Chapitre 15 : Amours croisés
Extrait du Livre des pouvoirs :
Histoire de la création de la guilde des pouvoirs (partie 1) :
Il faut remonter à la fin de la deuxième guerre mondiale, sur des faits apparemment anodins mais majeurs pour que l'on commence à évoquer la Guilde : L'utilisation d'espions « psy » dans la course à la cryptographie des codes allemands et des services de renseignements sur l'avancée du front Russe à l'est aidèrent considérablement les Anglais : de nombreux espions « psy » à la solde des anglais réussirent plusieurs tours de force comme participer à casser le code de la machine Enigma par Alan Turing et son « premier » ordinateur : Colossus, qui comme son nom l'indique, était immense !
Ce que le commun des mortels ignorent: c'est que de nombreux « psy » de classe A aidèrent Turing à développer sa machine, connaissant le fonctionnement de l'esprit humain, les « psy » le calquèrent sur une machine.
Enigma fut perfectionnée par la suite ce qui n'empêcha pas la capture d'une machine Enigma en 1942, sur un sous-marin allemand (un U-boot, par un raid de chasseur éthérés dit on, les seuls à pouvoir arraisonner un sous marin en pleine mer) et de ce fait, les alliés eurent connaissances des plans de la marine allemande, connaissant le contenu des messages secrets.
Note véridique : Alan Turing, ne profita jamais de sa renommée : soupçonné d'homosexualité en Angleterre, il se suicida.
Au cours de la guerre, jamais violence aussi barbare à cause de l'utilisation des pouvoirs n'était arrivée aussi haut dans son apogée. Si bien que, après la guerre, de nombreux pays demandèrent la création d'un organisme destiné à réguler l'utilisation des pouvoirs de chacun conformément aux droits de l'homme. Seuls les pays de l'Est rejetèrent cette volonté : la mise en cause du corps « psy » qui dirigeait en secret les grandes têtes gouvernantes de l'Union Soviétique.
Robert Lexin, (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
Les bruits matinaux dans la maison firent réveiller Cylian en sursaut,
Un œil, puis deux s'ouvrirent, ses blessures répondirent également à l'appel,
Les souvenirs arrivèrent petits à petits dans sa tête,
Cylian se rappelait vaguement son arrivée hier après-midi dans la maison accompagné de Julien et de Toni qui l'aidait à marcher jusqu'à sa chambre, une voix dans sa tête commenta l'événement :
« Oui ! Julien est de retour ! Je n'ai pas rêvé ! »
Le souvenir de ses parents qui accoururent apeurés à sa rencontre ainsi que William en pleurs surgit également dans son esprit.
« Il était déjà au courant de ce qui m'était arrivé, devinant l'accident, même sans avoir été présent sur les lieux. » chuchota-t-il tout seul.
Cylian était maintenant bien conscient pour réaliser les évènements de la veille.
« Et ensuite... William m'avait fait prendre une douche bien chaude hier soir. Il était resté longtemps tard dans la nuit à veiller auprès de moi ».
Cylian resta étendu sur le dos à scruter le plafond de sa chambre et s'engagea dans un monologue de raisonnement.
Il y avait Abel aussi qui lui avait révélé le piège tendu par Selenn et Jennifer.
Finalement, même s'il est un peu opportuniste comme son pouvoir à savoir : prendre les dons des autres pour son profit personnel comme le pensait Cylian, Abel n'est pas aussi méchant que cette sorcière blonde.
« Abel m'a bien aidé sur ce coup là, il est peut être temps d'avoir confiance en lui et de lui rendre le service qu'il m'a demandé... euh... qui est quoi déjà ? » Cylian se gratta la tête, le matin, ses pensées étaient malgré tout encore perdues dans le brouillard épais du réveil.
« Je me rappelle, l'aider à ce que Vincent et lui soit ensemble. Eh bien pourquoi pas ? Cela fera deux heureux ! »
La sonnette d'entrée tintinnabula et agita ses pensées, il se dit en lui-même : « Ah celui là ! Toujours les mêmes habitudes ! Même après une longue absence ! »
Des bruits de pas familiers dans l'escalier... Julien frappa à la porte de la chambre de son ami et attendit que Cylian lui prononce le mot magique.
