01-10-2024, 12:59 PM
Gilgamesh (03) : Combats
Il ne me fallut qu’une nuit de repos pour me remettre de la cérémonie et dans les jours qui suivirent, je fus pris d’une boulimie de femmes, comme si le fait d’en prendre toujours plus me rendrait ma virilité.
La vie reprit peu à peu son cours normal et je terminai mon apprentissage des arts de la guerre, mais malgré mon âge et ma taille d’homme, je n’avais encore jamais participé au combat. Agga m’y fit goûter en m’emmenant mater les pillards Elamites qui s’en prenaient aux frontières des cités de Sumer. Kish et Elam commerçaient et échangeaient nombre de produits de valeurs. Mais ces relations, aussi fructueuses soient-elles, n’empêchaient pas les Elasmistes d’essayer d’envahir nos basses terres. Le père d’Agga était parvenu à les pacifier et à les assujettir à Kish. Mais, sous le règne d’Agga, les pillages avaient repris et, au cours de ma deuxième année d’exil, nous marchâmes sur Elam et sa capitale.
Agga m’offrit un char de combat magnifique et un attelage d’ânes robustes pour les tirer. Le premier engagement auquel je participai eu lieu dans une vaste plaine. Coiffé de mon casque et armé d’une douzaine de javelots de très bonne facture et d’une épée courte, je lançai mon char à l’assaut de l’ennemi. On m’avait octroyé une place de choix, juste derrière le général et les quatre premiers fils d’Agga. Je me jetai donc à la suite des autres sur les rangs serrés des Elamites, car, à nos chars et nos armes, ils ne pouvaient qu’opposer leur multitude. Nous enfonçâmes rapidement leurs premières lignes et progressâmes à l’intérieur de leurs rangs. Je repérai, comme Lugalbanda, mon père me l’avais appris, les combattants adverses capables de galvaniser les hommes. Ceux qui, officiers, héros ou simples soldats, étaient capables d’entraîner leurs semblables et de faire basculer le cours des batailles. J’en repérai un, probablement un chef de clan, barbu et équipé d’un bouclier jaune et rouge. J’ajustai mon tir et lui transperçai la gorge du premier coup. Aussitôt, ceux qui l’entouraient lui portèrent secours, ouvrant une brèche par laquelle j’enfonçai mon char. Nous avons alors pénétré très loin dans les lignes Elamites. Mes javelots pleuvaient avec une précision surhumaine, atteignant leur cible à chaque fois. Lorsqu’ils vinrent à me manquer, je pris mon épée et continuai les ravages qui j’avais commencé. A la fin du jour, la victoire nous fut acquise et nous festoyâmes autour d’un grand banquet où le vin et la bière coulèrent à flot.
Le lendemain Agga me convoqua sous sa tante. Lorsque j’entrai, je le trouvai sur sa couche, occupé à besogner un homme nu et bâillonné, les mains attachés dans le dos. Je les observai un moment, fasciné malgré moi. Le sexe d’Agga, allait et venait entre les fesses musclées et imberbes de l’homme fait. Ce dernier ressemblait à un Elamite, brun et mat de peau, mais il était complètement dépourvu de poil, comme s’il avait été rasé des pieds à la tête, à l’exception de ses cheveux mi-longs, liés en une queue de cheval par une fine lanière de cuir. Il grognait dans son bâillon et des larmes coulaient de ses yeux grands ouverts. Agga tourna la tête et me vit.
— Ah, te voilà, approche mon fils. Nous avons hier fait nombre de prises de choix. Comment trouves-tu ce chef de tribu ? Il a tué plus de vingt de mes hommes avant qu’ils ne parviennent à le mater. C’est un cadeau de mon fils, le général de mes armées. Il sait à quel point je souffre de ne pouvoir prendre femme lors de nos interminables campagnes. Regarde comme il me l’a apprêté.
Il caressa les fesses imberbes de l’homme puis ses mains remontèrent sur les flancs de l’homme qui frissonna d’horreur.
— As-tu déjà gouté au fondement d’un homme, mon fils. C’est encore meilleur que l’intimité d’une femme, plus serré, plus doux, plus chaud.
Je restai interdit, sans voix. Je regardai le puissant Agga, symbole de virilité, asservir nos ennemis d’une façon que je n’aurai jamais imaginée. Bien malgré moi, je sentis ma virilité réagir. Je n’avais pas pris femme depuis des jours et je manquais gravement de leur chaleur. Agga le vit aussi et continua de besogner son prisonnier tout en fixant la bosse qui saillait de ma jupe de lin. Ses mouvements violents et saccadés le faisaient percuter les fesses de l’homme à chaque nouvel assaut, faisant immanquablement résonner un claquement sec accompagné d’un grognement de souffrance. Puis je le vis se retirer brusquement et caresser vigoureusement sa virilité. Un spasme le prit et son dos s’arqua alors qu’un liquide épais et abondant jaillissait de son membre, s’abattant sur les fesses, le dos, les cheveux et même le visage du chef rebelle. Agga râlait alors que ses abdominaux se contractaient au rythme des jets qui jaillissaient puissamment. Il se leva et vint se placer face à moi, nu, son membre à demi bandé encore dégoulinant et sans un mot, rivant son regard au mien, posa la main sur mon entre-jambe dur. Il me sourit, d’un sourire vicieux et lubrique que je ne le lui avais encore jamais vu.
— J’en étais sûr, dit-il. Viens avec moi.
Puis il sortit de sa tente et je le suivis.
Dehors le soleil brillait. On approchait de la mi-journée et l’astre du jour était déjà haut dans le ciel. Toujours nu, Agga m’entraîna d’un bon pas à l’autre bout du campement. Là, deux enclos avaient été dressés, faits d’épais pieux de bois solidement plantés. Dans le premier, une multitude d’hommes s’entassaient, des soldats Elamites à n’en pas douter. Ils avaient été dépouillés de leurs vêtements et ne cherchaient nullement à cacher leur nudité. Dans le deuxième enclos, une dizaine d’homme seulement avaient été enfermés. Bien qu’ils ne possédassent également plus leurs vêtements habituels, on leur avait fourni des pagnes de lanières de cuir.
