26-09-2024, 09:27 AM
Doc Matt 02 : José le portugais
La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être…
Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services…
On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un sur nom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions.
Vendredi, treize heure, je sors de la douche collective de la salle de sport. Je bossais de nuit ces derniers jours, j’ai donc deux jours de repos devant moi. Pas grand monde ce soir dans les vestiaires. Juste le petit black qui sort en boitant de la douche commune en me regardant de travers. Je viens de le baiser durement contre le carrelage. Il était souple, serré et totalement imberbe… un régal. Je me douchais déjà, face au mur, quand il était entré. Il m’avait souri, et avait essayé d’engager la conversation en me complimentant sur mon physique. Mais il s’était tu lorsque je m’étais retourné, mes vingt centimètres de chair fièrement dressés. En pleine masturbation je n’avais pas franchement envie de parler mais plutôt de baiser. Je n’avais rien eu à foutre de son : Désolé man… je voulais pas te déranger, t’as l’air occupé !, je voulais juste baiser et ce n’était pas l’alliance d’or qu’il portait à son annulaire qui allait m’en empêcher. En moins de deux il s’était retrouvé à genou sur le sol, ma bite dans la bouche. Ses amygdales étaient douces et il semblait totalement dépourvu de réflexe nauséeux. Je ne m’étais attardé ni sur ses tentatives de dégagement, ni sur ses yeux larmoyants. Il avait fini à plat ventre, ma queue solidement plantée dans le cul, ma main en guise de bâillon. J’avais joui rapidement, je ne voulais pas me faire choper entrain de baiser dans les douches communes. La dernière fois, les proprios de la salle avaient été clairs. Si je recommençais, ils m’en interdiraient l’accès. Mais là : pas vu, pas pris… Mais je n’étais pas égoïste pour autant. Je voulais qu’il puisse jouir aussi. Une fois hors de lui, alors qu’il gisait à plat ventre devant moi, son petit cul ferme légèrement relevé, mon sperme s’en était écoulé ; du gâchis… Je lui avais donc bouffé le cul tout en massant sa prostate d’une main et en le branlant de l’autre. Les premières secondes il avait essayé de m’échapper en rampant mais il s’était rapidement laissé faire en couinant et gémissant de plaisir, éjaculant sur le carrelage de la douche moins de cinq minutes après que j’aie commencé.
Il me regarde un instant, sa queue lourde pendant entre ses jambes. Il hésite entre me sourire, m’agresser ou me dénoncer. Mais dans ses yeux je vois bien qu’il a pris son pied et qu’il ne comprend toujours pas réellement ce qui s’est passé. La prochaine fois qu’il me croisera dans les douches, il me suppliera de le baiser, je peux le lire en lui. Je lui adresse un sourire vicieux mais il prend peur, ramasse ses affaires, et va se changer dans une autre partie du vestiaire, toujours en boitillant. Il en a pour quelques jours je pense.
Je sors mon portable de mon sac. J’ai un message en attente de Marco, mon meilleur pote depuis… et bien depuis toujours… Il s’est lancé dans le porno gay il y a quelques années et connait un certain succès. Il s’est spécialisé dans la conversion d’hétéros et dans le top to bottom en recrutant des acteurs pornos tops en fin de carrière qu’il paye une misère pour se faire dépuceler devant la caméra. Il m’arrive de lui fournir quelques recrues hétéros à dépuceler, parmi mes patients ; certains sont prêt à tout pour un peu de fric… enfin c’est ce qu’ils pensent jusqu’à ce qu’ils se retrouvent avec une bite bien plantée au fond du cul… il me contacte généralement pour faire passer des visites médicales à ces nouvelles recrues ou pour assister à des tournages plus hardcore nécessitant la présence d’un médecin. Il paye bien, très bien même, et assister à un tournage porno n’est pas désagréable.
J’enfile mon boxer noir qui moule mes fesses musclées et fait ressortir mon paquet puis appelle mon répondeur pour écouter le message.
« Salut Matt, c’est Marco. Je sais que tu es plutôt pris en ce moment et que je me réveille un peu tard mais j’aurai besoin de toi en fin de journée sur un tournage. Pas pour te faire tourner… hein… j’y ai renoncé… mais j’ouvre un nouveau service de vidéo à la carte et je tourne la première ce soir. Le scénario que m’a envoyé le client est un peu risqué et peut potentiellement mal tourner mais il paye bien, très bien même… et c’est mon plus gros client. Ça serait cool si tu pouvais être là, en cas de besoin. Tes compétences de dresseur sont également les bienvenues. Préviens-moi vite si tu peux être là. Le client veut assister au tournage et n’est disponible que le soir. Tout se passera donc en soirée. J’augmente ton tarif horaire habituel de vingt pourcents et tu auras une prime si tout se passe bien. »
Je n’ai rien de prévu, ni cet après-midi, ni ce soir. Je pensais me faire une soirée montage vidéo de mon dernier dépucelage, celui du papa bosniaque que j’ai choppé chez Mama Tùl. Comment s’appelle-t-il déjà ? … Almir, oui c’est ça Almir. Faut vraiment que je refasse une séance avec lui… J’ai hâte de voir sa réaction lorsqu’il me reverra. Généralement chez ce genre de patient, elle peut être de deux types : la soumission ou l’agressivité.
