21-07-2024, 09:06 PM
Premier pianiste,
Incroyable, ce qu'il peut faire chaud. Bon, vous me direz que c'est l'été. mais quand même ! J'aurais du aller passer mes vacances au Groenland pour changer. Mais déjà que j'ai du mal à payer les frais du camping et le reste, alors quelques milliers de kilomètres de voyage en avion, ça risque de dépasser mon budget. Dans 10 ans, j'aurai peut être plus de ronds, mais, d'ici là, pour ne pas aggraver le réchauffement climatique, ils risquent de faire des restrictions sur les voyages.
Encore heureux que je n'ai pas choisi pour mes vacances un endroit trop snob. Ici, je peux me promener vêtu uniquement d'un short de bain. Il parait que dans certaines grandes villes de la côte d'azur, ils interdisent les torses nus.
Bon, je me paierai bien une petite glace, ça va encore coûter un prix fou, mais j'en ai trop envie.
7 € le cornet de glace au chocolat ? Ils ne s'en font pas ! Dire qu'au supermarché c'est dans les 4 € la boite de six ! Mais bon, comme je n'ai pas de frigo, j'en mangerai une, peut-être deux, et ensuite le reste serait bon à jeter.
Sur le trajet vers le comptoir, une serveuse d'à peu près mon âge m'aborde :
— Monsieur, vous cherchez une place ?
— Non, je voulais juste acheter une glace.
— Vous pouvez vous installer, consommée sur place ou emportée, c'est le même prix. Et avec ça, une boisson ?
— Non, 7 € la glace, ça fait déjà beaucoup pour mon budget.
— Avec cette chaleur, je peux rajouter un verre et un demi litre d'eau fraîche pour le prix de la glace, si vous vous contentez d'eau du robinet.
— Dans ce cas, je veux bien, merci.
— La glace, c'est quel genre que vous voulez ?
— Un cornet au chocolat.
— Je vous apporte tout ça !
Je me suis donc installé. En plus, il y a quelqu'un qui joue du piano. Oh, pas mal le mec ! Un jeune d'à peu près mon âge, torse nu comme moi, il porte juste un short en jean avec des déchirures sur le tissu, une ceinture et une médaille qui pend sur sa poitrine.
La serveuse arrive avec la glace commandée, un grand verre et un pichet d'eau avec de la buée sur le verre. Elle pose aussi le ticket de caisse, effectivement, de 7 €.
Je commence à me servir un verre d'eau et puis j'enlève un peu du carton de mon cornet de glace pour commencer à le lécher. À 7 € le cornet, autant savourer et faire durer un peu le contenu.
Pendant ce temps, le pianiste continue à jouer. Pendant un court instant, il ne joue plus que de la main droite et met son bras gauche le long du corps dévoilant ainsi sa poitrine. Ouaou ! Vraiment pas mal, le mec ! Je continue à l'observer tout en suçant le chocolat de ma glace. En fait, j'aurai bien envie de sucer autre chose, mais pas sûr qu'il soit d'accord et je ne me voie pas le lui demander. Autant se contenter des plaisirs des yeux et de mes papilles gustatives.
Pendant qu'il joue, le pianiste jette des coups d'œil un peu partout autour de lui. À présent, nos regards se croisent avant qu'il ne détourne rapidement la tête. Il semble avoir du mal à réprimer un fou rire. À priori, il a fait quelques fausses notes mais il s'efforce à continuer de jouer tout en reprenant un visage impassible. Pendant le reste du morceau, il ne regarde plus dans ma direction. Dommage !
Ça y est, il a fini de jouer et il se lève sous quelque applaudissements, il s'incline légèrement puis se met à marcher dans ma direction. Il va partir, me dis-je, en passant près de ma table. Mais non, il s'arrête et s'approche de mon oreille pour dire à voix basse :
— Si ça te dis qu'on fasse connaissance, j'ai encore deux morceaux à jouer, pour à peu près trois-quarts d'heure, et ensuite, si tu es toujours là, on pourra discuter.
