Lundi matin...
Cylian se leva très vite et pris vite sa douche pour rejoindre sa mère dans le salon.
Il était radieux, quel week-end de rêve passé en compagnie de son amoureux, il embrassa sa mère qui était occupé à ranger la chambre d'amis.
— Salut m'man !
— Salut. Tu as bien dormi ? Quel entrain ce matin ! C'est la première fois que je te vois aussi pressé d'aller en cours ! Ta journée avec Toni c'est bien passée hier ?
— Oui oui très bien, Cylian avait un sourire jusqu'aux oreilles.
— Et bien tant mieux. Tu devais être fatigué hier soir. Tu ne nous as même pas dit bonsoir !
— Oui j'étais crevé, et j'ai passé ma soirée sur MSN avec Toni à échanger nos souvenirs de la journée.
— Tu sais, lui fit remarquer sa mère. Tu devrais l'inviter ici. Tu n'amènes jamais de copain ni de petites copines, nous serions heureux que tu nous présentes une jolie fille !
Cylian se sentais rougir face à cette impossibilité, il n'était pas encore sûr de lui pour avouer son homosexualité à ses parents, et puis entre lui et Toni, c'était des sentiments tellement nouveaux qu'il préféra changer le cours de la conversation.
— Oui maman, j'espère bien l'inviter tu sais, il est super sympa lui et son frère. Dommage qu'il n'a que son père chez lui, sa mère est décédé dans un accident.
— Le pauvre... soupira sa mère, en tout cas, il est le bienvenu ici. Au fait, je fais le lit pour la chambre d'ami de ton correspondant, je compte sur toi pour bien l'accueillir, si il a un souci, prévient moi, j'essaierai de faire une cuisine pas trop spéciale pour lui ce soir.
— Mince ! C'est aujourd'hui ! s'enquit Cylian.
— Monsieur Cylian descendez de votre nuage ! lui rappela sa mère, c'est bien d'aller voir tes amis le week-end mais tu as ton correspondant qui arrive aujourd'hui, je te signale ! Il serait bien de t'en soucier !
Quelle plaie, il devrait s'occuper de lui quelques jours, cela voulait dire, pas de conversation avec Toni sur MSN et pas d'allusions déplacés quand à leur couple.
— Bon je file ! Bonne journée et à ce soir.
— Bonne journée ! lui répondit sa mère par un bisou, et perds pas ton petit anglais en route ce soir, rentrez à pied !
Quelques minutes plus tard, Cylian arriva au dessus du Lycée, il avait coutume d'atterrir sur la piste d'athlétisme au milieu de la cour en faisant souffler les feuilles mortes qui commençaient à s'amonceler sur sa surface, celle-ci était sa piste d'atterrissage attitrée avant les cours. Il repensa à son week end, les lèvres de Toni contre les siennes, l'odeur de sa peau, ses muscles, ses yeux, la chaleur de son membre au fond de lui, sa...
Et merde ! Qu'est ce qu'elle fout sur la piste ! Cylian fut tiré de ses rêves érotiques par une élève qui patientait sur les lignes blanches des couloirs de la piste.
Cylian arriva trop vite, il fonça droit dans l'infortunée ! Une vague anti-gravitationnelle pour amortir le choc les propulsa tout deux quelques mètres en arrière, dans un cortège de feuilles de cours et de cahiers éparpillés tout autour.
Il se retrouva dans les bras de la fille, le visage collé contre sa poitrine.
— Oh pardon ! Je ne t'ai pas blessé au moins ?
Cylian était paniqué il ne savait que faire, il essaya de relever la jeune fille.
— Hey you're crazy ! laissa t'elle échapper de ses lèvres puis elle se reprit.
— Tu ne peux pas regarder où tu atterris ?
Cette fille semblait avoir un léger accent, néanmoins, elle parlait dans un français correct.
— Désolé mais tout le lycée sait que c'est ma piste d'atterrissage pour arriver en cours le matin. Personne ne s'y aventure avant que les cours de sport ne commencent. Bref, dis moi, tu n'as rien de cassé ? Si je peux faire quelque chose pour toi n'hésite pas, si je peux me faire pardonner...
Cylian dévisageait la jeune fille, celle-ci portait une jupe noire avec un chemisier et une veste en cuir noir, ses yeux étaient entourés de fard noir, il ne l'avait jamais vu ici depuis la rentrée.
— Excuse moi je viens d'arriver avec ma classe, j'ai perdu mes camarades. Tu peux m'aider à les retrouver ?
— Bien sur ! répondit Cylian avec un sourire réjouit, je serai votre chevalier servant. Hé mais ! Tu ne serais pas une de nos correspondantes anglaises ?
— Tu as deviné bravo ! Je serai ravi d'avoir un aussi beau et gentil garçon pour m'aider !
Les yeux de la lycéenne pétillaient de bonheur, attirées par ceux de Cylian.
— Mais j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Mary mais tu peux m'appeler Stinky, c'est le surnom que me donnent mes amis, je suis ravi de te rencontrer.
