22-06-2024, 03:16 AM
(Modification du message : 22-06-2024, 04:33 PM par fablelionsilencieux.)
Un renard tardif
Ce dimanche, Dan avait demandé à Luc de l’aider à ramasser les patates sur une petite parcelle, qui était l’ancien potager de son grand-père resté en friche depuis son décès. Luc, qui n’avait pas grand-chose de prévu ce jour-là, l’avait accepté.
Dan avait labouré et ensemencé au printemps. Les plantes avaient poussé, et il avait coupé les tiges quand elles étaient arrivées à maturité. Ce matin-là, il avait commencé à passer l’arracheuse avant que Luc n’arrive. Celui-ci n’avait plus qu’à ramasser les tubercules. Il remplissait le panier et régulièrement allait le vider dans une grande caisse. Les pommes de terre étaient de la variété Vitelotte : elles étaient bleues, pas très grosses et le rendement n’était pas formidable, mais elles avaient une bonne réputation et Dans voulait voir ce que ça donnait, avec l’espoir qu’elles se vendraient bien au marché du samedi matin.
Luc trouvait le boulot fastidieux, mais au moins il lui occupait l’esprit. Et puis quand Dan a eu terminé l’arrachage, ils ont continué à deux le ramassage. Ils travaillaient chacun de son côté mais ils se tenaient compagnie.
Ils terminèrent un peu après onze heures, à peu près au moment où la fin de la messe sonnait à l’église. Dan a proposé à Luc de prendre un sac de patates pour sa consommation personnelle. Il a accepté, même s’il n’avait pas besoin d’une grande quantité pour sa consommation personnelle. Ils remplirent un sac de dix kilos, et puis Luc invita Dan à prendre le café à la maison : « OK, je te fais la livraison ! », répondit-t-il.
En arrivant chez Luc, quelle ne fut pas leur surprise : un renard dormait sur le canapé. Quand il les entendit, il se sauva vite par la porte de derrière, il faut dire que Luc avait oublié de la fermer.
« Ça doit être le salopard qui m’a croqué ma poule » dit-il.
« J’avais une petite poule blanche qui me donnait un œuf par jour. Tous les matins, au petit déjeuner, je me faisais un œuf, c’était un petit plaisir. Et puis un jour, je l’ai trouvée, la pauvrette, à moitié dévorée. Pourtant, je fermais bien le poulailler tous les jours, mais il a réussi à rentrer par un coin où les planches étaient un peu disjointes. Ah, le salopard. Et maintenant le voilà qui vient dormir chez moi, si je me le choppe, celui-là. »
Il serra le poing, et puis se mit à préparer le café, en continuant ses histoires. Peut-être que ça lui faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler.
« Et puis, tu vois, cette histoire de poule, ça me fait mal, vraiment mal. Parce qu’en fait ça me fait penser à ma femme. Elle s’est barrée il y a trois mois. Elle est partie avec un petit mec, un rouquin. Jérémie il s’appelait. Le salaud, il cachait bien son jeu, il y en avait même qui disaient qu’il était pédé, mais ce n’était que des conneries. »
Et puis d’un coup Luc a fondu en larmes. Le renard avait servi d’élément déclencheur, il avait simplement permis d’ouvrir les vannes de toute la douleur qui avait été refoulée.
Dan savait que ça n’allait pas fort pour Luc, même s’il ne se doutait pas que c’en était à ce point-là. Il s’approcha de lui, lui passa le bras autour des épaules. Luc semblait accueillir cette étreinte, comme soulagé. Il posa sa tête sur l’épaule de Dan. Les larmes continuaient à couler, c’étaient parfois de grands sanglots qui semblaient attester d’une douleur profonde. Et puis progressivement les larmes se calmèrent, et les lèvres de Luc cherchèrent celles de Dan, qui fut surpris au début, puis il accepta ce baiser.
Après ce premier baiser, tout fut beaucoup plus simple. Ils se roulèrent une pelle avec affection et enthousiasme, une pelle qui dura longtemps… quelques minutes en tout cas.