— Entrez !
— Cyl' tu es réveillé, grand blessé ?
A son entrée dans la pièce, Cylian voulu bondir de son lit pour le saluer mais ses muscles imposèrent un véto à l'unanimité : il s'écroula par terre.
— Cylian !
— Ça va Julien t'inquiètes pas, je ne pensais pas être aussi amoché que ça.
— Tu ne veux pas rester au lit ce matin ?
— Tu veux rire ! Les anglais partent ce matin ! Je ne voudrais pas rater leur départ ! Pour rien au monde !
— Regarde toi, tu n'as rien de cassé apparemment mais tu es salement amoché !
Cylian se leva avec peine et détailla son corps devant le miroir du placard : Il découvrit un corps parsemé de griffures, de bleus, de pansements sur les cuisses pour les plus gosses coupures. Il se tenait courbé, comme s'il avait vieilli en l'espace d'une nuit et déclara avec un air hébété :
— Oh la vache ! C'est moi ça ?
— Non c'est Frankenstein !
Julien éclata de rire !
— Tu t'es mis dans cet état rien que pour sauver votre amour entre ton petit copain et toi ? Cette fille... je crois que j'en aurai fait de la charpie sans mon bracelet de sécurité. Je vois que pendant mon absence, tu n'es pas resté inactif avec Toni ! Est-ce que vous avez fait des trucs ensembles ?
— Mais ! Tu veux bien te mêler de tes affaires oui ?
Cylian manifestait un sourire jusqu'aux oreilles. Cette épreuve avait soudé d'avantage l'amour qu'il éprouvait pour Toni et c'était certainement réciproque.
Cylian détourna la conversation.
— Et à propos, Camille à du être contente de te voir !
— Tu plaisantes ? Revoir ma Camy ? Elle me manquait tellement là ou j'étais. Elle m'a raconté le malentendu entre Toni et moi, ce qu'Abel lui avait rapporté...
— Abel... je lui dois une fière chandelle ! Mais une question me titille les neurones : Julien, comment se fait il qu'Abel ne te connaisse pas et qu'il t'ait confondu avec Toni ? Tu ne connais même pas le meilleur ami de ta copine ? C'est louche !
— Cylian...
la mine de Julien arbora sa mine sérieuse qu'il avait l'habitude d'avoir.
— C'est fâcheux que tu connaisses Abel, tu sais donc ce qu'il en est de ses pouvoirs ?
— Oui et alors ?
— Et alors ? Tu es con ou tu le fais exprès ? Je ne dois jamais le croiser !
— Je ne comprends pas Julien.
— Bon il est tôt, je te pardonne pour cette fois, tes neurones sont encore endormies ou encore trempées par la pluie d'hier, je t'explique.
Julien prit le temps d'expliquer les bras croisés, en accentuant chaque syllabe de ses mots :
— Que crois tu qu'il va se passer si « un récepteur » touche un « psy » de classe C capable de diriger un être humain tel une marionnette comme moi ?
— Il va posséder le don le plus puissant pour gouverner l'esprit et le cœur de l'homme ! Et sans bracelet de sécurité bien sûr !
— Imagine les conséquences Cylian ! Imagine les ! Ne serait-ce qu'une seconde ! Camille a d'ailleurs fait le serment de ne jamais dévoiler mon identité à Abel et je te demande la même chose...
Cylian restait bouche bée, conscient de ce que Julien avançait.
— Julien, je comprends bien sûr ! Je te promets solennellement de ne pas dévoiler ton don à Abel.
Un « merci vieux frère ! » de la part de Julien et le serment fut conclu.
La porte grinça et William déjà prêt pour partir au lycée entra dans la chambre. Voyant Cylian debout, il s'empressa de lui sauter au cou ce qui fit tomber Cylian en arrière sur le lit.
— Arrête William, aïe ! J'ai mal partout !
