24-05-2024, 04:04 PM
Un dernier renard
Un renard de famille
— Et pourquoi c’est toi qu’as hérité de ça ? rigola Florentin.
— Valentine a eu envie de se déguiser en « Années trente » pour une fête, et ma mère me l’a prêté.
Deux mots sur ces loupiots : ces jeunes gens, vingt-quatre ans chacun, bossaient depuis six mois dans la même boîte d’informatique, et ils avaient copiné tout de suite.
Kévin avait donc une mignonne Valentine, gentille petite que Florentin aimait bien, aussi, quand lui-même alignait les échecs sentimentaux et sexuels. Avec un sourire égal, cependant, car Florentin était doué d’une admirable équanimité.
— Tu sais quoi ? reprit Florentin, j’ai toujours fantasmé là-dessus, depuis que j’avais vu une photo de mon arrière-arrière-grand-mère… ou plus… qui portait ça ! Ah ! Ça faisait son effet !
— Ah ! Ah ! Tu te vois en starlette de l’Entre-deux-guerres ?
— Ben… ouais, pourquoi pas ?
— Eh ben, te gêne pas !
Florentin se posa le défunt renard sur les épaules en minaudant, faisant rire Kévin.
— T’es pas encore Jacqueline Delubac [1907-1997, actrice incarnant la Parisienne chic des années trente], ah ! ah !
— C’est que t’as pas tout vu, mon pote !
— Tu me ferais un effeuillage avec étole de renard, toi ?
— Me tente pas, tête de nœud !
— Chiche !
— Oh, ça va…
— Allez, fais-toi plaisir ! insista Kévin. On est entre nous !
Précisons ici que ces jeunes gens n’étaient pas assez intimes pour s’être jamais vus nus, m’enfin, ils l'étaient déjà assez pour que l’un ni l’autre y vît malice à ce moment.
Ce vendredi soir, Kévin était seul, et avait prié Florentin à l’apéro. On trinqua donc aux bulles de Jura, que ces jeunes gens affectionnaient.
— Promis, je me moque pas ! insista Kévin. Allez, t'en meurs d'envie !
Et de dégoter une musique des années trente sur son portable... Florentin prit une longue lampée de bulles et commença à se trémousser, sans regarder son pote.
Mais après un moment, il vint lui planter les yeux en les siens, et Kévin n'osa pas détourner le regard...
Vu la saison (on était fin juin), l'effeuillage ne devait pas durer des heures, et de fait, Florentin ne tarda pas à virer son t-shirt, dos tourné.
Le torse en V aux muscles finement apparents impressionna Kévin... mais moins que les petites fesses bien ficelées dans leur minislip. Et ces jambes, si parfaites ! Kévin en avala sa salive.
Florentin se retourna, lentement et l'air ailleurs, tout en se dandinant sur la musique, et là... Là Kévin eut un joli et mignon choc ! Car le spectacle valait l'émotion.
Oui, Florentin était un genre d'éphèbe digne de l'Athènes classique, pas moins ! Et Kévin n'avait pas tout vu ! En le fixant dans les yeux, Florentin fit glisser lascivement sa p'tite culotte, et... Kévin eut le choc de la semaine. Car le long objet que Florentin y cachait lui fila un long frisson... qui n'échappa pas à son pote.
Mais la musique continuait, et Florentin aussi. Qui jouait avec le renard comme une des plus expérimentées cocottes de la Belle Époque... se le passant sur les endroits sensibles, devant, derrière, et sur les côtés.
Or donc Florentin tendit soudain le feu goupil à son pote, lui susurrant :
— T'en fais autant ?
— Oh, je...
— Viens, c'est marrant.
Fasciné par ce qu'il venait de voir, et impressionné, surtout, Kévin n'osa pas refuser et se leva, saisissant la rousse dépouille... et se mettant à imiter Florentin, qui ne cessait pas de se trémousser en tournant autour de lui, se mettant désormais à sourire largement.