— Nice to meet you ! Moi je m'appelle Cylian !
Stinky émit un petit rire et pris Cylian par la main.
— Conduis moi à mes amis, il doivent s'impatienter... s'il te plaît !
Sans dire un mot, elle s'approcha du cou de Cylian et ferma les yeux pour le renifler.
— Odeur de vent d'éthéré, odeur de gel douche à la vanille de ce matin. Tu vas me trouver bizarre comme fille mais excuse moi. J'adore sentir les parfums, ils sont révélateurs des gens. Une personne inquiète possède certaines odeurs, il en va de même pour une personne à tempérament colérique. Ton odeur montre que tu es une personne très serviable et attentionnée.
Cylian ne savait plus où se mettre, il aurait voulu à l'instant disparaître dans un trou de souris, si Toni le voyait à cet instant, la main de Mary dans la sienne, son copain ferait certainement une crise de jalousie ! À l'évidence cette fille n'était pas timide et disait exactement ce qu'elle pensait des gens, mais heureusement, elle semblait être très amicale.
Une odeur d'herbe fraîche qui semblait provenir de son jardin lui monta à ses narines, il percevait également une odeur de savon et de vanille, celles-ci semblaient émaner de Mary.
La jeune fille sourit :
— Tu la sens cette odeur ? j'ai copié ton odeur corporelle, je l'aime bien ! C'est mon don !
Cylian était de plus en plus mal à l'aise. Il lâcha la main de Mary et préféra la mettre sur son épaule frêle.
Monsieur Dumont qui avait observé la scène arriva vers eux.
— Cylian ! les lycéens anglais sont à peine arrivé et vous faites déjà du rentre dedans avec l'une d'elle ? Mademoiselle vous n'avez rien ?
Mary sourit.
— Non ça va aller, je vous remercie infiniment mais je me suis perdu et Cylian va me reconduire auprès de mon groupe.
— Dans ce cas, je vous laisse en bonne compagnie, un cocktail de bienvenue vous attend dans la salle de classe en compagnie des deux classes et des accompagnateurs, je vous y attends dans 10 minutes.
Le professeur repartit aussi prestement qu'il était arrivé.
Cylian et Mary se préparaient à rejoindre leur classe quand Cylian entendit une voix derrière son épaule, il se retourna.
Il aperçut Camille, les bras croisés et les sourcils froncés, mais surtout, Camille lançait des yeux inquisiteurs en direction des siens.
Mary, surprise, mais surtout effrayée par l'expression des yeux de Camille se blottit contre Cylian.
Cylian se leva très vite et pris vite sa douche pour rejoindre sa mère dans le salon.
Il était radieux, quel week-end de rêve passé en compagnie de son amoureux, il embrassa sa mère qui était occupé à ranger la chambre d'amis.
— Salut m'man !
— Salut. Tu as bien dormi ? Quel entrain ce matin ! C'est la première fois que je te vois aussi pressé d'aller en cours ! Ta journée avec Toni c'est bien passée hier ?
— Oui oui très bien, Cylian avait un sourire jusqu'aux oreilles.
— Et bien tant mieux. Tu devais être fatigué hier soir. Tu ne nous as même pas dit bonsoir !
— Oui j'étais crevé, et j'ai passé ma soirée sur MSN avec Toni à échanger nos souvenirs de la journée.
— Tu sais, lui fit remarquer sa mère. Tu devrais l'inviter ici. Tu n'amènes jamais de copain ni de petites copines, nous serions heureux que tu nous présentes une jolie fille !
Cylian se sentais rougir face à cette impossibilité, il n'était pas encore sûr de lui pour avouer son homosexualité à ses parents, et puis entre lui et Toni, c'était des sentiments tellement nouveaux qu'il préféra changer le cours de la conversation.
— Oui maman, j'espère bien l'inviter tu sais, il est super sympa lui et son frère. Dommage qu'il n'a que son père chez lui, sa mère est décédé dans un accident.
— Le pauvre... soupira sa mère, en tout cas, il est le bienvenu ici. Au fait, je fais le lit pour la chambre d'ami de ton correspondant, je compte sur toi pour bien l'accueillir, si il a un souci, prévient moi, j'essaierai de faire une cuisine pas trop spéciale pour lui ce soir.
— Mince ! C'est aujourd'hui ! s'enquit Cylian.
— Monsieur Cylian descendez de votre nuage ! lui rappela sa mère, c'est bien d'aller voir tes amis le week-end mais tu as ton correspondant qui arrive aujourd'hui, je te signale ! Il serait bien de t'en soucier !
Quelle plaie, il devrait s'occuper de lui quelques jours, cela voulait dire, pas de conversation avec Toni sur MSN et pas d'allusions déplacés quand à leur couple.
— Bon je file ! Bonne journée et à ce soir.
— Bonne journée ! lui répondit sa mère par un bisou, et perds pas ton petit anglais en route ce soir, rentrez à pied !