Il repart vers le piano et recommence à jouer un morceau, puis un autre. Entretemps, j'ai payé ma glace à la serveuse, mais je reste assis pour regarder le pianiste.
Ça y est, le deuxième morceau est fini. Il rabat le couvercle du piano et se lève sous les applaudissements. Cette fois-ci, il s'incline beaucoup plus devant le public que tout à l'heure et le fait plusieurs fois, d'abord face au piano, puis un sixième de tour sur sa droite, un sixième de tour sur sa gauche, et enfin, un tiers de tour à gauche. Enfin, il rejoint ma table.
— Qu'est-ce que tu voudrais boire ?
— Tu sais, j'ai pas trop de sous, même si tu m'offres un truc, je ne te promets pas la réciproque.
— Ça dépend comment est la réciproque. Pour les boissons, j'ai droit à 4 boissons sans alcool gratuites par jour et il m'en reste 2 à consommer aujourd'hui. Je peux t'en offrir une. C'est quoi que tu aimerais boire ?
— Dans ce cas, d'accord... heuuu ...
— Un jus d'ananas mélangé à de l'eau bien fraîche, ça te va ?
— Oui !
Le pianiste fait un signe à la serveuse, passe sa commande et sort de sa poche un morceau de carton avec des cases, certaine marquées d'une croix, d'autres vierges. Peu après la serveuse revient avec des verres, les boissons et rend le morceau de carton. J'avais remarqué une rangée de 4 à moitié pleine, maintenant, elle l'est complètement.
— Alors, ça t'as plu la sonate au clair de lune de Beethoven ?
— La s... ?
Devant mon silence interrogateur, il se lève et s'approche une nouvelle fois de mon oreille.
— Remarque, si tu es plus intéressé par le pianiste que par sa musique, ça ne me vexera pas.
— Euh oui, heu, c'était ... très bien.
— Je m'appelle Pierre dans le vraie vie, mais je me fais appeler Peter, comme pianiste, c'est plus facile pour certains étrangers. J'ai 20 ans, et toi ?
— Moi c'est Christophe ou Chris, 20 ans également.
— Et je présume que tu loges en tente au camping municipal.
— En effet. Comment l'as tu deviné ?
— C'est ce qu'il y a de moins cher. Moi aussi, je loge au camping municipal.
— Dommage qu'on ne se soit pas connu avant, on aurait pu partager un emplacement ... et les frais.
— Ce n'est pas trop tard pour le faire, mais moi, je loge en mobil home.
— Tu as de la chance, mais, ça doit coûter cher.
— C'est un arrangement avec le patron de ce bar-restaurant. Il me paie l'hébergement dans un petit mobil home de deux personnes qui a du mal à trouver preneur, j'ai droit à un repas vers midi avec le personnel et à 4 boissons par jour et je touche 250 € par semaine pour jouer du piano. Il aurait pu me payer 350 € avec tous les frais pour ma poche, mais ça lui ferait plus de charges sociales à débourser.
— Et dans ton mobil home, tu as un frigo avec un petit compartiment congélateur ?
— Mieux, le partie congélateur est assez grande et sans givre.
— Tu dois pouvoir y mettre des glace alors ?
— Bien sûr et j'en ai. Mais je crois que ...
Pierre semble prêt à s'écroulé de rire. Il se penche en entourant sa tête de ses bras puis regarde de nouveau dans ma direction, avec les yeux humides.
— Qu'est-ce qui te fais rire ? Et tout à l'heure, pendant que tu jouais, après avoir regardé dans ma direction, tu as eu du mal à réprimer ton amusement.
— Pas ici. Finissons nos boissons et allons au camping que je te montre l'emplacement de mon mobil home.
C'est ce que nous faisons. Effectivement, le mobil home de Pierre est petit. Dans les 8 m2 avec une chambre, un coin cuisine, un salon et pas mal de placards. Ni WC ni douche, mais dans un camping, il y a des sanitaires. Je me décide à reposer la question de tout à l'heure.
