Immobile, puis, de nouveau ses mains tremblèrent, il essaya de se dégager, il était trempé, un rapide coup d'œil sur son corps lui indiqua qu'il saignait abondamment sur le genou, ses vêtements étaient lacérés.
— William... aide moi ! cria t'il.
Dans sa tête il revoyait tout ses amis, le visage souriant de sa mère, il fallait encore marcher, coûte que coûte !
Il n'était pas loin de la place, la pluie tombait comme des lames de rasoirs argentés.
Tout à coup, il se figea. La cloche sonnait 16 heures...
Une pluie glacée balayaient le parvis de la place ou se trouvait Cylian, protégé par une veste noire qui dansait sous l'effet du vent, ses cheveux ruisselants étaient rabattus sur son front, les gouttelettes d'eau s'écrasaient sur son visage pâle et longiligne.
D'où il était, il observait sans rien dire la personne qui venait à sa rencontre,
Toni marcha d'un pas calme et hésitant vers l'homme en noir qui lui avait donné rendez vous.
Toni s'immobilisa, il était arrivé devant Cylian.
Cylian descella ses lèvres et prononça ses paroles :
— Écoute Toni, je vais te faire souffrir mais je ne t'aime plus, tu m'as beaucoup aidé mais mon cœur en a décidé autrement, pardonne moi mon ami mais... nous ne nous ressemblons pas. Tu es fait pour aimer quelqu'un d'autre. Ne m'en veux pas, ne me demande pas « pourquoi ? » ce serait trop dur à t'expliquer. Ne cherche plus à me reparler.
— Arrêtez !
Une voix au loin se fit entendre, Toni se retourna, il n'en croyait pas ses yeux !
— Cyl... Cylian ? Mais ce n'est pas possible !
Le garçon tituba pour arriver devant Toni et son... double !
Le Cylian en noir susurra quelques mots de surprise et déclara :
— Ce n'est pas moi ! Toni écoute moi !
Toni ne savait plus quoi dire ! Il se tenait en face de deux Cylian ! Mise à part les vêtements ils se ressemblaient traits pour traits !
« Maudite pluie » se dit il au fond de lui-même, impossible de les départager, ils ne peuvent tous les deux pas voler.
Le Cylian habillé en noir afficha un rictus de satisfaction sur le coin des lèvres.
Toni ferma les yeux et réfléchit un instant... Il pensait à son adoré, il le connaissait par cœur jusqu'au bout de ses mèches de cheveux...
Il les ouvris brusquement ! il fonça sur le Cylian en noir et lui tira son manteau.
Surprise dans les yeux du Cylian qui sentit des doigts lui tâter le ventre.
Toni couru ensuite vers l'autre Cylian et refit les même gestes. Sous ses mains, à la différence du premier examen... il sentit une cicatrice.
Toni se retourna vers le Cylian noir et cria dans un regard de défi et de rage :
— Tu es le vrai Cylian ? Alors regarde ! Cylian porte une cicatrice comme celle-ci !
Ses doigts désignèrent la poitrine balafrée du Cylian qui agonisait à terre.
Toni trembla de tous ses membres, et se dirigea lentement pour prendre la tête de Cylian couvert d'ecchymoses contre lui.
— Toni ?
Cylian était tremblant, le pantalon maculé de sang.
— Je t'ai retrouvé mon ange !
Il caressa le visage de Cylian entre ses mains.
— Je ne t'abandonnerai jamais ! Tu t'es mis en danger pour... me voir.
Il le serra fort contre son cœur, et pleura...
Le Cylian en noir changea de forme en quelques secondes, ses cheveux blondirent et son visage se transforma. Selenn se tenait devant les jeunes amants, elle affichait toujours une moue de dégoût vis-à-vis de ce qu'elle voyait.
Ses lèvres finirent par murmurer :
— Voyons Toni : tu ne peux pas aimer un garçon, tu vaux mieux que ça ! Toi et moi nous ferions un couple magnifique !
À ses mots, les yeux rouges de pleurs de Toni regardèrent en direction de Selenn, il tenait toujours contre lui Cylian, tétanisé par le froid qui ne bougeait plus et dit avec une voix mêlée de sanglots et de haine :
— UN SEUL MOT DE PLUS... ET JE TE BRISE LES OS UN PAR UN ! JE PEUX TE LE JURER ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE PARLER NI QUE TU T'APPROCHES DE NOUS ! C'EST CLAIR ?
La gorge de Selenn resta nouée à la suite des dernières paroles de Toni, ne sachant que dire. Elle regarda impuissante Toni approcher ses lèvres contre celles de Cylian et l'embrasser de tout son amour. Le contact des lèvres humides émit un claquement accompagnant le son des gouttes de pluie qui s'écrasaient sur les pavés.
Une voix se fit entendre derrière eux :
— Et j'ajoute, que si toi, le polymorphe, tu t'approches de Toni ou de Cyl' je te rend aveugle jusqu'à la fin de tes jours !
Selenn et Tony, tous deux surpris tournèrent la tête,
Cylian presque inconscient murmura
— Cette voix... je la connais... mon frère...
Cylian esquissa un sourire à l'idée d'entendre à nouveau ce timbre de voix si familier.
Julien se tenait en face d'eux, montrant à Selenn son insigne « psy » sur sa veste, garantissant qu'il ne bluffait pas.
Julien s'approcha des deux garçons et dit avec un sourire :
— Mon pauvre Cyl' , en rentrant en ville je t'ai vu tomber, on ne pouvait pas te louper !
Toni et Julien aidèrent Cylian à se redresser et partirent, Cylian étant appuyé entre ses deux amis, le corps en proie au froid mais le contact doux du pull de Toni contre sa joue le réchauffait intérieurement.