Et puis ils prirent conscience, tous les deux en même temps, que leur affection était passée à un autre stade. Ils passèrent la main pour vérifier qu’ils bandaient tous deux avec entrain. Ils échangèrent un regard, qui voulait dire : tu as envie de la même chose que moi ? Luc répondit : oui. Viens ! Il prit la main de Dan, il l’emmena vers la chambre. Ils ôtèrent leurs vêtements tout en se caressant, se mirent au lit, et se livrèrent à la découverte de leurs corps. Ô, il ne se passa pas tellement de choses ce jour-là, des caresses, de timides fellations, une branlette mutuelle, car aucun des deux n’avait d’expérience de l’amour entre hommes ; mais tous les deux étaient, tout à coup, heureux, oubliant leurs soucis pour se perdre dans l’amour de l’autre.
Quelques semaines plus tard…
Pendant ces quelques semaines, ils avaient beaucoup avancé au plan de leurs activités sexuelles. Ils avaient surtout découvert les plaisirs de la sodomie. Après quelques premières tentatives maladroites et douloureuses, ils avaient maintenant compris leurs modes d’emploi respectifs, la meilleure façon de stimuler leur prostate et ils pratiquaient régulièrement en flip-flop pour leur plus grand plaisir mutuel.
Ce jour-là, il pleuvait sans discontinuer depuis le matin. Du coup, Dan avait jugé que ça ne servait à rien d’aller travailler aux champs, et c’était un jour où Luc n’avait pas de cours. Dan avait fait sa compatibilité, Luc avait corrigé ses copies, et, après le déjeuner ils avaient pris du temps pour une sieste crapuleuse. Ils avaient fait l’amour, puis ils s’étaient tous deux endormis dans les bras l’un de l’autre. Ils s’étaient réveillé ensemble, ils avaient échangé quelques baisers puis ils étaient restés tranquilles. Et puis Dan avait dit : tu sais, j’aime ta bitte. Et puis : j’aime aussi ton trou de balle. Et puis : je t’aime tout entier. Luc avait savouré ce moment, puis il avait répondu : tu sais, je ressens exactement la même chose.
Le lecteur ne sera pas surpris d’apprendre qu’ils se sont mariés quelque temps plus tard et qu’ils ont vécu ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare.
Ce dimanche, Dan avait demandé à Luc de l’aider à ramasser les patates sur une petite parcelle, qui était l’ancien potager de son grand-père resté en friche depuis son décès. Luc, qui n’avait pas grand-chose de prévu ce jour-là, l’avait accepté.
Dan avait labouré et ensemencé au printemps. Les plantes avaient poussé, et il avait coupé les tiges quand elles étaient arrivées à maturité. Ce matin-là, il avait commencé à passer l’arracheuse avant que Luc n’arrive. Celui-ci n’avait plus qu’à ramasser les tubercules. Il remplissait le panier et régulièrement allait le vider dans une grande caisse. Les pommes de terre étaient de la variété Vitelotte : elles étaient bleues, pas très grosses et le rendement n’était pas formidable, mais elles avaient une bonne réputation et Dans voulait voir ce que ça donnait, avec l’espoir qu’elles se vendraient bien au marché du samedi matin.
Luc trouvait le boulot fastidieux, mais au moins il lui occupait l’esprit. Et puis quand Dan a eu terminé l’arrachage, ils ont continué à deux le ramassage. Ils travaillaient chacun de son côté mais ils se tenaient compagnie.
Ils terminèrent un peu après onze heures, à peu près au moment où la fin de la messe sonnait à l’église. Dan a proposé à Luc de prendre un sac de patates pour sa consommation personnelle. Il a accepté, même s’il n’avait pas besoin d’une grande quantité pour sa consommation personnelle. Ils remplirent un sac de dix kilos, et puis Luc invita Dan à prendre le café à la maison : « OK, je te fais la livraison ! », répondit-t-il.