— Alors, qu'est-ce qui t'as fait rire pendant que tu jouais du piano, puis quand on a parlé des glaces ?
— Lorsque j'ai croisé ton regard, j'ai remarqué que tu m'observais avec des yeux bien écarquillés et tu avais un cône de glace que tu suçais en faisant des aller-retour à la manière d'une fellation.
— C'est vrai ?
— Je te le jure ! Hi, hi, hi...
— Hi, hi, hi...
Une fois nos rires calmés, je reprends la parole.
— Et qu'est-ce qui t'as emmené à me proposer de se voir après ton concert ?
— Moi aussi, j'aime les beaux mecs. Je suis seul dans mon mobil home et en dehors de mon travail, je m'ennuie un peu. Quand je t'ai vu, j'ai pensé qu'on est certainement faits pour s'entendre.
— Et tu penses que moi... ?
— J'en suis sûr Chris !
— Comment ça ?
— Tu étais vraiment captivé lorsque tu me regardais jouer, tu n'avais même pas l'air de te rendre compte que tu faisais une fellation à ton cornet de glace. Ensuite, lorsque je suis venu te voir pour te proposer de m'attendre tu bandais grave et des perles translucides sortaient de ton short de bain. Et ça continue.
— Ça continue ?
— Regarde ton short de bain si tu as des doutes.
Je jette un coup d'œil et en effet, j'aperçois une belle montagne au niveau de mon entrejambe et son sommet est très luisant et bien humide comme si des neiges éternelles s'étaient décidé à fondre à cause de la canicule.
— Ah oui, en effet ! Et toi Pierre ?
En réponse, il saisit ma main droite et l'emmène contre sa braguette. Ah oui, à ce que je sens, il y a du volume là dedans. Pierre me fait un beau sourire.
— Tu as évoqué tout à l'heure, l'idée de partager un emplacement de camping. Je te propose qu'on partage le mobil home. Tu économisera le prix de l'emplacement et en échange, tu n'auras qu'à payer la plus grosse partie de notre nourriture commune. Je joue du piano pendant l'été pour renflouer mes réserves avant chaque nouvelle année universitaire et en partageant les frais, on devrait s'y retrouver tous les deux.
— Oh oui, très bonne idée Pierre. J'en viens à regretter de n'avoir plus que 2 semaines et demie de vacances. Mais quand je serai parti, tu pourras toujours trouver quelqu'un d'autre.
— Chris, des mecs super canon comme toi, voire comme moi aussi, inutile de pêcher par excès de modestie, il y en a d'autres dans notre tranche d'âge. Cependant, je ne me risquerai pas à faire cette proposition à n'importe qui au risque de me faire massacrer par un gros connard de pourriture homophobe. Mais toi, Chris, sur ce point là, je te fais pleinement confiance.
— Et tu as raison, je ne te décevrai pas.
J'enlace Pierre et le pousse un peu contre la cloison. Nos bouches se rejoignent. Nous échangeons notre salive pendant que nos mains caressent le bas de dos et le haut des fesses de notre vis à vis. Enfin, nos bouches se séparent. Pierre me fait un super sourire.
— Chris, tout à l'heure, au bar, lorsque tu étais avec ta glace, ton attitude m'a fait deviner que tu aurais préféré sucer autre chose. C'est le moment de te régaler. Il faut juste défaire l'emballage.
Et pour le cas où je n'aurais pas compris, un mouvement de ses yeux et un signe de sa main indique l'endroit auquel il fait allusion.
Je me baisse, dégrafe la ceinture de Pierre, ouvre son short et le descend. Une belle montagne, semblable à la mienne se met à déformer l'avant de son boxer Calvin Klein blanc dont le tissu déjà très humide laisse entrevoir le sommet de la déformation. Je baisse ce boxer et un gros mat bien raide terminé par une boule d'un intense rouge violacé pointe dans ma direction.
La friandise est trop tentante. J'approche ma bouche de cette boule couleur sorbet à la framboise et y passe délicatement ma langue dessus avant de rentrer complètement le bout rouge dans ma bouche et d'entreprendre des mouvements de va-et-vient.
