L'effet de surprise passé, le chagrin semblait s'estomper. Vincent sortit prendre l'air, dans sa tête, le temps pour lui que ses idées redeviennent plus claires.
C'était vrai... force est d'accepter que Toni à raison se disait il en lui-même : « Tu es jaloux, mais depuis le temps que tu connais Toni, tu n'as jamais fait le premier pas ! Tu as eu ta chance au temps ou tu étais avec lui et Lorenz. C'est trop tard, souhaite bonne chance à Cylian, il le mérite... »
Une voix familière le héla au loin, il reconnut sous le clair de lune une silhouette fine, les dorsaux d'Abel se reflétait à la pâleur de la lune.
Le bel ado se tenait contre un arbre. Après quelque minute à le toiser, il finit par dire à Vincent...
— Le destin est tragique tu ne crois pas ?
— Oh que si ! Je viens d'en avoir la preuve à l'instant ! répondit Vincent d'une voix atténuée et faible, teintée de chagrin.
— C'est cruel, d'avoir tout ce que je veux sauf une chose...
Abel se retourna, les yeux pleins de larmes qui brillaient sous l'astre de la nuit.
Vincent s'approcha d'Abel pour constater qu'ils avaient pleuré tout les deux.
Il s'échangèrent un petit sourire, se rendant compte de leur sort. Coïncidence ce soir, ils jalousaient tout deux une personne.
— Le plus drôle dit Vincent, c'est qu'avec mon don de vision, j'ai toujours visualisé Toni, quand je m'interrogeais sur ce qu'il faisait quand je m'ennuyais, mais le problème est que mon don visualise la personne et le lieu qui l'entoure, mais je ne peux pas visualiser les gens qui entourent Toni ... Dans ma vision je ne vois pas avec qui il est... tu as déjà possédé mon don, tu le sais non ? Je n'ai pas eu l'idée de visualiser Cylian par la même occasion... là j'aurai su.
— Laisse moi deviner, tu es au courant maintenant pour Cylian et Toni ?
— Tu es au courant ? Pfff, tout le monde l'était sauf moi !
— Non Lætitia n'en savait rien je t'assure lui dit Abel.
Les deux garçons regardèrent sans rien dire. La nuit d'octobre, la brume s'élevant dans les champs environnants marquait le début de l'automne.
Vincent qui était réconforté de se confier à quelqu'un d'aussi triste que lui se décida à parler à Abel.
— Et pour toi ? Qu'est ce qui ne vas pas ?
— Comme toi, jaloux d'une personne...
— Je la connais ? s'enquit Vincent ?
— Oui...
— Allez ! Ne me dis pas que tu es jaloux de Cylian ou de Toni aussi ?
— Non...
Abel tourna lentement la tête en direction de Vincent.
— D'un joli garçon qui a embrassé une fille de lumière tout à l'heure... de toi...
— DE QUOI ? DE MOI ? Lætitia n'est qu'une très bonne copine tu sais ?
L'effet de Surprise de Vincent lui fit retrouver sa voix, après tout, il n'était plus à une révélation près ce soir.
— De toi Vincent... depuis le premier jour où je t'ai croisé...
Vincent n'en revenait pas.
— Arrête ! Tu vaux mieux que moi ! Tu es beau comme c'est pas possible ! Tout le monde sait que tu es gay, tu as le courage de t'affirmer contrairement à moi... Voilà ! Tu es mon contraire ! On ne se ressemble pas d'un iota toi et moi !
— Vincent si tu dis ça, c'est que tu me porte de l'attention pas vrai ?
— Tu veux savoir ? Et bien c'est non ! Au moment où je t'ai vu, j'ai réfréné mon désir, le concentrant sur Toni. Je pensais que je ne devais jamais tomber amoureux d'un mec comme toi, aucune chance que tu fasses attention à moi ! Tu peux trouver mieux foutu et plus beau que moi !
Abel s'approcha lentement de Vincent.
— Des mecs beau à mourir je connais, leurs ego sont corrompus jusqu'à la moelle, vivant que pour baiser. Euh... excuse mon franc parler, l'amour n'est pas leur priorité, cela ne rentre pas en ligne de compte. Plus le temps passe et plus le fait de tomber vraiment amoureux de quelqu'un me manque, je veux connaître ce sentiment.
Abel posant sa paume sur Vincent, ses yeux s'embuèrent.