‘’J’espère qu’il sera agressif…’’
Je prends mon téléphone et appelle Marco, voir ce qu’il me propose exactement. Il répond dès la première sonnerie par le traditionnel ‘’Allo’’.
— Salut Marco. C’est Matt.
— Salut Matt. C’est cool que tu me rappelles si vite. J’espère que je ne te dérange pas en pleine action.
Il ricane à moitié car il connait mes appétits sexuels et sais pertinemment que je dois baiser au moins une fois par jour.
— T’inquiète pas, je viens de finir.
— Putain, t’es vraiment un gros queutard !
Je prends l’insulte comme un compliment. Après tout, c’est ce que je suis… C’était même devenu mon surnom à une époque.
— Peut-être mais c’est pas moi qui fait du porno !
Ma réponse le faire rire, surtout parce que, bien qu’il réalise des pornos gays, il n’a jamais couché avec personne d’autre que sa femme… un mystère. Il n’est même pas refoulé, je l’ai déjà testé. Du cent pour cent hétéro. A se demander comment il peut faire autant fantasmer les mecs avec ses films…
— Bon. Dis-m’en un peu plus sur ton plan de ce soir, c’est quoi ce nouveau concept.
— C’est une nouvelle idée que j’ai mis en place et que je réserve pour le moment à mes meilleurs clients. Je leur propose de m’envoyer le scénario qu’ils souhaiteraient voir se réaliser. Ils peuvent ou non y participer et fournir les acteurs ou les sélectionner dans mon cheptel.
— Très ambitieux, mais je me doute que quelques-uns de tes riches clients se sont déjà manifestés.
— Oui, le meilleur même, mais son scénario est plutôt… particulier…
— Explique-moi ça.
Il hésite puit reprend.
— Tu dois déjà me dire si tu en es ou pas, j’ai vraiment besoin de toi ce soir.
Je ricane.
— Ta femme sait-elle que tu me fais des avances ?
— T’es con, t’as pas ce qu’il faut où il faut pour moi ! Mais je suis sérieux, je dois savoir avant.
Je réfléchis un instant. Je n’avais rien de pressé à faire, deux jours devant moi et son nouveau concept m’intriguait beaucoup, pour tout dire.
— Ok, j’en suis, crache le morceau.
— Cool ! Je t’aime du sais.
— Arrête tes grandes déclarations sauf si tu les accompagnes des diamants qui vont avec !
— Dans tes rêves ! Les diamants c’est pour Léna.
Léna étant sa femme. Une beauté toute timide. Douce et adorable. Le genre que l’on épouse et que l’on aime, pas celui que l’on baise en levrette sur un capot de voiture dans un parking souterrain. Je n’avais jamais pu comprendre comment elle avait pu s’enticher de Marco et encore moins ce qui lui avait permis d’accepter le métier de son mari… un autre mystère… Mais ils semblaient toujours amoureux après dix ans de mariage, peut-être même plus qu’au début…
— Léna… Léna… Léna… un jour elle se rendra compte de quel branleur tu es et je pourrais enfin l’avoir.
C’était en quelque sorte un jeu entre nous. Nous nous connaissions depuis tellement longtemps et si bien. Il savait pertinemment que jamais je ne chercherais à lui voler sa femme, ni même à le baiser lui. Dans nos jeunes années, j’avais essayé, avant de devenir le dresseur que je suis maintenant. Mais il avait été très clair. Il m’aimait, mais pas comme ça. Il m’avait tout de même roulé une pelle d’anthologie qui m’avait laissé pantelant.
— Dans tes rêves peut-être, mais pas dans les siens ! Bon, trêve de plaisanterie. Donc c’est ok, tu me files un coup de main.
— Oui, je te l’ai dit, crache le morceau !
— Ok. Mon client est un gros entrepreneur du bâtiment dans la quarantaine. Il a des problèmes avec l’une de ses équipes ; des vols sur un chantier. A priori c’est un jeune branleur qui en est responsable mais le gosse a de l’or dans les mains d’après lui et il souhaite le remettre dans le droit chemin. Il veut donc lui montrer ce qui se passe lorsque l’on cherche à le voler. Il a demandé à son chef d’équipe de lui donner… une leçon… ce soir… dans une cabane de chantier.
