douleur, lui dit-elle d’une voix pleine d’empathie, mais le rituel doit être ainsi accompli.
Et rivant son regard au miens, je la vois poser les mains sur les épaules de l’homme qui me chevauche et appuyer fermement avec toute la force que lui prête la déesse. L’homme hurle, ses jambes cèdent. Il s’affale contre mon torse et essaye désespérément de se relever. Mais la déesse le maintien sans qu’il ne puisse rien y faire. Pour moi la sensation est tout autre. Le conduit serré excite massivement ma chair privée de tout plaisir depuis des semaines. Je sens ma sève monter, mon sexe palpiter puis jaillir telle l’eau d’une source prisonnière de la terre depuis trop longtemps. La jouissance me submerge, je me sens partir comme rarement. Ma semence s’écoule encore et encore, mon ventre palpite. Je me rends compte que je gémis de bien-être tellement le plaisir est intense. Je mets de longues minutes à retrouver mes esprits. L’homme est maintenant affalé contre mon torse, sa tête enfouie dans mon cou. Il sanglote. Son corps trempé de sueur est pris de spasmes contre le mien.
— Relève toi, lui ordonne la déesse.
Il obéit et mon membre sort de son nouvel étui, m’abandonne. La tête basse, il n’ose me regarder et rejoint Inanna qui le prend dans ses bras. Ensemble, ils se dirigent vers un matelas fait de peaux douces et l’homme prend ma déesse. Malgré moi, le spectacle m’excite de nouveau. L’accouplement est bref, sans délai. Inanna revient vers moi, laissant son amant épuisé sur le lit puis fait signe au deuxième garde qui, le visage terrifié, s’approche de moi.
De nouveau, un homme enjambe mes cuisses et engloutit en lui ma virilité. De nouveau, je répands ma sève en lui avant qu’il ne féconde la déesse à son tour. Puis vient le tour du quatrième et dernier. Je me sens faible, épuisé, mais ma virilité reste toujours fièrement dressée comme le mat d’un bateau au cœur de la tempête. L’homme terrifié tente de résister, supplie la déesse de l’épargner. Je l’observe, c’est le plus âgé de tous, le plus musclé aussi. Son torse est recouvert d’une solide toison aussi brune que ses cheveux denses et sa barbe courte. Il recule. Quatre gardes s’emparent de lui, lui attachent les mains dans le dos et le soulève de terre. Il se débat alors qu’ils l’approchent de moi. Il crie et s’agite frénétiquement pendant qu’ils lui écartent les jambes. Pendant un bref instant, il est maintenu assis au-dessus de moi. Mon regard croise le sien. Il a peur, il est terrifié. Je sens que l’on saisit mon sexe pour le maintenir en position, puis les gardes descendent l’homme sur moi. Je sens ma virilité écarter ses fesses puis venir se coller contre l’entrée inviolée de son fondement. Ils le lâchent un peu plus et la gravité fait son œuvre. Ses chairs s’écartent autour de moi. Son ventre se contracte alors que cède le premier de ses sphincters. Je le sens essayer de se resserrer, mais rien n’y fait. La déesse appuie sur ses épaules, ignorant ses cris et ses supplications. Son ventre palpite alors que je m’enfonce toujours plus loin et de nouveau la jouissance s’empare de moi, violente, balayant tout sur son passage, me laissant à demi conscient.
On me laisse ainsi attaché un moment dont je ne saurais dire la durée puis on me détache. On me porte jusqu’à mon navire. Mes jambes sont trop faibles pour pouvoir me porter. Je sens que je passe dans d’autres mains, des mains solides et chaudes. J’entrouvre les yeux et croise le regard inquiet de Samium avant de perdre connaissance.
— Qu’a-t-il ? Entendis-je.
Je me retournai péniblement vers la voix qui venait de l’autre côté du lit. Samium se tenait là et me regardait avec inquiétude.
— Je n’en saurai point le dire, mais rien ne semble pouvoir le réchauffer.
— Je vais essayer quelque chose, dit Samium.
Je vis alors le chef de ma garde personnel se dévêtir puis se glisser sous le monticule de peaux qui me recouvraient. Il se colla contre mon dos et entoura mon torse de ses bras. Ses mains se mirent à me frictionner pour essayer de me réchauffer et il enfouit sa tête dans mon cou.