Il ne faut pas plus de 20 secondes à Pierre pour émettre un cri de satisfaction bien sonore et envoyer une bonne dose de crème chantilly dans ma bouche. En réaction à ce signal, le volcan caché sous mon short de bain entre en éruption et des torrents de lave en dévalent ses pentes pour aller se nicher en contrebas dans la broussaille.
Lorsque ce sera au tour de Pierre, il trouvera plein de crème à déguster sur le tissu de mon short, sur ma peau et tout autour de mes poils. Malgré son nettoyage soigneux, des taches restent trop visibles sur mon short et Pierre me prête une serviette que je peux tenir par devant sur le trajet vers les douches où je pourrai rincer et essorer mon short de bain avant de le remettre.
Cette nuit, je n'ai pas dormi dans ma tente mais dans les bras de Pierre, sur le lit de son mobil home. Il en sera de même jusqu'à la fin de mon séjour. Dans la matinée nous allons prévenir la réception que je libère mon emplacement de camping. Ça me fait juste 3 nuits de camping à payer.
Pour le reste du séjour, il y a aura seulement 1,25 € de taxe de séjour par nuit à débourser jusqu'à mon départ.
Les deux semaines et demie s'écoulent. Je profite de la plage alors qu'en dehors du lundi et du jeudi, Pierre va jouer du piano au bar-restaurant. Je viens quelquefois le voir dans ce bar.
Et puis, après avoir partagé pas mal de choses, c'est quelques larmes que nous échangeons lorsqu'il est temps pour moi de retraverser le pays pour reprendre le travail à l'usine. Mais ça ne doit être qu'un au revoir. La petite cinquantaine de kilomètres qui nous séparera la plus grosse partie de l'année facilitera les choses. J'ai invité Pierre chez moi en septembre. Juste un mois à patienter avant de (re)tirer un coup avec mon pianiste que j'adore. Et puis, l'été prochain, on reviendra dans ce mobil home, si possible aux frais du bar restaurant où on s'est connu mais Pierre me confirmera ce point dans un mois.
Incroyable, ce qu'il peut faire chaud. Bon, vous me direz que c'est l'été. mais quand même ! J'aurais du aller passer mes vacances au Groenland pour changer. Mais déjà que j'ai du mal à payer les frais du camping et le reste, alors quelques milliers de kilomètres de voyage en avion, ça risque de dépasser mon budget. Dans 10 ans, j'aurai peut être plus de ronds, mais, d'ici là, pour ne pas aggraver le réchauffement climatique, ils risquent de faire des restrictions sur les voyages.
Encore heureux que je n'ai pas choisi pour mes vacances un endroit trop snob. Ici, je peux me promener vêtu uniquement d'un short de bain. Il parait que dans certaines grandes villes de la côte d'azur, ils interdisent les torses nus.
Bon, je me paierai bien une petite glace, ça va encore coûter un prix fou, mais j'en ai trop envie.
7 € le cornet de glace au chocolat ? Ils ne s'en font pas ! Dire qu'au supermarché c'est dans les 4 € la boite de six ! Mais bon, comme je n'ai pas de frigo, j'en mangerai une, peut-être deux, et ensuite le reste serait bon à jeter.
Sur le trajet vers le comptoir, une serveuse d'à peu près mon âge m'aborde :
— Monsieur, vous cherchez une place ?
— Non, je voulais juste acheter une glace.
— Vous pouvez vous installer, consommée sur place ou emportée, c'est le même prix. Et avec ça, une boisson ?
— Non, 7 € la glace, ça fait déjà beaucoup pour mon budget.
— Avec cette chaleur, je peux rajouter un verre et un demi litre d'eau fraîche pour le prix de la glace, si vous vous contentez d'eau du robinet.
— Dans ce cas, je veux bien, merci.
— La glace, c'est quel genre que vous voulez ?
— Un cornet au chocolat.
— Je vous apporte tout ça !