Je déglutis péniblement. J’ai chaud. C’est chaud… et terriblement excitant…
Je ne réponds pas tout de suite et Marco s’impatiente.
— Mattéo ? T’es toujours là ?
— Oui… je… je bande ferme… Je crois que si je ne venais pas de me taper ce petit black dans les vestiaires, j’aurais joui dans mon box…
Il se marre.
— Je m’en doutais… Queutard !
— Et… ça doit se passer où ?
— J’ai le debrief du gars cet après-midi au studio avec le client, et toi si tu es de la partie. A priori, c’est un pur hétéro un peu coincé, mais à voir en condition réelle. Je lui donnerai aussi quelques pilules bleues au cas où. Puis direction le chantier en fin d’après-midi. A priori les vols ont lieu les vendredi soir, il est donc probable que le gamin passe à l’action en soirée. Nous pourrons le prendre sur le fait. Mon équipe a placé les caméras hier soir, tout est prêt. On se tiendra, mon client, toi et moi à proximité dans un fourgon que j’ai équipé pour recevoir les images. J’aurai deux hommes prêts à intervenir au cas où.
Tout semblait callé au millimètre. Hors de question que je ne sois pas de la fête ! Je connaissais Marco par cœur, c’était un malade de l’organisation et de la planification. Tout serait millimétré.
Je regarde ma montre, une vieille Festina en métal argenté. Treize heure trente.
— J’arrive. Je serai au studio d’ici vingt minutes.
— Génial, je t’attends ! A tout’
Je raccroche et prend un moment pour respirer et me calmer. Je glisse ma main dans mon jean et replace mon mandrin gonflé pour l’installer plus confortablement. Je crois que je ne vais pas débander de la soirée.
Je démarre le moteur et fonce vers les studios de mon ami. A cette heure, le trafic est fluide et il ne me faut pas plus d’un quart d’heure pour gagner la zone industrielle à la périphérie de la ville où se trouve ses studios. Bien loin du petit appart craignos qu’il avait loué au départ, ses locaux se composent maintenant de deux grands entrepôts aménagés à grand frais. Le porno est une valeur sûre.
Une fois devant la porte, je n’ai même pas le temps de sonner qu’elle s’ouvre et que mon ami en sort. Je me retrouve dans ses bras, plaqué contre son torse. Son gabarit est similaire au mien. Un bon mètre quatre-vingt-dix de muscles, mais ses cheveux sont plus clairs et plus longs. Il me prend le visage à deux mains et plaque ses lèvres sur les miennes pour un smack bruyant. Puis il remue son bassin contre le mien.
— Humm, je vois que tu es prêt.
Son sourire vicelard m’excite toujours. Je sais qu’il sent ma queue bandée contre lui le bâtard. En ce qui le concerne, je sais que rien ne bouge dans son futal… quel gâchis… une si belle bête… hétéro… pfff, la vie est vraiment injuste.
Il me lâche et se retourne. Je jette un coup d’œil à son cul moulé dans son jean…
‘’Vraiment du gâchis.’’
— Vient avec moi, je vais te présenter mon client.
Je le suis à l’intérieur. Je connais l’aménagement des lieux pour y être venu de nombreuses fois, mais je m’étonne toujours de l’ambiance sereine et feutrée qui y règne. La réceptionniste me salue d’un sourire que je lui rends. Une nouvelle, je ne la connais pas. Mon ami n’embauche que des femmes. Non pas pour se rincer l’œil, mais parce qu’il les juge plus efficaces. On entre dans un premier bureau dans lequel se trouve une femme entre deux âges en tailleur jupe bleu marine, le chignon impeccable ; l’assistante de mon ami. Elle doit maintenant avoir près de cinquante ans. Elle suit mon pote depuis ses débuts. Mère de famille et grand-mère maintenant, c’est l’un des piliers du studio, discrète et efficace. Elle s’approche de moi, me prend dans ses bras et m’embrasse sur la joue.
— Je suis contente que tu sois là Mattéo, me dit-elle.
Puis elle se tourne vers mon ami avant de poursuivre.
— Tu vas pouvoir surveiller un peu ses idées tordues.
Il lève les mains en signe de protection.
— Ingrid, ce ne sont pas mes idées, mais celles de mes clients.
Elle soupire et agite la tête, comme une mère devant deux gamins turbulents. Et c’est un peu ce qu’elle avait été à un moment de notre vie, quand nous nous étions retrouvés sans parents, Marco et moi, à tout juste dix-huit ans. Marco n’avait plus que sa mère qui était morte d’un cancer et la même année, les miens étaient décédés dans un accident de voiture. Un camion sur l’autoroute. Je n’étais pas proche de mes parents, nous étions toujours en conflit, mais c’était tout de même mes parents. Nous habitions dans le même quartier, Marco et moi, dans des petits pavillons de banlieue, tous identiques, rien de luxueux mais pas la zone non plus. Ingrid était l’une de nos voisines. L’un de ses fils avait notre âge et l’autre était plus âgé de cinq ans Elle avait été là pour nous quand nous en avions eu besoin.