— C’est ainsi que nous réchauffons les jeunes recrues lors de nos manœuvres dans les terres plus froides.
Je le sentis saisir ma virilité a pleine main et me rendis compte qu’elle était aussi dure que la pierre. Puis un barreau bouillant se fraya un passage en moi. Samium me pénétrait mais avec douceur, pas de la manière dont la prêtresse avait fait entrer son sceptre en moi. Il mit quelques minutes à me pénétrer totalement puis resta sans bouger. Je sentis alors sa semence se déverser dans mes entrailles, lentement, me réchauffant de l’intérieur. Pour la première fois depuis mon réveil je me sentis un peu mieux et je finis par m’endormir.
Lorsque je repris de nouveau connaissance, je me sentais toujours faible. Samium ne m’avait pas quitté et je me blottis un peu plus contre son corps musclé. Il resserra son étreinte, son sexe toujours logé en moi. Mais nous n’étions plus seuls. Damik, s’était blotti contre ma poitrine et me transmettait également sa chaleur.
— J’ai faim, gémis-je.
Et c’était vrai, m’aperçus-je, bien que je me sente à peine la force d’ouvrir la bouche. Je sentis alors Samium prendre mon menton entre deux de ses doigts et tourner ma tête vers la sienne. Il colla sa bouche contre la mienne et glissa sa langue entre mes lèvres. Sa salive inonda alors ma bouche et je l’avalais sans réfléchir, me nourrissant de la sécrétion que l’on m’offrait. De temps en temps ma langue rencontrait celle de mon garde et s’entremêlait avec elle. Je le sentais également dur en moi et de plus en plus lorsqu’il se mit à onduler des hanches. Il dut me nourrir pendant de longues minutes puis ses lèvres quittèrent les miennes alors qu’il m’ensemençait de nouveau.
— Dors maintenant, me dit-il.
Et malgré moi je m’exécutais.
Quelques temps plus tard, j’ignore combien, je me réveillai de nouveau. Samium et Damik étaient toujours là, me réchauffant de leurs corps. J’ouvris les yeux et croisait le regard de Damik qui me sourit.
— Avez-vous faim, roi Gilgamesh, me demanda Samium.
Je me sentais mieux, plus fort, mais encore très faible.
— Oui, dis-je d’une voix étonnamment claire.
— Nourris-le, Damik, dit-il.
Alors, contre toute attente, je vis Damik se redresser et se mettre à genou à côté de moi. Son corps était totalement glabre et son sexe imberbe se dressait fièrement entre ses jambes fines et musclées. Il le prit dans sa main droite et le décalotta puis l’approcha de mes lèvres. Une odeur suave en sortait, envoutante et excitante.
— Ouvre la bouche, roi Gilgamesh, me dit Samium. Nourris-toi de la force de ta garde, de la force que tu nous as transmis.
Le gland rouge et chaud de Damik se posa contre mes lèvres et, sans réfléchir, je l’aspirai. Il commença à bouger dans ma bouche. Je voyais les hanches étroites de Damik onduler devant mes yeux alors qu’il me caressait les cheveux. Ses mouvements s’accélérèrent et je l’entendis gémir puis plusieurs jets d’un liquide chaud et crémeux m’envahir la bouche. Je les avalai sans rechigner, affamé comme je l’étais. Le goût était surprenant mais pas désagréable. Doux, sucré et un peu âcre malgré tout. J’aspirai la semence de mon jeune garde, ne voulant en perdre aucune goute, essayant d’en extirper autant que possible des conduits encore pleins.
— Doucement, fit Samium, oui c’est bien.
Il me chuchotait des mots d’encouragement à l’oreille, m’incitait à avaler la nourriture que l’on m’offrait et j’appréciais de me laisser guider.
Ils durent me nourrirent ainsi pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que j’aie repris assez de force pour me lever seul. Ils furent aidés par les autres soldats de ma garde personnelle qui vinrent m’offrir leur semence car plus le temps passait et plus mes besoins devinrent importants. J’appris à reconnaitre le goût de la sève de chacun, la saveur de la présence de leur virilité dans ma bouche. Certaines étaient plus grosses ou plus longues que d’autres, mais toutes me nourriraient avec la même abnégation. Il n’y eu que celle de Samium que je ne gouttai pas puisqu’il resta en moi jusqu’à la fin et lorsqu’il se retira, estimant que j’étais à présent capable de me passer de lui, je me sentis vide.