Ceci encouragea Kévin, qui se lâcha, lui aussi. Et bientôt, les deux mectons se contorsionnaient en rigolant... et nus tous deux. Avant de s'effondrer sur le canapé, en explosant de rire.
Le renard avait la tête sur la bite de Florentin, et la queue sur la quéquette de Kévin.
— C'est quand même super doux, un renard de famille ! fit Florentin.
— Ça te chatouille les boulettes ?
— Ouais, c'est bon... et toi ?
— Ben... ouais aussi, c'est sympa.
À ce moment, Florentin prit le museau du renard d'une main, et son long prépuce de l'autre. Et il se mit à se caresser la hampe avec les joues de la bestiole... sous l'œil intéressé de son pote... car il se retrouva à durcir vitement !
— Essaye, c'est super bon, souffla Florentin, qui avait fermé les yeux.
Kévin n'avait pas eu besoin de ce conseil et avait déjà commencé ce louche manège. Mais il garda le regard fixé sur le beau membre de son pote, dont il découvrait la roide élégance... et ce spectacle participait grandement à sa propre excitation, disons-le franchement !
— Ça va, demanda enfin Florentin en rouvrant ses jolies mirettes. Oh p'tain, t'as la super tige, toi !
— Oh, je crois qu'on se vaut, non ? 17,5, moi.
— 17,4 ah ! ah ! ah ! En tout cas, j'en connais des qui doivent se féliciter, quand tu les agrippes au bon endroit !
— Florentin ! Tu serais déçu, si tu connaissais mon CV !
— La Valentine a pas l'air de se plaindre, elle !
— Elle est bien la seule ! Oh, je sais pas pourquoi je te dis ça, d'ailleurs...
— T'as p'têt' envie de causer, et tu me fais confiance... et puis, là, faut dire qu'on est en condition, pour les confidences... On continue, pendant qu'on cause ? demanda Florentin en s'empoignant le chibre... mais lâchant le renard pour boire un coup.
On se regarda avec un fin sourire ; Kévin avait l'air d'avoir envie de parler... et de s'y refuser. M'enfin on trinqua, et Florentin reprit :
— Tu sais que je suis pas heureux en amour, moi... mais je commence à avoir une idée de la raison. Et je te la dirai.
— Ne t'oblige à rien, Florentin. Moi... Oh, moi... soupira Kévin l'air désemparé.
— Bon : on s'entretient d'une main, on boit de l'autre, et Maître Renard écoute sagement... C'est parti !
Curieuse scène, en vérité ! Mais Kévin se lança : Florentin comprit tout de suite qu'il avait réellement envie de parler.
— Je crois que je suis pas doué, c'est tout.
— Kévin ? Avec ta p'tite gueule d'amour, ton mignon châssis et ta super belle pine, qu'est-ce que tu me racontes, là ? En plus t'es loin d'être con, et t'es gentil comme tout avec tout le monde... Le gendre idéal, quoi ! Alors c'est quoi, le problème ?
— Je... Je... bafouilla Kévin, mais pourquoi tu dis tout ça ?
— M'enfin, regarde-toi ! Tu te ferais toutes les meufs de la boîte, si t'avais pas la Valentine... et même en l'ayant !
— Sauf que... y a que la Valentine qui tient... et encore.
— Tu sais pourquoi ?
— Je le crains,oui...
— Je t'écoute.
— Ben... elle est pas fan de sexe, alors... je lui conviens, c'est tout.
— Lamentable, souffla Florentin, qui ajouta : sers-toi un verre, et donne-moi ça !
Et de tendre la main vers la tige de Kévin, qui ramollissait nettement. pour la serrer vivement, au grand soupir de son titulaire.
— T'es avec elle depuis qu'on se connaît, alors je me dis que ça marche, entre vous... Moi... tu m'as jamais connu de bourgeoise, vu qu'elles me virent avant même d'avoir vu ma bite !
Kévin faillit s'étrangler, qui venait de prendre une gorgée.
— T'es ravagé, toi, ah ! ah ! Mmm... Oh, tu... tu... arrête !
