18-10-2024, 03:22 PM
(Modification du message : 18-10-2024, 04:08 PM par fablelionsilencieux.)
Gilgamesh (04) : Retour à Kish
Dans les jours et les semaines qui suivirent, je participai à plusieurs batailles et deux ou trois escarmouches. Nous les gagnâmes toutes. J’acquis rapidement une place plus avancée lors des charges dont nous gratifions nos adversaires et les hommes me vouaient admiration et respect. Nous fîmes nombre de prisonniers et j’en consommai une bonne partie. Mes ébats dans leur cage étaient devenus légendaires.
Je gardai Naram et Kutik près de moi et les logeai dans ma tente. Depuis la première nuit, je n’avais plus eu recours aux services de Naram, mais j’aimais prendre Kutik comme une femme face à son père que j’attachais à sa chaise. Le jeune homme, j’appris, venait tout juste de prendre ses dix-sept ans alors que son père approchait des trente-quatre. Kutik se montrait docile et parfois, au cœur de l’action, lorsque j’occupais son fondement de ma virilité et sa bouche de ma langue, je le sentais se tendre de plaisir. Je prenais alors doucement son membre rasé dans ma main et le caressait en fixant son père jusqu’à ce que le jeune homme, au cœur de l’extase fasse jaillir sa semence jusque sur le corps de son père.
Une fois Elam pacifiée, nous regagnâmes Kish, chargés de nos nombreux tributs et, ne souhaitant pas me séparer de mes deux prisonniers personnels je décidai de leur faire construire une luxueuse cage dans mes quartiers. Je réquisitionnai donc une large pièce que je fis sommairement aménager puis je décidai d’équiper la fenêtre de barreaux et d’ajouter une grille en sus de la porte. Je convoquai un forgeron par l’intermédiaire d’un majordome du palais qui m’affirma connaître le meilleur de la ville.
Le lendemain, alors que je venais de terminer mes ablutions, on cogna à ma porte et le majordome chargé de me trouver un forgeron entra.
— Mon prince dit-il, le forgeron que vous avez demandé est là. Souhaitez-vous le recevoir maintenant ?
— Fait-le entrer et laisse-nous, lui répondis-je.
Il sortit et je terminai de me vêtir d’une simple jupe de lin lorsque j’entendis le forgeron entrer derrière moi. Je me retournai et sentis mes entrailles se tordre et une sueur glacée s’écouler dans mon dos...
L’être qui me faisait face, la tête baissée, était grand, très grand et solidement charpenté. Mais ce qui me glaça les os fut que je reconnu en lui l’homme qui m’avait pourfendu de sa virilité démesurée sur l’hôtel de brique de la terrasse du temple de Enlil, au troisième jour de la cérémonie d’allégeance. Je restai sans voix, terrifié par cet être vêtu d’un simple pagne. Puis je me repris ; qui était ce simple mortel pour oser terrifier un être plus qu’à demi dieu. Et je sentis la rage du dieu qui m’habitait couler en moi ; il m’avait soumis, possédé comme aucun autre alors que je me trouvais soumis à lui. Mais aujourd’hui les choses étaient différentes, j’étais prince de Kish et lui homme du commun. Il leva les yeux et rencontra mon regard. Je sus immédiatement qu’il m’avait reconnu lorsqu’il rougit et baissa les yeux, honteux. Je décidai d’utiliser cet avantage sans attendre.
— Comment t’appelles-tu, forgeron ?
— On me nomme Enkihegal, me répondit-il.
— Et bien, Enkihegal, repris-je, on m’a recommandé tes services.
Il ne répondit pas et garda les yeux baissés.
— Je souhaite te confier une tâche importante à mes yeux. Suis-moi.
Je le guidai vers la pièce que je souhaitais qu’il aménage et lui expliquai mon projet. Le majordome n’avait pas menti, l’homme connaissait son travail et me proposa rapidement un projet que j’acceptai.
— Travailles-tu seul, forgeron, lui demandai-je une fois le marché passé.
— Non mon prince, me répondit-il, mon fils m’aide dans ma tâche.
Une idée germa en moi.
— Tu n’as qu’un seul fils, lui demandai-je.
— Oui, me répondit-il, sa mère est décédée en couche et il est… difficile pour moi de… trouver femme qui m’accepte en elle.
— Ah, repris-je faussement étonné. Et pourquoi cela ? Tu t’es bien remarié, pourtant.
Il baissa les yeux, gêné et je me délectai de le mettre ainsi mal à l’aise.
— Oui, mais elle… refuse souvent de me recevoir en elle… mon membre est trop… gros.
— Oh. Et quel âge a ton fils ? Rencontre-t-il les mêmes problèmes que son père ?
— Il vient de prendre dix-sept ans mon prince et il est déjà aussi… fort que moi, mon prince.
— Travaillera-t-il avec toi ?
— Oui, mon prince.
— Alors viens avec lui cet après-midi, lui dis-je, je préfère connaître ceux qui travaillent pour moi.
Je le congédiai et retournai dans ma chambre. Un plan se dessinait dans ma tête. Oui, il fallait que je soumette cet homme.
L’après-midi arriva vite, et je m’occupai à besogner Kutik devant Naram, bâillonné et toujours attaché à une chaise, lorsque Enkihegal et son fils furent invités à entrer dans ma chambre. Je poursuivis comme si de rien n'était et une fois soulagé, je me relevai et me mis face à eux, nu, mon membre à demi-dressé, laissant Kutik, presque inconscient de sa jouissance, étendu sur ma couche.
Enkihegal était rouge et une bosse déformait son pagne. Il gardait le regard braqué vers le sol. Les yeux de son fils étaient grands ouverts et me regardaient sans comprendre ce qu’il venait de voir. Il faisait une tête de moins que moi mais son métier lui avait permis de développer une musculature puissante. Ses cheveux étaient raides et fin et lui seraient probablement arrivés aux épaules s’ils n’avaient pas été liés en une queue de cheval. Son visage était glabre et sa toison composée d’un fin duvet à peine visible.
— Comment t’appelles-tu, commençai-je, sans tenir compte de sa gêne.
— Em… Emisum, mon prince, parvint-il à articuler.
— Ce que tu as vu te gène-t-il Emisum.
— Je… heu… non mon prince.
— L’as-tu déjà fait Emisum.