Je lui claquais un bisou sonore sur la joue en la soulevant dans mes bras.
— T’inquiètes pas Ingrid, je veille sur lui ! Et comment va la famille.
Franck, son aîné était en plein divorce, et sa femme se comportait comme une belle garce. Elle l’avait cocufié mais tentait de lui faire porter le chapeau. Ingrid l’avait recueilli chez elle, lui et sa fille de deux ans.
— Franck va mieux, je voudrais juste qu’il sorte un peu. Il ne fait que bosser et s’occuper de Mélina. Il s’est quand même remis au sport depuis quelques mois, ça lui fait du bien.
— Je pourrais venir le chercher un de ces jours, si tu veux !
Je n’avais jamais été proche de Franck, mais plus de Théo, son deuxième. Nous étions inséparables lui, Marco et moi durant notre adolescence, bien avant qu’Ingrid ne nous recueille, moi et mon ami. Mais j’aurais fait n’importe quoi pour Ingrid.
Elle me jette un regard en coin.
— Pas touche, jeune homme. Il n’est pas comme toi. Tu peux le sortir mais tu gardes tes mains dans tes poches et ta queue dans ton caleçon.
Ces mots dans la bouche d’une femme d’une cinquantaine d’année auraient dû me choquer. Mais Ingrid avait élevé seule deux garçons et s’était également occupée de deux jeunes hommes au bord de la dérive. Elle avait son franc parlé et ne s’embarrassait pas de détail.
Cette fois c’est moi qui levais les mains en signe de protection.
— Hé, Ingrid, pour qui tu me prends. Je sais me tenir !
— Bien sûr ! Je connais ton surnom et je me souviens très bien de la manière dont tu reluquais Franck quand tu étais chez moi !
Marco éclata de rire.
J’avais viré au rouge. Seule Ingrid était capable de me faire rougir ainsi.
A dix-huit, j’avais eu le béguin pour Franck. C’était vrai. Il était grand, beau, séduisant… et très hétéro. Je m’étais glissé dans sa chambre un soir mais, arrivé au pied de son lit, je n’avais fait que le regarder dormir avant de sortir. Il y avait longtemps que je n’avais pas pensé à cette image de Franck, nu dans son lit… son torse musclé et imberbe... son bas-ventre à peine couvert par le drap. J’avais tendu la main pour le retirer… mais je m’étais dégonflé. On n’est pas le même à dix-huit ans qu’à trente-cinq ! Et c’était aussi vrai pour Franck. La dernière fois que je l’avais vu, c’était lors d’un repas de famille chez Ingrid, plus de deux ans auparavant. Certes le Franck d’autrefois était toujours reconnaissable, mais il était devenu bedonnant, presque obèse et une barbe complètement négligée lui mangeait le visage, le faisant paraître encore plus bouffi… pas vraiment mon fantasme d’adolescent…
Marco s’était repris.
— Ingrid, laisse-le tranquille, il est venu pour le travail. On sortira Franck un de ces soirs et je jouerai les gardes chiourmes, je te le promets. Je protègerai la vertu de fils, juré craché !
Ingrid nous adresse à tous les deux un regard assassin comme nous la regardons, un sourire faussement innocent aux lèvres.
— Pas un pour rattraper l’autre. Une chance que ta femme soit là pour te tenir la bride jeune homme. Ça, c’est une femme bien !
Cette fois c’est à Marco de rougir et à moi de me marrer !
— Bon, c’est pas tout ça mais le client attend ! On y va Mattéo.
Et avant qu’Ingrid ne puisse continuer, il lui claque une bise sur la joue, lui susurrant à l’oreille les mots que nous lui disions toujours dans ces cas-là et qui avaient pour résultat de la faire taire… chose rare en définitive.
— Mais pas aussi bien que toi Ingrid.
La femme grogne puis retourne à son bureau en grommelant.
Je fais un clin d’œil à mon ami et il m’emmena dans son bureau, adjacent à celui d’Ingrid.
