Les présentations faites et après quelques heures de cours plus tard, les élèves repartirent chacun chez eux avec leur correspondant.
Peut être par jalousie, Cylian alla voir le correspondant de Toni : C'était un jeune garçon assez beau du nom de Jonathan, ce qui piqua au vif Cylian.
Stinky sembla deviner ce que pensait le beau garçon aux cheveux châtain et lui souffla à l'oreille :
— Ne t'inquiètes pas, il n'arrivera rien, Jonathan a déjà une copine, quand je pense que ça devait être moi...
La jeune fille soupira.
Cylian dit au revoir à Toni et à l'assemblée.
— Bye Toni, on s'appelle ce soir ?
— Bien sur ! si Kevin ne monopolise pas l'ordi.
— Pas de bêtise avec Jonathan hein ?
— Sois pas stupide ! Et toi fais gaffe à toi, laisse pas le blondinet venir avec toi sous la douche !
— Hmmm je sais pas. Tu veux pas venir aussi ?
— Je dois m'occuper de mon correspondant, mon père étant en voyage, c'est moi qui ferai le repas familial. Je suis pas sorti de l'auberge !
Cylian alla chercher William et ils partirent ensemble à pied, marchant d'un pas tranquille, William un peu en retrait derrière Cylian.
Le petit anglais ne parlait pas beaucoup ce qui irritait un peu Cylian. Ce dernier essaya d'engager la conversation.
— Tu as fait bon voyage depuis l'Angleterre ?
— Euh oué... c'est lassant ces voyages en ferry et en bus.
— Ça devait être cool !
— Tu as des frères et sœurs Cloudy ? Moi je suis fils unique.
— Oui j'ai une grande sœur qui étudie dans une grande école.
— Euh OK...
Merde se dit Cylian, il m'ont collé un autiste ou quoi ?
Les deux garçons arrivèrent à la résidence Saori Kido, là où Cylian habitait.
Ses parents « étaient sur le seuil de la porte.
— Hello, you're welcome ! entonna en chanson le père de Cylian.
— Papa ! ça va... inutile d'en faire des tonnes !
— Et bien quoi ? il faut jouer la carte de l'hospitalité à notre ami. Tu t'appelles comment ?
— William monsieur.
— Alors soit le bienvenue ! Cylian va te montrer ta chambre !
— Et ben voyons !
— Cylian ! tu pourrais être plus amical avec ton ami !
— Mais je le suis ! Bon viens je te montre ta chambre !
Les deux garçons montèrent les escaliers, Cylian s'aperçu que son hôte boitait légèrement.
— Tu t'es fait mal ? se hasarda à dire Cylian.
— Non t'inquiète pas je suis tombé étant petit, ça ne s'est jamais bien guéri.
— Si tu as besoin d'aide n'hésite pas à me demander.
Ils entrèrent dans la chambre.
William déballa ses affaires et une revue gay tomba du sac.
Cylian se mit à rire, tandis que William était rouge comme une tomate.
— Ah ben ça va ! Au moins tu as de quoi t'occuper !
— Ah ça non ! C'est à Ghost !
— Ton petit copain ?
— Oui. Tu l'as vu ce matin je crois.
— En effet, il a failli démolir à coup de poing mon cop... enfin Toni, je trouve que vous êtes vachement différents toi et lui.
— Oui on peut dire ça... on se complète assez, et puis j'aime bien son corps musclé, il est toujours plein d'entrain pour épater la galerie, alors que lui dit m'aimer pour ma fragilité.
— Tu n'as jamais eu de copines ?
— Non, j'ai toujours fantasmé sur des mecs, quand j'ai rencontré Ghost, c'était au club de foot du comté, un jour dans les vestiaires, étant les derniers à partir on a décidé de se palucher sous la douche, c'était plus fort que nous, on a fini par s'embrasser et par se caresser mutuellement. Je n'oublierai jamais la première fois : il me collait nu, j'étais contre le carrelage, et lui, invisible derrière moi, sa tige collée contre mes fesses, se frottant contre ma raie. Et lui de sa main me branlait. Nous avons éjaculé tellement intensément, moi sur le carrelage des douches et lui entre mes fesses sans me pénétrer, que l'on s'est effondré dans les bras l'un de l'autre après.