— Av…avec un homme ?
— Oui…
Il prit un air dégoûté.
— C’est… c’est… On ne nous a pas créés pour ça !
— Et que penses-tu des hommes qui le font.
Il garda le silence. Je surveillais son père du coin de l’œil. Il ne bougea pas mais sa gêne n’avait fait qu’augmenter.
— Parle sans crainte, Emisum, tu ne me vexeras pas.
— Mon père dit que c’est contre-nature, que ma virilité ne doit me servir qu’à donner vie.
Je m’approchai d’Enkihegal.
— Et le plaisir, Enkihegal, le plaisir… tu n’en as jamais parlé à ton fils ?
Je posais une main sur son entre-jambe et sentit la bosse qui s’y développait. Il glapit mais ne me repoussa pas. J’étais seigneur en ma demeure et dieu également, il ne pouvait me repousser sans craindre mes foudres et je le savais.
— Pourtant, tu ne te prives pas de ces plaisirs, toi, continuai-je à l’attention d’Enkihegal.
Je détachai son pagne qui tomba au sol et sa virilité jaillie, aussi gigantesque que dans mon souvenir.
— Père, que…, commença Emisum.
— Tais-toi, le coupa son père, honteux de la réaction de son corps.
Je me plaçai ensuite derrière Emisum.
— Dis-moi Emisum, que dirais-tu si je t’apprenais que ton père se livrait à de telles pratiques.
Je ne savais si cela était vrai mais j’étais sûr qu’il l’avait au moins fait une fois.
— Je vous dirai que c’est impossible ! s’exclama-t-il.
— Pourtant, nombreux sont ceux qui l’on vu agir ainsi, souhaites-tu entendre leur témoignage ?
Il se tourna vers son père, le regard toujours baissé, sa virilité restant dressée devant lui.
— Ne vois-tu pas, Emisum, l’effet que cela produit sur lui.
— Père ?! s’exclama le jeune homme.
— Oserais-tu prétendre que je mens, dis-je à Enkihegal. Répond !
— Non, avoua-t-il dans un souffle.
Un silence de mort tomba dans la pièce et je profitai de l’immobilité d’Emisum pour défaire son pagne. Il ne réagit pas, fixant toujours son père comme s’il s’était agi d’un étranger.
— Kutik, appelai-je.
Le jeune Elamite se leva et, tête basse me rejoignis. Sa peau était toujours aussi glabre - je le faisais entretenir, tout comme son père, par les barbiers du château.
— Je te présente Enkihégal, dis-je en lui montrant le forgeron. Je veux que tu le prennes en toi.
Il regarda la virilité de l’homme et me retourna un regard affolé.
— No… pas possible, dit-il. Il maîtrisait quelques rudiments de notre langue.
Je lui indiquai son père et mimai un geste lui indiquant ce qu’il subirait en cas de refus. Il s’approcha du forgeron et posa sa main sur le bras viril et velu de l’homme qu’il attira vers ma couche.
— Non, je refuse ! résista Enkihegal.
Je passai un bras au travers du cou d’Emisum et le plaquai contre moi. Le jeune homme chercha à m’échapper mais aucun homme ne pouvait lutter contre la force d’un être presque divin comme moi.
— Père, articula-t-il.
— Que vas-tu faire Enkihegal, tu es dans le château de mon père, penses-tu pouvoir t’échapper.
Il me regarda, puis son fils et de nouveau moi. Puis résigné, il se laissa mener par Kutik jusqu’à ma couche. Là le jeune Elamite se mit à genou devant lui et, prenant son membre à deux mains, entrepris d’en téter l’extrémité, incapable de le faire entrer dans la bouche. La respiration du forgeron s’accéléra et un liquide abondant commença à s’échapper de sa virilité, s’écoulant entre les lèvres de Kutik pour se répandre sur son menton et son torse. L’homme renversa sa tête en arrière et ferma les yeux, tout à son plaisir, puis il prit la tête de l’Elamite dans ses mains et l’appuya fermement contre son membre. Les yeux de Kutik s’écarquillèrent alors que le barreau de chair se frayait un passage entre ses lèvres, lui écartelant la bouche. Enkihégal ne parvint à faire entrer que quelques centimètres, mais l’orifice buccal du jeune n’aurait pu en accepter davantage.
Kutik supporta vaillamment l’épreuve puis le liquide qui s’échappait du forgeron commença à l’étouffer et ce dernier le relâcha afin qu’il reprenne sa respiration. L’Elamite allongea alors Enkihegal sur ma couche et s’assit sur le bas de son ventre. Il se laissa faire. Son membre se plaqua contre le dos du jeune homme, suintant toujours abondamment. Kutik se pencha en avant et lécha le torse velu qu’il chevauchait, remontant plus haut, dans le cou de l’homme, ses joues, puis il posa sa bouche sur ses lèvres et y introduisit timidement sa langue fraîche. Le forgeron posa alors une de ses larges mains derrière la tête de son amant et, ouvrant la bouche, laissa sa langue épaisse et râpeuse aller à la rencontre de celle du jeune homme. Leur baiser fut sauvage, l’homme envahissant pleinement la bouche de son partenaire, puis Enkihegal bascula sur le côté et se retrouva au-dessus de Kutik, entre ses jambes, pesant de tout son poids sur le corps imberbe et finement musclé. Le baiser se poursuivit longtemps. Emisum ne bougeait pas. Je l’avais lâché depuis longtemps, je ne lui aurais d’ailleurs jamais fait le moindre mal. Il regardait le spectacle qui se déroulait devant lui, apparemment fasciné. Il reposait toujours contre moi et je posai ma main entre ses jambes pour voir son excitation. Je buttai contre un obstacle dur et ferme et il me fallut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait de sa virilité tendue à l’extrême. Je regardai par-dessus son épaule et découvrit un membre presque aussi long et épais que celui de son père. Je le touchai doucement et il frémit.