En partant, ils ne détournèrent pas la tête en direction de Selenn qui laissa couler une larme sur sa joue, elle restait là, sous la pluie... seule.
— William... aide moi ! cria t'il.
Dans sa tête il revoyait tout ses amis, le visage souriant de sa mère, il fallait encore marcher, coûte que coûte !
Il n'était pas loin de la place, la pluie tombait comme des lames de rasoirs argentés.
Tout à coup, il se figea. La cloche sonnait 16 heures...
Une pluie glacée balayaient le parvis de la place ou se trouvait Cylian, protégé par une veste noire qui dansait sous l'effet du vent, ses cheveux ruisselants étaient rabattus sur son front, les gouttelettes d'eau s'écrasaient sur son visage pâle et longiligne.
D'où il était, il observait sans rien dire la personne qui venait à sa rencontre,
Toni marcha d'un pas calme et hésitant vers l'homme en noir qui lui avait donné rendez vous.
Toni s'immobilisa, il était arrivé devant Cylian.
Cylian descella ses lèvres et prononça ses paroles :
— Écoute Toni, je vais te faire souffrir mais je ne t'aime plus, tu m'as beaucoup aidé mais mon cœur en a décidé autrement, pardonne moi mon ami mais... nous ne nous ressemblons pas. Tu es fait pour aimer quelqu'un d'autre. Ne m'en veux pas, ne me demande pas « pourquoi ? » ce serait trop dur à t'expliquer. Ne cherche plus à me reparler.
— Arrêtez !
Une voix au loin se fit entendre, Toni se retourna, il n'en croyait pas ses yeux !
— Cyl... Cylian ? Mais ce n'est pas possible !
Le garçon tituba pour arriver devant Toni et son... double !
Le Cylian en noir susurra quelques mots de surprise et déclara :
— Ce n'est pas moi ! Toni écoute moi !
Toni ne savait plus quoi dire ! Il se tenait en face de deux Cylian ! Mise à part les vêtements ils se ressemblaient traits pour traits !
« Maudite pluie » se dit il au fond de lui-même, impossible de les départager, ils ne peuvent tous les deux pas voler.
Le Cylian habillé en noir afficha un rictus de satisfaction sur le coin des lèvres.
Toni ferma les yeux et réfléchit un instant... Il pensait à son adoré, il le connaissait par cœur jusqu'au bout de ses mèches de cheveux...
Il les ouvris brusquement ! il fonça sur le Cylian en noir et lui tira son manteau.
Surprise dans les yeux du Cylian qui sentit des doigts lui tâter le ventre.
Toni couru ensuite vers l'autre Cylian et refit les même gestes. Sous ses mains, à la différence du premier examen... il sentit une cicatrice.
Toni se retourna vers le Cylian noir et cria dans un regard de défi et de rage :
— Tu es le vrai Cylian ? Alors regarde ! Cylian porte une cicatrice comme celle-ci !
Ses doigts désignèrent la poitrine balafrée du Cylian qui agonisait à terre.
Toni trembla de tous ses membres, et se dirigea lentement pour prendre la tête de Cylian couvert d'ecchymoses contre lui.
— Toni ?
Cylian était tremblant, le pantalon maculé de sang.
— Je t'ai retrouvé mon ange !
Il caressa le visage de Cylian entre ses mains.
— Je ne t'abandonnerai jamais ! Tu t'es mis en danger pour... me voir.
Il le serra fort contre son cœur, et pleura...
Le Cylian en noir changea de forme en quelques secondes, ses cheveux blondirent et son visage se transforma. Selenn se tenait devant les jeunes amants, elle affichait toujours une moue de dégoût vis-à-vis de ce qu'elle voyait.
Ses lèvres finirent par murmurer :
— Voyons Toni : tu ne peux pas aimer un garçon, tu vaux mieux que ça ! Toi et moi nous ferions un couple magnifique !
À ses mots, les yeux rouges de pleurs de Toni regardèrent en direction de Selenn, il tenait toujours contre lui Cylian, tétanisé par le froid qui ne bougeait plus et dit avec une voix mêlée de sanglots et de haine :
— UN SEUL MOT DE PLUS... ET JE TE BRISE LES OS UN PAR UN ! JE PEUX TE LE JURER ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE PARLER NI QUE TU T'APPROCHES DE NOUS ! C'EST CLAIR ?
La gorge de Selenn resta nouée à la suite des dernières paroles de Toni, ne sachant que dire. Elle regarda impuissante Toni approcher ses lèvres contre celles de Cylian et l'embrasser de tout son amour. Le contact des lèvres humides émit un claquement accompagnant le son des gouttes de pluie qui s'écrasaient sur les pavés.
Une voix se fit entendre derrière eux :
— Et j'ajoute, que si toi, le polymorphe, tu t'approches de Toni ou de Cyl' je te rend aveugle jusqu'à la fin de tes jours !
Selenn et Tony, tous deux surpris tournèrent la tête,
Cylian presque inconscient murmura
— Cette voix... je la connais... mon frère...
Cylian esquissa un sourire à l'idée d'entendre à nouveau ce timbre de voix si familier.
Julien se tenait en face d'eux, montrant à Selenn son insigne « psy » sur sa veste, garantissant qu'il ne bluffait pas.
Julien s'approcha des deux garçons et dit avec un sourire :
— Mon pauvre Cyl' , en rentrant en ville je t'ai vu tomber, on ne pouvait pas te louper !
Toni et Julien aidèrent Cylian à se redresser et partirent, Cylian étant appuyé entre ses deux amis, le corps en proie au froid mais le contact doux du pull de Toni contre sa joue le réchauffait intérieurement.
En partant, ils ne détournèrent pas la tête en direction de Selenn qui laissa couler une larme sur sa joue, elle restait là, sous la pluie... seule.