24-07-2024, 05:51 PM
Ils descendirent prendre le petit déjeuner.
La mère de William embrassa son fils et son regard vint se poser sur sa jambe lorsque celui-ci boita pour aller s'asseoir à table.
Sur la nappe, posé en vrac : The sun* qui exposait en première page George Bush embrassant sur la bouche le président Français avec en titre : « George-Nicolas, la réconciliation ? » (Certainement deux polymorphes dans le rôle des présidents pensa William).
Sur The independent*, la première page salue le départ de Tony Blair, remplacé par Gordon Brown, le nouveau premier ministre, moins laxiste pour les droits des « psys » soulignant leur potentiel dangereux bien que leurs effectifs soient moindre en Angleterre.
Autres mesures, allant contre l'avis de la Guilde des pouvoirs (autorité uniquement Française) : celui de pister les « hypnotiques », les « invisibles » et les « Trans-pass » à l'aide de bracelets GPS (ce qui fit grincer des dents Ethan en lisant l'article).
William devinait ce que pensa sa mère.
— Ce n'est pas grave maman, sa passera dans la journée, c'est mon fardeau, fuck !
— Je sais bien, et puis je pense que Ethan veille sur toi, pas vrai Ethan ?
— Oui Lisa, je ne le laisserai jamais tomber, enfin j'essaierai !
— Vous êtes adorables tout les deux.
— Tiens au fait ? La délurée n'est pas là ?
— Stinky ? Si elle était ici, on le saurait tous.
— Oh oui ! Elle est toujours dans sa phase Eucalyptus-cèdre ?
Lisa la mère de William ne pu s'empêcher de s'étouffer de rire.
— Vous plaisantez ? Aujourd'hui, si elle est heureuse, on va avoir droit au traitement savon-hormone mâle !
Les trois pouffèrent de rires.
— Stop ! intervint William, c'est notre seule amie alors soyez indulgents envers elle !
— Tu as raison souligna Ethan, d'ailleurs allons la retrouver, il est temps d'y aller.
Lisa embrassa les deux garçons qui quittèrent la petite maison après avoir avalé en hâte leur petit dèj'.
Après avoir marché quelques mètres dans la rue, les deux amis furent accueilli par leur amie. Une odeur de savon et de caramel précédait la jeune fille.
— Tu as senti s'enquit Ethan ?
— Oui
— Tu vois ! Je ne m'étais pas trompé ce matin !
La fille qui se tenait devant eux portait une jupe écossaise, des chaussures noires crantées, une chemise blanche et répondit avec un sourire à ses deux amis qui venaient à sa rencontre.
Son visage était très fin et agréable à regarder bien que ses yeux soient cernés par un maquillage noir, de la même couleur que ses cheveux colorés couleur de jais.
Elle salua à son tour William et Ethan.
— Salut mes petits amoureux !
— Salut petite peste adorée ! répondit Ethan.
Mary ne broncha pas à cette moquerie qu'elle avait l'habitude d'entendre chaque matin.
William renchérit sur la plaisanterie d'Ethan.
— Quelle odeur dans l'air ce matin ! Tu as l'air d'être de bonne humeur aujourd'hui, je me trompe Stinky ?
Mary esquissa la réponse, les yeux tournés vers le ciel, les bras croisés derrière sa nuque.
— Hmmm ça se pourrait... miaula-t- elle.
Pour une personne inconnue elle était Mary, une jolie lycéenne un peu gothique au caractère trempé, mais pour ses connaissances... elle était Stinky, surnom moqueur qu'on lui donnait en raison de son don, et pour cause.
Mary est une « odorante » : depuis son plus jeune âge, elle a le pouvoir de contrôler ses glandes sudoripares et donc ses sécrétions corporelles, elle peut récréer sur sa peau tout les parfums connus, aussi léger et plaisant que repoussant, depuis le berceau, son répertoire olfactif s'est multiplié à l'infini : Odeur de lait chaud, de fraise, de vanille mais également des odeurs fétides et repoussantes à la limite du supportable : odeur d'eau croupie, de viande en décomposition, œufs pourris.
Un jour un prof l'avait collé pour un motif injustifié selon Mary. Sa vengeance fut sans pareil. Dans une colère noire elle émit de sa peau une odeur d'égouts à en tomber KO (les témoins présent sur les lieus furent incapable d'en donner une description exacte). Le résultat ne se fit pas attendre. Toute la classe fut évacuée, les élèves se pinçaient les narines avec les doigts tout comme le professeur fautif courant à toute allure. Ce dernier jura qu'il ferait preuve de plus de tolérance à l'avenir.