De son côté, Enkihegal embrassait toujours Kutik et faisait maintenant coulisser son membre tendu sur le bas-ventre du jeune homme. Il toucha l’entrée du fondement de l’Elamite d’un doigt qu’il fit pénétrer aisément du fait que je m’y installais fréquemment. Ma virilité n’était pas aussi développée que celle du forgeron, mais, déjà d’une taille conséquente, elle avait ouvert une large voie aux suivants. Pendant un moment, il fit coulisser ses doigts dans l’anneau musculeux, un, puis deux, puis trois, comme il l’avait fait avec moi. Puis il entra sa mains et serra le poing qu’il fit également entrer. Kutik se tortillait sous l’homme qui étouffait ses gémissements de sa bouche. En quelques semaines, le jeune Elamite avait appris à apprécier que l’on s’occupe ainsi de lui. Enkihegal fit progresser son avant-bras en tournant son poing, puis le ressortit et recommença. Enfin, il libéra la bouche de son amant et, rivant son regard à celui du jeune homme, positionna ses mollets sur ses robustes épaules et remplaça son poing par le bout rose et chaud de sa virilité. Il entra aisément et le corps souple de l’Elamite se cambra à la rencontre de celui de son amant. Le forgeron poursuivit sa lente progression. On eut dit qu’il pénétrait une motte de beurre frais tellement cela s’avéra naturelle. Quand il ne lui resta plus qu’une dizaine de centimètres à introduire, il fit une pose. Kutik haletait, les yeux voilés de plaisir et de larme. Au fond de moi j’étais fier de lui, car c’est moi qui l’avais ainsi modelé. Le forgeron se retira de quelques centimètres puis, d’un brusque coup de rein, il le posséda complètement. Kutik émit un cri bref et se cambra pendant un cours instant de douleur, puis il se laissa aller. Enkihegal lui écarta les jambes et se coucha sur lui, restant toujours bien ancré entre ses fesses fermes puis, posant sa bouche sur celle de son amant, l’embrassa virilement en commençant à bouger lentement en lui. Leur danse se poursuivit encore et encore. Le corps mince, imberbe et musclé de Kutik, subissant les assauts incessants du massif forgeron.
Devant moi Emisum haletait. Ma main droite coulissait sur sa virilité alors que de la gauche je caressais sa poitrine et son ventre. Toujours derrière lui, je le guidais vers Naram et nous plaçais entre le prisonnier et le couple d’amant qui s’ébattaient sur ma couche. L’homme totalement rasé était assis sur une simple chaise de bois brute, sans accoudoirs. Ses cheveux blonds et fin coupés courts. Il y était maintenu par une sangle qui lui entourait la poitrine et deux lanières de cuir qui maintenaient les jambes légèrement écartées. Les mains liées dans le dos il se tenait droit et fier. Sa peau était pâle, ses épaules larges et son torse puissant, à l’image de ses cuisses d’où saillent des muscles développés. Entre ses jambes, sa virilité gisait mollement, longue et épaisse mais dépourvue de toute excitation. Le regardant droit dans les yeux, je me penchai à l’oreille d’Emisum.
— Veux-tu essayer, toi aussi ? lui murmurai-je.
Je vis les yeux de Naram s’écarquiller comme il comprenait ce que j’allais exiger de lui. Emisum ne répondit pas, mais sa virilité tendue parlait pour lui. Je lui fis écarter les jambes et avancer de manière à le rapprocher de l’Elamite. Je tendis une main et retirai la lanière de cuir qui le bâillonnait puis je pris le bâton de chair d’Emisum et en posait l’extrémité rouge et suintante sur les lèvres fermées de Naram. L’homme serrait les dents, nous bloquant tout accès. Alors Emisum me surpris. Il caressa doucement le visage qui se tenait devant lui puis lui asséna une paire de gifles retentissantes. Sonné, Naram desserra les dents. L’apprenti forgeron lui saisit alors la tête à deux mains et s’engouffra entre ses lèvres. Il le pénétra plus loin que j’aurai cru possible. Naram étouffait, des larmes sortaient de ses yeux écarquillés, sa gorge se contractait rythmiquement sous l’effet de l’invasion. La tête d’Emisum bascula en arrière, se logeant sur mon épaule et je vis ses yeux se révulser de plaisir et un sourire extatique se dessiner sur ses lèvres.
Lorsque Naram atteignit son point de rupture, j’obligeai le jeune forgeron à le lâcher de crainte qu’il ne l’étouffe, puis je le laissai à nouveau user de cette bouche offerte dans laquelle il se mit à aller et venir vigoureusement. Tous les muscles de Naram étaient tendus à l’extrême. Je voyais ses biceps gonfler et les muscles de ses épaules rouler comme il essayait de défaire ses liens. Je pris dans mes mains les pointes de ses seins que je pinçai puis grattai. Malgré lui elles réagirent et se durcirent et je les pinçais plus fort encore. Il ne pouvait pas crier, bâillonné comme il l’était par la chair d’Emisum, mais son regard parlait pour lui. Je maintenais Emisum dont le désir ne cessait de monter. Sa tête reposait toujours sur mon épaule et je mordillais la chair tendre de son cou. Mon sexe dur coulissait contre son dos, mais il ne s’en formalisait pas.
Je tournai la tête pour observer les ébats d’Enkihegal et le vit saillir Kutik qu’il avait mis à quatre pattes, le prenant comme il m’avait assailli à Kish.
— Emisum, chuchotai-je à l’oreille du jeune forgeron, regarde ton père.
Il tourna la tête, sans cesser de besogner Naram, et observa son aïeul coulisser son membre massif dans la chair lisse de Kutik.
— Aimerais-tu faire la même chose ? poursuivis-je.
— Ou… oui, haleta-t-il.
Je quittai Emisum un instant et détachait Naram de son siège, ne lui laissant que les mains attachées dans le dos. L’homme se releva brusquement crachant le membre qui lui déformait la bouche mais je le fis se mettre à genoux d’un coup de pied derrière les rotules. Puis, le prenant sous les épaules, je le trainai jusqu’à une table sur laquelle je le couchais sur le dos, le plaçant de telle manière que ses fesses et sa tête dépassent de chaque côté du meuble. Ses mains liées l’empêchaient de se relever et je finis de l’immobiliser en récupérant la sangle qui l’attachait à la chaise et m’en servait pour lier sa poitrine à la table. Emisum s’approcha timidement et posa une main sur le torse de l’Elamite qui lui cracha dessus. Sans en tenir compte, le jeune forgeron la fit glisser sur le ventre ferme aux muscles saillants puis saisit à pleine main la virilité de Naram. Bien que toujours molle, elle avait pris en volume et les caresses d’Emisum la firent gonfler plus encore. Naram l’insultait dans sa langue incompréhensible, mais quand je voulus le faire taire en le bâillonnant, le jeune homme m’en empêcha, sans doute excité par la voix rauque et masculine qui l’injuriait. Emisum parvint à le faire totalement durcir. Il n’était pas aussi volumineux que les forgerons, ni même que moi, mais son membre était de belle taille et insolante, totalement dépourvu de toison. Emisum libéra l’extrémité de la virilité tendue de son fourreau de peau puis se pencha en avant et y posa une langue timide, gouttant à la chair qui s’offrait à lui. Enhardit par ce premier essai, il ouvrit la bouche et avala goulument le membre bandé.