— Mais t'as l'air pas trop mal en point mon grand !
William se retourna et prit connaissance de la présence de Julien dans la pièce.
Il frémit en voyant son écusson sur sa veste.
Julien tenta de rassurer le blondinet chétif qui croyait avoir aperçu un monstre.
— Bonjour William, je suis Julien l'ami de Cyl'.
— Bonjour Julien, euh... tu es... un « psychique » non ?
— On ne peut rien te cacher Will...
Un tic nerveux parcourut les lèvres de William.
— Tu sais ce que les « Éthérés » pensent des « Psy » ? Je ne t'apprends rien depuis cette guerre qui nous opposa jadis...
— Je sais tout ça et je ne suis pas ton ennemi crois moi. Je ne pense pas comme mes collègues sinon je ne serai pas là avec Cyl'.
William serrait les poings, s'efforçant de se calmer.
Julien reprit :
— Nous autre, nous nous sommes battu contre vous, mais je ne vois pas Cyl' comme un ennemi, ni toi rassure toi, mes parents m'ont toujours inculqué la tolérance.
— Je te fais confiance. Après tout, si Cylian te fait confiance... Il tourna la tête vers ce dernier.
— Bon Cyl' tu es prêt ? Il faut y aller maintenant ! Je te transporte jusqu'au lycée. Au revoir Julien et j'espère que tu protégeras ton ami.
— Ne t'inquiètes pas pour ça, Cyl' me comprends je pense.
Cylian opina de la tête en direction de ses deux amis.
Cylian embrassa sa mère qui fut soulagé de le voir en meilleure forme qu'hier, surtout que Julien, ayant vu la scène, fit peur à ses parents en racontant la chute de son copain sous la pluie lorsqu'ils arrivèrent hier soir avec Toni.
Les deux garçons mangèrent et laissèrent Julien prendre le bus pour aller en cours.
Quelques minutes après, ils arrivèrent devant le lycée, le bus qui devait transporter les correspondants était déjà garé devant la cour, prêt à partir.
Extrait du Livre des pouvoirs :
Histoire de la création de la guilde des pouvoirs (partie 1) :
Il faut remonter à la fin de la deuxième guerre mondiale, sur des faits apparemment anodins mais majeurs pour que l'on commence à évoquer la Guilde : L'utilisation d'espions « psy » dans la course à la cryptographie des codes allemands et des services de renseignements sur l'avancée du front Russe à l'est aidèrent considérablement les Anglais : de nombreux espions « psy » à la solde des anglais réussirent plusieurs tours de force comme participer à casser le code de la machine Enigma par Alan Turing et son « premier » ordinateur : Colossus, qui comme son nom l'indique, était immense !
Ce que le commun des mortels ignorent: c'est que de nombreux « psy » de classe A aidèrent Turing à développer sa machine, connaissant le fonctionnement de l'esprit humain, les « psy » le calquèrent sur une machine.
Enigma fut perfectionnée par la suite ce qui n'empêcha pas la capture d'une machine Enigma en 1942, sur un sous-marin allemand (un U-boot, par un raid de chasseur éthérés dit on, les seuls à pouvoir arraisonner un sous marin en pleine mer) et de ce fait, les alliés eurent connaissances des plans de la marine allemande, connaissant le contenu des messages secrets.
Note véridique : Alan Turing, ne profita jamais de sa renommée : soupçonné d'homosexualité en Angleterre, il se suicida.
Au cours de la guerre, jamais violence aussi barbare à cause de l'utilisation des pouvoirs n'était arrivée aussi haut dans son apogée. Si bien que, après la guerre, de nombreux pays demandèrent la création d'un organisme destiné à réguler l'utilisation des pouvoirs de chacun conformément aux droits de l'homme. Seuls les pays de l'Est rejetèrent cette volonté : la mise en cause du corps « psy » qui dirigeait en secret les grandes têtes gouvernantes de l'Union Soviétique.
