Chapitre 2 : Un ange tombé du ciel
Livre des pouvoirs :
Merci d'avoir acheté notre nouvelle édition 2007 du livre des pouvoirs, vous y trouverez des nouveaux renseignements sur les pouvoirs étudiés au cours de ces dernières années, y compris sur les nouvelles thèses génétiques de l'origine des pouvoirs, de nouveaux résultats sur les pouvoirs « psy » et « hypnotique » ainsi que les nouveaux pouvoirs interdits d'utilisation comme les « invisibles » et les « maladifs ».
Les « trans-pass » quand à eux, ont leurs pouvoirs qui se voient encore tolérés.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
— Tout le monde a sur lui la dernière version 2007 du livre des pouvoirs s'enquit Monsieur Dumont ?
— Oui répondit en cœur la classe !
Bien je suis votre professeur principal, et votre professeur de pouvoir afin d'étudier cette année le contrôle de votre don, ainsi que votre professeur de Français.
Un élève dissipé cru bon de discuter avec son pote à coté, il se remit aussitôt à écouter lorsque le prof s'aperçu qu'il n'écoutait pas. Par un petit choc électrique sortit de la paume de ce dernier, l'atteignant à l' épaule.
« Attention à ceux qui n'écoutent pas ! Mon pouvoir dissuasif est toléré dans une certaine mesure ! »
Toute la classe étouffa un grognement, « tu parles », reprit mon voisin de table qui s'appelait Vincent, « il veut juste nous faire peur, je l'ai eu l'année dernière c'est un prof assez sympa, il fait son numéro chaque année » en regardant notre prof de ses yeux rieurs.
Les cours finirent vite, et je n'avais qu'une idée en tête : faire connaissance avec Toni. Je le trouvais au centre de la cour en discussion avec un garçon.
Son visage changea soudainement d'expression : des yeux rouges comme la braise soulignant une colère folle, cela me fit un peu peur, ce qui se passa ensuite me figea.
Une onde de choc d'un bleu spectral sortit de sa paume et vint violemment frapper le mec en face de lui.
Sous l'impact le pauvre fut projeté quelques mètres en arrière !
Toni regarda le pauvre malheureux tremblant sur le sol et lui cria :
« Dégage gros con ! Si c'est pour dire des conneries tu ferais mieux de te taire ! ».
Purée ! L'élu de mon cœur possédait un sacré pouvoir dissuasif, et même s'il n'était pas gay, le combat était loin d'être gagné pour tenter de s'en faire un ami.
Après cela, je décidai de marcher un peu pour me perdre dans mes pensées.
Mon portable sonna, c'était Julien qui venais de finir lui aussi sa journée.
— Salut ma poule, comment c'est passé ta journée ?
— Salut, ben rien de spécial, j'ai une classe sympa, et je me suis fait un pote de table, il s'appelle Vincent, c'est un gars rigolo, on a bien déliré le premier jour.
— Ah oué ? Tu veux venir jouer chez moi à la console ? J'ai un nouveau jeu !
— Non désolé Julien, je veux rester un peu concentré ce soir, les vacances sont finies !
— Quoi tu rigoles ? Et en plus tu ne rentres pas par les airs ? T'es malade toi ou t'es amoureux mdr ! Alors il est mignon au moins ?
— Qu'est ce que tu racontes comme conneries ? (Ah ces psy ! Quelle plaie ! Julien ne m'a jamais dit l'étendue de ses pouvoirs psy mais je le soupçonnais d'entrer dans ma tête quelque fois même si c'est interdit !)
Bon Ok je passe chez toi après manger, laisse la porte ouverte comme d'hab... ça marche ?
— Ok à ce soir alors !
Le téléphone portable dans la poche de mon baggy, je continuais songeur la route du retour.
« C'est chiant tous ses pouvoirs, me dis-je, mais l'amour, c'est encore plus compliqué. » J'espérais bien trouver un moyen de nouer la conversation demain avec Toni, je n'aurai qu'à interroger Vincent : ils étaient logiquement dans la même classe l'année dernière.
Je marchais à coté de la voie ferré quand un cri attira mon attention...