Je ne sais pas si la déesse s’attendait à ce que je survive à l’épreuve du Mariage Sacré telle qu’elle l’avait pratiqué, toutefois, lorsque je la vis de nouveau, elle me dit se réjouir de ma guérison. J’allais cependant devoir me méfier d’elle. Je la suspectais de la mort de l’ancien roi et maintenant je la savais ambitieuse au point de vouloir mon trône, ne me laissant que le rôle de marionnette à son service. Les mois qui allaient venir allaient se révéler décisifs si je voulais garder mon pouvoir.
Au second jour de mon règne je fus élu roi d’Ourouk par l’assemblée ; car bien que les Dieux décident, par le biais de leurs prêtres et prêtresses, de l’identité du nouveau roi, c’est par l’assemblée de la ville que passe son élection. En Ourouk, c’est à la prêtresse d’Inanna, gardienne de la cité, que revient ce choix. Une fois le roi élu, c’est lui qui exerce l’autorité, le conseil n’ayant qu’un avis consultatif. Nombreux furent ceux qui voulurent me voir ou discuter avec moi. Tous considéraient le décès de Dumuzi comme une bonne chose, son règne n’ayant été qu’une suite de déceptions et d’échecs, qu’elles soient militaires ou économiques. Mais qu’auraient-ils pu attendre d’un roi portant ce nom maudit entre tous. Le nom de l’époux d’Inanna, le dieu-berger. Le nom de celui qui prit sa place alors qu’elle descendait dans le monde souterrain, quittant L’Eanna d’Ourouk vers le monde d’En-bas. Le nom de celui qu’elle sacrifia pour regagner le monde des vivants, le livrant aux sept démons. Selon la légende Dumuzi fut défait de ses atours et livré nu aux sévices de ses démons. Longtemps son supplice a duré ; longtemps ses larmes ont coulé. Mais devant les sévices qu’il subissait et les supplications de Geshtinanna, la sœur de Dumuzi, elle décida qu’il regagnerait six mois durant le monde d’En-Haut afin d’y ramener puissance et fertilité et que sa sœur Geshtinanna le remplacerait dans le monde d'En-Bas. De l’automne à l’hiver, absent des vivants, la vie de la terre disparait. Du printemps à l’été, il revient à nous célébrer le Mariage Sacré pour que réapparaisse la vie sur terre.
Alors l’été s’abat sur Ourouk avec le dernier soupir de Dumuzi qui ne réapparaitra pas avant l’automne, avec le Nouvel An et le Mariage Sacré, afin que toutes choses renaissent.
* * *
Mon règne s’installa et je me retrouvai alors avec tout le fardeau de la royauté sur mes épaules. Je devais prendre part aux offrandes, aux rites et aux sacrifices. J’enchainai les festins et les célébrations, loin des champs de bataille auxquels j’étais habitué. Mais parmi toutes mes obligations, je n’en attendais qu’une seule avec la plus grande des impatiences ; et je devais encore l’attendre plusieurs mois car mon règne avait commencé au cœur de l’été, et le Mariage Sacré au cours duquel la belle Inanna s’offrirait à moi n’aurait lieu qu’au nouvel An. A l’approche des fêtes, le chambellan qui en avait la charge m’enjoint de ne plus forniquer afin que ma sève ne soit plus réservée qu’à Inanna et à elle seule. Cette épreuve fut probablement la pire de ce début de règne. Je sentais le désir enfler en moi, m’envahir par vague sans pouvoir rien faire pour l’épancher ; seule l’idée d’enfin pouvoir posséder Inanna à la fin de l’épreuve me permis de tenir.
Au cours des jours qui précédèrent les évènements du Mariage Sacré, la ville entière entra en effervescence. Rénovations et sacrifices, exorcismes et peintures furent les activités principales de la cité. Je me retrouvai quant à moi cloitré, seul en compagnie des Dieux, dans l’attente de la cérémonie. Je priais beaucoup, dormais peu. Condamné à l’abstinence je frémissais à la moindre manifestation des Dieux.