Robert Lexin, (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
Les bruits matinaux dans la maison firent réveiller Cylian en sursaut,
Un œil, puis deux s'ouvrirent, ses blessures répondirent également à l'appel,
Les souvenirs arrivèrent petits à petits dans sa tête,
Cylian se rappelait vaguement son arrivée hier après-midi dans la maison accompagné de Julien et de Toni qui l'aidait à marcher jusqu'à sa chambre, une voix dans sa tête commenta l'événement :
« Oui ! Julien est de retour ! Je n'ai pas rêvé ! »
Le souvenir de ses parents qui accoururent apeurés à sa rencontre ainsi que William en pleurs surgit également dans son esprit.
« Il était déjà au courant de ce qui m'était arrivé, devinant l'accident, même sans avoir été présent sur les lieux. » chuchota-t-il tout seul.
Cylian était maintenant bien conscient pour réaliser les évènements de la veille.
« Et ensuite... William m'avait fait prendre une douche bien chaude hier soir. Il était resté longtemps tard dans la nuit à veiller auprès de moi ».
Cylian resta étendu sur le dos à scruter le plafond de sa chambre et s'engagea dans un monologue de raisonnement.
Il y avait Abel aussi qui lui avait révélé le piège tendu par Selenn et Jennifer.
Finalement, même s'il est un peu opportuniste comme son pouvoir à savoir : prendre les dons des autres pour son profit personnel comme le pensait Cylian, Abel n'est pas aussi méchant que cette sorcière blonde.
« Abel m'a bien aidé sur ce coup là, il est peut être temps d'avoir confiance en lui et de lui rendre le service qu'il m'a demandé... euh... qui est quoi déjà ? » Cylian se gratta la tête, le matin, ses pensées étaient malgré tout encore perdues dans le brouillard épais du réveil.
« Je me rappelle, l'aider à ce que Vincent et lui soit ensemble. Eh bien pourquoi pas ? Cela fera deux heureux ! »
La sonnette d'entrée tintinnabula et agita ses pensées, il se dit en lui-même : « Ah celui là ! Toujours les mêmes habitudes ! Même après une longue absence ! »
Des bruits de pas familiers dans l'escalier... Julien frappa à la porte de la chambre de son ami et attendit que Cylian lui prononce le mot magique.
— Entrez !
— Cyl' tu es réveillé, grand blessé ?
A son entrée dans la pièce, Cylian voulu bondir de son lit pour le saluer mais ses muscles imposèrent un véto à l'unanimité : il s'écroula par terre.
— Cylian !
— Ça va Julien t'inquiètes pas, je ne pensais pas être aussi amoché que ça.
— Tu ne veux pas rester au lit ce matin ?
— Tu veux rire ! Les anglais partent ce matin ! Je ne voudrais pas rater leur départ ! Pour rien au monde !
— Regarde toi, tu n'as rien de cassé apparemment mais tu es salement amoché !
Cylian se leva avec peine et détailla son corps devant le miroir du placard : Il découvrit un corps parsemé de griffures, de bleus, de pansements sur les cuisses pour les plus gosses coupures. Il se tenait courbé, comme s'il avait vieilli en l'espace d'une nuit et déclara avec un air hébété :
— Oh la vache ! C'est moi ça ?
— Non c'est Frankenstein !
Julien éclata de rire !
— Tu t'es mis dans cet état rien que pour sauver votre amour entre ton petit copain et toi ? Cette fille... je crois que j'en aurai fait de la charpie sans mon bracelet de sécurité. Je vois que pendant mon absence, tu n'es pas resté inactif avec Toni ! Est-ce que vous avez fait des trucs ensembles ?
— Mais ! Tu veux bien te mêler de tes affaires oui ?
Cylian manifestait un sourire jusqu'aux oreilles. Cette épreuve avait soudé d'avantage l'amour qu'il éprouvait pour Toni et c'était certainement réciproque.
Cylian détourna la conversation.
— Et à propos, Camille à du être contente de te voir !
— Tu plaisantes ? Revoir ma Camy ? Elle me manquait tellement là ou j'étais. Elle m'a raconté le malentendu entre Toni et moi, ce qu'Abel lui avait rapporté...