Je le vis téter le bout rouge et chaud puis ses lèvres descendirent le long du mandrin dressé. Il buta contre le fond de sa gorge mais je le vis déglutir et faire pénétrer l’objet plus loin encore. Puis il chemina en sens inverse et recommença. Sa main glissa entre les cuisses de l’Elamite qui s’était tu, puis, brusquement, sans que rien ne puisse l’en empêcher, il glissa un doigt dans l’intimité offerte. Naram se cambra, serra les jambes autour du bras du forgeron mais il était trop tard, le doigt était maintenant ancré en lui et fut bientôt rejoint par un autre, puis un troisième. En cela, il copiait la méthode de son père et je ne pouvais le lui reprocher. Je l’observais. Il était doué et les contorsions de Naram ne faisaient que lui faciliter la tâche, se servant des mouvements saccadés de l’homme pour le faire aller et venir dans sa bouche. Je compris alors qu’il ne voulait pas uniquement prendre cet homme ; inconsciemment il voulait le dominer, devenir un homme en en dominant totalement un autre. L’Elamite cria lorsqu’Emisum essaya de faire entrer sa main entière à travers l’anneau musculeux. Contrairement à Kutik, je n’avais pas eu recours à lui depuis la première nuit dans la tente et son anus n’était pas prêt à de tels traitements. Le jeune forgeron n’en avait cure et continua sa besogne, arrachant un nouveau cri de douleur à sa victime lorsqu’il ferma son poing et commença à l’entrer en tournant. Naram n’avait jamais subi de tel traitement et les larmes lui inondaient le visage. Je vis le bras d’Emisum, musclé par le travail à la forge, entrer puis disparaître progressivement en Naram alors que l’Elamite hurlait, puis ressortir et entrer à nouveau sans jamais cesser ses caresses buccales sur le membre qui ne débandait pas ; bien au contraire, il semblait stimuler par les massages qu’exerçait le bras du forgeron. Je vis le ventre de Naram se contracter et Emisum coinça alors le gland dur bien au fond de sa gorge. Puis tout son corps fut pris de spasmes et Emisum déglutit bruyamment pour absorber la semence qui l’envahissait. La scène ne dura que quelques secondes puis Naram s’effondra, sur la table. Emisum libéra progressivement sa chair encore tendu puis suça longuement son extrémité comme s’il cherchait à en extraire jusqu’à la dernière goutte de liquide. Je connaissais bien le gout de la semence d’homme pour en avoir été nourri pendant tout une semaine, et je ne l’appréciais que peu. Emisum, au contraire, semblait avoir adoré cette première dégustation. Il sortit son bras du fondement maintenant élargi et écarta les jambes de l’Elamite pour se placer entre. Ce dernier ne réagit pas, trop épuisé par les assauts qu’il venait de subir. Puis il mit son membre dur en position et poussa d’un coup sec, en faisant pénétrer une bonne moitié. La bouche de Naram s’ouvrit grande et tout l’air s’échappa de ses poumons. Ses cuisses se serrèrent autour des hanches d’Emisum, faisant encore entrer d’avantage le membre dressé. Naram n’injuriait plus maintenant, il suppliait Emisum de se retirer, car bien que je ne comprenne pas ses paroles, leur contenu ne faisait aucun doute. Le forgeron n’en avait cure et continua de progresser, poussant toujours plus loin son énorme virilité. Il lui fallut un bon moment pour la faire entrer totalement et je crus un instant que le plaisir trop intense que cela lui procurait le ferai venir avant qu’il n’ait pu totalement le pénétrer. Mais Emisum parvint à se contrôler. Une fois que son ventre tapa sur les fesses de Naram, il ressortit complètement et replongea d’un violent coup de rein avant de recommencer encore et encore, de plus en plus vite. De l’autre côté de la table, Naram subissait douloureusement l’outrage du jeune homme. Les muscles tendus, les dents serrées, il poussait des cris gutturaux à chaque nouvel assaut. J’imaginais ce qu’il devait ressentir ; lui, un prince d’Elam, un soldat valeureux réduit à un rôle de prostitué, d’objet de plaisir soumis à la volonté d’un gamin qui pourrait être son fils. Et son fils justement, son fils ainé et adoré, son héritier, satisfaisant les désirs lubriques d’hommes insatiables. Il aurait probablement préféré mille fois mourir au combat, comme un guerrier.
La pièce résonnait de cris et de gémissements. Kituk chevauchait maintenant Enkihegal, allant et venant sur la chair du forgeron couché sur le dos. Emisum, accroché aux hanches de Naram, poursuivait son impitoyable besogne. Je regardais les énormes épieux du père et du fils aller et venir. Emisum vint le premier. Il se retira de Naram et de longs jets de semence vinrent s’écraser sur le ventre, la poitrine et même le visage de l’Elamite. Puis Enkihegal se redressa brusquement, empalant complètement Kutik et saisissant à deux mains son visage, il l’embrassa à pleine bouche en se répandant abondamment en lui.
Enkihegal finit par se retirer et se relever, n’osant regarder son fils. Je supposai qu’il détestait se comporter ainsi, mais il semblait aisé de lui faire perdre tout contrôle. Emisum, quant à lui, regardait Naram, hébété par ce qu’il venait d’accomplir. Le père et le fils semblait beaucoup se ressembler. Leurs sexes pendaient mollement entre leurs cuisses, gluants de semence.
— Je pense que le travail vous attend messieurs, dis-je comme si rien ne s’était passé.
Ils me regardèrent, les yeux hagards, s'habillèrent et sortirent, tête basse. Je les laissai aller et retournai vers Kituk, toujours allongé sur ma couche. C’était maintenant à mon tour de me soulager et de lui donner du plaisir, après tout, il m'avait bien fait honneur, face à Enkihegal.