Mary adaptait ses odeurs corporelles à ses émotions, souvent de façon involontaire : Un bonheur se traduisait par une odeur de savon, un chagrin et son corps sentait la cire d'abeille, la colère une violente odeur d'ail.
Elle adaptait le plus souvent ses odeurs au rythme des saisons :
- Effluves de jasmin, lilas, hamamélis pour le printemps,
- pêche, fraise en été,
- cèdre, bois de santal pour l'automne et menthe pour l'hiver.
Un jour avec ses parents elle tomba sur le rayon « parfumerie » dans un grand magasin.
Elle se mit à sentir toutes les flagrances qu'elle pouvait trouver, débouchant et sentant tout les flacons de parfums qu'elle pouvait attraper à sa taille.
Face aux agents de sécurités troublés par ce manège, Mary et ses parents furent contraints de libérer les lieux de force, ce qui fit pleurer Mary.
Depuis ce jour, elle reproduit à l'identique tout les parfums. Elle porte une attirance toute particulière pour les parfums masculins tel que Hugo Boss, CK one et Lolita Lempicka.
De toutes façons Mary ne s'est jamais parfumée de sa vie, n'en éprouvant aucun besoin.
Sa dernière quête est de copier l'insaisissable, ce qui nous dirige tous inconsciemment : les effluves ténues et discrètes des hormones mâles et femelles que nous produisons pour exciter son ou sa partenaire.
Etant classée avec l'étiquette « atypique » pour ses camarades, elle rejoignit vite les deux amoureux William et Ethan, avec qui ils formaient un trio soudé et hors norme, Mary s'étant révélé être bi à son entourage.
Le trio portait donc les surnoms de Stinky* pour Mary, la fille du groupe, impulsive et franche, Cloudy pour William, l'ado blond rêveur, et Ghost pour Ethan, le rouquin au caractère très extraverti et énergique.
Ils arrivèrent ensemble au Lycée, ne discutant ni ne saluant leurs camarades.
Mary fonça tout de même sur Jonathan, un beau garçon qu'elle trouvait trop craquant quittant le groupe protecteur qui les protégeait comme un cocon des autres élèves.
— Salut Jonath !
— Salut Stinky
— Tu viens chez moi samedi, on va aller au ciné ça te dis ? Mary sautillait sur place, faisant les yeux doux à Jonathan, on ne sera que tous les deux !
— Euh... désolé Stinky, je vais au foot avec des potes, ce sera pour une autre fois, en plus, nous partons en France lundi, je dois préparer mes affaires !
— Ok... je vois, désolé de t'avoir dérangé.
Sitôt fini sa phrase, une fille vint aborder Jonathan :
— Salut Jonathan, c'est toujours bon pour ce week-end ? Tu m'avais promis de le passer avec moi en amoureux ?
Mary entra dans une colère noire, envoyant valser son sac de cours derrière elle, heurtant la tête d'un malheureux élève qui se trouvait sur sa trajectoire.
— En amoureux hein ?
— Écoute Stinky... Je voulais t'en parler...
C'était trop tard ! Les yeux de Mary se voilèrent d'ambre et une odeur suffocante d'ail mélangée à une odeur de vinaigre et de fromage envahit la cours de récré, faisant déguerpir dans l'établissement Jonathan et ses copains.
Ethan et William qui l'observaient de loin pouffèrent de rire. L'odeur qui remontaient jusqu'à leurs narines les renseignaient sur l'échec de l'opération mené par Mary.
— Arrêtez de vous foutre de moi ! Jonath m'avait promis ce rendez-vous !
— Tu aurais du nous demander de t'arranger le coup Stinky, sourit Ethan. William se taisait pour ne pas attirer le courroux de Mary dans ses narines.
— C'était gagné s'il n'y avait pas eu l'autre greluche là ! ! !
Mary faisait des moulinets grotesques avec ses bras.
Associant le geste à la parole, la lycéenne donna un grand coup de pied dans une poubelle qui se renversa en vomissant son contenu.
— Fiuuu ! remarqua Ethan, en ce moment, la poubelle sent meilleur que toi !
Stinky préféra faire demi-tour et rentrer dans l'établissement. À son passage, un cortège d'élèves la salua avec un signe particulier : tous avait un mouchoir sur leur narines.
Devant la salle de classe, William s'arrêta devant la porte : Une affiche mentionnait le nom des correspondants français chez qui ils seraient hébergés.
William chercha le nom de son correspondant, il le trouva bientôt sur la liste et chuchota : « CYL-LI-AN... j'espère qu'il est mignon et sympa et ... OH ! » Un mot à coté du prénom le figea de stupeur !