— Abel... je lui dois une fière chandelle ! Mais une question me titille les neurones : Julien, comment se fait il qu'Abel ne te connaisse pas et qu'il t'ait confondu avec Toni ? Tu ne connais même pas le meilleur ami de ta copine ? C'est louche !
— Cylian...
la mine de Julien arbora sa mine sérieuse qu'il avait l'habitude d'avoir.
— C'est fâcheux que tu connaisses Abel, tu sais donc ce qu'il en est de ses pouvoirs ?
— Oui et alors ?
— Et alors ? Tu es con ou tu le fais exprès ? Je ne dois jamais le croiser !
— Je ne comprends pas Julien.
— Bon il est tôt, je te pardonne pour cette fois, tes neurones sont encore endormies ou encore trempées par la pluie d'hier, je t'explique.
Julien prit le temps d'expliquer les bras croisés, en accentuant chaque syllabe de ses mots :
— Que crois tu qu'il va se passer si « un récepteur » touche un « psy » de classe C capable de diriger un être humain tel une marionnette comme moi ?
— Il va posséder le don le plus puissant pour gouverner l'esprit et le cœur de l'homme ! Et sans bracelet de sécurité bien sûr !
— Imagine les conséquences Cylian ! Imagine les ! Ne serait-ce qu'une seconde ! Camille a d'ailleurs fait le serment de ne jamais dévoiler mon identité à Abel et je te demande la même chose...
Cylian restait bouche bée, conscient de ce que Julien avançait.
— Julien, je comprends bien sûr ! Je te promets solennellement de ne pas dévoiler ton don à Abel.
Un « merci vieux frère ! » de la part de Julien et le serment fut conclu.
La porte grinça et William déjà prêt pour partir au lycée entra dans la chambre. Voyant Cylian debout, il s'empressa de lui sauter au cou ce qui fit tomber Cylian en arrière sur le lit.
— Arrête William, aïe ! J'ai mal partout !
— Mais t'as l'air pas trop mal en point mon grand !
William se retourna et prit connaissance de la présence de Julien dans la pièce.
Il frémit en voyant son écusson sur sa veste.
Julien tenta de rassurer le blondinet chétif qui croyait avoir aperçu un monstre.
— Bonjour William, je suis Julien l'ami de Cyl'.
— Bonjour Julien, euh... tu es... un « psychique » non ?
— On ne peut rien te cacher Will...
Un tic nerveux parcourut les lèvres de William.
— Tu sais ce que les « Éthérés » pensent des « Psy » ? Je ne t'apprends rien depuis cette guerre qui nous opposa jadis...
— Je sais tout ça et je ne suis pas ton ennemi crois moi. Je ne pense pas comme mes collègues sinon je ne serai pas là avec Cyl'.
William serrait les poings, s'efforçant de se calmer.
Julien reprit :
— Nous autre, nous nous sommes battu contre vous, mais je ne vois pas Cyl' comme un ennemi, ni toi rassure toi, mes parents m'ont toujours inculqué la tolérance.
— Je te fais confiance. Après tout, si Cylian te fait confiance... Il tourna la tête vers ce dernier.
— Bon Cyl' tu es prêt ? Il faut y aller maintenant ! Je te transporte jusqu'au lycée. Au revoir Julien et j'espère que tu protégeras ton ami.
— Ne t'inquiètes pas pour ça, Cyl' me comprends je pense.
Cylian opina de la tête en direction de ses deux amis.
Cylian embrassa sa mère qui fut soulagé de le voir en meilleure forme qu'hier, surtout que Julien, ayant vu la scène, fit peur à ses parents en racontant la chute de son copain sous la pluie lorsqu'ils arrivèrent hier soir avec Toni.
Les deux garçons mangèrent et laissèrent Julien prendre le bus pour aller en cours.
Quelques minutes après, ils arrivèrent devant le lycée, le bus qui devait transporter les correspondants était déjà garé devant la cour, prêt à partir.