Dans les jours et les semaines qui suivirent, je participai à plusieurs batailles et deux ou trois escarmouches. Nous les gagnâmes toutes. J’acquis rapidement une place plus avancée lors des charges dont nous gratifions nos adversaires et les hommes me vouaient admiration et respect. Nous fîmes nombre de prisonniers et j’en consommai une bonne partie. Mes ébats dans leur cage étaient devenus légendaires.
Je gardai Naram et Kutik près de moi et les logeai dans ma tente. Depuis la première nuit, je n’avais plus eu recours aux services de Naram, mais j’aimais prendre Kutik comme une femme face à son père que j’attachais à sa chaise. Le jeune homme, j’appris, venait tout juste de prendre ses dix-sept ans alors que son père approchait des trente-quatre. Kutik se montrait docile et parfois, au cœur de l’action, lorsque j’occupais son fondement de ma virilité et sa bouche de ma langue, je le sentais se tendre de plaisir. Je prenais alors doucement son membre rasé dans ma main et le caressait en fixant son père jusqu’à ce que le jeune homme, au cœur de l’extase fasse jaillir sa semence jusque sur le corps de son père.
Une fois Elam pacifiée, nous regagnâmes Kish, chargés de nos nombreux tributs et, ne souhaitant pas me séparer de mes deux prisonniers personnels je décidai de leur faire construire une luxueuse cage dans mes quartiers. Je réquisitionnai donc une large pièce que je fis sommairement aménager puis je décidai d’équiper la fenêtre de barreaux et d’ajouter une grille en sus de la porte. Je convoquai un forgeron par l’intermédiaire d’un majordome du palais qui m’affirma connaître le meilleur de la ville.
Le lendemain, alors que je venais de terminer mes ablutions, on cogna à ma porte et le majordome chargé de me trouver un forgeron entra.
— Mon prince dit-il, le forgeron que vous avez demandé est là. Souhaitez-vous le recevoir maintenant ?
— Fait-le entrer et laisse-nous, lui répondis-je.
Il sortit et je terminai de me vêtir d’une simple jupe de lin lorsque j’entendis le forgeron entrer derrière moi. Je me retournai et sentis mes entrailles se tordre et une sueur glacée s’écouler dans mon dos...
L’être qui me faisait face, la tête baissée, était grand, très grand et solidement charpenté. Mais ce qui me glaça les os fut que je reconnu en lui l’homme qui m’avait pourfendu de sa virilité démesurée sur l’hôtel de brique de la terrasse du temple de Enlil, au troisième jour de la cérémonie d’allégeance. Je restai sans voix, terrifié par cet être vêtu d’un simple pagne. Puis je me repris ; qui était ce simple mortel pour oser terrifier un être plus qu’à demi dieu. Et je sentis la rage du dieu qui m’habitait couler en moi ; il m’avait soumis, possédé comme aucun autre alors que je me trouvais soumis à lui. Mais aujourd’hui les choses étaient différentes, j’étais prince de Kish et lui homme du commun. Il leva les yeux et rencontra mon regard. Je sus immédiatement qu’il m’avait reconnu lorsqu’il rougit et baissa les yeux, honteux. Je décidai d’utiliser cet avantage sans attendre.
— Comment t’appelles-tu, forgeron ?
— On me nomme Enkihegal, me répondit-il.
— Et bien, Enkihegal, repris-je, on m’a recommandé tes services.
Il ne répondit pas et garda les yeux baissés.
— Je souhaite te confier une tâche importante à mes yeux. Suis-moi.
Je le guidai vers la pièce que je souhaitais qu’il aménage et lui expliquai mon projet. Le majordome n’avait pas menti, l’homme connaissait son travail et me proposa rapidement un projet que j’acceptai.
— Travailles-tu seul, forgeron, lui demandai-je une fois le marché passé.
— Non mon prince, me répondit-il, mon fils m’aide dans ma tâche.
Une idée germa en moi.
— Tu n’as qu’un seul fils, lui demandai-je.
— Oui, me répondit-il, sa mère est décédée en couche et il est… difficile pour moi de… trouver femme qui m’accepte en elle.
— Ah, repris-je faussement étonné. Et pourquoi cela ? Tu t’es bien remarié, pourtant.
Il baissa les yeux, gêné et je me délectai de le mettre ainsi mal à l’aise.
— Oui, mais elle… refuse souvent de me recevoir en elle… mon membre est trop… gros.
— Oh. Et quel âge a ton fils ? Rencontre-t-il les mêmes problèmes que son père ?
— Il vient de prendre dix-sept ans mon prince et il est déjà aussi… fort que moi, mon prince.
— Travaillera-t-il avec toi ?
— Oui, mon prince.
— Alors viens avec lui cet après-midi, lui dis-je, je préfère connaître ceux qui travaillent pour moi.
Je le congédiai et retournai dans ma chambre. Un plan se dessinait dans ma tête. Oui, il fallait que je soumette cet homme.
* * *
L’après-midi arriva vite, et je m’occupai à besogner Kutik devant Naram, bâillonné et toujours attaché à une chaise, lorsque Enkihegal et son fils furent invités à entrer dans ma chambre. Je poursuivis comme si de rien n'était et une fois soulagé, je me relevai et me mis face à eux, nu, mon membre à demi-dressé, laissant Kutik, presque inconscient de sa jouissance, étendu sur ma couche.
Enkihegal était rouge et une bosse déformait son pagne. Il gardait le regard braqué vers le sol. Les yeux de son fils étaient grands ouverts et me regardaient sans comprendre ce qu’il venait de voir. Il faisait une tête de moins que moi mais son métier lui avait permis de développer une musculature puissante. Ses cheveux étaient raides et fin et lui seraient probablement arrivés aux épaules s’ils n’avaient pas été liés en une queue de cheval. Son visage était glabre et sa toison composée d’un fin duvet à peine visible.
— Comment t’appelles-tu, commençai-je, sans tenir compte de sa gêne.
— Em… Emisum, mon prince, parvint-il à articuler.
— Ce que tu as vu te gène-t-il Emisum.
— Je… heu… non mon prince.
— L’as-tu déjà fait Emisum.
— Av…avec un homme ?
— Oui…
Il prit un air dégoûté.