— Tu as ce que les autres n'ont pas Vincent, une chose rare et précieuse, durable contrairement à l'apparence qu'il est si facile de juger... Tu as... un cœur !
Toni, Camille, Lætitia et Cylian sortirent de la boîte rongés par le remord et l'inquiétude.
— Bon sang s'alarma Toni, j'espère que Vincent n'a pas fait une connerie !
— Abel est introuvable également compléta Camille.
— Il fait trop noir même avec la lune reprit le bel Ado blond !
Toni commençait à grelotter, Cylian vint se blottir entre ses bras pour le réchauffer.
— Impossible de crier, la musique couvrirait nos appels, par contre...
Cylian avait une idée derrière la tête pour chercher Vincent et Abel.
— Lætitia ! éclaire les alentours, aussi fort que tu peux, tu peux nous faire un soleil de minuit ?
— Je pense que c'est faisable, le temps de concentrer la lumière des environs, il n'y en a pas beaucoup mais laisse moi cinq minutes...
— Et un soleil ! Un !
Lætitia écarta les bras.
des étincelles vinrent parcourir le corps de la fée lumineuse.
D'étincelles à sphère de quelques centimètres, ce fut maintenant une sphère gigantesque de trois mètres de diamètre qui gravitait autour d'elle, celle-ci se déplaçait lentement mais son éclat était d'une blancheur aveuglante.
— Ça vous va ? Vous n'êtes pas exigeant les mecs ! si un agent de gestion d'électricité passe par là ! Il va m'envoyer en justice pour concurrence déloyale et exploitation du monopole !
— Là regardez !
Tous les yeux se fixèrent rapidement où Camille pointait son doigt.
Dans l'herbe, une forme sombre se mouvait lentement dans l'herbe haute, on pouvait bientôt distinguer deux corps entrelacés.
Vincent et Abel, ignorant la lumière qui irradiait les alentours s'embrassaient tendrement l'un contre l'autre.
Vincent retira ses lèvres de celles d'Abel pour dire doucement :
— Donne moi du temps s'il te plaît, c'est mon premier baiser avec un garçon.
Abel lui sourit.
— Quelle est cette lumière ? Je crois deviner d'où cela provient, on nous cherche... tu les as visualisé aussi ?
— Oui je les vois également dans mon esprit lui répondit Vincent, il nous faut malheureusement nous séparer pour les rejoindre.
C'était vrai... force est d'accepter que Toni à raison se disait il en lui-même : « Tu es jaloux, mais depuis le temps que tu connais Toni, tu n'as jamais fait le premier pas ! Tu as eu ta chance au temps ou tu étais avec lui et Lorenz. C'est trop tard, souhaite bonne chance à Cylian, il le mérite... »
Une voix familière le héla au loin, il reconnut sous le clair de lune une silhouette fine, les dorsaux d'Abel se reflétait à la pâleur de la lune.
Le bel ado se tenait contre un arbre. Après quelque minute à le toiser, il finit par dire à Vincent...
— Le destin est tragique tu ne crois pas ?
— Oh que si ! Je viens d'en avoir la preuve à l'instant ! répondit Vincent d'une voix atténuée et faible, teintée de chagrin.
— C'est cruel, d'avoir tout ce que je veux sauf une chose...
Abel se retourna, les yeux pleins de larmes qui brillaient sous l'astre de la nuit.
Vincent s'approcha d'Abel pour constater qu'ils avaient pleuré tout les deux.
Il s'échangèrent un petit sourire, se rendant compte de leur sort. Coïncidence ce soir, ils jalousaient tout deux une personne.
— Le plus drôle dit Vincent, c'est qu'avec mon don de vision, j'ai toujours visualisé Toni, quand je m'interrogeais sur ce qu'il faisait quand je m'ennuyais, mais le problème est que mon don visualise la personne et le lieu qui l'entoure, mais je ne peux pas visualiser les gens qui entourent Toni ... Dans ma vision je ne vois pas avec qui il est... tu as déjà possédé mon don, tu le sais non ? Je n'ai pas eu l'idée de visualiser Cylian par la même occasion... là j'aurai su.
— Laisse moi deviner, tu es au courant maintenant pour Cylian et Toni ?
— Tu es au courant ? Pfff, tout le monde l'était sauf moi !
— Non Lætitia n'en savait rien je t'assure lui dit Abel.
Les deux garçons regardèrent sans rien dire. La nuit d'octobre, la brume s'élevant dans les champs environnants marquait le début de l'automne.
