Chapitre 3 : Jour de chance
Livre des pouvoirs :
Si nos pouvoirs apparaissent vers l'âge de 5 ans et grandissent à notre puberté en même temps que notre corps évolue, nous ne les domestiquons parfaitement qu'à l'age de 18 ans, c'est à dire lorsque l'on est majeur.
Il y a néanmoins des exceptions : les drogues et l'alcool, voire même lors d'un rapport sexuel, certaines personnes ont vu leurs pouvoirs leur échapper. L'exemple frappant dont tout le monde se souvient dans les années 70 est l'affaire « Grégory et Nathalie » : deux ado dont Grégory Lebec un « incandescent » possédant le pouvoir d'enflammer l'air autour de lui et de le contrôler, n'a pas pu le faire ce jour là. Il a carbonisé sa partenaire en une fraction de seconde.
À son procès, il a été établi qu'il n'était pas le responsable de cet évènement tragique et il fut remis en liberté.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
Quelques minutes après avoir atterri et surtout après que nous eûmes repris nos esprits, je me décidais à parler.
— Tu as eu de la chance que je passais par là. D'habitude je ne rentre que rarement à pied. Comment t'appelles tu ?
— Euh.... Kevin... merci encore...
— De rien, moi c'est Cylian.
Kevin était encore sous le choc, il ne cessait de regarder mes yeux encore saturés d'un voile orangé, preuve que mon « don » venait de se manifester. C'était un garçon de 13 - 14 ans j'imagine, cheveu châtains clairs et yeux bleu assez chétif et petit.
Kevin articula :
— Je suis navré je rentrais chez moi et j'ai voulu monter sur ces cailloux mais ils se sont écroulés sur ma jambe.
— C'est ton jour de chance, regarde ta jambe ! Tu saignes !
— Oh ça ? c'est rien !
— Tu parles, tu boîtes. Allez viens, je te raccompagne chez toi, dis moi où tu habites. Par la voie des airs, c'est plus commode. Tu n'auras qu'à me montrer d'en haut ta maison.
— Ça marche ! Merci. Si un jour je peux t'aider moi aussi tu n'as qu'à me faire signe. Nous sommes amis maintenant, dit il avec un large sourire.
— Oui fis-je, en lui rendant son sourire, accroche-toi on décolle !
Après une dizaine de minutes, Kevin me montra le toit de sa maison.
Je descendis avec Kevin dans le jardin, celui-ci s'agrippant de toute ses forces, les bras autour de mon cou. Je pense que ça doit faire bizarre de voler dans ses conditions là.
— Tiens tu as de la chance ! Mon grand frère est là cria Kevin en se retournant vers moi. Je vais te présenter !
— Oui mais vite alors rétorquai-je, je dois aller manger, et j'ai un pote à aller voir après.
Je levai les yeux en direction de la maison, vers la porte qui donnait sur le jardin et là... J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre...
Je restais figé sur place, devant moi, les bras croisés, les sourcils baissés se tenait... Toni !
— T'es dans ma classe toi il me semble ! Qu'est ce que tu fous avec mon frère ?
— Je....
J'avais en vision dans ma tête, Toni envoyer son onde de choc sur le pauvre gars dans la cour de récré.
— Je t'ai posé une question !
Ses yeux avaient déjà changé de couleur, de bleu ils viraient au jaune or, je sentais ma sentence approcher, incapable de dire quelque chose pour ma défense.
C'est Kevin qui s'élança entre Toni et moi qui rompit le silence.
— Arrête merde Toni ! Cylian vient de me sauver la vie. Je sais pas pourquoi tu t'en prends à lui mais sans son aide je ne serai certainement pas devant toi maintenant ! Il a volé à mon secours (au sens propre comme au figuré).
Kevin lui raconta toute l'histoire. Le visage de Toni se décontracta à mesure que Kevin avançait dans son récit les larmes au bord des yeux.
A la fin, Toni s'approcha devant moi et me tendit sa main.
— Cylian... excuse moi de t'avoir fait peur. Je n'ai pas compris pourquoi un élève de ma classe accompagnait mon frère, la jambe ensanglanté dans le jardin. Si je peux faire quelque chose pour toi à l'avenir... n'hésite pas.
J'étais en plein compte de fée. Mon Toni ! en train de me faire un large sourire. Par quelle chance j'avais croisé son frère ? Enfin je ne devrai pas profiter de cet accident pour m'approcher de lui... mais quand même... quel jour de chance !
Je m'étais trompé sur son compte, je le croyais être un dur, même si de près j'avais raison sur sa carrure. Il est plus grand que moi de quelques bons centimètres et surtout bien plus carré d'épaule que moi. Une impression sereine m'envahit.