— C’est… c’est… On ne nous a pas créés pour ça !
— Et que penses-tu des hommes qui le font.
Il garda le silence. Je surveillais son père du coin de l’œil. Il ne bougea pas mais sa gêne n’avait fait qu’augmenter.
— Parle sans crainte, Emisum, tu ne me vexeras pas.
— Mon père dit que c’est contre-nature, que ma virilité ne doit me servir qu’à donner vie.
Je m’approchai d’Enkihegal.
— Et le plaisir, Enkihegal, le plaisir… tu n’en as jamais parlé à ton fils ?
Je posais une main sur son entre-jambe et sentit la bosse qui s’y développait. Il glapit mais ne me repoussa pas. J’étais seigneur en ma demeure et dieu également, il ne pouvait me repousser sans craindre mes foudres et je le savais.
— Pourtant, tu ne te prives pas de ces plaisirs, toi, continuai-je à l’attention d’Enkihegal.
Je détachai son pagne qui tomba au sol et sa virilité jaillie, aussi gigantesque que dans mon souvenir.
— Père, que…, commença Emisum.
— Tais-toi, le coupa son père, honteux de la réaction de son corps.
Je me plaçai ensuite derrière Emisum.
— Dis-moi Emisum, que dirais-tu si je t’apprenais que ton père se livrait à de telles pratiques.
Je ne savais si cela était vrai mais j’étais sûr qu’il l’avait au moins fait une fois.
— Je vous dirai que c’est impossible ! s’exclama-t-il.
— Pourtant, nombreux sont ceux qui l’on vu agir ainsi, souhaites-tu entendre leur témoignage ?
Il se tourna vers son père, le regard toujours baissé, sa virilité restant dressée devant lui.
— Ne vois-tu pas, Emisum, l’effet que cela produit sur lui.
— Père ?! s’exclama le jeune homme.
— Oserais-tu prétendre que je mens, dis-je à Enkihegal. Répond !
— Non, avoua-t-il dans un souffle.
Un silence de mort tomba dans la pièce et je profitai de l’immobilité d’Emisum pour défaire son pagne. Il ne réagit pas, fixant toujours son père comme s’il s’était agi d’un étranger.
— Kutik, appelai-je.
Le jeune Elamite se leva et, tête basse me rejoignis. Sa peau était toujours aussi glabre - je le faisais entretenir, tout comme son père, par les barbiers du château.
— Je te présente Enkihégal, dis-je en lui montrant le forgeron. Je veux que tu le prennes en toi.
Il regarda la virilité de l’homme et me retourna un regard affolé.
— No… pas possible, dit-il. Il maîtrisait quelques rudiments de notre langue.
Je lui indiquai son père et mimai un geste lui indiquant ce qu’il subirait en cas de refus. Il s’approcha du forgeron et posa sa main sur le bras viril et velu de l’homme qu’il attira vers ma couche.
— Non, je refuse ! résista Enkihegal.
Je passai un bras au travers du cou d’Emisum et le plaquai contre moi. Le jeune homme chercha à m’échapper mais aucun homme ne pouvait lutter contre la force d’un être presque divin comme moi.
— Père, articula-t-il.
— Que vas-tu faire Enkihegal, tu es dans le château de mon père, penses-tu pouvoir t’échapper.
Il me regarda, puis son fils et de nouveau moi. Puis résigné, il se laissa mener par Kutik jusqu’à ma couche. Là le jeune Elamite se mit à genou devant lui et, prenant son membre à deux mains, entrepris d’en téter l’extrémité, incapable de le faire entrer dans la bouche. La respiration du forgeron s’accéléra et un liquide abondant commença à s’échapper de sa virilité, s’écoulant entre les lèvres de Kutik pour se répandre sur son menton et son torse. L’homme renversa sa tête en arrière et ferma les yeux, tout à son plaisir, puis il prit la tête de l’Elamite dans ses mains et l’appuya fermement contre son membre. Les yeux de Kutik s’écarquillèrent alors que le barreau de chair se frayait un passage entre ses lèvres, lui écartelant la bouche. Enkihégal ne parvint à faire entrer que quelques centimètres, mais l’orifice buccal du jeune n’aurait pu en accepter davantage.
Kutik supporta vaillamment l’épreuve puis le liquide qui s’échappait du forgeron commença à l’étouffer et ce dernier le relâcha afin qu’il reprenne sa respiration. L’Elamite allongea alors Enkihegal sur ma couche et s’assit sur le bas de son ventre. Il se laissa faire. Son membre se plaqua contre le dos du jeune homme, suintant toujours abondamment. Kutik se pencha en avant et lécha le torse velu qu’il chevauchait, remontant plus haut, dans le cou de l’homme, ses joues, puis il posa sa bouche sur ses lèvres et y introduisit timidement sa langue fraîche. Le forgeron posa alors une de ses larges mains derrière la tête de son amant et, ouvrant la bouche, laissa sa langue épaisse et râpeuse aller à la rencontre de celle du jeune homme. Leur baiser fut sauvage, l’homme envahissant pleinement la bouche de son partenaire, puis Enkihegal bascula sur le côté et se retrouva au-dessus de Kutik, entre ses jambes, pesant de tout son poids sur le corps imberbe et finement musclé. Le baiser se poursuivit longtemps. Emisum ne bougeait pas. Je l’avais lâché depuis longtemps, je ne lui aurais d’ailleurs jamais fait le moindre mal. Il regardait le spectacle qui se déroulait devant lui, apparemment fasciné. Il reposait toujours contre moi et je posai ma main entre ses jambes pour voir son excitation. Je buttai contre un obstacle dur et ferme et il me fallut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait de sa virilité tendue à l’extrême. Je regardai par-dessus son épaule et découvrit un membre presque aussi long et épais que celui de son père. Je le touchai doucement et il frémit.