— Voici, mon fils, notre butin d’hier, commença Agga en me montrant de sa main tendu les enclos. Dans celui-ci, reprit-il en me montrant l’enclos le plus plein, sont enfermés les soldats du commun, des hommes solides pour la plupart, nous nous sommes débarrassés des blessés graves, des mourants et de ceux qui ne nous étaient d’aucune utilité.
Dans l’autre, poursuivit-il en me montrant l’enclos où ne se tenaient qu’une dizaine d’hommes, j’ai fait mettre les chefs des tribus d’Elam que nous avons capturés. Beaucoup sont morts et la capture de ceux-ci nous a coûté nombre d’hommes.
Je m’approchai de la cage et observai les prisonniers. Ils étaient grands, leurs muscles saillaient sur leurs poitrines recouvertes d’une épaisse toison brune. Leurs chevelures, habituellement longue avait été taillée courte. Mais un homme attira mon attention. Plus grand encore que les autres, à peu près de ma taille, il avait les cheveux et la barbe clairs comme les brins d’épeautre jaunis par le soleil d’avant la récolte. Ses épaules étaient larges et une toison drue et tout aussi claire que ses cheveux, recouvrait sa poitrine musclée et ses cuisses puissantes. Dans son regard d’un bleu azur, une lueur farouche brillait et lorsqu’il me regarda, je lu dans ses yeux une haine sans nom.
— Il te plait celui-là, n’est-ce pas, me dit Agga à l’oreille. C’est un prince des montagnes à ce que mes hommes ont pu en savoir. Son nom est Naram.
Je ne sus que répondre. Je n’étais pas attiré par les hommes, mais dans le même temps, l’acte de la chair me manquait douloureusement et je ne parvenais plus à me soulager seul.
— Et bien qu’il en soit ainsi. Il sera mon cadeau pour te récompenser de ta bravoure et de ton courage. Sans toi cette bataille aurait été beaucoup plus difficile à gagner. Et pour te prouver ma gratitude, je t’offre en sus son fils, Kutik.
Je n’y avais pas prêté attention mais, aux côtés de l’homme, s’en tenait un plus jeune. Les cheveux aussi blonds que ceux de son père, il devait avoir deux ans de moins que moi. Ses muscles étaient bien dessinés mais aucun poil ne garnissait son corps à l’exception de ceux de sa tête. Ses yeux, également bleus, exprimait sa détermination, mais je le devinais apeuré, effrayé.
Agga fit signe à ses guerriers.
— Emmener ces deux-là afin qu’ils soient apprêtés pour mon fils.
Je vis deux soldats entrer et essayer de se saisir de Naram, mais vif comme l’éclair, il en saisit un et l’envoya sur l’autre puis se mit en position de combat devant son fils. Devant cette résistance, trois autres guerriers vinrent prêter main forte aux deux déjà entrés et tous se jetèrent en même temps sur le renégat. Il essaya de les repousser, en frappant l’un du pied, l’autre de la main, mais il fut rapidement débordé, plaqué et sol puis ses mains liées dans le dos à l’aide de lanières de cuir. Deux soldats le saisirent par les épaules et le traînèrent jusqu’à une tente de toile alors que deux autres emmenaient Kutik, plus docile. Agga les suivit et j’entrai à sa suite. Naram fut conduit jusqu’à un portique de bois haut d’au moins deux mètres et demi, fait de deux larges pieux solidement plantés dans le sol au sommet desquels reposait une poutre horizontale. Les soldats lui levèrent les bras et les lui attachèrent à la poutre horizontale à l’aide de chaînes solides, puis ils lui écartèrent les jambes et relièrent chacune de ses chevilles à un des pieux servant de montant au portique. Ainsi disposé, il ne représentait plus aucun danger pour qui que ce soit.
Un serviteur s’approcha de lui. Il portait un savon et un rasoir que je savais très affuté. Je reconnaissais l’homme comme barbier personnel d’Agga et sa réputation en matière de rasage n’était plus à faire, il suffisait de regarder la peau totalement glabre du roi de Kish pour s’en rendre compte.
— Procède barbier, dit Agga.
L’homme commença par couper courte la barbe de Naram, puis il lui enduit la poitrine d’une mousse épaisse et blanche et commença à le raser. Il maniait le rasoir comme un musicien son instrument. Tel un virtuose, il faisait virevolter sa lame sur le torse viril et musclé sans verser la moindre goutte de sang. Puis il s’occupa des cuisses et des mollets de son client qu’il mit à nu avec une rapidité stupéfiante. Enfin, il enduisit l’entre-jambe et les fesses du prisonnier et de nouveau, son rasoir se mit à danser. Naram ne bougeait pas. Je voyais des gouttes de sueur couler sur son visage. Le barbier finit par demander à un soldat d’écarter les globes musclés des fesses de l’Elamite afin d’éliminer les quelques poils qu’y s’y trouvaient. On fit alors venir des seaux d’eau froide qui furent lancés sur le prince prisonnier afin de le rincer. Attaché et trempé comme il l’était, personne n’aurait pu s’imaginer qu’il présente le moindre danger. On le détacha puis son fils fut mis à sa place. Le barbier l’examina et se contenta d’utiliser une pince pour éliminer les quelques poils qui parsemaient son corps. A chaque arrachage, Kutik serrait les dents pour ne pas crier et bientôt le barbier le déclara prêt. Des seaux d’eau froide lui furent alors lancés comme à son père avant lui et le jeune homme tremblait de froid une fois le traitement fini.
Ils furent ensuite conduits dans une autre tente d’où s’échappait une épaisse vapeur. Là des bains chauds les attendaient. Ils y furent baignés et lavés dans les moindres recoins par des serviteurs dont la tâche se trouvait compliquée par les liens qui entravaient leurs bras. On les allongea ensuite sur des tables de bois et leur peau, maintenant glabre, fut ointe d’huiles parfumés semblables à celles qu’utilisaient les femmes pour se rendre désirables. Je compris alors l’intérêt d’un tel apprêtage. Les rapports entre hommes n’étaient pas prohibés, simplement peu d’entre-nous en éprouvaient l’envie. La vue du corps velu d’un homme fait ne m’émouvait pas comme le doux épiderme d’une femme apprêtée pour l’amour ; et je supposais qu’il en était de même pour la plupart des hommes du camp. Aussi, la peau d’un homme rasée, huilée et parfumée pouvait servir de pis-aller en l’absence de la douceur d’une femme. Je doutais de pouvoir ressentir un quelconque désir pour ces hommes qui m’étaient offerts, mais je ne pouvais décemment pas refuser ce cadeau d’Agga.