Et puis, la vielle du jour tant attendu, on vint me chercher pour me mener à la chapelle du palais. J’y fus déshabillé, dépouillé de tout insigne et de tout atour et me retrouvai agenouillé face au Père des Cieux. Le grand prêtre d’An me gifla violemment, m’humilia. Sa main s’empara de l’un des boutons sombres de ma poitrine et le pinça durement. Je serrai les dents, endurant le supplice qui me conduirait à Inanna, mais lorsqu’il soumit mon autre bourgeon au même supplice, je ne pus m’empêcher de gémir alors que mon sexe tressautait. Je croisais le regard du grand prêtre et n’y trouvai que lubricité. Il poursuivit mon humiliation devant les Dieux, m’entraînant par la douleur aux portes de la jouissance. Puis, alors que je crus ne pouvoir lui résister d’avantage, il me releva et me rendit mes insignes et mes atours. Il me donna à boire et je bus. Il me donna à manger et je mangeai. Je sentis alors Dumuzi, le Dieu Dumuzi, entrer en moi, posséder tout mon être. Une force nouvelle s’empara de moi. Je devins la sève qui court sous l’écorce de l’arbre, la graine que l’on sème, la pluie qui fertilise ; nu, ma virilité dressée devant moi tel un épieu prêt à féconder la terre nourricière. Je la sentais palpiter au rythme des pulsations de mon cœur, prêt à revoir Inanna, prêt à libérer la puissance du Dieu qui était en moi pour que renaisse la terre.
Et puis le jour est passé et la nuit aussi. Des servantes me baignèrent dans l’eau la plus pure et m’enduisirent le corps d’huile extraite des plus belles dates. L’attente encore et le soir arrive. Je suis conduis en bateau vers le temple d’Inanna ; je sais qu’elle m’attend et tout mon être se tend vers elle. Je pénètre dans l’édifice. De jeunes prêtresses me prennent par la main et m’entraînent à leur suite. Elles me conduisent dans une chambre où règne une douce chaleur. La lueur rougeoyante des flammes fait luire d’or un bac d’une huile limpide. Elles m’allongent sur un doux matelas de peaux de mouton, prennent l’huile sainte entre leurs mains et m’enduisent de nouveau. Je sens leurs doigts glisser sur ma poitrine, mes bras, masser mes chairs durcies par l’abstinence. Leurs mains me massent les pieds, remontent le long de mes mollets, mes cuisses ; je gémis. L’une d’elle plus téméraire que les autres s’engouffre entre les lobes musculeux de mes fesses fermes et je sens ses doigts glissant s’introduire en moi. Mon corps se cambre, ma bouche s’ouvre et un son rauque s’en échappe. J’halète comme la main se fraye à son tour un passage dans mon intimité aidée de l’huile bénite. Elle sort, entre de nouveau, poursuit son chemin. Le Dieu qui m’habite râle, gémis sous les doigts experts des jeunes prêtresses. Puis, brusquement, ces mains m’abandonnent et je suis conduit jusqu’à la terrasse de pierre blanche ou m’attends Inanna. Dans un état second, je me laisse entraîner, assoir sur une chaise de bois délicatement ouvragée. L’assise est dure, brute, tout comme le dossier. Mon dos est plaqué contre le dossier, mes avant-bras posés sur les accoudoirs. On me maintien, on m’attache à l’aide de sangles fait du plus solide des cuirs. Je me sens bien. Non, je me sens étrange. Le Dieu qui m’habite m’impose sa volonté. Et puis, Inanna apparaît devant moi, belle, épanouie, avec pour simple atour ses bijoux de cérémonie. Sa peau luit comme l’or, les lèvres brillent comme le sang du sacrifice. Face à moi sa sainte féminité m’appelle. Je veux me relever pour l’honorer, mais les sangles m’en empêchent. Entre mes jambes, ma virilité me fait mal, mon désir me consume. Le Dieu en moi doit fertiliser la déesse, comme la pluie les terres arides de Sumer. Je la regarde. Elle m’observe. Dans ses yeux je lis concupiscence et triomphe. Elle me tient en son pouvoir. Elle qui a fait de moi le roi d’Ourouk, elle qui s’est débarrassée de Dumuzi. Elle me voit comme sa chose, son objet, son vassal. Sa puissance et sa féminité irradient alors que moi, tout roi que je sois, tout Dieu que je sois, je suis soumis à elle.
— Salut à toi, mon royal fiancé, me salut-elle.
— Ma déesse, lui répondis-je dans un souffle.