*the sun : célèbre tabloïd britannique
*the independent : grand quotidien britannique
*stinky de l'anglais stink = puer
La mère de William embrassa son fils et son regard vint se poser sur sa jambe lorsque celui-ci boita pour aller s'asseoir à table.
Sur la nappe, posé en vrac : The sun* qui exposait en première page George Bush embrassant sur la bouche le président Français avec en titre : « George-Nicolas, la réconciliation ? » (Certainement deux polymorphes dans le rôle des présidents pensa William).
Sur The independent*, la première page salue le départ de Tony Blair, remplacé par Gordon Brown, le nouveau premier ministre, moins laxiste pour les droits des « psys » soulignant leur potentiel dangereux bien que leurs effectifs soient moindre en Angleterre.
Autres mesures, allant contre l'avis de la Guilde des pouvoirs (autorité uniquement Française) : celui de pister les « hypnotiques », les « invisibles » et les « Trans-pass » à l'aide de bracelets GPS (ce qui fit grincer des dents Ethan en lisant l'article).
William devinait ce que pensa sa mère.
— Ce n'est pas grave maman, sa passera dans la journée, c'est mon fardeau, fuck !
— Je sais bien, et puis je pense que Ethan veille sur toi, pas vrai Ethan ?
— Oui Lisa, je ne le laisserai jamais tomber, enfin j'essaierai !
— Vous êtes adorables tout les deux.
— Tiens au fait ? La délurée n'est pas là ?
— Stinky ? Si elle était ici, on le saurait tous.
— Oh oui ! Elle est toujours dans sa phase Eucalyptus-cèdre ?
Lisa la mère de William ne pu s'empêcher de s'étouffer de rire.
— Vous plaisantez ? Aujourd'hui, si elle est heureuse, on va avoir droit au traitement savon-hormone mâle !
Les trois pouffèrent de rires.
— Stop ! intervint William, c'est notre seule amie alors soyez indulgents envers elle !
— Tu as raison souligna Ethan, d'ailleurs allons la retrouver, il est temps d'y aller.
Lisa embrassa les deux garçons qui quittèrent la petite maison après avoir avalé en hâte leur petit dèj'.
Après avoir marché quelques mètres dans la rue, les deux amis furent accueilli par leur amie. Une odeur de savon et de caramel précédait la jeune fille.
— Tu as senti s'enquit Ethan ?
— Oui
— Tu vois ! Je ne m'étais pas trompé ce matin !
La fille qui se tenait devant eux portait une jupe écossaise, des chaussures noires crantées, une chemise blanche et répondit avec un sourire à ses deux amis qui venaient à sa rencontre.
Son visage était très fin et agréable à regarder bien que ses yeux soient cernés par un maquillage noir, de la même couleur que ses cheveux colorés couleur de jais.
Elle salua à son tour William et Ethan.
— Salut mes petits amoureux !
— Salut petite peste adorée ! répondit Ethan.
Mary ne broncha pas à cette moquerie qu'elle avait l'habitude d'entendre chaque matin.
William renchérit sur la plaisanterie d'Ethan.
— Quelle odeur dans l'air ce matin ! Tu as l'air d'être de bonne humeur aujourd'hui, je me trompe Stinky ?
Mary esquissa la réponse, les yeux tournés vers le ciel, les bras croisés derrière sa nuque.
— Hmmm ça se pourrait... miaula-t- elle.
Pour une personne inconnue elle était Mary, une jolie lycéenne un peu gothique au caractère trempé, mais pour ses connaissances... elle était Stinky, surnom moqueur qu'on lui donnait en raison de son don, et pour cause.
Mary est une « odorante » : depuis son plus jeune âge, elle a le pouvoir de contrôler ses glandes sudoripares et donc ses sécrétions corporelles, elle peut récréer sur sa peau tout les parfums connus, aussi léger et plaisant que repoussant, depuis le berceau, son répertoire olfactif s'est multiplié à l'infini : Odeur de lait chaud, de fraise, de vanille mais également des odeurs fétides et repoussantes à la limite du supportable : odeur d'eau croupie, de viande en décomposition, œufs pourris.
Un jour un prof l'avait collé pour un motif injustifié selon Mary. Sa vengeance fut sans pareil. Dans une colère noire elle émit de sa peau une odeur d'égouts à en tomber KO (les témoins présent sur les lieus furent incapable d'en donner une description exacte). Le résultat ne se fit pas attendre. Toute la classe fut évacuée, les élèves se pinçaient les narines avec les doigts tout comme le professeur fautif courant à toute allure. Ce dernier jura qu'il ferait preuve de plus de tolérance à l'avenir.