— Viens, me dit soudain Agga, laissons-les finir de les préparer, marchons un peu.
Je suivis Agga hors de la tente, puis nous avançâmes de concert.
— Demain, une nouvelle bataille nous attend, c’est pour cela qu’aujourd’hui les hommes doivent profiter de la vie. C’est ainsi que vont les choses. Pour se garantir l’obéissance de ces hommes, il faut savoir manier le fouet, mais également de la plume et les récompenser au besoin.
Tout en parlant, nous nous étions rapprochés d’un autre enclos où je découvris cette fois-ci une trentaine d'hommes nus à la peau glabre.
— Ceux-ci sont des soldats spécialement apprêtés pour nos meilleurs guerriers, me dit Agga,
Je vis deux jeunes soldats de Kish d’à peine vingt ans entrer dans l’enclos et se saisir d’un homme fait d’une trentaine d’année. Il les dépassait en taille et en muscle et probablement en force, mais nu et les mains attachées dans le dos, il ne présentait plus de danger. Ils le sortirent de force de l’enclos puis le trainèrent jusqu’à une robuste table de bois. Ils le firent se plier en deux, la poitrine reposant sur la table et lui écartèrent les jambes dans cette position humiliante dans laquelle je m’étais trouvé lorsque j’avais prêté allégeance à Kish. Il essaya de se révolter, mais il reçut un coup à la tempe qui le stoppa net. Les deux soldats prirent position de part et d’autre de la table, l’un en face de sa tête et l’autre derrière ses fesses glabres. Ce dernier posa ses mains sur les globes rendus doux et soyeux par les huiles et ferma les yeux. Ses doigts glissèrent sur les reins de l’Elamite puis redescendirent vers ses fesses entre lesquels ils s’introduisirent. Puis le soldat de Kish leva son vêtement de toile et sortit sa virilité dure et tendue qu’il appliqua sur le fondement serré. Les yeux toujours fermés, je le vis s’allonger sur le malheureux et saisir le côté opposé du plateau de la table et d’un coup de rein sec, s’agrippant fermement à la table il pourfendit l’homme qui en âge aurait presque pu être son père. L’homme ouvrit la bouche pour hurler et reçut le sexe de l’autre soldat qui se tenait prêt, attendant son heure. Le soldat de Kish, pris la tête de sa victime entre ses mains et maintint son membre dur profondément enfoncé dans la gorge de l’Elamite. Ils s’acharnèrent sur le pauvre bougre qui se retrouva pris entre deux feux, deux sexes allant et venant dans ses orifices. Je regardais ce balais, fasciné malgré moi, et y vit le témoignage de la virilité triomphante de nos dieux.
— Il est temps pour toi de retourner dans ta tente, maintenant, laissons nos hommes se soulager en paix.
Je regagnai ma tente, la tête pleine des images que je venais de voir. Lorsque je serai roi, je devrai tenir compte de cela. Tenir compte des besoins de mes hommes sur les champs de bataille. Mes réflexions m’amenèrent sans que je m’en rende compte à l’entrée de ma tente. Je repoussai la toile qui en obstruait l’entrée et pénétrai dans mon antre. Ils étaient là, ils m’attendaient. Naram avait été attaché sur une chaise de bois, spécialement apportée dans ma tente pour l’occasion. Des lanières de cuir lui attachaient les jambes aux pieds de la chaise et les mains derrière le dos alors qu’une corde ceignait ensemble sa poitrine et le dossier. Il était nu et m’adressa un regard assassin lorsque j’entrai. Il m’insulta, enfin je le crois, car je ne comprenais pas un mot de ce qu’il me disait. A ses pieds gisait Kutik. Allongé sur le flanc à même le sol, ses mains et ses pieds avaient été attachés avec des cordelettes de lin. Je les observai un moment puis m’approchai d’eux. Je posai un genou au sol devant Kutik et fis glisser ma main sur sa cuisse. Il frissonna et se raidit. Sa peau était chaude, douce, soyeuse comme celle d’une femme, plus encore, même. Ma main glissa sur ses fesses, son flanc et je rivai mon regard au sien. Je défis la cordelette qui lui liait les pieds et le pris dans mes bras pour le déposer sur le tapis de sol qui me servait de lit. Je me dévêtis rapidement et me couchais sur son ventre, pesant de tout mon poids sur son corps ferme, plaquant ma virilité qui grossissait contre la sienne. Je n’avais pas envie d’un homme, mais sa peau douce, les senteurs qu’il dégageait me rendait fou. Je pris sa tête entre mes mains et plaquai ma bouche contre la sienne. Ma langue rencontra ses dents, mais nul ne résiste longtemps à un être au deux tiers divins et bientôt j’enfonçai ma langue épaisse dans sa bouche et la fit danser en rencontrant la sienne. Tout en l’embrassant je frottai mon corps contre le sien, faisant monter mon excitation. J’entendais au loin son père crier. Il nous regardait, impuissant et cela ne m’excitait que d’avantage. Je poursuivis quelque temps, j’aimais le goût de sa bouche, aller chercher sa langue fuyante et l’obliger à me répondre. Je salivais abondamment et le liquide ruisselait sur son menton et dans son cou. Quand je fus rassasié de sa bouche, je me redressai à genou et d’un geste sec, le fis pivoter sur le ventre. Je plaçai mes vêtements dont j’avais fait une boule sous son bas-ventre afin de relever ses fesses que j’écartai. J’observais un instant l’entrée de son fondement puis je posais mon index dessus et en forçais doucement l’entrée. Mon doigt entra comme dans du beurre mou. C’était tendre, chaux et doux. Je l’entendais haleter comme j’envahissais son intimité. Oui, je comprenais maintenant qu’ils puissent servir à soulager nos soldats et nous-même. Je pris ma virilité a pleine main et fit coulisser la peau qui la recouvrait pour dégager son extrémité vermillon. Elle était épaisse et longue, pas au point de celle que j’avais reçue au troisième jour de ma cérémonie d’allégeance, mais bien plus que celle de la majorité des hommes. Je posai mes pouces de part et d’autre de l’anneau serré de Kutik et l’écartai autant que je le pu, puis j’y fis couler un filet de salive. Enfin, j’appliquai mon membre sur l’orifice et, saisissant ses hanches, poussait un coup sec et bref. Mon