— Non. En fait tu vas me servir de cobaye.
— Hein ?
— J'voudrais savoir... si je peux faire jouir un mec... même hétéro.
— Mais, mais... bêla Kévin, tétanisé.
Mais Florentin ne lâcha pas le morceau, et Kévin reprit une splendide vigueur, commençant à geindre doucement.
Il eut vite sa réponse, car Kévin cria peu après :
— Arrête, arrête, je vais...
— Tu veux pas ?
— Si, si, mais pas tout de suite !
Kévin avait soudain serré fortement la main de Florentin sur son gland, aussi s'apaisa-t-il. On se regarda, incertain.
— P'tain... t'es trop bon, toi, murmura Kévin en un demi-sourire.
On trinqua en silence, et sans se regarder. Kévin souffla :
— T'as la réponse à ta question, maintenant...
— Oui... et merci de m'avoir permis...
— Florentin... moi aussi, je voudrais faire cette expérience... enfin, si tu veux, bien sûr.
— Bien sûr que je veux ! Toutes les expériences que tu voudras, aussi !
On rebut... et Kévin dut aller quérir un autre gorgeon. Florentin avait un peu débandé, et il dit en souriant :
— J'te laisse faire ?
Kévin y alla précautionneusement, mais hardiment. Là, Florentin lui donna des indications, afin que les choses ne fussent pas trop brouillonnes... et ça marcha.
Affalé les cuisses écartées, Florentin gardait l'œil clos, qui finit par suggérer :
— J'ai vu un truc... Si j'essayais de te sucer... avec des bulles ?
— Oh ! Mais... oui, s'tu veux ! Mais je le fais aussi !
Or donc ces jeunes gens oublièrent subitement toute question existentielle, et s'attaquèrent l'un l'autre la bouche pleine de crémant glacé... On ne tarda pas à rigoler largement, mais en revenant à la charge mainte fois... et avant de s'entrepomper plus sagement. Et longuement.
— Tu veux jouir ? demanda Florentin.
— Ben... oui, mais... y a pas le feu, si ?
— Évidemment que non ! On peut prendre tout le temps qu'on veut.
C'est donc ce qu'on fit, alternant les épisodes de branlette et les moments de sucette. Enfin, on s'explosa mutuellement sur le museau.
Après une douche entre tendresse et circonspection, on se sépara, non sans moult caresses et ambigus sourires.
Florentin envoya un message de remerciements vers midi, ce samedi, mais n'en eut pas de réponse. Il pensa que dans les bras de Valentine, Kévin avait autre chose à penser.
Mais sans réponse le dimanche midi, il osa appeler :
— Oui, ça va, ça va, mais... Tu crois qu'il faut recommencer ? demanda Kévin.
— T'as pas envie ?
— Je sais pas.
— Moi... si tu veux... j'irais même plus loin... si on le veut tous les deux. Juste pour savoir ce qui nous plaît vraiment.
Silence. Florentin murmura :
— On ne fera que ce que tu veux. Appelle-moi si t'en as envie. Et on n'en parle pas au boulot, évidemment.
Il parut des plus gênés, le lendemain au bureau, Kévin... À peine s'il osa croiser le regard de Florentin, et lui sourire.
Florentin passa une sale semaine, croyez m'en ! Les regards fuyants, comme les faux sourires empruntés de Kévin lui firent grand mal. Et son silence, surtout.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda tout de go une Valentine qui venait de cueillir Florentin à la sortie du boulot. Kévin hausse les épaules quand je prononce ton nom, et il jure que tout va bien. Sauf qu'on t'a pas vu de la semaine.
Florentin fixa Valentine. Cette belle fille était une intelligence, et pas trop question de la baratiner... Elle insista :
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
— Mais rien, j'te jure ! Qu'est-ce qui te fait penser...
— T'as bien conscience que tu l'épates franchement, non ? Je devrais même en être jalouse, des fois ! Mais bon, je sais bien que non. Alors ? Comme si t'avais disparu, tout d'un coup... et il a l'air complètement retourné, quand je l'observe !