Quelques minutes plus tard, Cylian arriva au dessus du Lycée, il avait coutume d'atterrir sur la piste d'athlétisme au milieu de la cour en faisant souffler les feuilles mortes qui commençaient à s'amonceler sur sa surface, celle-ci était sa piste d'atterrissage attitrée avant les cours. Il repensa à son week end, les lèvres de Toni contre les siennes, l'odeur de sa peau, ses muscles, ses yeux, la chaleur de son membre au fond de lui, sa...
Et merde ! Qu'est ce qu'elle fout sur la piste ! Cylian fut tiré de ses rêves érotiques par une élève qui patientait sur les lignes blanches des couloirs de la piste.
Cylian arriva trop vite, il fonça droit dans l'infortunée ! Une vague anti-gravitationnelle pour amortir le choc les propulsa tout deux quelques mètres en arrière, dans un cortège de feuilles de cours et de cahiers éparpillés tout autour.
Il se retrouva dans les bras de la fille, le visage collé contre sa poitrine.
— Oh pardon ! Je ne t'ai pas blessé au moins ?
Cylian était paniqué il ne savait que faire, il essaya de relever la jeune fille.
— Hey you're crazy ! laissa t'elle échapper de ses lèvres puis elle se reprit.
— Tu ne peux pas regarder où tu atterris ?
Cette fille semblait avoir un léger accent, néanmoins, elle parlait dans un français correct.
— Désolé mais tout le lycée sait que c'est ma piste d'atterrissage pour arriver en cours le matin. Personne ne s'y aventure avant que les cours de sport ne commencent. Bref, dis moi, tu n'as rien de cassé ? Si je peux faire quelque chose pour toi n'hésite pas, si je peux me faire pardonner...
Cylian dévisageait la jeune fille, celle-ci portait une jupe noire avec un chemisier et une veste en cuir noir, ses yeux étaient entourés de fard noir, il ne l'avait jamais vu ici depuis la rentrée.
— Excuse moi je viens d'arriver avec ma classe, j'ai perdu mes camarades. Tu peux m'aider à les retrouver ?
— Bien sur ! répondit Cylian avec un sourire réjouit, je serai votre chevalier servant. Hé mais ! Tu ne serais pas une de nos correspondantes anglaises ?
— Tu as deviné bravo ! Je serai ravi d'avoir un aussi beau et gentil garçon pour m'aider !
Les yeux de la lycéenne pétillaient de bonheur, attirées par ceux de Cylian.
— Mais j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Mary mais tu peux m'appeler Stinky, c'est le surnom que me donnent mes amis, je suis ravi de te rencontrer.
— Nice to meet you ! Moi je m'appelle Cylian !
Stinky émit un petit rire et pris Cylian par la main.
— Conduis moi à mes amis, il doivent s'impatienter... s'il te plaît !
Sans dire un mot, elle s'approcha du cou de Cylian et ferma les yeux pour le renifler.
— Odeur de vent d'éthéré, odeur de gel douche à la vanille de ce matin. Tu vas me trouver bizarre comme fille mais excuse moi. J'adore sentir les parfums, ils sont révélateurs des gens. Une personne inquiète possède certaines odeurs, il en va de même pour une personne à tempérament colérique. Ton odeur montre que tu es une personne très serviable et attentionnée.
Cylian ne savait plus où se mettre, il aurait voulu à l'instant disparaître dans un trou de souris, si Toni le voyait à cet instant, la main de Mary dans la sienne, son copain ferait certainement une crise de jalousie ! À l'évidence cette fille n'était pas timide et disait exactement ce qu'elle pensait des gens, mais heureusement, elle semblait être très amicale.
Une odeur d'herbe fraîche qui semblait provenir de son jardin lui monta à ses narines, il percevait également une odeur de savon et de vanille, celles-ci semblaient émaner de Mary.
La jeune fille sourit :
— Tu la sens cette odeur ? j'ai copié ton odeur corporelle, je l'aime bien ! C'est mon don !
Cylian était de plus en plus mal à l'aise. Il lâcha la main de Mary et préféra la mettre sur son épaule frêle.
Monsieur Dumont qui avait observé la scène arriva vers eux.
— Cylian ! les lycéens anglais sont à peine arrivé et vous faites déjà du rentre dedans avec l'une d'elle ? Mademoiselle vous n'avez rien ?
Mary sourit.
— Non ça va aller, je vous remercie infiniment mais je me suis perdu et Cylian va me reconduire auprès de mon groupe.
— Dans ce cas, je vous laisse en bonne compagnie, un cocktail de bienvenue vous attend dans la salle de classe en compagnie des deux classes et des accompagnateurs, je vous y attends dans 10 minutes.
Le professeur repartit aussi prestement qu'il était arrivé.
Cylian et Mary se préparaient à rejoindre leur classe quand Cylian entendit une voix derrière son épaule, il se retourna.
Il aperçut Camille, les bras croisés et les sourcils froncés, mais surtout, Camille lançait des yeux inquisiteurs en direction des siens.
Mary, surprise, mais surtout effrayée par l'expression des yeux de Camille se blottit contre Cylian.