gland entra et Kutik cria. Je restai ainsi un moment, attendant qu’il se calme, que sa respiration s’apaise puis, le saisissant par les flancs, je le fis lentement remonter vers moi, entrant en lui par la même. Il gémissait, se détendait puis se raidissait parfois. Il me fallut un certain temps pour l’assoir sur mes genoux et que son dos se colle contre ma poitrine. Je ne souhaitai pas lui faire mal, juste me soulager. Je posai une main sur le bas de son ventre et l’autre sur sa bouche dans laquelle je fis entrer deux doigts qu’il se mit à sucer. Puis, me redressant légèrement, je lui fis comprendre que je souhaitai qu’il bouge sur mon sexe. Je le guidai, l’encourageai. Sa tête renversée reposait maintenant sur mon épaule et, je l’observai alors qu’il me faisait bouger en lui. Ses pommettes était rouge, ses yeux grands ouverts. Il suçait avidement mes doigts en salivant abondamment. Je tournai mon regard vers son père qui nous regardait, horrifié, les larmes aux yeux, faire de son fils ma concubine. Je lui souris, du même sourire pervers que j’avais vu chez Agga et son fils puis retirai mes doigts de la bouche de Kutik et lui inclinait la tête vers moi pour l’embrasser à pleine bouche tout en fixant son père dans les yeux. J’éprouvai à cet instant un sentiment de puissance comme je n’en avais jamais rencontré. La langue de Kutik me rendait mes baisés et bientôt s’en fut trop. Je basculai en avant et me couchait sur lui. J’arrachai d’un coup sec les liens de ses mains et les lui maintint au-dessus de la tête avec les miennes, puis je m’arc-boutai et me déchainait en lui. Je sentais le plaisir monter en moi, enfler par vague. Kutik gémissait, haletait, râlait. Et quand le plaisir atteignit son paroxysme, je rivais mon regard à celui de Naram et me callant au fond de Kutik que je fécondai dans un râle rauque avant de m’effondrer sur lui.
Je restai un moment immobile, toujours enfoncé en place, incapable de réaliser le plaisir que je venais de prendre. Puis je me redressai à genou et retournai mon jeune amant. Il était trempé de sueur et son sexe luisait de sa semence. Je le regardai dans les yeux et il détourna le regard, honteux d’avoir pris du plaisir à se faire soumettre. Je me retournai vers Naram. Il écumait de rage et cela m’excita encore plus. Je me sentais fort, plein d’énergie et j’avais envie d’en découdre. Aussi défis-je les liens qui l’entravaient et il se jeta sur moi. Nous tombâmes au sol et lutâmes. Il était fort, mais comparé à un être divin comme je le suis sa force était dérisoire. Cependant, je le laissai prendre l’avantage, croire qu’il avait une chance de me vaincre et nous combattîmes plus d’une heure. Nus, nous transpirions et sa peau lisse glissait sous mes mains. Quand je me lassai de combattre, je le saisis par les hanches et le retournai sur le ventre. Il essaya bien de se relever mais je plaquai mes mains sur ses omoplates et le repoussai brutalement au sol. Il essaya bien de ruer, mais je glissai un genou entre ses jambes et je m’y installai. Mon membre tendu trouva alors de lui-même l’entrée des entrailles du prince prisonnier. J’étais entré en douceur en Kutik mais c’est en force que je possédai Naram. Je le saillis comme l’étalon prend la jument, sans tenir compte de ses hurlements. Un plaisir bestial monta en moi comme je me déchainais sur le fondement serré. J’étais le soldat qui pourfend son ennemi de son épée, le javelot qui transperce la chair et rien ne pouvait se mettre en travers de ma route. Je me répandis en lui, mais cela ne me calma pas, je continuai ma besogne sans faillir et l’ensemençai encore et encore. Il aurait été femme, j’aurais été sûr qu’il porta descendance. Je finis par m’arrêter, non que je sois à bout de souffle ou que mon excitation se fut tarie, mais plutôt par lassitude. Je me retirai de lui et me relevai, le laissant s’affaler au sol, à demi-conscient, ma semence s’écoulant entre ses jambes.
Puis je sortis de ma tente, sans prendre la précaution de m’habiller ni d’attacher mes prisonniers ; je doutai qu’il puisse s’échapper. Il faisait nuit maintenant et mon excitation n’était toujours pas retombée. Bien au contraire, je me sentais excité comme jamais. Affamé, je me rendis aux enclos et pénétrai dans celui des soldats du commun. Je saisis le premier que je rencontrai et le sailli contre l’un des poteaux de la cage. Il n’était pas rasé, ni oint d’huiles et de parfums, mais je n’en avais cure. Quand j’en eu fini avec lui j’en pris un autre puis un autre. Ils essayèrent de se regrouper pour m’opposer résistance, mais je balayai leurs attaques et continuai ma besogne. Jusqu’à l’aube, ils subirent mes assauts et je ne pense pas que l’un d’entre eux ait pu m’échapper. Les plus endurants me reçurent plusieurs fois en eux. Je me souviens notamment d’un qui devait avoir le double de mon âge. Il avait conservé une musculature puissante et une toison drue. Ses nombreuses cicatrices témoignaient des innombrables batailles qu’il avait livrées. C’était un vétéran, un homme parmi les hommes. Il me résista un moment et je vis les autres reprendre espoir. Ils voulaient se trouver un héros, un être en qui croire, qui leur permettrait de m’échapper et je les laissai croire un instant. Mais quand il se jeta sur moi, je balayai ses jambes d’un coup de pied et l’envoyai s’étaler au sol. Puis je le saisis par les hanches et le soulevai comme s’il ne pesait guère plus qu’une plume et lui enfonçait ma virilité sur le champ. Je vis l’espoir quitter les visages de ses compagnons et j’y pris plaisir, je sentis la peur couler en eux, et j’y pris plaisir, je perçu leur effroi, et j’y pris plaisir. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai changé, que je suis devenu plus dur, plus fort que je ne l’avais jamais été. Et c’est à cet homme que je le dois et pour l’en remercier, je l’ai possédé à de nombreuses reprises. Dès que je le voyais bouger je retournais en lui et nul autre, cette nuit-là, n’osa plus s’opposer à moi.