— Ah ! Je te jure qu'il n'y a rien, rien ! Mais... je le contacte ! Je pensais qu'il avait des soucis familiaux, ou perso...
— Son souci, c'est toi, à mon avis ! asséna Valentine.
Assommé, le Florentin ! Dès qu'elle eut le dos tourné, il appela le garçon, qui ne répondit point. Il lui laissa un message aussi neutre que sensible. Enfin, vers onze heures du soir, ce vendredi-là, Kévin, timide, l'appela... pour craquer aussitôt. Florentin le fit venir, pour apprendre que sa maussaderie commençait à indisposer Valentine, et qu'il ne savait plus où il en était.
— C'est quand même pas à cause du renard... de famille ?
— Oh, çui-là ! fit Kévin, obligé de sourire un peu. Figure-toi... que ma mère m'a proposé de l'offrir à Valentine !
— Ciel ! Et moi qui l'aurais bien adopté comme animal de compagnie... pour services rendus à la Nation !
Grave, Kévin parut réfléchir un instant, et se lança :
— Alors, c'est à toi que je vais le donner... si tu me laisses un droit de visite.
L'ambiance devint soudain fort poignante, et ces jeunes gens eurent un long frisson commun, avant de se rapprocher.
Florentin osa prendre Kévin par le cou et lui souffla :
— On peut p'têt' se débrouiller sans le renard, dans un premier temps ?
Kévin lui tendit la bouche, et la suite fut ce que vous espérez : une vive et tendre réussite. Et là, on osa des fantaisies nouvelles... et bien bavouilleuses, tiens !
Comme bien vous pensez, Valentine dut faire son deuil du renard, qui avait trouvé sa famille d'accueil... comme elle dut renoncer à Kévin. Mais elle fit sa fière, déclarant que Kévin n'avait pas plus de nerf au lit que son renard... On en pouffa.
Un renard de famille
— Tiens ! Un renard ! Ça se portait dans les années trente, ça ! s’exclama Florentin en apercevant la dépouille du regretté canidé sur le porte-manteaux de l’entrée.
— C’est un renard de famille, fit Kévin.— Et pourquoi c’est toi qu’as hérité de ça ? rigola Florentin.
— Valentine a eu envie de se déguiser en « Années trente » pour une fête, et ma mère me l’a prêté.
Deux mots sur ces loupiots : ces jeunes gens, vingt-quatre ans chacun, bossaient depuis six mois dans la même boîte d’informatique, et ils avaient copiné tout de suite.
Kévin avait donc une mignonne Valentine, gentille petite que Florentin aimait bien, aussi, quand lui-même alignait les échecs sentimentaux et sexuels. Avec un sourire égal, cependant, car Florentin était doué d’une admirable équanimité.
— Tu sais quoi ? reprit Florentin, j’ai toujours fantasmé là-dessus, depuis que j’avais vu une photo de mon arrière-arrière-grand-mère… ou plus… qui portait ça ! Ah ! Ça faisait son effet !
— Ah ! Ah ! Tu te vois en starlette de l’Entre-deux-guerres ?
— Ben… ouais, pourquoi pas ?
— Eh ben, te gêne pas !
Florentin se posa le défunt renard sur les épaules en minaudant, faisant rire Kévin.
— T’es pas encore Jacqueline Delubac [1907-1997, actrice incarnant la Parisienne chic des années trente], ah ! ah !
— C’est que t’as pas tout vu, mon pote !
— Tu me ferais un effeuillage avec étole de renard, toi ?
— Me tente pas, tête de nœud !
— Chiche !
— Oh, ça va…
— Allez, fais-toi plaisir ! insista Kévin. On est entre nous !
Précisons ici que ces jeunes gens n’étaient pas assez intimes pour s’être jamais vus nus, m’enfin, ils l'étaient déjà assez pour que l’un ni l’autre y vît malice à ce moment.