— Je vois chuchota Cylian qui était assez embarrassé, viens je te montre ma chambre ! C'est juste à coté !
Cylian lui présenta son antre, des posters du groupe Nightwish et d'autres groupes de rock ornaient les murs.
William contempla le lieu, le lit était en désordre se qui le fit beaucoup rire intérieurement. Sur le bureau, l'ordi était allumé sur une photo de Toni que celui-ci lui avait envoyé à partir de MSN.
Ils s'assirent tout deux sur le lit devant l'ordi.
William fini par dire :
— This guy... Toni... it's your boy-friend ?
— En fait... oui, dit Cylian mais on ne se connaît pas depuis longtemps, oui c'est mon copain.
— Tu as de la chance il est très beau, moi je connais Ghost depuis un an, on a déjà fait plein de trucs si tu vois ce que je veux dire... Ses parents s'en foutent qu'il soit gay, et puis même s'il nous arrive d'aller voir d'autres mecs, on sait qu'il n'y a de l'amour qu'entre nous.
Sans prévenir, William déposa sa main entre les cuisses de Cylian et annonça :
— Ça à l'air gros ce que je touche là, Toni dois être heureux avec toi.
— Euuuuh, on ne l'a fait qu'une fois, et je ne l'ai jamais pris moi !
— Ça viendra, t'inquiètes pas !
Les yeux verts de William sondèrent les yeux de Cylian de la même couleur.
— Écoute Cloudy, j'aime Toni et je ne veux pas lui faire de peine en le trompant.
— Mais tu sais, ce n'est pas le tromper, ton cœur est à lui comme le mien est à Ghost. Cela dit, on peut délirer avec les autres copains.
— Les garçons ! Venez manger le repas est servi !
La voix de la maîtresse de maison résonna dans l'escalier.
« Ouf » pensa Cylian, soulagé ! « L'heure du repas enfin ! échappatoire idéale pour mettre fin à cette situation ambiguë ! »
Peut être par jalousie, Cylian alla voir le correspondant de Toni : C'était un jeune garçon assez beau du nom de Jonathan, ce qui piqua au vif Cylian.
Stinky sembla deviner ce que pensait le beau garçon aux cheveux châtain et lui souffla à l'oreille :
— Ne t'inquiètes pas, il n'arrivera rien, Jonathan a déjà une copine, quand je pense que ça devait être moi...
La jeune fille soupira.
Cylian dit au revoir à Toni et à l'assemblée.
— Bye Toni, on s'appelle ce soir ?
— Bien sur ! si Kevin ne monopolise pas l'ordi.
— Pas de bêtise avec Jonathan hein ?
— Sois pas stupide ! Et toi fais gaffe à toi, laisse pas le blondinet venir avec toi sous la douche !
— Hmmm je sais pas. Tu veux pas venir aussi ?
— Je dois m'occuper de mon correspondant, mon père étant en voyage, c'est moi qui ferai le repas familial. Je suis pas sorti de l'auberge !
Cylian alla chercher William et ils partirent ensemble à pied, marchant d'un pas tranquille, William un peu en retrait derrière Cylian.
Le petit anglais ne parlait pas beaucoup ce qui irritait un peu Cylian. Ce dernier essaya d'engager la conversation.
— Tu as fait bon voyage depuis l'Angleterre ?
— Euh oué... c'est lassant ces voyages en ferry et en bus.
— Ça devait être cool !
— Tu as des frères et sœurs Cloudy ? Moi je suis fils unique.
— Oui j'ai une grande sœur qui étudie dans une grande école.
— Euh OK...
Merde se dit Cylian, il m'ont collé un autiste ou quoi ?
Les deux garçons arrivèrent à la résidence Saori Kido, là où Cylian habitait.
Ses parents « étaient sur le seuil de la porte.
— Hello, you're welcome ! entonna en chanson le père de Cylian.
— Papa ! ça va... inutile d'en faire des tonnes !