Il ne me fallut qu’une nuit de repos pour me remettre de la cérémonie et dans les jours qui suivirent, je fus pris d’une boulimie de femmes, comme si le fait d’en prendre toujours plus me rendrait ma virilité.
La vie reprit peu à peu son cours normal et je terminai mon apprentissage des arts de la guerre, mais malgré mon âge et ma taille d’homme, je n’avais encore jamais participé au combat. Agga m’y fit goûter en m’emmenant mater les pillards Elamites qui s’en prenaient aux frontières des cités de Sumer. Kish et Elam commerçaient et échangeaient nombre de produits de valeurs. Mais ces relations, aussi fructueuses soient-elles, n’empêchaient pas les Elasmistes d’essayer d’envahir nos basses terres. Le père d’Agga était parvenu à les pacifier et à les assujettir à Kish. Mais, sous le règne d’Agga, les pillages avaient repris et, au cours de ma deuxième année d’exil, nous marchâmes sur Elam et sa capitale.
Agga m’offrit un char de combat magnifique et un attelage d’ânes robustes pour les tirer. Le premier engagement auquel je participai eu lieu dans une vaste plaine. Coiffé de mon casque et armé d’une douzaine de javelots de très bonne facture et d’une épée courte, je lançai mon char à l’assaut de l’ennemi. On m’avait octroyé une place de choix, juste derrière le général et les quatre premiers fils d’Agga. Je me jetai donc à la suite des autres sur les rangs serrés des Elamites, car, à nos chars et nos armes, ils ne pouvaient qu’opposer leur multitude. Nous enfonçâmes rapidement leurs premières lignes et progressâmes à l’intérieur de leurs rangs. Je repérai, comme Lugalbanda, mon père me l’avais appris, les combattants adverses capables de galvaniser les hommes. Ceux qui, officiers, héros ou simples soldats, étaient capables d’entraîner leurs semblables et de faire basculer le cours des batailles. J’en repérai un, probablement un chef de clan, barbu et équipé d’un bouclier jaune et rouge. J’ajustai mon tir et lui transperçai la gorge du premier coup. Aussitôt, ceux qui l’entouraient lui portèrent secours, ouvrant une brèche par laquelle j’enfonçai mon char. Nous avons alors pénétré très loin dans les lignes Elamites. Mes javelots pleuvaient avec une précision surhumaine, atteignant leur cible à chaque fois. Lorsqu’ils vinrent à me manquer, je pris mon épée et continuai les ravages qui j’avais commencé. A la fin du jour, la victoire nous fut acquise et nous festoyâmes autour d’un grand banquet où le vin et la bière coulèrent à flot.
Le lendemain Agga me convoqua sous sa tante. Lorsque j’entrai, je le trouvai sur sa couche, occupé à besogner un homme nu et bâillonné, les mains attachés dans le dos. Je les observai un moment, fasciné malgré moi. Le sexe d’Agga, allait et venait entre les fesses musclées et imberbes de l’homme fait. Ce dernier ressemblait à un Elamite, brun et mat de peau, mais il était complètement dépourvu de poil, comme s’il avait été rasé des pieds à la tête, à l’exception de ses cheveux mi-longs, liés en une queue de cheval par une fine lanière de cuir. Il grognait dans son bâillon et des larmes coulaient de ses yeux grands ouverts. Agga tourna la tête et me vit.
— Ah, te voilà, approche mon fils. Nous avons hier fait nombre de prises de choix. Comment trouves-tu ce chef de tribu ? Il a tué plus de vingt de mes hommes avant qu’ils ne parviennent à le mater. C’est un cadeau de mon fils, le général de mes armées. Il sait à quel point je souffre de ne pouvoir prendre femme lors de nos interminables campagnes. Regarde comme il me l’a apprêté.
Il caressa les fesses imberbes de l’homme puis ses mains remontèrent sur les flancs de l’homme qui frissonna d’horreur.
— As-tu déjà gouté au fondement d’un homme, mon fils. C’est encore meilleur que l’intimité d’une femme, plus serré, plus doux, plus chaud.
Je restai interdit, sans voix. Je regardai le puissant Agga, symbole de virilité, asservir nos ennemis d’une façon que je n’aurai jamais imaginée. Bien malgré moi, je sentis ma virilité réagir. Je n’avais pas pris femme depuis des jours et je manquais gravement de leur chaleur. Agga le vit aussi et continua de besogner son prisonnier tout en fixant la bosse qui saillait de ma jupe de lin. Ses mouvements violents et saccadés le faisaient percuter les fesses de l’homme à chaque nouvel assaut, faisant immanquablement résonner un claquement sec accompagné d’un grognement de souffrance. Puis je le vis se retirer brusquement et caresser vigoureusement sa virilité. Un spasme le prit et son dos s’arqua alors qu’un liquide épais et abondant jaillissait de son membre, s’abattant sur les fesses, le dos, les cheveux et même le visage du chef rebelle. Agga râlait alors que ses abdominaux se contractaient au rythme des jets qui jaillissaient puissamment. Il se leva et vint se placer face à moi, nu, son membre à demi bandé encore dégoulinant et sans un mot, rivant son regard au mien, posa la main sur mon entre-jambe dur. Il me sourit, d’un sourire vicieux et lubrique que je ne le lui avais encore jamais vu.
— J’en étais sûr, dit-il. Viens avec moi.
Puis il sortit de sa tente et je le suivis.
Dehors le soleil brillait. On approchait de la mi-journée et l’astre du jour était déjà haut dans le ciel. Toujours nu, Agga m’entraîna d’un bon pas à l’autre bout du campement. Là, deux enclos avaient été dressés, faits d’épais pieux de bois solidement plantés. Dans le premier, une multitude d’hommes s’entassaient, des soldats Elamites à n’en pas douter. Ils avaient été dépouillés de leurs vêtements et ne cherchaient nullement à cacher leur nudité. Dans le deuxième enclos, une dizaine d’homme seulement avaient été enfermés. Bien qu’ils ne possédassent également plus leurs vêtements habituels, on leur avait fourni des pagnes de lanières de cuir.
— Voici, mon fils, notre butin d’hier, commença Agga en me montrant de sa main tendu les enclos. Dans celui-ci, reprit-il en me montrant l’enclos le plus plein, sont enfermés les soldats du commun, des hommes solides pour la plupart, nous nous sommes débarrassés des blessés graves, des mourants et de ceux qui ne nous étaient d’aucune utilité.