Ce vendredi soir, Kévin était seul, et avait prié Florentin à l’apéro. On trinqua donc aux bulles de Jura, que ces jeunes gens affectionnaient.
— Promis, je me moque pas ! insista Kévin. Allez, t'en meurs d'envie !
Et de dégoter une musique des années trente sur son portable... Florentin prit une longue lampée de bulles et commença à se trémousser, sans regarder son pote.
Mais après un moment, il vint lui planter les yeux en les siens, et Kévin n'osa pas détourner le regard...
Vu la saison (on était fin juin), l'effeuillage ne devait pas durer des heures, et de fait, Florentin ne tarda pas à virer son t-shirt, dos tourné.
Le torse en V aux muscles finement apparents impressionna Kévin... mais moins que les petites fesses bien ficelées dans leur minislip. Et ces jambes, si parfaites ! Kévin en avala sa salive.
Florentin se retourna, lentement et l'air ailleurs, tout en se dandinant sur la musique, et là... Là Kévin eut un joli et mignon choc ! Car le spectacle valait l'émotion.
Oui, Florentin était un genre d'éphèbe digne de l'Athènes classique, pas moins ! Et Kévin n'avait pas tout vu ! En le fixant dans les yeux, Florentin fit glisser lascivement sa p'tite culotte, et... Kévin eut le choc de la semaine. Car le long objet que Florentin y cachait lui fila un long frisson... qui n'échappa pas à son pote.
Mais la musique continuait, et Florentin aussi. Qui jouait avec le renard comme une des plus expérimentées cocottes de la Belle Époque... se le passant sur les endroits sensibles, devant, derrière, et sur les côtés.
Or donc Florentin tendit soudain le feu goupil à son pote, lui susurrant :
— T'en fais autant ?
— Oh, je...
— Viens, c'est marrant.
Fasciné par ce qu'il venait de voir, et impressionné, surtout, Kévin n'osa pas refuser et se leva, saisissant la rousse dépouille... et se mettant à imiter Florentin, qui ne cessait pas de se trémousser en tournant autour de lui, se mettant désormais à sourire largement.
Ceci encouragea Kévin, qui se lâcha, lui aussi. Et bientôt, les deux mectons se contorsionnaient en rigolant... et nus tous deux. Avant de s'effondrer sur le canapé, en explosant de rire.
Le renard avait la tête sur la bite de Florentin, et la queue sur la quéquette de Kévin.
— C'est quand même super doux, un renard de famille ! fit Florentin.
— Ça te chatouille les boulettes ?
— Ouais, c'est bon... et toi ?
— Ben... ouais aussi, c'est sympa.
À ce moment, Florentin prit le museau du renard d'une main, et son long prépuce de l'autre. Et il se mit à se caresser la hampe avec les joues de la bestiole... sous l'œil intéressé de son pote... car il se retrouva à durcir vitement !
— Essaye, c'est super bon, souffla Florentin, qui avait fermé les yeux.
Kévin n'avait pas eu besoin de ce conseil et avait déjà commencé ce louche manège. Mais il garda le regard fixé sur le beau membre de son pote, dont il découvrait la roide élégance... et ce spectacle participait grandement à sa propre excitation, disons-le franchement !
— Ça va, demanda enfin Florentin en rouvrant ses jolies mirettes. Oh p'tain, t'as la super tige, toi !
— Oh, je crois qu'on se vaut, non ? 17,5, moi.
— 17,4 ah ! ah ! ah ! En tout cas, j'en connais des qui doivent se féliciter, quand tu les agrippes au bon endroit !
— Florentin ! Tu serais déçu, si tu connaissais mon CV !
— La Valentine a pas l'air de se plaindre, elle !
— Elle est bien la seule ! Oh, je sais pas pourquoi je te dis ça, d'ailleurs...
— T'as p'têt' envie de causer, et tu me fais confiance... et puis, là, faut dire qu'on est en condition, pour les confidences... On continue, pendant qu'on cause ? demanda Florentin en s'empoignant le chibre... mais lâchant le renard pour boire un coup.