La pièce n’est pas très grande mais accueillante et fonctionnelle. Le mobilier y est restreint, un bureau en bois foncé et une étagère occupent le fond de la pièce. Au centre une table ovale entourée de six chaises complète le mobilier. Un homme est assis sur l’une des deux chaises qui font face au bureau. Je ne le vois que de dos. Il parait grand, ses épaules sont larges et ses cheveux grisonnants. A notre entrée il se lève et nous fait face. Il est plus petit que moi, peut-être un mètre quatre-vingt. La chemise bleu clair qu’il porte fermée au col par une cravate sombre à rayures obliques dans des nuances de gris et de bleu moule ses biceps musclés. Il a proprement retroussé ses manches sur ses avant-bras pour laisser voir des tatouages colorés. Un serpent sur le bras gauche et un motif plus complexe sur le droit. Sa taille est fine et mise en valeur par un gilet gris cintré assorti à son pantalon. Les traits de son visage sont sévères et anguleux mais adoucis par une barbe courte aussi grise que ses cheveux. Il me tend la main, ses yeux très clairs rivés dans les miens.
— Victor Lacroix, me dit-il en me tendant la main large et caleuse.
Je la lui serre. Sa poigne est ferme, mais il ne cherche pas à m’écraser la main comme le font souvent ceux qui doutent de leur virilité. A son autre main, je repère un anneau d’or à l’annulaire ; monsieur Lacroix était donc marié…
— Mattéo Morel.
Je me présente aussi brièvement et franchement que lui. Il me plait, tant par son physique que par la franchise de ses manières et de son regard. Quand Marco m’avait présenté le scénario de l’homme, j’avais imaginé un vieux bedonnant et chauve, frustré par son physique ingrat. Mais monsieur Lacroix ne devait pas être frustré par grand-chose. Peut-être par ses ouvriers, mais en aucun cas par son physique. J’étais sûr que Marco avait dû essayer de le recruté pour l’une de ses thématiques porno. Dépucelage d’hétéro peut-être, bien que je doute qu’il se soit laissé monter… Ou peut-être Fils à papa avec l’un des minets de son cheptel. Mais c’était peu probable. Marco avait cependant laissé entendre que monsieur Lacroix était son meilleur client… il devait donc bien y avoir une raison à cela…
— Mattéo est un très vieil ami, intervient Marco. Il va nous aider sur la partie technique et en cas d’urgence médicale.
— Bien, dit l’homme. Je veux faire comprendre à mon gars ce qu’il en coute de me voler mais je ne souhaite pas qu’il soit blessé pour autant.
Je hoche la tête.
— Je comprends. Marco m’a expliqué ce que vous projetez. C’est ambitieux, surtout que l’homme que vous avez choisi est un amateur d’après ce que j’ai pu comprendre.
Marco me tend un petit dossier.
— Tiens, les fiches des hommes en question.
J’ouvre la chemise et regarde la première feuille. Un jeune de vingt-trois ans. Un certain Kevin Jacquet. La victime probablement. Kevin… surement un cassos… Sa photo montre une gueule de petite frappe et des cheveux courts et châtains.
Le deuxième ne correspond pas du tout à ce que je pouvais attendre d’un bourreau. José Costa, chef d’équipe, quarante-cinq ans, marié, deux enfants de dix-huit et vingt ans, catholique pratiquant. Chauve à la barbe fournie, il a la peau mate et les yeux noirs.
Je me retourne vers le client de Marco.
— Qui est-il exactement ? Sait-il ce qu’il doit faire ? Est-il consentant ?
— Monsieur Costa est l’un de mes chefs d’équipe. Il s’occupe de celle dans laquelle les vols ont eu lieu. Il est innocent, j’en suis sûr. Je le connais depuis des années. Il est portugais et ne sait ni lire, ni écrire. Lorsqu’il est arrivé en France, je lui ai obtenu des papiers et permis à sa famille de venir le rejoindre. Je lui ai également donné de l’argent pour faire soigner l’un de ses fils qui a dû se rendre à l’étranger pour intégrer un essai de thérapie expérimentale. Une petite fortune pour un homme simple comme lui. Coup de chance, le traitement a fonctionné. Mais il doit encore y retourner régulièrement… à mes frais. Il m’est dévoué corps et âme. Il fera ce que je lui dis.
Je hoche la tête.
— D’après la fiche, il est marié et père de deux fils. Il est hétéro ? bi ?
— Hétéro d’après ce que j’en sais. Catholique très pratiquant.
Je me tourne vers Marco.
— Faudra vraiment prévoir des pilules bleues, au cas où.
— C’est prévu.
Marco poursuit avant que je ne puisse poser d’autres questions.
— Monsieur Costa nous attend en salle de réunion. Je pense qu’il serait préférable de voir tout ça avec lui.
Je me tourne vers M. Lacroix.
— Sait-il pourquoi il est là ?
— Absolument pas. Je vais commencer par lui annoncer la raison de sa présence et, si cela s’avère nécessaire, je traiterai ses objections.
Il parlait sur le ton de la conversation, comme si le marché qu’il allait lui proposer n’avait rien d’étrange.
‘’Décidément, il me plait.’’