En arrivant chez Luc, quelle ne fut pas leur surprise : un renard dormait sur le canapé. Quand il les entendit, il se sauva vite par la porte de derrière, il faut dire que Luc avait oublié de la fermer.
« Ça doit être le salopard qui m’a croqué ma poule » dit-il.
« J’avais une petite poule blanche qui me donnait un œuf par jour. Tous les matins, au petit déjeuner, je me faisais un œuf, c’était un petit plaisir. Et puis un jour, je l’ai trouvée, la pauvrette, à moitié dévorée. Pourtant, je fermais bien le poulailler tous les jours, mais il a réussi à rentrer par un coin où les planches étaient un peu disjointes. Ah, le salopard. Et maintenant le voilà qui vient dormir chez moi, si je me le choppe, celui-là. »
Il serra le poing, et puis se mit à préparer le café, en continuant ses histoires. Peut-être que ça lui faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler.
« Et puis, tu vois, cette histoire de poule, ça me fait mal, vraiment mal. Parce qu’en fait ça me fait penser à ma femme. Elle s’est barrée il y a trois mois. Elle est partie avec un petit mec, un rouquin. Jérémie il s’appelait. Le salaud, il cachait bien son jeu, il y en avait même qui disaient qu’il était pédé, mais ce n’était que des conneries. »
Et puis d’un coup Luc a fondu en larmes. Le renard avait servi d’élément déclencheur, il avait simplement permis d’ouvrir les vannes de toute la douleur qui avait été refoulée.
Dan savait que ça n’allait pas fort pour Luc, même s’il ne se doutait pas que c’en était à ce point-là. Il s’approcha de lui, lui passa le bras autour des épaules. Luc semblait accueillir cette étreinte, comme soulagé. Il posa sa tête sur l’épaule de Dan. Les larmes continuaient à couler, c’étaient parfois de grands sanglots qui semblaient attester d’une douleur profonde. Et puis progressivement les larmes se calmèrent, et les lèvres de Luc cherchèrent celles de Dan, qui fut surpris au début, puis il accepta ce baiser.
Après ce premier baiser, tout fut beaucoup plus simple. Ils se roulèrent une pelle avec affection et enthousiasme, une pelle qui dura longtemps… quelques minutes en tout cas.
Et puis ils prirent conscience, tous les deux en même temps, que leur affection était passée à un autre stade. Ils passèrent la main pour vérifier qu’ils bandaient tous deux avec entrain. Ils échangèrent un regard, qui voulait dire : tu as envie de la même chose que moi ? Luc répondit : oui. Viens ! Il prit la main de Dan, il l’emmena vers la chambre. Ils ôtèrent leurs vêtements tout en se caressant, se mirent au lit, et se livrèrent à la découverte de leurs corps. Ô, il ne se passa pas tellement de choses ce jour-là, des caresses, de timides fellations, une branlette mutuelle, car aucun des deux n’avait d’expérience de l’amour entre hommes ; mais tous les deux étaient, tout à coup, heureux, oubliant leurs soucis pour se perdre dans l’amour de l’autre.
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Ce jour-là, il pleuvait sans discontinuer depuis le matin. Du coup, Dan avait jugé que ça ne servait à rien d’aller travailler aux champs, et c’était un jour où Luc n’avait pas de cours. Dan avait fait sa compatibilité, Luc avait corrigé ses copies, et, après le déjeuner ils avaient pris du temps pour une sieste crapuleuse. Ils avaient fait l’amour, puis ils s’étaient tous deux endormis dans les bras l’un de l’autre. Ils s’étaient réveillé ensemble, ils avaient échangé quelques baisers puis ils étaient restés tranquilles. Et puis Dan avait dit : tu sais, j’aime ta bitte. Et puis : j’aime aussi ton trou de balle. Et puis : je t’aime tout entier. Luc avait savouré ce moment, puis il avait répondu : tu sais, je ressens exactement la même chose.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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