« Aidez moi s'il vous plaît ! Quelqu'un ! »
Je tournais la tête pour chercher la source de l'appel au secours... Soudain ! Mes yeux localisèrent la source des cris : je vis un garçon au loin en train de s'agiter.
Il ne bougeait pas, devant lui, sur la voie ferrée, un bruit sourd avançait inexorablement... la forme d'un train...
Merde ! Il va se faire écraser s'il reste là ! Je sentis mon sang s'accélérer dans mes veines.
Une voix me disait ALLEZ FONCE !
Déjà, mes pieds quittèrent le sol. LA force m'entourait, me possédait, je m'élevais à un mètre du sol et en un éclair je jaillis, glissant dans l'air allongé à l'horizontale, (plus vite, encore plus vite ! l'air me fouettait le visage, j'avais l'habitude de me protéger le visage quand je volais à grande vitesse).
Les champs qui me séparaient de la voie ferrée défilèrent à une vitesse vertigineuse, il fallait faire vite !
Le train n'était déjà plus qu'à quelques dizaines de mètres de lui !
Arrivé au dessus de lui, je fondis sur lui à la façon d'un aigle qui se saisit d'une proie.
Je l'étreint. Non ! Mais impossible de le déplacer ! Sa jambe est coincée entre deux pierres.
Vite ! Sinon nous y passons tous les deux ! Le chemin de fer passe jusque à quelques centimètres d'où nous sommes !
En désespoir de cause, je donnai un coup sur le rocher, rien...
Deux coups, la peur décuplant ma force, le rocher vacilla...
« Aide moi avec ton autre jambe ! On s'y met à deux ! »
Gagné ! le rocher s'avoua vaincu, le pied sortit enfin !
Partir vite ! Je pris le jeune garçon (de près je pus m'en rendre compte) par la taille et je nous expulsais de quelques mètres en hauteur, lui hébété, me regardais fixement pendant que l'énorme serpent de métal passait sur les rails 6 mètres en dessous de nous.
Mon rescapé parvint à me dire enfin une phrase :
Merci... Monsieur... l'ange !
Livre des pouvoirs :
Merci d'avoir acheté notre nouvelle édition 2007 du livre des pouvoirs, vous y trouverez des nouveaux renseignements sur les pouvoirs étudiés au cours de ces dernières années, y compris sur les nouvelles thèses génétiques de l'origine des pouvoirs, de nouveaux résultats sur les pouvoirs « psy » et « hypnotique » ainsi que les nouveaux pouvoirs interdits d'utilisation comme les « invisibles » et les « maladifs ».
Les « trans-pass » quand à eux, ont leurs pouvoirs qui se voient encore tolérés.
Robert Lexin (président de la guilde d'étude des pouvoirs).
— Tout le monde a sur lui la dernière version 2007 du livre des pouvoirs s'enquit Monsieur Dumont ?
— Oui répondit en cœur la classe !
Bien je suis votre professeur principal, et votre professeur de pouvoir afin d'étudier cette année le contrôle de votre don, ainsi que votre professeur de Français.
Un élève dissipé cru bon de discuter avec son pote à coté, il se remit aussitôt à écouter lorsque le prof s'aperçu qu'il n'écoutait pas. Par un petit choc électrique sortit de la paume de ce dernier, l'atteignant à l' épaule.
« Attention à ceux qui n'écoutent pas ! Mon pouvoir dissuasif est toléré dans une certaine mesure ! »
Toute la classe étouffa un grognement, « tu parles », reprit mon voisin de table qui s'appelait Vincent, « il veut juste nous faire peur, je l'ai eu l'année dernière c'est un prof assez sympa, il fait son numéro chaque année » en regardant notre prof de ses yeux rieurs.
Les cours finirent vite, et je n'avais qu'une idée en tête : faire connaissance avec Toni. Je le trouvais au centre de la cour en discussion avec un garçon.
Son visage changea soudainement d'expression : des yeux rouges comme la braise soulignant une colère folle, cela me fit un peu peur, ce qui se passa ensuite me figea.
Une onde de choc d'un bleu spectral sortit de sa paume et vint violemment frapper le mec en face de lui.