Elle rit mais je ne sais pourquoi. Je ne vois qu’elle, je ne veux qu’elle. Dans sa main, elle porte un sceptre d’or dont l’extrémité se termine en poing fermé. Elle n’est pas seule, mais entourée de sa garde. Des hommes jeunes et vigoureux choisis parmi les plus braves d’Ourouk. Tous ont été lavés et oints d’huile de date. Quatre entourent ma déesse, aussi nus que moi, leur virilité aussi fière que la mienne. Ma tête me fait mal, je me sens brulant de l’intérieur. Je me consume. Je n’imaginais pas ainsi le Mariage Sacré. Mon union avec la déesse. Que font-ils tous ici, je ne veux qu’elle et elle n’a besoin que de moi pour que renaisse la terre. Elle confie son sceptre à l’une des jeunes prêtresses qui venaient de l’accompagner. Je vois la jeune fille s’approcher d’un récipient d’huile et y tremper l’extrémité en forme de poing du sceptre puis s’approcher moi. Elle baisse la tête devant moi en signe de respect pour son Dieu, puis s’agenouille au sol à ma droite. Je sens quelque chose sous mes fesses – une trappe que je n’avais pas vue. Quelque chose de froid se glisse entre les lobes musculeux de mon séant. Je tente de résister à l’intrusion en me contractant, mais j’ai déjà été largement ouvert un peu plus tôt lorsque que les prêtresses d’Inanna m’ont apprêté. Et l’huile qui enduit mon conduit rend inutile tous mes efforts. Le poing qui me pénètre est épais, peut-être même plus encore que la virilité massive d’Enkihegal. Je sens les muscles de mon ventre palpiter alors que mes sphincters cèdent. Ma tête bascule en arrière et un hurlement jaillit de mes lèvres alors que l’objet poursuit son chemin, loin, très loin, beaucoup plus loin que tout ce qui a pu jusqu’alors entrer en moi. Les larmes coulent sur mes joues, sortant de mes yeux exorbités. Le sceptre tourne en moi, recule, revient. Malgré moi ma virilité palpite sous les mauvais traitements que je reçois.
— Voilà ce que tu es Gilgamesh, s’exclame alors Inanna. Tu es faible car ta chair est faible. Il est si facile de te dominer.
Malgré la douleur, je tourne mes yeux vers elle. Un sourire sadique et cruel, marque à présent son visage rendu flou par les larmes qui m’emplissent les yeux.
— Pou… pourquoi, fis-je, articulant difficilement.
— Ourouk est ma Cité roi Gilgamesh. La Cité de la Déesse et non celle d’un homme ! Tu devras le comprendre !
Elle fait signe à l’un des quatre gardes nus qui l’entoure et l’homme s’approche de moi. Je le vois passer ses jambes sur les accoudoirs de mon fauteuil. Je le sens poser ses mains calleuses sur mes épaules. Son bassin se baisse. Il s’assied sur moi. Mon sexe dur et érigé pénètre entre ses fesses. Il grimace, serre les dents, descend encore. Ses chairs serrées s’ouvrent autour de ma virilité. Sa respiration est rapide, ses yeux fermement clos. Arrivé à mi-course il marque une pause et se retourne vers sa déesse, la suppliant du regard. Elle lui sourit, s’approche, lui flatte le dos, les fesses, lui caresses les cheveux.
— Je comprends ta douleur, lui dit-elle d’une voix pleine d’empathie, mais le rituel doit être ainsi accompli.
Et rivant son regard au miens, je la vois poser les mains sur les épaules de l’homme qui me chevauche et appuyer fermement avec toute la force que lui prête la déesse. L’homme hurle, ses jambes cèdent. Il s’affale contre mon torse et essaye désespérément de se relever. Mais la déesse le maintien sans qu’il ne puisse rien y faire. Pour moi la sensation est tout autre. Le conduit serré excite massivement ma chair privée de tout plaisir depuis des semaines. Je sens ma sève monter, mon sexe palpiter puis jaillir telle l’eau d’une source prisonnière de la terre depuis trop longtemps. La jouissance me submerge, je me sens partir comme rarement. Ma semence s’écoule encore et encore, mon ventre palpite. Je me rends compte que je gémis de bien-être tellement le plaisir est intense. Je mets de longues minutes à retrouver mes esprits. L’homme est maintenant affalé contre mon torse, sa tête enfouie dans mon cou. Il sanglote. Son corps trempé de sueur est pris de spasmes contre le mien.