De son côté, Enkihegal embrassait toujours Kutik et faisait maintenant coulisser son membre tendu sur le bas-ventre du jeune homme. Il toucha l’entrée du fondement de l’Elamite d’un doigt qu’il fit pénétrer aisément du fait que je m’y installais fréquemment. Ma virilité n’était pas aussi développée que celle du forgeron, mais, déjà d’une taille conséquente, elle avait ouvert une large voie aux suivants. Pendant un moment, il fit coulisser ses doigts dans l’anneau musculeux, un, puis deux, puis trois, comme il l’avait fait avec moi. Puis il entra sa mains et serra le poing qu’il fit également entrer. Kutik se tortillait sous l’homme qui étouffait ses gémissements de sa bouche. En quelques semaines, le jeune Elamite avait appris à apprécier que l’on s’occupe ainsi de lui. Enkihegal fit progresser son avant-bras en tournant son poing, puis le ressortit et recommença. Enfin, il libéra la bouche de son amant et, rivant son regard à celui du jeune homme, positionna ses mollets sur ses robustes épaules et remplaça son poing par le bout rose et chaud de sa virilité. Il entra aisément et le corps souple de l’Elamite se cambra à la rencontre de celui de son amant. Le forgeron poursuivit sa lente progression. On eut dit qu’il pénétrait une motte de beurre frais tellement cela s’avéra naturelle. Quand il ne lui resta plus qu’une dizaine de centimètres à introduire, il fit une pose. Kutik haletait, les yeux voilés de plaisir et de larme. Au fond de moi j’étais fier de lui, car c’est moi qui l’avais ainsi modelé. Le forgeron se retira de quelques centimètres puis, d’un brusque coup de rein, il le posséda complètement. Kutik émit un cri bref et se cambra pendant un cours instant de douleur, puis il se laissa aller. Enkihegal lui écarta les jambes et se coucha sur lui, restant toujours bien ancré entre ses fesses fermes puis, posant sa bouche sur celle de son amant, l’embrassa virilement en commençant à bouger lentement en lui. Leur danse se poursuivit encore et encore. Le corps mince, imberbe et musclé de Kutik, subissant les assauts incessants du massif forgeron.
Devant moi Emisum haletait. Ma main droite coulissait sur sa virilité alors que de la gauche je caressais sa poitrine et son ventre. Toujours derrière lui, je le guidais vers Naram et nous plaçais entre le prisonnier et le couple d’amant qui s’ébattaient sur ma couche. L’homme totalement rasé était assis sur une simple chaise de bois brute, sans accoudoirs. Ses cheveux blonds et fin coupés courts. Il y était maintenu par une sangle qui lui entourait la poitrine et deux lanières de cuir qui maintenaient les jambes légèrement écartées. Les mains liées dans le dos il se tenait droit et fier. Sa peau était pâle, ses épaules larges et son torse puissant, à l’image de ses cuisses d’où saillent des muscles développés. Entre ses jambes, sa virilité gisait mollement, longue et épaisse mais dépourvue de toute excitation. Le regardant droit dans les yeux, je me penchai à l’oreille d’Emisum.
— Veux-tu essayer, toi aussi ? lui murmurai-je.
Je vis les yeux de Naram s’écarquiller comme il comprenait ce que j’allais exiger de lui. Emisum ne répondit pas, mais sa virilité tendue parlait pour lui. Je lui fis écarter les jambes et avancer de manière à le rapprocher de l’Elamite. Je tendis une main et retirai la lanière de cuir qui le bâillonnait puis je pris le bâton de chair d’Emisum et en posait l’extrémité rouge et suintante sur les lèvres fermées de Naram. L’homme serrait les dents, nous bloquant tout accès. Alors Emisum me surpris. Il caressa doucement le visage qui se tenait devant lui puis lui asséna une paire de gifles retentissantes. Sonné, Naram desserra les dents. L’apprenti forgeron lui saisit alors la tête à deux mains et s’engouffra entre ses lèvres. Il le pénétra plus loin que j’aurai cru possible. Naram étouffait, des larmes sortaient de ses yeux écarquillés, sa gorge se contractait rythmiquement sous l’effet de l’invasion. La tête d’Emisum bascula en arrière, se logeant sur mon épaule et je vis ses yeux se révulser de plaisir et un sourire extatique se dessiner sur ses lèvres.
Lorsque Naram atteignit son point de rupture, j’obligeai le jeune forgeron à le lâcher de crainte qu’il ne l’étouffe, puis je le laissai à nouveau user de cette bouche offerte dans laquelle il se mit à aller et venir vigoureusement. Tous les muscles de Naram étaient tendus à l’extrême. Je voyais ses biceps gonfler et les muscles de ses épaules rouler comme il essayait de défaire ses liens. Je pris dans mes mains les pointes de ses seins que je pinçai puis grattai. Malgré lui elles réagirent et se durcirent et je les pinçais plus fort encore. Il ne pouvait pas crier, bâillonné comme il l’était par la chair d’Emisum, mais son regard parlait pour lui. Je maintenais Emisum dont le désir ne cessait de monter. Sa tête reposait toujours sur mon épaule et je mordillais la chair tendre de son cou. Mon sexe dur coulissait contre son dos, mais il ne s’en formalisait pas.
Je tournai la tête pour observer les ébats d’Enkihegal et le vit saillir Kutik qu’il avait mis à quatre pattes, le prenant comme il m’avait assailli à Kish.
— Emisum, chuchotai-je à l’oreille du jeune forgeron, regarde ton père.
Il tourna la tête, sans cesser de besogner Naram, et observa son aïeul coulisser son membre massif dans la chair lisse de Kutik.
— Aimerais-tu faire la même chose ? poursuivis-je.
— Ou… oui, haleta-t-il.
Je quittai Emisum un instant et détachait Naram de son siège, ne lui laissant que les mains attachées dans le dos. L’homme se releva brusquement crachant le membre qui lui déformait la bouche mais je le fis se mettre à genoux d’un coup de pied derrière les rotules. Puis, le prenant sous les épaules, je le trainai jusqu’à une table sur laquelle je le couchais sur le dos, le plaçant de telle manière que ses fesses et sa tête dépassent de chaque côté du meuble. Ses mains liées l’empêchaient de se relever et je finis de l’immobiliser en récupérant la sangle qui l’attachait à la chaise et m’en servait pour lier sa poitrine à la table. Emisum s’approcha timidement et posa une main sur le torse de l’Elamite qui lui cracha dessus. Sans en tenir compte, le jeune forgeron la fit glisser sur le ventre ferme aux muscles saillants puis saisit à pleine main la virilité de Naram. Bien que toujours molle, elle avait pris en volume et les caresses d’Emisum la firent gonfler plus encore. Naram l’insultait dans sa langue incompréhensible, mais quand je voulus le faire taire en le bâillonnant, le jeune homme m’en empêcha, sans doute excité par la voix rauque et masculine qui l’injuriait. Emisum parvint à le faire totalement durcir. Il n’était pas aussi volumineux que les forgerons, ni même que moi, mais son membre était de belle taille et insolante, totalement dépourvu de toison. Emisum libéra l’extrémité de la virilité tendue de son fourreau de peau puis se pencha en avant et y posa une langue timide, gouttant à la chair qui s’offrait à lui. Enhardit par ce premier essai, il ouvrit la bouche et avala goulument le membre bandé.