Dans l’autre, poursuivit-il en me montrant l’enclos où ne se tenaient qu’une dizaine d’hommes, j’ai fait mettre les chefs des tribus d’Elam que nous avons capturés. Beaucoup sont morts et la capture de ceux-ci nous a coûté nombre d’hommes.
Je m’approchai de la cage et observai les prisonniers. Ils étaient grands, leurs muscles saillaient sur leurs poitrines recouvertes d’une épaisse toison brune. Leurs chevelures, habituellement longue avait été taillée courte. Mais un homme attira mon attention. Plus grand encore que les autres, à peu près de ma taille, il avait les cheveux et la barbe clairs comme les brins d’épeautre jaunis par le soleil d’avant la récolte. Ses épaules étaient larges et une toison drue et tout aussi claire que ses cheveux, recouvrait sa poitrine musclée et ses cuisses puissantes. Dans son regard d’un bleu azur, une lueur farouche brillait et lorsqu’il me regarda, je lu dans ses yeux une haine sans nom.
— Il te plait celui-là, n’est-ce pas, me dit Agga à l’oreille. C’est un prince des montagnes à ce que mes hommes ont pu en savoir. Son nom est Naram.
Je ne sus que répondre. Je n’étais pas attiré par les hommes, mais dans le même temps, l’acte de la chair me manquait douloureusement et je ne parvenais plus à me soulager seul.
— Et bien qu’il en soit ainsi. Il sera mon cadeau pour te récompenser de ta bravoure et de ton courage. Sans toi cette bataille aurait été beaucoup plus difficile à gagner. Et pour te prouver ma gratitude, je t’offre en sus son fils, Kutik.
Je n’y avais pas prêté attention mais, aux côtés de l’homme, s’en tenait un plus jeune. Les cheveux aussi blonds que ceux de son père, il devait avoir deux ans de moins que moi. Ses muscles étaient bien dessinés mais aucun poil ne garnissait son corps à l’exception de ceux de sa tête. Ses yeux, également bleus, exprimait sa détermination, mais je le devinais apeuré, effrayé.
Agga fit signe à ses guerriers.
— Emmener ces deux-là afin qu’ils soient apprêtés pour mon fils.
Je vis deux soldats entrer et essayer de se saisir de Naram, mais vif comme l’éclair, il en saisit un et l’envoya sur l’autre puis se mit en position de combat devant son fils. Devant cette résistance, trois autres guerriers vinrent prêter main forte aux deux déjà entrés et tous se jetèrent en même temps sur le renégat. Il essaya de les repousser, en frappant l’un du pied, l’autre de la main, mais il fut rapidement débordé, plaqué et sol puis ses mains liées dans le dos à l’aide de lanières de cuir. Deux soldats le saisirent par les épaules et le traînèrent jusqu’à une tente de toile alors que deux autres emmenaient Kutik, plus docile. Agga les suivit et j’entrai à sa suite. Naram fut conduit jusqu’à un portique de bois haut d’au moins deux mètres et demi, fait de deux larges pieux solidement plantés dans le sol au sommet desquels reposait une poutre horizontale. Les soldats lui levèrent les bras et les lui attachèrent à la poutre horizontale à l’aide de chaînes solides, puis ils lui écartèrent les jambes et relièrent chacune de ses chevilles à un des pieux servant de montant au portique. Ainsi disposé, il ne représentait plus aucun danger pour qui que ce soit.
Un serviteur s’approcha de lui. Il portait un savon et un rasoir que je savais très affuté. Je reconnaissais l’homme comme barbier personnel d’Agga et sa réputation en matière de rasage n’était plus à faire, il suffisait de regarder la peau totalement glabre du roi de Kish pour s’en rendre compte.
— Procède barbier, dit Agga.
L’homme commença par couper courte la barbe de Naram, puis il lui enduit la poitrine d’une mousse épaisse et blanche et commença à le raser. Il maniait le rasoir comme un musicien son instrument. Tel un virtuose, il faisait virevolter sa lame sur le torse viril et musclé sans verser la moindre goutte de sang. Puis il s’occupa des cuisses et des mollets de son client qu’il mit à nu avec une rapidité stupéfiante. Enfin, il enduisit l’entre-jambe et les fesses du prisonnier et de nouveau, son rasoir se mit à danser. Naram ne bougeait pas. Je voyais des gouttes de sueur couler sur son visage. Le barbier finit par demander à un soldat d’écarter les globes musclés des fesses de l’Elamite afin d’éliminer les quelques poils qu’y s’y trouvaient. On fit alors venir des seaux d’eau froide qui furent lancés sur le prince prisonnier afin de le rincer. Attaché et trempé comme il l’était, personne n’aurait pu s’imaginer qu’il présente le moindre danger. On le détacha puis son fils fut mis à sa place. Le barbier l’examina et se contenta d’utiliser une pince pour éliminer les quelques poils qui parsemaient son corps. A chaque arrachage, Kutik serrait les dents pour ne pas crier et bientôt le barbier le déclara prêt. Des seaux d’eau froide lui furent alors lancés comme à son père avant lui et le jeune homme tremblait de froid une fois le traitement fini.
Ils furent ensuite conduits dans une autre tente d’où s’échappait une épaisse vapeur. Là des bains chauds les attendaient. Ils y furent baignés et lavés dans les moindres recoins par des serviteurs dont la tâche se trouvait compliquée par les liens qui entravaient leurs bras. On les allongea ensuite sur des tables de bois et leur peau, maintenant glabre, fut ointe d’huiles parfumés semblables à celles qu’utilisaient les femmes pour se rendre désirables. Je compris alors l’intérêt d’un tel apprêtage. Les rapports entre hommes n’étaient pas prohibés, simplement peu d’entre-nous en éprouvaient l’envie. La vue du corps velu d’un homme fait ne m’émouvait pas comme le doux épiderme d’une femme apprêtée pour l’amour ; et je supposais qu’il en était de même pour la plupart des hommes du camp. Aussi, la peau d’un homme rasée, huilée et parfumée pouvait servir de pis-aller en l’absence de la douceur d’une femme. Je doutais de pouvoir ressentir un quelconque désir pour ces hommes qui m’étaient offerts, mais je ne pouvais décemment pas refuser ce cadeau d’Agga.
