19-06-2024, 09:25 AM
Chapitre 5 : La classe en folie
Extrait du Livre des pouvoirs :
Trans-pass : c'est le terme pour désigner ceux qui possèdent le pouvoir de traverser la matière ou passe-muraille comme le titre de l'auteur du livre éponyme, Marcel Aymé qui était lui-même trans-pass.
Si ce pouvoir est très apprécié, il conduit souvent au monde carcéral : les statistiques de la Guilde d'étude des pouvoirs sont formels : un trans-pass sur deux finit en prison, tentation trop forte, ils deviennent vite des voleurs.
Les voleurs les plus célèbres de notre histoire en font partie, condamné à passer leur vie en prison après que l'on découvre leur limitation pour les empêcher de s'évader.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
J'atterris chez moi dans le jardin.
Ma mère paniquée accourue :
— Où étais-tu encore passé ? Je t'ai attendu ! J'ai même appelé Julien pour savoir si tu n'étais pas chez lui.
— J'étais chez un nouveau copain (je repensais au derniers évènements dans ma tête, le visage de Toni) excuse moi, je n'ai pas eu le temps de t'appeler, je prétextais qu'il m'avais invité et que je n'avais pas vu l'heure.
— Tu es pénible, Cylian ! Enfin...Comment s'est passé ta journée ?
— Bien ! J'ai l'air d'être dans une classe sympa
— Oui et bien les vacances sont finies, viens manger, Julien m'a dis que tu passerais après, ok mais pas trop tard hein ?
— Oui m'man j'ai eu pas mal d'émotions pour aujourd'hui ne t'inquiète pas
Au repas, je racontai mon récit, bondissant de ma chaise comme un fou, renversant le verre de vin de mon père, balançant des coup de pieds au chat par inadvertance, mimant le train qui avançait.
— Et bien quelle histoire ! conclut ma mère les yeux gros comme des ronds de flan.
— Je vous promets que ça c'est passé comme ça !
— En tout cas, si ton copain Toni veut venir passer ici, il sera le bienvenu
— Merci m'man (Cylian se surpris a rêver que son Toni pouvait venir ici même !)
Le repas terminé, je débarrassais vite la table et traversais la rue pour aller chez Julien.
Après un bonjour rapide à ses parents, je filais direction la chambre de mon meilleur ami.
Je le surpris avec Camille, sa copine en train de s'embrasser.
— Hem hem !
— Cylian ! Purée tu pourrais frapper !
— Désolé Ju (j'étais rouge de honte), salut Camille, votre journée c'est bien passée ?
« Oui fit Julien » jusqu'à ce que tu arrives ! Enfoiré ! Ta mère m'a dit qu'elle ne savait pas ou tu étais. Alors j'ai appelé Camille pour lui dire de passer me voir.
« Non tout va très bien rassure toi ! J'ai plein de choses à te dire ! »
« Et moi, ça c'est bien passé, merci » fit Camille en me donnant une tape amicale sur ma tête, « Vu que vous voulez restez entre mecs à vous raconter votre journée, j'y vais ».
Camille m'embrassa puis ce fut au tour de Julien qu'elle gratifia d'un baiser sur les lèvres.
Julien et Camille étais ensemble depuis 6 mois, ils formait un joli couple assez opposé, lui grand ténébreux et elle, de taille assez petite, les cheveux blonds, toujours souriante.
Camille partie, Julien ferma la porte de sa chambre et sauta sur son lit, pour s'allonger sur le dos, les mains derrière la tête en me regardant d'un grand sourire.
— Alors ? Il est beau ?
— Mais.... (comment savait il ?)
— Ça se voit dans tes yeux ma poule ! Tu es amoureux avoue ! Cylian je te connais depuis longtemps, je me suis familiarisé avec les expressions du visage, ça fait partie de mes cours.
— Humm beau ? Non mieux ! c'est un dieu (autant s'avouer vaincu avec Julien) blond, cheveux un peu long, mince, des yeux radieux, des mains divines et un superbe corps !
— Je vois... et bien faudra que tu me présente ce nouveaux pote alors (il rigola de toutes ses dents, c'est rare que je voyais Julien rire, lui si renfermé avec les autres), et tu l'as rencontré comment ?
— Une histoire de fou ! En aidant un mec qui se trouve être son petit frère, si tu savais, j'ai passé une après-midi assez physique au niveau cardiaque.
Je lui comptais mon histoire, Julien m'écoutait attentivement en paramétrant sa ceinture électronique, garde-fou qui relevait toute anomalie venant du cerveau de Julien.
— Je ne te parle pas de ma journée dit Julien, les cours sont très ennuyeux par rapport aux tiens, des séries de tests mémoriels tous plus barbant les uns que les autres.
— Mais à ton avis, j'ai une chance avec Toni ? Sa façon de me regarder ?
Coupant court ses réflexions
— Ben je ne sais pas moi ! Je ne le connais pas, il t'as parlé d'une petite amie qu'il aurait ?
— Je ne sais pas, et j'ai peur de le découvrir, mais je ne me fais pas d'illusion, un mec comme ça, il doit avoir toutes les filles sur son dos, j'espère qu'il ne m'aura pas oublié demain comme si rien ne s'était passé.
— À mon avis dit Julien. Tu vas vite le savoir.
— Oh mince ! Il est tard ! Je dois rentrer ! Sinon ma mère va criser ! Alors à demain Ju' !
— À demain Cyl' et bonne nuit, ne rêve pas trop à ton « Toni » sinon tu vas tacher tes draps cette nuit si tu vois ce que je veux dire.