Je le vis téter le bout rouge et chaud puis ses lèvres descendirent le long du mandrin dressé. Il buta contre le fond de sa gorge mais je le vis déglutir et faire pénétrer l’objet plus loin encore. Puis il chemina en sens inverse et recommença. Sa main glissa entre les cuisses de l’Elamite qui s’était tu, puis, brusquement, sans que rien ne puisse l’en empêcher, il glissa un doigt dans l’intimité offerte. Naram se cambra, serra les jambes autour du bras du forgeron mais il était trop tard, le doigt était maintenant ancré en lui et fut bientôt rejoint par un autre, puis un troisième. En cela, il copiait la méthode de son père et je ne pouvais le lui reprocher. Je l’observais. Il était doué et les contorsions de Naram ne faisaient que lui faciliter la tâche, se servant des mouvements saccadés de l’homme pour le faire aller et venir dans sa bouche. Je compris alors qu’il ne voulait pas uniquement prendre cet homme ; inconsciemment il voulait le dominer, devenir un homme en en dominant totalement un autre. L’Elamite cria lorsqu’Emisum essaya de faire entrer sa main entière à travers l’anneau musculeux. Contrairement à Kutik, je n’avais pas eu recours à lui depuis la première nuit dans la tente et son anus n’était pas prêt à de tels traitements. Le jeune forgeron n’en avait cure et continua sa besogne, arrachant un nouveau cri de douleur à sa victime lorsqu’il ferma son poing et commença à l’entrer en tournant. Naram n’avait jamais subi de tel traitement et les larmes lui inondaient le visage. Je vis le bras d’Emisum, musclé par le travail à la forge, entrer puis disparaître progressivement en Naram alors que l’Elamite hurlait, puis ressortir et entrer à nouveau sans jamais cesser ses caresses buccales sur le membre qui ne débandait pas ; bien au contraire, il semblait stimuler par les massages qu’exerçait le bras du forgeron. Je vis le ventre de Naram se contracter et Emisum coinça alors le gland dur bien au fond de sa gorge. Puis tout son corps fut pris de spasmes et Emisum déglutit bruyamment pour absorber la semence qui l’envahissait. La scène ne dura que quelques secondes puis Naram s’effondra, sur la table. Emisum libéra progressivement sa chair encore tendu puis suça longuement son extrémité comme s’il cherchait à en extraire jusqu’à la dernière goutte de liquide. Je connaissais bien le gout de la semence d’homme pour en avoir été nourri pendant tout une semaine, et je ne l’appréciais que peu. Emisum, au contraire, semblait avoir adoré cette première dégustation. Il sortit son bras du fondement maintenant élargi et écarta les jambes de l’Elamite pour se placer entre. Ce dernier ne réagit pas, trop épuisé par les assauts qu’il venait de subir. Puis il mit son membre dur en position et poussa d’un coup sec, en faisant pénétrer une bonne moitié. La bouche de Naram s’ouvrit grande et tout l’air s’échappa de ses poumons. Ses cuisses se serrèrent autour des hanches d’Emisum, faisant encore entrer d’avantage le membre dressé. Naram n’injuriait plus maintenant, il suppliait Emisum de se retirer, car bien que je ne comprenne pas ses paroles, leur contenu ne faisait aucun doute. Le forgeron n’en avait cure et continua de progresser, poussant toujours plus loin son énorme virilité. Il lui fallut un bon moment pour la faire entrer totalement et je crus un instant que le plaisir trop intense que cela lui procurait le ferai venir avant qu’il n’ait pu totalement le pénétrer. Mais Emisum parvint à se contrôler. Une fois que son ventre tapa sur les fesses de Naram, il ressortit complètement et replongea d’un violent coup de rein avant de recommencer encore et encore, de plus en plus vite. De l’autre côté de la table, Naram subissait douloureusement l’outrage du jeune homme. Les muscles tendus, les dents serrées, il poussait des cris gutturaux à chaque nouvel assaut. J’imaginais ce qu’il devait ressentir ; lui, un prince d’Elam, un soldat valeureux réduit à un rôle de prostitué, d’objet de plaisir soumis à la volonté d’un gamin qui pourrait être son fils. Et son fils justement, son fils ainé et adoré, son héritier, satisfaisant les désirs lubriques d’hommes insatiables. Il aurait probablement préféré mille fois mourir au combat, comme un guerrier.
La pièce résonnait de cris et de gémissements. Kituk chevauchait maintenant Enkihegal, allant et venant sur la chair du forgeron couché sur le dos. Emisum, accroché aux hanches de Naram, poursuivait son impitoyable besogne. Je regardais les énormes épieux du père et du fils aller et venir. Emisum vint le premier. Il se retira de Naram et de longs jets de semence vinrent s’écraser sur le ventre, la poitrine et même le visage de l’Elamite. Puis Enkihegal se redressa brusquement, empalant complètement Kutik et saisissant à deux mains son visage, il l’embrassa à pleine bouche en se répandant abondamment en lui.
Enkihegal finit par se retirer et se relever, n’osant regarder son fils. Je supposai qu’il détestait se comporter ainsi, mais il semblait aisé de lui faire perdre tout contrôle. Emisum, quant à lui, regardait Naram, hébété par ce qu’il venait d’accomplir. Le père et le fils semblait beaucoup se ressembler. Leurs sexes pendaient mollement entre leurs cuisses, gluants de semence.
— Je pense que le travail vous attend messieurs, dis-je comme si rien ne s’était passé.
Ils me regardèrent, les yeux hagards, s'habillèrent et sortirent, tête basse. Je les laissai aller et retournai vers Kituk, toujours allongé sur ma couche. C’était maintenant à mon tour de me soulager et de lui donner du plaisir, après tout, il m'avait bien fait honneur, face à Enkihegal.
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