Livre des pouvoirs :
Si nos pouvoirs apparaissent vers l'âge de 5 ans et grandissent à notre puberté en même temps que notre corps évolue, nous ne les domestiquons parfaitement qu'à l'age de 18 ans, c'est à dire lorsque l'on est majeur.
Il y a néanmoins des exceptions : les drogues et l'alcool, voire même lors d'un rapport sexuel, certaines personnes ont vu leurs pouvoirs leur échapper. L'exemple frappant dont tout le monde se souvient dans les années 70 est l'affaire « Grégory et Nathalie » : deux ado dont Grégory Lebec un « incandescent » possédant le pouvoir d'enflammer l'air autour de lui et de le contrôler, n'a pas pu le faire ce jour là. Il a carbonisé sa partenaire en une fraction de seconde.
À son procès, il a été établi qu'il n'était pas le responsable de cet évènement tragique et il fut remis en liberté.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
Quelques minutes après avoir atterri et surtout après que nous eûmes repris nos esprits, je me décidais à parler.
— Tu as eu de la chance que je passais par là. D'habitude je ne rentre que rarement à pied. Comment t'appelles tu ?
— Euh.... Kevin... merci encore...
— De rien, moi c'est Cylian.
Kevin était encore sous le choc, il ne cessait de regarder mes yeux encore saturés d'un voile orangé, preuve que mon « don » venait de se manifester. C'était un garçon de 13 - 14 ans j'imagine, cheveu châtains clairs et yeux bleu assez chétif et petit.
Kevin articula :
— Je suis navré je rentrais chez moi et j'ai voulu monter sur ces cailloux mais ils se sont écroulés sur ma jambe.
— C'est ton jour de chance, regarde ta jambe ! Tu saignes !
— Oh ça ? c'est rien !
— Tu parles, tu boîtes. Allez viens, je te raccompagne chez toi, dis moi où tu habites. Par la voie des airs, c'est plus commode. Tu n'auras qu'à me montrer d'en haut ta maison.
— Ça marche ! Merci. Si un jour je peux t'aider moi aussi tu n'as qu'à me faire signe. Nous sommes amis maintenant, dit il avec un large sourire.
— Oui fis-je, en lui rendant son sourire, accroche-toi on décolle !
Après une dizaine de minutes, Kevin me montra le toit de sa maison.
Je descendis avec Kevin dans le jardin, celui-ci s'agrippant de toute ses forces, les bras autour de mon cou. Je pense que ça doit faire bizarre de voler dans ses conditions là.
— Tiens tu as de la chance ! Mon grand frère est là cria Kevin en se retournant vers moi. Je vais te présenter !
— Oui mais vite alors rétorquai-je, je dois aller manger, et j'ai un pote à aller voir après.
Je levai les yeux en direction de la maison, vers la porte qui donnait sur le jardin et là... J'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre...
Je restais figé sur place, devant moi, les bras croisés, les sourcils baissés se tenait... Toni !
— T'es dans ma classe toi il me semble ! Qu'est ce que tu fous avec mon frère ?
— Je....
J'avais en vision dans ma tête, Toni envoyer son onde de choc sur le pauvre gars dans la cour de récré.
— Je t'ai posé une question !
Ses yeux avaient déjà changé de couleur, de bleu ils viraient au jaune or, je sentais ma sentence approcher, incapable de dire quelque chose pour ma défense.
C'est Kevin qui s'élança entre Toni et moi qui rompit le silence.
— Arrête merde Toni ! Cylian vient de me sauver la vie. Je sais pas pourquoi tu t'en prends à lui mais sans son aide je ne serai certainement pas devant toi maintenant ! Il a volé à mon secours (au sens propre comme au figuré).
Kevin lui raconta toute l'histoire. Le visage de Toni se décontracta à mesure que Kevin avançait dans son récit les larmes au bord des yeux.
A la fin, Toni s'approcha devant moi et me tendit sa main.
— Cylian... excuse moi de t'avoir fait peur. Je n'ai pas compris pourquoi un élève de ma classe accompagnait mon frère, la jambe ensanglanté dans le jardin. Si je peux faire quelque chose pour toi à l'avenir... n'hésite pas.
J'étais en plein compte de fée. Mon Toni ! en train de me faire un large sourire. Par quelle chance j'avais croisé son frère ? Enfin je ne devrai pas profiter de cet accident pour m'approcher de lui... mais quand même... quel jour de chance !
Je m'étais trompé sur son compte, je le croyais être un dur, même si de près j'avais raison sur sa carrure. Il est plus grand que moi de quelques bons centimètres et surtout bien plus carré d'épaule que moi. Une impression sereine m'envahit.