— Je te promets rien, dis-je, un petit sourire au coin des lèvres.
Extrait du Livre des pouvoirs :
Trans-pass : c'est le terme pour désigner ceux qui possèdent le pouvoir de traverser la matière ou passe-muraille comme le titre de l'auteur du livre éponyme, Marcel Aymé qui était lui-même trans-pass.
Si ce pouvoir est très apprécié, il conduit souvent au monde carcéral : les statistiques de la Guilde d'étude des pouvoirs sont formels : un trans-pass sur deux finit en prison, tentation trop forte, ils deviennent vite des voleurs.
Les voleurs les plus célèbres de notre histoire en font partie, condamné à passer leur vie en prison après que l'on découvre leur limitation pour les empêcher de s'évader.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
J'atterris chez moi dans le jardin.
Ma mère paniquée accourue :
— Où étais-tu encore passé ? Je t'ai attendu ! J'ai même appelé Julien pour savoir si tu n'étais pas chez lui.
— J'étais chez un nouveau copain (je repensais au derniers évènements dans ma tête, le visage de Toni) excuse moi, je n'ai pas eu le temps de t'appeler, je prétextais qu'il m'avais invité et que je n'avais pas vu l'heure.
— Tu es pénible, Cylian ! Enfin...Comment s'est passé ta journée ?
— Bien ! J'ai l'air d'être dans une classe sympa
— Oui et bien les vacances sont finies, viens manger, Julien m'a dis que tu passerais après, ok mais pas trop tard hein ?
— Oui m'man j'ai eu pas mal d'émotions pour aujourd'hui ne t'inquiète pas
Au repas, je racontai mon récit, bondissant de ma chaise comme un fou, renversant le verre de vin de mon père, balançant des coup de pieds au chat par inadvertance, mimant le train qui avançait.
— Et bien quelle histoire ! conclut ma mère les yeux gros comme des ronds de flan.
— Je vous promets que ça c'est passé comme ça !
— En tout cas, si ton copain Toni veut venir passer ici, il sera le bienvenu
— Merci m'man (Cylian se surpris a rêver que son Toni pouvait venir ici même !)
Le repas terminé, je débarrassais vite la table et traversais la rue pour aller chez Julien.
Après un bonjour rapide à ses parents, je filais direction la chambre de mon meilleur ami.
Je le surpris avec Camille, sa copine en train de s'embrasser.
— Hem hem !
— Cylian ! Purée tu pourrais frapper !
— Désolé Ju (j'étais rouge de honte), salut Camille, votre journée c'est bien passée ?
« Oui fit Julien » jusqu'à ce que tu arrives ! Enfoiré ! Ta mère m'a dit qu'elle ne savait pas ou tu étais. Alors j'ai appelé Camille pour lui dire de passer me voir.
« Non tout va très bien rassure toi ! J'ai plein de choses à te dire ! »
« Et moi, ça c'est bien passé, merci » fit Camille en me donnant une tape amicale sur ma tête, « Vu que vous voulez restez entre mecs à vous raconter votre journée, j'y vais ».
Camille m'embrassa puis ce fut au tour de Julien qu'elle gratifia d'un baiser sur les lèvres.
Julien et Camille étais ensemble depuis 6 mois, ils formait un joli couple assez opposé, lui grand ténébreux et elle, de taille assez petite, les cheveux blonds, toujours souriante.
Camille partie, Julien ferma la porte de sa chambre et sauta sur son lit, pour s'allonger sur le dos, les mains derrière la tête en me regardant d'un grand sourire.
— Alors ? Il est beau ?
— Mais.... (comment savait il ?)
— Ça se voit dans tes yeux ma poule ! Tu es amoureux avoue ! Cylian je te connais depuis longtemps, je me suis familiarisé avec les expressions du visage, ça fait partie de mes cours.
— Humm beau ? Non mieux ! c'est un dieu (autant s'avouer vaincu avec Julien) blond, cheveux un peu long, mince, des yeux radieux, des mains divines et un superbe corps !
— Je vois... et bien faudra que tu me présente ce nouveaux pote alors (il rigola de toutes ses dents, c'est rare que je voyais Julien rire, lui si renfermé avec les autres), et tu l'as rencontré comment ?
— Une histoire de fou ! En aidant un mec qui se trouve être son petit frère, si tu savais, j'ai passé une après-midi assez physique au niveau cardiaque.
Je lui comptais mon histoire, Julien m'écoutait attentivement en paramétrant sa ceinture électronique, garde-fou qui relevait toute anomalie venant du cerveau de Julien.
— Je ne te parle pas de ma journée dit Julien, les cours sont très ennuyeux par rapport aux tiens, des séries de tests mémoriels tous plus barbant les uns que les autres.
— Mais à ton avis, j'ai une chance avec Toni ? Sa façon de me regarder ?
Coupant court ses réflexions
— Ben je ne sais pas moi ! Je ne le connais pas, il t'as parlé d'une petite amie qu'il aurait ?
— Je ne sais pas, et j'ai peur de le découvrir, mais je ne me fais pas d'illusion, un mec comme ça, il doit avoir toutes les filles sur son dos, j'espère qu'il ne m'aura pas oublié demain comme si rien ne s'était passé.
— À mon avis dit Julien. Tu vas vite le savoir.
— Oh mince ! Il est tard ! Je dois rentrer ! Sinon ma mère va criser ! Alors à demain Ju' !
— À demain Cyl' et bonne nuit, ne rêve pas trop à ton « Toni » sinon tu vas tacher tes draps cette nuit si tu vois ce que je veux dire.
— Je te promets rien, dis-je, un petit sourire au coin des lèvres.