Nous suivons Marco jusqu’à la salle de réunion. La pièce est grande mais elle ne contient qu’une très longue table de bois et des chaises assorties. A l’extrémité opposée de la pièce, José se redresse à notre entrée. Il ne sait à priori pas trop sur quel pied danser. Tant mieux, le mettre mal à l’aise ne fera qu’aider à lui faire accepter la situation.
— Merci d’être venu José, lui dit monsieur Lacroix tandis que nous nous approchons de lui. (Puis il nous montre de la main et poursuit). Ces messieurs sont là pour m’aider à la réalisation d’un projet très spécial pour lequel j’ai besoin de ton concours. Nous sommes ici dans leurs locaux.
Je lui souris pour le mettre en confiance et lui tend la main. La poignée de l’homme, José, est ferme et franche. Je le regarde droit dans les yeux. Je me trouve assez doué pour jauger les gens au premier regard et je ne vois que de l’honnêteté et de la franchise dans son regard, presque de naïveté.
— José, se présente-t-il avec un fort accent portugais tandis que je lui réponds dans sa langue.
— Olá José. Prazer em conhecê-lo. Meu nome é Mattéo.[1]
Mon accent n’est pas terrible et mon portugais est plus que rouillé mais je le vois réagir positivement, me sourire et se détendre un peu. Comme les photos l’avaient laissé voir, José est massif et des poils sortent du haut de son t-shirt blanc. Malgré moi je me dis qu’il tient plus du brave poney que de l’étalon fougueux…
— Maintenant que les présentations sont faites, reprend monsieur Lacroix, il est temps que tu saches pourquoi tu es ici, José. Monsieur Cortesi ici présent, continua-t-il en montrant Marco, est producteur de films pornographiques d’un genre particulier. Il propose également un service de mise en œuvre de scénario à la demande et c’est pour cela que tu es ici aujourd’hui.
J’observe les réactions de l’homme. Il ne semble pas tout saisir.
— Je comprends pas monsieur, il a besoin d’un nouveau bâtiment ? d’une rénovation ?
‘’Effectivement… ce portugais n’a pas l’air très vif d’esprit.’’
— Non, José, reprend son patron. C’est moi qui ai fait appel à lui et non l’inverse. On m’a récemment signalé des vols sur le chantier dont tu t’occupes en ce moment et il semble que le coupable soit dans ton équipe.
José blêmit sous sa peau hâlée.
— Monsieur Lacroix, ce n’est pas moi, je vous le jure devant dieu !
Son patron l’arrête d’un geste de la main.
— José, je sais que ce n’est pas toi et pour tout te dire, le coupable a été identifié. Il est fortement probable qu’il s’agisse de Kévin, le jeune qui a récemment rejoint ton équipe. Il a été filmé par nos caméras de surveillance. Je ne t’en veux pas, mais tu vas cependant devoir remédier à la situation.
— O Filho da puta ![2] Je vais le virer dès ce soir, patron.
José se met en colère, laissant ressortir son côté méditerranéen. Peut-être avait-il le sang plus chaud qu’il n’y paraissait, finalement.
— Ce n’est pas ce que je souhaite, José. (Son ton était posé, calme). Il est doué, très doué. Il est capable de prendre des décisions et des initiatives. Les autres semblent l’apprécier. Il ira loin s’il est bien guidé. Mais il va falloir le débourrer et le dresser avant.
— Qu’est-ce que vous voulez que je fasse, patron, reprit José, que je le frappe ?
— Non. Je te l’ai dit, José, je veux que tu le débourre !
— Mais comment ? C’est pas un cheval !
— En effet José. Je veux que tu le dépucèles. Je veux qu’il comprenne ce que cela fait de me voler et de te manquer de respect en le faisant !
— Mais patron, y’aura des femmes pour le dépuceler ? dit José qui décidément était lent à comprendre.
— Ça sera lui la femme et toi, tu lui montreras ce qu’« être un homme » veut dire. Je veux qu’il sache ce qu’est que de se soumettre à une autorité. Mais attention, il y aura des règles à respecter. Tu pourras le malmener mais en aucun cas le maltraiter, ni le frapper trop durement. Et lorsque que tu l’utiliseras, tu devras le soumettre pas le briser !
— Mas eu não sou paneleiro ![3]
Il avait pris un air dégouté, choqué.
— Je ne te demande pas de l’être, José. Mais dans la vie certaines choses sont nécessaires et doivent être faites… comme l’argent que je te donne pour le traitement de ton fils.
José blêmit et déglutit péniblement.
— Meu filho ?[4] Mais pourquoi vous me parlez de lui, patron.
— J’ai été là quand tu as eu besoin de moi, José, n’est-ce pas ? (L’homme hoche la tête). Et je suis toujours là maintenant. (De nouveau, il acquiesce). Tu te souviens de ce que je t’ai dit quand tu es venu me voir la première fois, il y a dix ans. Je ne t’ai demandé que deux choses…
José était presque devenu aussi blanc que son t-shirt malgré le hâle de sa peau.