Je me suis donc installé. En plus, il y a quelqu'un qui joue du piano. Oh, pas mal le mec ! Un jeune d'à peu près mon âge, torse nu comme moi, il porte juste un short en jean avec des déchirures sur le tissu, une ceinture et une médaille qui pend sur sa poitrine.
La serveuse arrive avec la glace commandée, un grand verre et un pichet d'eau avec de la buée sur le verre. Elle pose aussi le ticket de caisse, effectivement, de 7 €.
Je commence à me servir un verre d'eau et puis j'enlève un peu du carton de mon cornet de glace pour commencer à le lécher. À 7 € le cornet, autant savourer et faire durer un peu le contenu.
Pendant ce temps, le pianiste continue à jouer. Pendant un court instant, il ne joue plus que de la main droite et met son bras gauche le long du corps dévoilant ainsi sa poitrine. Ouaou ! Vraiment pas mal, le mec ! Je continue à l'observer tout en suçant le chocolat de ma glace. En fait, j'aurai bien envie de sucer autre chose, mais pas sûr qu'il soit d'accord et je ne me voie pas le lui demander. Autant se contenter des plaisirs des yeux et de mes papilles gustatives.
Pendant qu'il joue, le pianiste jette des coups d'œil un peu partout autour de lui. À présent, nos regards se croisent avant qu'il ne détourne rapidement la tête. Il semble avoir du mal à réprimer un fou rire. À priori, il a fait quelques fausses notes mais il s'efforce à continuer de jouer tout en reprenant un visage impassible. Pendant le reste du morceau, il ne regarde plus dans ma direction. Dommage !
Ça y est, il a fini de jouer et il se lève sous quelque applaudissements, il s'incline légèrement puis se met à marcher dans ma direction. Il va partir, me dis-je, en passant près de ma table. Mais non, il s'arrête et s'approche de mon oreille pour dire à voix basse :
— Si ça te dis qu'on fasse connaissance, j'ai encore deux morceaux à jouer, pour à peu près trois-quarts d'heure, et ensuite, si tu es toujours là, on pourra discuter.
Il repart vers le piano et recommence à jouer un morceau, puis un autre. Entretemps, j'ai payé ma glace à la serveuse, mais je reste assis pour regarder le pianiste.
Ça y est, le deuxième morceau est fini. Il rabat le couvercle du piano et se lève sous les applaudissements. Cette fois-ci, il s'incline beaucoup plus devant le public que tout à l'heure et le fait plusieurs fois, d'abord face au piano, puis un sixième de tour sur sa droite, un sixième de tour sur sa gauche, et enfin, un tiers de tour à gauche. Enfin, il rejoint ma table.
— Qu'est-ce que tu voudrais boire ?
— Tu sais, j'ai pas trop de sous, même si tu m'offres un truc, je ne te promets pas la réciproque.
— Ça dépend comment est la réciproque. Pour les boissons, j'ai droit à 4 boissons sans alcool gratuites par jour et il m'en reste 2 à consommer aujourd'hui. Je peux t'en offrir une. C'est quoi que tu aimerais boire ?
— Dans ce cas, d'accord... heuuu ...
— Un jus d'ananas mélangé à de l'eau bien fraîche, ça te va ?
— Oui !
Le pianiste fait un signe à la serveuse, passe sa commande et sort de sa poche un morceau de carton avec des cases, certaine marquées d'une croix, d'autres vierges. Peu après la serveuse revient avec des verres, les boissons et rend le morceau de carton. J'avais remarqué une rangée de 4 à moitié pleine, maintenant, elle l'est complètement.
— Alors, ça t'as plu la sonate au clair de lune de Beethoven ?
— La s... ?
Devant mon silence interrogateur, il se lève et s'approche une nouvelle fois de mon oreille.
— Remarque, si tu es plus intéressé par le pianiste que par sa musique, ça ne me vexera pas.
— Euh oui, heu, c'était ... très bien.