— Relève toi, lui ordonne la déesse.
Il obéit et mon membre sort de son nouvel étui, m’abandonne. La tête basse, il n’ose me regarder et rejoint Inanna qui le prend dans ses bras. Ensemble, ils se dirigent vers un matelas fait de peaux douces et l’homme prend ma déesse. Malgré moi, le spectacle m’excite de nouveau. L’accouplement est bref, sans délai. Inanna revient vers moi, laissant son amant épuisé sur le lit puis fait signe au deuxième garde qui, le visage terrifié, s’approche de moi.
De nouveau, un homme enjambe mes cuisses et engloutit en lui ma virilité. De nouveau, je répands ma sève en lui avant qu’il ne féconde la déesse à son tour. Puis vient le tour du quatrième et dernier. Je me sens faible, épuisé, mais ma virilité reste toujours fièrement dressée comme le mat d’un bateau au cœur de la tempête. L’homme terrifié tente de résister, supplie la déesse de l’épargner. Je l’observe, c’est le plus âgé de tous, le plus musclé aussi. Son torse est recouvert d’une solide toison aussi brune que ses cheveux denses et sa barbe courte. Il recule. Quatre gardes s’emparent de lui, lui attachent les mains dans le dos et le soulève de terre. Il se débat alors qu’ils l’approchent de moi. Il crie et s’agite frénétiquement pendant qu’ils lui écartent les jambes. Pendant un bref instant, il est maintenu assis au-dessus de moi. Mon regard croise le sien. Il a peur, il est terrifié. Je sens que l’on saisit mon sexe pour le maintenir en position, puis les gardes descendent l’homme sur moi. Je sens ma virilité écarter ses fesses puis venir se coller contre l’entrée inviolée de son fondement. Ils le lâchent un peu plus et la gravité fait son œuvre. Ses chairs s’écartent autour de moi. Son ventre se contracte alors que cède le premier de ses sphincters. Je le sens essayer de se resserrer, mais rien n’y fait. La déesse appuie sur ses épaules, ignorant ses cris et ses supplications. Son ventre palpite alors que je m’enfonce toujours plus loin et de nouveau la jouissance s’empare de moi, violente, balayant tout sur son passage, me laissant à demi conscient.
On me laisse ainsi attaché un moment dont je ne saurais dire la durée puis on me détache. On me porte jusqu’à mon navire. Mes jambes sont trop faibles pour pouvoir me porter. Je sens que je passe dans d’autres mains, des mains solides et chaudes. J’entrouvre les yeux et croise le regard inquiet de Samium avant de perdre connaissance.
* * *
La suite reste assez floue dans mon esprit. Je repris conscience et me retrouvai dans mon lit. Je croisai le regard inquiet de mon médecin personnel, celui qu’Agga m’avait offert avant mon départ de Kish pour Ourouk. Je me rendis compte que je claquais des dents. J’avais froid, très froid, mais pas comme lorsque, l’hiver, j’avais oublié de me couvrir. Non, ce froid venait de l’intérieur de moi. Le dieu Dumuzi m’avait quitté et je n’étais plus que moi, plus que Gilgamesh. — Qu’a-t-il ? Entendis-je.
Je me retournai péniblement vers la voix qui venait de l’autre côté du lit. Samium se tenait là et me regardait avec inquiétude.
— Je n’en saurai point le dire, mais rien ne semble pouvoir le réchauffer.
— Je vais essayer quelque chose, dit Samium.
Je vis alors le chef de ma garde personnel se dévêtir puis se glisser sous le monticule de peaux qui me recouvraient. Il se colla contre mon dos et entoura mon torse de ses bras. Ses mains se mirent à me frictionner pour essayer de me réchauffer et il enfouit sa tête dans mon cou.
— C’est ainsi que nous réchauffons les jeunes recrues lors de nos manœuvres dans les terres plus froides.
Je le sentis saisir ma virilité a pleine main et me rendis compte qu’elle était aussi dure que la pierre. Puis un barreau bouillant se fraya un passage en moi. Samium me pénétrait mais avec douceur, pas de la manière dont la prêtresse avait fait entrer son sceptre en moi. Il mit quelques minutes à me pénétrer totalement puis resta sans bouger. Je sentis alors sa semence se déverser dans mes entrailles, lentement, me réchauffant de l’intérieur. Pour la première fois depuis mon réveil je me sentis un peu mieux et je finis par m’endormir.