— Je… Je… Je ne veux pas recommencer patron, vous aviez dit une seule fois.
Monsieur Lacroix se déplace et vient se mettre juste devant son chef d’équipe. Il lève la main et pince le téton droit de José entre son pouce et son index. Le portugais se tend et étouffe un petit gémissement. Maintenant que le tissu du t-shirt de l’homme se trouve tendu entre les doigts de son patron, je peux deviner un piercing sur le téton, probablement un petit barbell.
— Et j’ai tenu ma promesse, José. Tu m’as donné ton corps une fois et j’ai profité de toi tout une nuit. Je t’ai laissé ce petit souvenir pour que tu ne l’oublie pas.
Il presse plus fortement sur le téton, arrachant un bref cri à l’autre qui lui répondit, tremblant, presque suppliant.
— Non… s’il vous plait…
— D’après le médecin de ton fils, José, le traitement doit durer encore quelques années. S’il est arrêté trop tôt, les chances de rechutes sont très élevées… Tu ne voudrais pas que le traitement s’arrête, José, n’est-ce pas ?
Cette fois la menace n’est plus du tout voilée.
— Non. Patron. Il faut continuer. Meu filho[5]. C’est un gentil garçon.
— Oui, très gentil, mais si les vols continuent, je devrai bien trouver de l’argent quelque part.
— Je… je… je le ferai patron. Mais s’il vous plait, mon fils a besoin de son traitement.
— Nous sommes donc d’accord, José. Tu le feras ! Tu donneras une leçon au jeune Kévin. Je veux te voir faire ce que je t’ai fait cette nuit-là. Tu te souviens. Quand tu as essayé de me résister et que nous nous sommes battus… j’ai dû te bloquer et t’attacher avec ma ceinture pour pouvoir te déshabiller. Et après, tu t’en souviens… oh oui tu t’en souviens… tu étais si serré… j’y pense encore parfois…
La voix de monsieur Lacroix n’est presque plus qu’un murmure sombre et grave. Je sens les poils de mes bras de hérisser. Cet homme est puissant et dangereux… beaucoup plus qu’il n’en a l’air.
— Je… oui patron.
La tête basse, José parait soumis, probablement avait-il été proprement dressé cette fois-là. Le souvenir de son dépucelage semble encore frais dans son esprit, même après dix ans. La séance avait dû être intense…
— C’est bien José.
La main de monsieur Lacroix abandonne le téton maltraité, mais l’homme reste à proximité de son employé.
— Mais, patron, je sais pas si je vais réussir à… grossir.
— Ne vous inquiétez pas pour ça, monsieur Costa, intervient Marco, nous avons ce qu’il faut pour vous aider… Bien, repris mon ami en regardant sa montre, nous allons pouvoir commencer. Comme monsieur Lacroix vous l’a dit, il ne s’agit pas de briser le jeune Kévin mais de le soumettre. Nous allons donc devoir nous assurer que vous compreniez bien votre rôle. (Il prend son portable et compose un numéro). On est prêt, amenez Cameron. (Puis il raccroche sans un mot de plus).
Deux minutes plus tard, la porte s’ouvre et un jeune homme, uniquement vêtu d’un short de bain rouge, entre dans la pièce en souriant.
— Messieurs, je vous présente Cameron. Il fait partie des jeunes hommes que j’emploie régulièrement pour des vidéos ou des services associées.
Le jeune homme d’une vingtaine d’année nous salue d’un signe de tête. Il n’est pas très grand, un mètre soixante-dix tout au plus, mais très mignon au sens où peuvent l’être les garçons de cet âge. Son torse est glabre et ses bras musclés mais sans exagération. Il a le visage franc des jeunes sûrs de leurs charmes, des cheveux bruns assez courts avec quelques mèches faussement rebelles qui lui reviennent sur le front. Il sourit toujours, d’un sourire enjôleur que je lui ferai bien passer.
Personne ne bouge ni ne parle. Tout le monde observe Cameron.
— Cameron est là pour que vous puissiez nous faire une démonstration et que Mattéo, ici présent, puisse vous corriger. Mattéo, en sa qualité de médecin, interviendra sur le côté médical de vos actes afin de s’assurer que vous n’abîmiez ni Cameron, ni le jeune Kévin. Il est également là pour son expérience de dresseur d’hétéro ; un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir. (Marco savait flatter mon égo, il n’y avait pas à dire.)
José semble paralysé. Son regard nous regarde les uns après les autres, cherchant notre aide pour savoir ce qu’il devait faire. Je prends pitié et m’approche de lui, faisant signe à Cameron de nous rejoindre.
— José, commence par te déshabiller.