Vincent qui était réconforté de se confier à quelqu'un d'aussi triste que lui se décida à parler à Abel.
— Et pour toi ? Qu'est ce qui ne vas pas ?
— Comme toi, jaloux d'une personne...
— Je la connais ? s'enquit Vincent ?
— Oui...
— Allez ! Ne me dis pas que tu es jaloux de Cylian ou de Toni aussi ?
— Non...
Abel tourna lentement la tête en direction de Vincent.
— D'un joli garçon qui a embrassé une fille de lumière tout à l'heure... de toi...
— DE QUOI ? DE MOI ? Lætitia n'est qu'une très bonne copine tu sais ?
L'effet de Surprise de Vincent lui fit retrouver sa voix, après tout, il n'était plus à une révélation près ce soir.
— De toi Vincent... depuis le premier jour où je t'ai croisé...
Vincent n'en revenait pas.
— Arrête ! Tu vaux mieux que moi ! Tu es beau comme c'est pas possible ! Tout le monde sait que tu es gay, tu as le courage de t'affirmer contrairement à moi... Voilà ! Tu es mon contraire ! On ne se ressemble pas d'un iota toi et moi !
— Vincent si tu dis ça, c'est que tu me porte de l'attention pas vrai ?
— Tu veux savoir ? Et bien c'est non ! Au moment où je t'ai vu, j'ai réfréné mon désir, le concentrant sur Toni. Je pensais que je ne devais jamais tomber amoureux d'un mec comme toi, aucune chance que tu fasses attention à moi ! Tu peux trouver mieux foutu et plus beau que moi !
Abel s'approcha lentement de Vincent.
— Des mecs beau à mourir je connais, leurs ego sont corrompus jusqu'à la moelle, vivant que pour baiser. Euh... excuse mon franc parler, l'amour n'est pas leur priorité, cela ne rentre pas en ligne de compte. Plus le temps passe et plus le fait de tomber vraiment amoureux de quelqu'un me manque, je veux connaître ce sentiment.
Abel posant sa paume sur Vincent, ses yeux s'embuèrent.
— Tu as ce que les autres n'ont pas Vincent, une chose rare et précieuse, durable contrairement à l'apparence qu'il est si facile de juger... Tu as... un cœur !
Toni, Camille, Lætitia et Cylian sortirent de la boîte rongés par le remord et l'inquiétude.
— Bon sang s'alarma Toni, j'espère que Vincent n'a pas fait une connerie !
— Abel est introuvable également compléta Camille.
— Il fait trop noir même avec la lune reprit le bel Ado blond !
Toni commençait à grelotter, Cylian vint se blottir entre ses bras pour le réchauffer.
— Impossible de crier, la musique couvrirait nos appels, par contre...
Cylian avait une idée derrière la tête pour chercher Vincent et Abel.
— Lætitia ! éclaire les alentours, aussi fort que tu peux, tu peux nous faire un soleil de minuit ?
— Je pense que c'est faisable, le temps de concentrer la lumière des environs, il n'y en a pas beaucoup mais laisse moi cinq minutes...
— Et un soleil ! Un !
Lætitia écarta les bras.
des étincelles vinrent parcourir le corps de la fée lumineuse.
D'étincelles à sphère de quelques centimètres, ce fut maintenant une sphère gigantesque de trois mètres de diamètre qui gravitait autour d'elle, celle-ci se déplaçait lentement mais son éclat était d'une blancheur aveuglante.
— Ça vous va ? Vous n'êtes pas exigeant les mecs ! si un agent de gestion d'électricité passe par là ! Il va m'envoyer en justice pour concurrence déloyale et exploitation du monopole !
— Là regardez !
Tous les yeux se fixèrent rapidement où Camille pointait son doigt.
Dans l'herbe, une forme sombre se mouvait lentement dans l'herbe haute, on pouvait bientôt distinguer deux corps entrelacés.
Vincent et Abel, ignorant la lumière qui irradiait les alentours s'embrassaient tendrement l'un contre l'autre.
Vincent retira ses lèvres de celles d'Abel pour dire doucement :
— Donne moi du temps s'il te plaît, c'est mon premier baiser avec un garçon.
Abel lui sourit.
— Quelle est cette lumière ? Je crois deviner d'où cela provient, on nous cherche... tu les as visualisé aussi ?
— Oui je les vois également dans mon esprit lui répondit Vincent, il nous faut malheureusement nous séparer pour les rejoindre.