Mary adaptait ses odeurs corporelles à ses émotions, souvent de façon involontaire : Un bonheur se traduisait par une odeur de savon, un chagrin et son corps sentait la cire d'abeille, la colère une violente odeur d'ail.
Elle adaptait le plus souvent ses odeurs au rythme des saisons :
- Effluves de jasmin, lilas, hamamélis pour le printemps,
- pêche, fraise en été,
- cèdre, bois de santal pour l'automne et menthe pour l'hiver.
Un jour avec ses parents elle tomba sur le rayon « parfumerie » dans un grand magasin.
Elle se mit à sentir toutes les flagrances qu'elle pouvait trouver, débouchant et sentant tout les flacons de parfums qu'elle pouvait attraper à sa taille.
Face aux agents de sécurités troublés par ce manège, Mary et ses parents furent contraints de libérer les lieux de force, ce qui fit pleurer Mary.
Depuis ce jour, elle reproduit à l'identique tout les parfums. Elle porte une attirance toute particulière pour les parfums masculins tel que Hugo Boss, CK one et Lolita Lempicka.
De toutes façons Mary ne s'est jamais parfumée de sa vie, n'en éprouvant aucun besoin.
Sa dernière quête est de copier l'insaisissable, ce qui nous dirige tous inconsciemment : les effluves ténues et discrètes des hormones mâles et femelles que nous produisons pour exciter son ou sa partenaire.
Etant classée avec l'étiquette « atypique » pour ses camarades, elle rejoignit vite les deux amoureux William et Ethan, avec qui ils formaient un trio soudé et hors norme, Mary s'étant révélé être bi à son entourage.
Le trio portait donc les surnoms de Stinky* pour Mary, la fille du groupe, impulsive et franche, Cloudy pour William, l'ado blond rêveur, et Ghost pour Ethan, le rouquin au caractère très extraverti et énergique.
Ils arrivèrent ensemble au Lycée, ne discutant ni ne saluant leurs camarades.
Mary fonça tout de même sur Jonathan, un beau garçon qu'elle trouvait trop craquant quittant le groupe protecteur qui les protégeait comme un cocon des autres élèves.
— Salut Jonath !
— Salut Stinky
— Tu viens chez moi samedi, on va aller au ciné ça te dis ? Mary sautillait sur place, faisant les yeux doux à Jonathan, on ne sera que tous les deux !
— Euh... désolé Stinky, je vais au foot avec des potes, ce sera pour une autre fois, en plus, nous partons en France lundi, je dois préparer mes affaires !
— Ok... je vois, désolé de t'avoir dérangé.
Sitôt fini sa phrase, une fille vint aborder Jonathan :
— Salut Jonathan, c'est toujours bon pour ce week-end ? Tu m'avais promis de le passer avec moi en amoureux ?
Mary entra dans une colère noire, envoyant valser son sac de cours derrière elle, heurtant la tête d'un malheureux élève qui se trouvait sur sa trajectoire.
— En amoureux hein ?
— Écoute Stinky... Je voulais t'en parler...
C'était trop tard ! Les yeux de Mary se voilèrent d'ambre et une odeur suffocante d'ail mélangée à une odeur de vinaigre et de fromage envahit la cours de récré, faisant déguerpir dans l'établissement Jonathan et ses copains.
Ethan et William qui l'observaient de loin pouffèrent de rire. L'odeur qui remontaient jusqu'à leurs narines les renseignaient sur l'échec de l'opération mené par Mary.
— Arrêtez de vous foutre de moi ! Jonath m'avait promis ce rendez-vous !
— Tu aurais du nous demander de t'arranger le coup Stinky, sourit Ethan. William se taisait pour ne pas attirer le courroux de Mary dans ses narines.
— C'était gagné s'il n'y avait pas eu l'autre greluche là ! ! !
Mary faisait des moulinets grotesques avec ses bras.
Associant le geste à la parole, la lycéenne donna un grand coup de pied dans une poubelle qui se renversa en vomissant son contenu.
— Fiuuu ! remarqua Ethan, en ce moment, la poubelle sent meilleur que toi !
Stinky préféra faire demi-tour et rentrer dans l'établissement. À son passage, un cortège d'élèves la salua avec un signe particulier : tous avait un mouchoir sur leur narines.
Devant la salle de classe, William s'arrêta devant la porte : Une affiche mentionnait le nom des correspondants français chez qui ils seraient hébergés.
William chercha le nom de son correspondant, il le trouva bientôt sur la liste et chuchota : « CYL-LI-AN... j'espère qu'il est mignon et sympa et ... OH ! » Un mot à coté du prénom le figea de stupeur !
*the sun : célèbre tabloïd britannique
*the independent : grand quotidien britannique
*stinky de l'anglais stink = puer