Il semble apprécier que je le prenne en main et je le regarde s’exécuter. Comme je l’avais présupposé, il est très musclé et très poilu, jusque sur les épaules et dans le dos. Sur son torse, entre ses deux pectoraux massifs, je devine une petite croix en or maintenue par une fine chaîne au milieu de ses poils, témoignage de son allégeance au catholicisme. Ses hanches sont larges et gainées dans un slip kangourou à poche en coton blanc, probablement neuf. Curieusement, le vêtement désuet ne fait que renforcer encore plus sa virilité. Un point brillant à son téton droit confirme ma supposition. Le petit barbell en acier dont monsieur Lacroix l’a marqué entoure son téton gonflé de ses deux perles argentées. Il y a quelque chose d’étrange, de presque blasphématoire, à voir un homme portant la croix sur son cœur et la luxure sur son sein. Comme si le diable avait cherché à le marquer, à l’éloigner de son dieu.
J’attire le jeune Cameron à moi et le fait se pencher en avant sur la table. Il se laisse faire, docile, devançant presque mes gestes. Je n’arrive pas à savoir s’il est hétéro, bi ou juste gay, mais une chose est sure, Marco le paye bien pour ce travail et il ne semble pas farouche. Je lui retire son caleçon de bain rouge. Ses fesses sont glabres et bronzées, comme le reste de son corps. Il me fait penser à ses petits hunky qui hantent les plages l’été à la recherche d’une femelle à baiser, se pavanant toute la journée torse nu, jouant en bande au foot ou au beach-volley. Généralement ils m’agacent à parader comme des animaux en rut et j’en ai calmé un certain nombre dans les dunes du sud de la France. Ils ont tout de suite l’air moins pédants à genoux, ma queue entre leurs lèvres, ou couchés sur le ventre, le cul bien ouvert. Certains étaient même devenus si accrocs que je ne pense pas qu’ils aient marché droit un seul jour de leurs vacances.
José a toujours l’air aussi emprunté. Il regarde les fesses de Cameron mais ne semble pas savoir quoi en faire. Je prends sa main et lui demande de fermer les yeux avant de la poser la croupe offerte.
Je me penche à son oreille et commence à lui murmurer des conseils et des encouragements.
— Sens comme sa peau est douce, José. Imagine que c’est celle d’une femme, lisse, soyeuse.
Je vois ses doigts qui commence à se déplacer doucement sur les hanches bronzées du jeune homme. Je continue de l’encourager.
— Oui, José, c’est ça touche-le.
Le portugais s’enhardit et commence à palper plus fermement le jeune homme, faisant glisser ses doigts sur le galbe parfait de sa croupe, remontant le long de ses flancs. Cameron pousse un petit gémissement sous la caresse. Peu à peu les attouchements se précisent et José vient spontanément placer son bassin contre les fesses du jeune homme, une bosse commençant à déformer son slip kangourou. Il tient maintenant Cameron par les hanches et se frotte fortement contre lui, les yeux toujours fermés, la tête légèrement renversée en arrière, se concentrant sur ses sensations.
Je me place derrière lui et plaque mon bassin contre le siens, sans trop de force. Je ne veux pas l’effrayer, juste le guider.
— Tu le sens bien José, n’est-ce pas. Tu aimes sa peau, sa chaleur… tu voudrais t’y plonger. Boa como o milho.[6]
Le stimuler dans sa langue maternelle le fait se caller contre moi, confiant, tandis que je pose mes mains sur ses hanches pour l’encourager.
— Boa como o milho…[7]
Sa voix n’est qu’un murmure, un soupir, mais ses hanches se frottent de plus en plus vigoureusement sur Cameron.
— Maintenant, ouvre les yeux José, n’aie pas peur.
Je ne le vois pas mais je sais qu’il m’obéit. Un bref moment, je le sens douter puis ses hanches reprennent leurs mouvements réguliers. Il est prêt, j’en suis sûr. Il est temps de faire remonter l’animal qui sommeille en lui, sortir l’exécuteur.
— C’est Kévin que tu vois… Kévin qui a presque ruiné la réputation de ton équipe, la tienne. Kévin qui se trémousse comme une chienne en chaleur devant toi. Regarde-le ! Ce petit paneleiro[8] même pas un homme… Juste un déviant qui mérite une punition…
Je défais doucement ma ceinture et la lui pose dans la main.
— C’est toi qui as été choisi pour le punir José, toi qui dois lui montrer ce qu’est un homme. Prends-le José ! Attache-le, qu’il ne puisse pas t’échapper.
Le souffle de José s’est accéléré. J’entends sa respiration puissante, comme celle d’un taureau prêt à charger. Je sais que je le tiens au bord du précipice. Je n’ai qu’à le pousser pour qu’il perde toute raison.
— Maintenant José !
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