— Je m'appelle Pierre dans le vraie vie, mais je me fais appeler Peter, comme pianiste, c'est plus facile pour certains étrangers. J'ai 20 ans, et toi ?
— Moi c'est Christophe ou Chris, 20 ans également.
— Et je présume que tu loges en tente au camping municipal.
— En effet. Comment l'as tu deviné ?
— C'est ce qu'il y a de moins cher. Moi aussi, je loge au camping municipal.
— Dommage qu'on ne se soit pas connu avant, on aurait pu partager un emplacement ... et les frais.
— Ce n'est pas trop tard pour le faire, mais moi, je loge en mobil home.
— Tu as de la chance, mais, ça doit coûter cher.
— C'est un arrangement avec le patron de ce bar-restaurant. Il me paie l'hébergement dans un petit mobil home de deux personnes qui a du mal à trouver preneur, j'ai droit à un repas vers midi avec le personnel et à 4 boissons par jour et je touche 250 € par semaine pour jouer du piano. Il aurait pu me payer 350 € avec tous les frais pour ma poche, mais ça lui ferait plus de charges sociales à débourser.
— Et dans ton mobil home, tu as un frigo avec un petit compartiment congélateur ?
— Mieux, le partie congélateur est assez grande et sans givre.
— Tu dois pouvoir y mettre des glace alors ?
— Bien sûr et j'en ai. Mais je crois que ...
Pierre semble prêt à s'écroulé de rire. Il se penche en entourant sa tête de ses bras puis regarde de nouveau dans ma direction, avec les yeux humides.
— Qu'est-ce qui te fais rire ? Et tout à l'heure, pendant que tu jouais, après avoir regardé dans ma direction, tu as eu du mal à réprimer ton amusement.
— Pas ici. Finissons nos boissons et allons au camping que je te montre l'emplacement de mon mobil home.
C'est ce que nous faisons. Effectivement, le mobil home de Pierre est petit. Dans les 8 m2 avec une chambre, un coin cuisine, un salon et pas mal de placards. Ni WC ni douche, mais dans un camping, il y a des sanitaires. Je me décide à reposer la question de tout à l'heure.
— Alors, qu'est-ce qui t'as fait rire pendant que tu jouais du piano, puis quand on a parlé des glaces ?
— Lorsque j'ai croisé ton regard, j'ai remarqué que tu m'observais avec des yeux bien écarquillés et tu avais un cône de glace que tu suçais en faisant des aller-retour à la manière d'une fellation.
— C'est vrai ?
— Je te le jure ! Hi, hi, hi...
— Hi, hi, hi...
Une fois nos rires calmés, je reprends la parole.
— Et qu'est-ce qui t'as emmené à me proposer de se voir après ton concert ?
— Moi aussi, j'aime les beaux mecs. Je suis seul dans mon mobil home et en dehors de mon travail, je m'ennuie un peu. Quand je t'ai vu, j'ai pensé qu'on est certainement faits pour s'entendre.
— Et tu penses que moi... ?
— J'en suis sûr Chris !
— Comment ça ?
— Tu étais vraiment captivé lorsque tu me regardais jouer, tu n'avais même pas l'air de te rendre compte que tu faisais une fellation à ton cornet de glace. Ensuite, lorsque je suis venu te voir pour te proposer de m'attendre tu bandais grave et des perles translucides sortaient de ton short de bain. Et ça continue.
— Ça continue ?
— Regarde ton short de bain si tu as des doutes.
Je jette un coup d'œil et en effet, j'aperçois une belle montagne au niveau de mon entrejambe et son sommet est très luisant et bien humide comme si des neiges éternelles s'étaient décidé à fondre à cause de la canicule.
— Ah oui, en effet ! Et toi Pierre ?
En réponse, il saisit ma main droite et l'emmène contre sa braguette. Ah oui, à ce que je sens, il y a du volume là dedans. Pierre me fait un beau sourire.