— Et bien quoi ? il faut jouer la carte de l'hospitalité à notre ami. Tu t'appelles comment ?
— William monsieur.
— Alors soit le bienvenue ! Cylian va te montrer ta chambre !
— Et ben voyons !
— Cylian ! tu pourrais être plus amical avec ton ami !
— Mais je le suis ! Bon viens je te montre ta chambre !
Les deux garçons montèrent les escaliers, Cylian s'aperçu que son hôte boitait légèrement.
— Tu t'es fait mal ? se hasarda à dire Cylian.
— Non t'inquiète pas je suis tombé étant petit, ça ne s'est jamais bien guéri.
— Si tu as besoin d'aide n'hésite pas à me demander.
Ils entrèrent dans la chambre.
William déballa ses affaires et une revue gay tomba du sac.
Cylian se mit à rire, tandis que William était rouge comme une tomate.
— Ah ben ça va ! Au moins tu as de quoi t'occuper !
— Ah ça non ! C'est à Ghost !
— Ton petit copain ?
— Oui. Tu l'as vu ce matin je crois.
— En effet, il a failli démolir à coup de poing mon cop... enfin Toni, je trouve que vous êtes vachement différents toi et lui.
— Oui on peut dire ça... on se complète assez, et puis j'aime bien son corps musclé, il est toujours plein d'entrain pour épater la galerie, alors que lui dit m'aimer pour ma fragilité.
— Tu n'as jamais eu de copines ?
— Non, j'ai toujours fantasmé sur des mecs, quand j'ai rencontré Ghost, c'était au club de foot du comté, un jour dans les vestiaires, étant les derniers à partir on a décidé de se palucher sous la douche, c'était plus fort que nous, on a fini par s'embrasser et par se caresser mutuellement. Je n'oublierai jamais la première fois : il me collait nu, j'étais contre le carrelage, et lui, invisible derrière moi, sa tige collée contre mes fesses, se frottant contre ma raie. Et lui de sa main me branlait. Nous avons éjaculé tellement intensément, moi sur le carrelage des douches et lui entre mes fesses sans me pénétrer, que l'on s'est effondré dans les bras l'un de l'autre après.
— Je vois chuchota Cylian qui était assez embarrassé, viens je te montre ma chambre ! C'est juste à coté !
Cylian lui présenta son antre, des posters du groupe Nightwish et d'autres groupes de rock ornaient les murs.
William contempla le lieu, le lit était en désordre se qui le fit beaucoup rire intérieurement. Sur le bureau, l'ordi était allumé sur une photo de Toni que celui-ci lui avait envoyé à partir de MSN.
Ils s'assirent tout deux sur le lit devant l'ordi.
William fini par dire :
— This guy... Toni... it's your boy-friend ?
— En fait... oui, dit Cylian mais on ne se connaît pas depuis longtemps, oui c'est mon copain.
— Tu as de la chance il est très beau, moi je connais Ghost depuis un an, on a déjà fait plein de trucs si tu vois ce que je veux dire... Ses parents s'en foutent qu'il soit gay, et puis même s'il nous arrive d'aller voir d'autres mecs, on sait qu'il n'y a de l'amour qu'entre nous.
Sans prévenir, William déposa sa main entre les cuisses de Cylian et annonça :
— Ça à l'air gros ce que je touche là, Toni dois être heureux avec toi.
— Euuuuh, on ne l'a fait qu'une fois, et je ne l'ai jamais pris moi !
— Ça viendra, t'inquiètes pas !
Les yeux verts de William sondèrent les yeux de Cylian de la même couleur.
— Écoute Cloudy, j'aime Toni et je ne veux pas lui faire de peine en le trompant.
— Mais tu sais, ce n'est pas le tromper, ton cœur est à lui comme le mien est à Ghost. Cela dit, on peut délirer avec les autres copains.
— Les garçons ! Venez manger le repas est servi !
La voix de la maîtresse de maison résonna dans l'escalier.
« Ouf » pensa Cylian, soulagé ! « L'heure du repas enfin ! échappatoire idéale pour mettre fin à cette situation ambiguë ! »