Sous l'impact le pauvre fut projeté quelques mètres en arrière !
Toni regarda le pauvre malheureux tremblant sur le sol et lui cria :
« Dégage gros con ! Si c'est pour dire des conneries tu ferais mieux de te taire ! ».
Purée ! L'élu de mon cœur possédait un sacré pouvoir dissuasif, et même s'il n'était pas gay, le combat était loin d'être gagné pour tenter de s'en faire un ami.
Après cela, je décidai de marcher un peu pour me perdre dans mes pensées.
Mon portable sonna, c'était Julien qui venais de finir lui aussi sa journée.
— Salut ma poule, comment c'est passé ta journée ?
— Salut, ben rien de spécial, j'ai une classe sympa, et je me suis fait un pote de table, il s'appelle Vincent, c'est un gars rigolo, on a bien déliré le premier jour.
— Ah oué ? Tu veux venir jouer chez moi à la console ? J'ai un nouveau jeu !
— Non désolé Julien, je veux rester un peu concentré ce soir, les vacances sont finies !
— Quoi tu rigoles ? Et en plus tu ne rentres pas par les airs ? T'es malade toi ou t'es amoureux mdr ! Alors il est mignon au moins ?
— Qu'est ce que tu racontes comme conneries ? (Ah ces psy ! Quelle plaie ! Julien ne m'a jamais dit l'étendue de ses pouvoirs psy mais je le soupçonnais d'entrer dans ma tête quelque fois même si c'est interdit !)
Bon Ok je passe chez toi après manger, laisse la porte ouverte comme d'hab... ça marche ?
— Ok à ce soir alors !
Le téléphone portable dans la poche de mon baggy, je continuais songeur la route du retour.
« C'est chiant tous ses pouvoirs, me dis-je, mais l'amour, c'est encore plus compliqué. » J'espérais bien trouver un moyen de nouer la conversation demain avec Toni, je n'aurai qu'à interroger Vincent : ils étaient logiquement dans la même classe l'année dernière.
Je marchais à coté de la voie ferré quand un cri attira mon attention...
« Aidez moi s'il vous plaît ! Quelqu'un ! »
Je tournais la tête pour chercher la source de l'appel au secours... Soudain ! Mes yeux localisèrent la source des cris : je vis un garçon au loin en train de s'agiter.
Il ne bougeait pas, devant lui, sur la voie ferrée, un bruit sourd avançait inexorablement... la forme d'un train...
Merde ! Il va se faire écraser s'il reste là ! Je sentis mon sang s'accélérer dans mes veines.
Une voix me disait ALLEZ FONCE !
Déjà, mes pieds quittèrent le sol. LA force m'entourait, me possédait, je m'élevais à un mètre du sol et en un éclair je jaillis, glissant dans l'air allongé à l'horizontale, (plus vite, encore plus vite ! l'air me fouettait le visage, j'avais l'habitude de me protéger le visage quand je volais à grande vitesse).
Les champs qui me séparaient de la voie ferrée défilèrent à une vitesse vertigineuse, il fallait faire vite !
Le train n'était déjà plus qu'à quelques dizaines de mètres de lui !
Arrivé au dessus de lui, je fondis sur lui à la façon d'un aigle qui se saisit d'une proie.
Je l'étreint. Non ! Mais impossible de le déplacer ! Sa jambe est coincée entre deux pierres.
Vite ! Sinon nous y passons tous les deux ! Le chemin de fer passe jusque à quelques centimètres d'où nous sommes !
En désespoir de cause, je donnai un coup sur le rocher, rien...
Deux coups, la peur décuplant ma force, le rocher vacilla...
« Aide moi avec ton autre jambe ! On s'y met à deux ! »
Gagné ! le rocher s'avoua vaincu, le pied sortit enfin !
Partir vite ! Je pris le jeune garçon (de près je pus m'en rendre compte) par la taille et je nous expulsais de quelques mètres en hauteur, lui hébété, me regardais fixement pendant que l'énorme serpent de métal passait sur les rails 6 mètres en dessous de nous.
Mon rescapé parvint à me dire enfin une phrase :
Merci... Monsieur... l'ange !