— Viens, me dit soudain Agga, laissons-les finir de les préparer, marchons un peu.
Je suivis Agga hors de la tente, puis nous avançâmes de concert.
— Demain, une nouvelle bataille nous attend, c’est pour cela qu’aujourd’hui les hommes doivent profiter de la vie. C’est ainsi que vont les choses. Pour se garantir l’obéissance de ces hommes, il faut savoir manier le fouet, mais également de la plume et les récompenser au besoin.
Tout en parlant, nous nous étions rapprochés d’un autre enclos où je découvris cette fois-ci une trentaine d'hommes nus à la peau glabre.
— Ceux-ci sont des soldats spécialement apprêtés pour nos meilleurs guerriers, me dit Agga,
Je vis deux jeunes soldats de Kish d’à peine vingt ans entrer dans l’enclos et se saisir d’un homme fait d’une trentaine d’année. Il les dépassait en taille et en muscle et probablement en force, mais nu et les mains attachées dans le dos, il ne présentait plus de danger. Ils le sortirent de force de l’enclos puis le trainèrent jusqu’à une robuste table de bois. Ils le firent se plier en deux, la poitrine reposant sur la table et lui écartèrent les jambes dans cette position humiliante dans laquelle je m’étais trouvé lorsque j’avais prêté allégeance à Kish. Il essaya de se révolter, mais il reçut un coup à la tempe qui le stoppa net. Les deux soldats prirent position de part et d’autre de la table, l’un en face de sa tête et l’autre derrière ses fesses glabres. Ce dernier posa ses mains sur les globes rendus doux et soyeux par les huiles et ferma les yeux. Ses doigts glissèrent sur les reins de l’Elamite puis redescendirent vers ses fesses entre lesquels ils s’introduisirent. Puis le soldat de Kish leva son vêtement de toile et sortit sa virilité dure et tendue qu’il appliqua sur le fondement serré. Les yeux toujours fermés, je le vis s’allonger sur le malheureux et saisir le côté opposé du plateau de la table et d’un coup de rein sec, s’agrippant fermement à la table il pourfendit l’homme qui en âge aurait presque pu être son père. L’homme ouvrit la bouche pour hurler et reçut le sexe de l’autre soldat qui se tenait prêt, attendant son heure. Le soldat de Kish, pris la tête de sa victime entre ses mains et maintint son membre dur profondément enfoncé dans la gorge de l’Elamite. Ils s’acharnèrent sur le pauvre bougre qui se retrouva pris entre deux feux, deux sexes allant et venant dans ses orifices. Je regardais ce balais, fasciné malgré moi, et y vit le témoignage de la virilité triomphante de nos dieux.
— Il est temps pour toi de retourner dans ta tente, maintenant, laissons nos hommes se soulager en paix.
Je regagnai ma tente, la tête pleine des images que je venais de voir. Lorsque je serai roi, je devrai tenir compte de cela. Tenir compte des besoins de mes hommes sur les champs de bataille. Mes réflexions m’amenèrent sans que je m’en rende compte à l’entrée de ma tente. Je repoussai la toile qui en obstruait l’entrée et pénétrai dans mon antre. Ils étaient là, ils m’attendaient. Naram avait été attaché sur une chaise de bois, spécialement apportée dans ma tente pour l’occasion. Des lanières de cuir lui attachaient les jambes aux pieds de la chaise et les mains derrière le dos alors qu’une corde ceignait ensemble sa poitrine et le dossier. Il était nu et m’adressa un regard assassin lorsque j’entrai. Il m’insulta, enfin je le crois, car je ne comprenais pas un mot de ce qu’il me disait. A ses pieds gisait Kutik. Allongé sur le flanc à même le sol, ses mains et ses pieds avaient été attachés avec des cordelettes de lin. Je les observai un moment puis m’approchai d’eux. Je posai un genou au sol devant Kutik et fis glisser ma main sur sa cuisse. Il frissonna et se raidit. Sa peau était chaude, douce, soyeuse comme celle d’une femme, plus encore, même. Ma main glissa sur ses fesses, son flanc et je rivai mon regard au sien. Je défis la cordelette qui lui liait les pieds et le pris dans mes bras pour le déposer sur le tapis de sol qui me servait de lit. Je me dévêtis rapidement et me couchais sur son ventre, pesant de tout mon poids sur son corps ferme, plaquant ma virilité qui grossissait contre la sienne. Je n’avais pas envie d’un homme, mais sa peau douce, les senteurs qu’il dégageait me rendait fou. Je pris sa tête entre mes mains et plaquai ma bouche contre la sienne. Ma langue rencontra ses dents, mais nul ne résiste longtemps à un être au deux tiers divins et bientôt j’enfonçai ma langue épaisse dans sa bouche et la fit danser en rencontrant la sienne. Tout en l’embrassant je frottai mon corps contre le sien, faisant monter mon excitation. J’entendais au loin son père crier. Il nous regardait, impuissant et cela ne m’excitait que d’avantage. Je poursuivis quelque temps, j’aimais le goût de sa bouche, aller chercher sa langue fuyante et l’obliger à me répondre. Je salivais abondamment et le liquide ruisselait sur son menton et dans son cou. Quand je fus rassasié de sa bouche, je me redressai à genou et d’un geste sec, le fis pivoter sur le ventre. Je plaçai mes vêtements dont j’avais fait une boule sous son bas-ventre afin de relever ses fesses que j’écartai. J’observais un instant l’entrée de son fondement puis je posais mon index dessus et en forçais doucement l’entrée. Mon doigt entra comme dans du beurre mou. C’était tendre, chaux et doux. Je l’entendais haleter comme j’envahissais son intimité. Oui, je comprenais maintenant qu’ils puissent servir à soulager nos soldats et nous-même. Je pris ma virilité a pleine main et fit coulisser la peau qui la recouvrait pour dégager son extrémité vermillon. Elle était épaisse et longue, pas au point de celle que j’avais reçue au troisième jour de ma cérémonie d’allégeance, mais bien plus que celle de la majorité des hommes. Je posai mes pouces de part et d’autre de l’anneau serré de Kutik et l’écartai autant que je le pu, puis j’y fis couler un filet de salive. Enfin, j’appliquai mon membre sur l’orifice et, saisissant ses hanches, poussait un coup sec et bref. Mon gland entra et Kutik