— Tu as évoqué tout à l'heure, l'idée de partager un emplacement de camping. Je te propose qu'on partage le mobil home. Tu économisera le prix de l'emplacement et en échange, tu n'auras qu'à payer la plus grosse partie de notre nourriture commune. Je joue du piano pendant l'été pour renflouer mes réserves avant chaque nouvelle année universitaire et en partageant les frais, on devrait s'y retrouver tous les deux.
— Oh oui, très bonne idée Pierre. J'en viens à regretter de n'avoir plus que 2 semaines et demie de vacances. Mais quand je serai parti, tu pourras toujours trouver quelqu'un d'autre.
— Chris, des mecs super canon comme toi, voire comme moi aussi, inutile de pêcher par excès de modestie, il y en a d'autres dans notre tranche d'âge. Cependant, je ne me risquerai pas à faire cette proposition à n'importe qui au risque de me faire massacrer par un gros connard de pourriture homophobe. Mais toi, Chris, sur ce point là, je te fais pleinement confiance.
— Et tu as raison, je ne te décevrai pas.
J'enlace Pierre et le pousse un peu contre la cloison. Nos bouches se rejoignent. Nous échangeons notre salive pendant que nos mains caressent le bas de dos et le haut des fesses de notre vis à vis. Enfin, nos bouches se séparent. Pierre me fait un super sourire.
— Chris, tout à l'heure, au bar, lorsque tu étais avec ta glace, ton attitude m'a fait deviner que tu aurais préféré sucer autre chose. C'est le moment de te régaler. Il faut juste défaire l'emballage.
Et pour le cas où je n'aurais pas compris, un mouvement de ses yeux et un signe de sa main indique l'endroit auquel il fait allusion.
Je me baisse, dégrafe la ceinture de Pierre, ouvre son short et le descend. Une belle montagne, semblable à la mienne se met à déformer l'avant de son boxer Calvin Klein blanc dont le tissu déjà très humide laisse entrevoir le sommet de la déformation. Je baisse ce boxer et un gros mat bien raide terminé par une boule d'un intense rouge violacé pointe dans ma direction.
La friandise est trop tentante. J'approche ma bouche de cette boule couleur sorbet à la framboise et y passe délicatement ma langue dessus avant de rentrer complètement le bout rouge dans ma bouche et d'entreprendre des mouvements de va-et-vient.
Il ne faut pas plus de 20 secondes à Pierre pour émettre un cri de satisfaction bien sonore et envoyer une bonne dose de crème chantilly dans ma bouche. En réaction à ce signal, le volcan caché sous mon short de bain entre en éruption et des torrents de lave en dévalent ses pentes pour aller se nicher en contrebas dans la broussaille.
Lorsque ce sera au tour de Pierre, il trouvera plein de crème à déguster sur le tissu de mon short, sur ma peau et tout autour de mes poils. Malgré son nettoyage soigneux, des taches restent trop visibles sur mon short et Pierre me prête une serviette que je peux tenir par devant sur le trajet vers les douches où je pourrai rincer et essorer mon short de bain avant de le remettre.
Cette nuit, je n'ai pas dormi dans ma tente mais dans les bras de Pierre, sur le lit de son mobil home. Il en sera de même jusqu'à la fin de mon séjour. Dans la matinée nous allons prévenir la réception que je libère mon emplacement de camping. Ça me fait juste 3 nuits de camping à payer.
Pour le reste du séjour, il y a aura seulement 1,25 € de taxe de séjour par nuit à débourser jusqu'à mon départ.
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Et puis, après avoir partagé pas mal de choses, c'est quelques larmes que nous échangeons lorsqu'il est temps pour moi de retraverser le pays pour reprendre le travail à l'usine. Mais ça ne doit être qu'un au revoir. La petite cinquantaine de kilomètres qui nous séparera la plus grosse partie de l'année facilitera les choses. J'ai invité Pierre chez moi en septembre. Juste un mois à patienter avant de (re)tirer un coup avec mon pianiste que j'adore. Et puis, l'été prochain, on reviendra dans ce mobil home, si possible aux frais du bar restaurant où on s'est connu mais Pierre me confirmera ce point dans un mois.
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