Lorsque je repris de nouveau connaissance, je me sentais toujours faible. Samium ne m’avait pas quitté et je me blottis un peu plus contre son corps musclé. Il resserra son étreinte, son sexe toujours logé en moi. Mais nous n’étions plus seuls. Damik, s’était blotti contre ma poitrine et me transmettait également sa chaleur.
— J’ai faim, gémis-je.
Et c’était vrai, m’aperçus-je, bien que je me sente à peine la force d’ouvrir la bouche. Je sentis alors Samium prendre mon menton entre deux de ses doigts et tourner ma tête vers la sienne. Il colla sa bouche contre la mienne et glissa sa langue entre mes lèvres. Sa salive inonda alors ma bouche et je l’avalais sans réfléchir, me nourrissant de la sécrétion que l’on m’offrait. De temps en temps ma langue rencontrait celle de mon garde et s’entremêlait avec elle. Je le sentais également dur en moi et de plus en plus lorsqu’il se mit à onduler des hanches. Il dut me nourrir pendant de longues minutes puis ses lèvres quittèrent les miennes alors qu’il m’ensemençait de nouveau.
— Dors maintenant, me dit-il.
Et malgré moi je m’exécutais.
Quelques temps plus tard, j’ignore combien, je me réveillai de nouveau. Samium et Damik étaient toujours là, me réchauffant de leurs corps. J’ouvris les yeux et croisait le regard de Damik qui me sourit.
— Avez-vous faim, roi Gilgamesh, me demanda Samium.
Je me sentais mieux, plus fort, mais encore très faible.
— Oui, dis-je d’une voix étonnamment claire.
— Nourris-le, Damik, dit-il.
Alors, contre toute attente, je vis Damik se redresser et se mettre à genou à côté de moi. Son corps était totalement glabre et son sexe imberbe se dressait fièrement entre ses jambes fines et musclées. Il le prit dans sa main droite et le décalotta puis l’approcha de mes lèvres. Une odeur suave en sortait, envoutante et excitante.
— Ouvre la bouche, roi Gilgamesh, me dit Samium. Nourris-toi de la force de ta garde, de la force que tu nous as transmis.
Le gland rouge et chaud de Damik se posa contre mes lèvres et, sans réfléchir, je l’aspirai. Il commença à bouger dans ma bouche. Je voyais les hanches étroites de Damik onduler devant mes yeux alors qu’il me caressait les cheveux. Ses mouvements s’accélérèrent et je l’entendis gémir puis plusieurs jets d’un liquide chaud et crémeux m’envahir la bouche. Je les avalai sans rechigner, affamé comme je l’étais. Le goût était surprenant mais pas désagréable. Doux, sucré et un peu âcre malgré tout. J’aspirai la semence de mon jeune garde, ne voulant en perdre aucune goute, essayant d’en extirper autant que possible des conduits encore pleins.
— Doucement, fit Samium, oui c’est bien.
Il me chuchotait des mots d’encouragement à l’oreille, m’incitait à avaler la nourriture que l’on m’offrait et j’appréciais de me laisser guider.
Ils durent me nourrirent ainsi pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que j’aie repris assez de force pour me lever seul. Ils furent aidés par les autres soldats de ma garde personnelle qui vinrent m’offrir leur semence car plus le temps passait et plus mes besoins devinrent importants. J’appris à reconnaitre le goût de la sève de chacun, la saveur de la présence de leur virilité dans ma bouche. Certaines étaient plus grosses ou plus longues que d’autres, mais toutes me nourriraient avec la même abnégation. Il n’y eu que celle de Samium que je ne gouttai pas puisqu’il resta en moi jusqu’à la fin et lorsqu’il se retira, estimant que j’étais à présent capable de me passer de lui, je me sentis vide.
Je ne sais pas si la déesse s’attendait à ce que je survive à l’épreuve du Mariage Sacré telle qu’elle l’avait pratiqué, toutefois, lorsque je la vis de nouveau, elle me dit se réjouir de ma guérison. J’allais cependant devoir me méfier d’elle. Je la suspectais de la mort de l’ancien roi et maintenant je la savais ambitieuse au point de vouloir mon trône, ne me laissant que le rôle de marionnette à son service. Les mois qui allaient venir allaient se révéler décisifs si je voulais garder mon pouvoir.
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