cria. Je restai ainsi un moment, attendant qu’il se calme, que sa respiration s’apaise puis, le saisissant par les flancs, je le fis lentement remonter vers moi, entrant en lui par la même. Il gémissait, se détendait puis se raidissait parfois. Il me fallut un certain temps pour l’assoir sur mes genoux et que son dos se colle contre ma poitrine. Je ne souhaitai pas lui faire mal, juste me soulager. Je posai une main sur le bas de son ventre et l’autre sur sa bouche dans laquelle je fis entrer deux doigts qu’il se mit à sucer. Puis, me redressant légèrement, je lui fis comprendre que je souhaitai qu’il bouge sur mon sexe. Je le guidai, l’encourageai. Sa tête renversée reposait maintenant sur mon épaule et, je l’observai alors qu’il me faisait bouger en lui. Ses pommettes était rouge, ses yeux grands ouverts. Il suçait avidement mes doigts en salivant abondamment. Je tournai mon regard vers son père qui nous regardait, horrifié, les larmes aux yeux, faire de son fils ma concubine. Je lui souris, du même sourire pervers que j’avais vu chez Agga et son fils puis retirai mes doigts de la bouche de Kutik et lui inclinait la tête vers moi pour l’embrasser à pleine bouche tout en fixant son père dans les yeux. J’éprouvai à cet instant un sentiment de puissance comme je n’en avais jamais rencontré. La langue de Kutik me rendait mes baisés et bientôt s’en fut trop. Je basculai en avant et me couchait sur lui. J’arrachai d’un coup sec les liens de ses mains et les lui maintint au-dessus de la tête avec les miennes, puis je m’arc-boutai et me déchainait en lui. Je sentais le plaisir monter en moi, enfler par vague. Kutik gémissait, haletait, râlait. Et quand le plaisir atteignit son paroxysme, je rivais mon regard à celui de Naram et me callant au fond de Kutik que je fécondai dans un râle rauque avant de m’effondrer sur lui.
Je restai un moment immobile, toujours enfoncé en place, incapable de réaliser le plaisir que je venais de prendre. Puis je me redressai à genou et retournai mon jeune amant. Il était trempé de sueur et son sexe luisait de sa semence. Je le regardai dans les yeux et il détourna le regard, honteux d’avoir pris du plaisir à se faire soumettre. Je me retournai vers Naram. Il écumait de rage et cela m’excita encore plus. Je me sentais fort, plein d’énergie et j’avais envie d’en découdre. Aussi défis-je les liens qui l’entravaient et il se jeta sur moi. Nous tombâmes au sol et lutâmes. Il était fort, mais comparé à un être divin comme je le suis sa force était dérisoire. Cependant, je le laissai prendre l’avantage, croire qu’il avait une chance de me vaincre et nous combattîmes plus d’une heure. Nus, nous transpirions et sa peau lisse glissait sous mes mains. Quand je me lassai de combattre, je le saisis par les hanches et le retournai sur le ventre. Il essaya bien de se relever mais je plaquai mes mains sur ses omoplates et le repoussai brutalement au sol. Il essaya bien de ruer, mais je glissai un genou entre ses jambes et je m’y installai. Mon membre tendu trouva alors de lui-même l’entrée des entrailles du prince prisonnier. J’étais entré en douceur en Kutik mais c’est en force que je possédai Naram. Je le saillis comme l’étalon prend la jument, sans tenir compte de ses hurlements. Un plaisir bestial monta en moi comme je me déchainais sur le fondement serré. J’étais le soldat qui pourfend son ennemi de son épée, le javelot qui transperce la chair et rien ne pouvait se mettre en travers de ma route. Je me répandis en lui, mais cela ne me calma pas, je continuai ma besogne sans faillir et l’ensemençai encore et encore. Il aurait été femme, j’aurais été sûr qu’il porta descendance. Je finis par m’arrêter, non que je sois à bout de souffle ou que mon excitation se fut tarie, mais plutôt par lassitude. Je me retirai de lui et me relevai, le laissant s’affaler au sol, à demi-conscient, ma semence s’écoulant entre ses jambes.
Puis je sortis de ma tente, sans prendre la précaution de m’habiller ni d’attacher mes prisonniers ; je doutai qu’il puisse s’échapper. Il faisait nuit maintenant et mon excitation n’était toujours pas retombée. Bien au contraire, je me sentais excité comme jamais. Affamé, je me rendis aux enclos et pénétrai dans celui des soldats du commun. Je saisis le premier que je rencontrai et le sailli contre l’un des poteaux de la cage. Il n’était pas rasé, ni oint d’huiles et de parfums, mais je n’en avais cure. Quand j’en eu fini avec lui j’en pris un autre puis un autre. Ils essayèrent de se regrouper pour m’opposer résistance, mais je balayai leurs attaques et continuai ma besogne. Jusqu’à l’aube, ils subirent mes assauts et je ne pense pas que l’un d’entre eux ait pu m’échapper. Les plus endurants me reçurent plusieurs fois en eux. Je me souviens notamment d’un qui devait avoir le double de mon âge. Il avait conservé une musculature puissante et une toison drue. Ses nombreuses cicatrices témoignaient des innombrables batailles qu’il avait livrées. C’était un vétéran, un homme parmi les hommes. Il me résista un moment et je vis les autres reprendre espoir. Ils voulaient se trouver un héros, un être en qui croire, qui leur permettrait de m’échapper et je les laissai croire un instant. Mais quand il se jeta sur moi, je balayai ses jambes d’un coup de pied et l’envoyai s’étaler au sol. Puis je le saisis par les hanches et le soulevai comme s’il ne pesait guère plus qu’une plume et lui enfonçait ma virilité sur le champ. Je vis l’espoir quitter les visages de ses compagnons et j’y pris plaisir, je sentis la peur couler en eux, et j’y pris plaisir, je perçu leur effroi, et j’y pris plaisir. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai changé, que je suis devenu plus dur, plus fort que je ne l’avais jamais été. Et c’est à cet homme que je le dois et pour l’en remercier, je l’ai possédé à de nombreuses reprises. Dès que je le voyais bouger je retournais en lui et nul autre, cette nuit-là, n’osa plus s’opposer à moi.
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