On se regarda avec un fin sourire ; Kévin avait l'air d'avoir envie de parler... et de s'y refuser. M'enfin on trinqua, et Florentin reprit :
— Tu sais que je suis pas heureux en amour, moi... mais je commence à avoir une idée de la raison. Et je te la dirai.
— Ne t'oblige à rien, Florentin. Moi... Oh, moi... soupira Kévin l'air désemparé.
— Bon : on s'entretient d'une main, on boit de l'autre, et Maître Renard écoute sagement... C'est parti !
Curieuse scène, en vérité ! Mais Kévin se lança : Florentin comprit tout de suite qu'il avait réellement envie de parler.
— Je crois que je suis pas doué, c'est tout.
— Kévin ? Avec ta p'tite gueule d'amour, ton mignon châssis et ta super belle pine, qu'est-ce que tu me racontes, là ? En plus t'es loin d'être con, et t'es gentil comme tout avec tout le monde... Le gendre idéal, quoi ! Alors c'est quoi, le problème ?
— Je... Je... bafouilla Kévin, mais pourquoi tu dis tout ça ?
— M'enfin, regarde-toi ! Tu te ferais toutes les meufs de la boîte, si t'avais pas la Valentine... et même en l'ayant !
— Sauf que... y a que la Valentine qui tient... et encore.
— Tu sais pourquoi ?
— Je le crains,oui...
— Je t'écoute.
— Ben... elle est pas fan de sexe, alors... je lui conviens, c'est tout.
— Lamentable, souffla Florentin, qui ajouta : sers-toi un verre, et donne-moi ça !
Et de tendre la main vers la tige de Kévin, qui ramollissait nettement. pour la serrer vivement, au grand soupir de son titulaire.
— T'es avec elle depuis qu'on se connaît, alors je me dis que ça marche, entre vous... Moi... tu m'as jamais connu de bourgeoise, vu qu'elles me virent avant même d'avoir vu ma bite !
Kévin faillit s'étrangler, qui venait de prendre une gorgée.
— T'es ravagé, toi, ah ! ah ! Mmm... Oh, tu... tu... arrête !
— Non. En fait tu vas me servir de cobaye.
— Hein ?
— J'voudrais savoir... si je peux faire jouir un mec... même hétéro.
— Mais, mais... bêla Kévin, tétanisé.
Mais Florentin ne lâcha pas le morceau, et Kévin reprit une splendide vigueur, commençant à geindre doucement.
Il eut vite sa réponse, car Kévin cria peu après :
— Arrête, arrête, je vais...
— Tu veux pas ?
— Si, si, mais pas tout de suite !
Kévin avait soudain serré fortement la main de Florentin sur son gland, aussi s'apaisa-t-il. On se regarda, incertain.
— P'tain... t'es trop bon, toi, murmura Kévin en un demi-sourire.
On trinqua en silence, et sans se regarder. Kévin souffla :
— T'as la réponse à ta question, maintenant...
— Oui... et merci de m'avoir permis...
— Florentin... moi aussi, je voudrais faire cette expérience... enfin, si tu veux, bien sûr.
— Bien sûr que je veux ! Toutes les expériences que tu voudras, aussi !
On rebut... et Kévin dut aller quérir un autre gorgeon. Florentin avait un peu débandé, et il dit en souriant :
— J'te laisse faire ?
Kévin y alla précautionneusement, mais hardiment. Là, Florentin lui donna des indications, afin que les choses ne fussent pas trop brouillonnes... et ça marcha.
Affalé les cuisses écartées, Florentin gardait l'œil clos, qui finit par suggérer :
— J'ai vu un truc... Si j'essayais de te sucer... avec des bulles ?
— Oh ! Mais... oui, s'tu veux ! Mais je le fais aussi !
Or donc ces jeunes gens oublièrent subitement toute question existentielle, et s'attaquèrent l'un l'autre la bouche pleine de crémant glacé... On ne tarda pas à rigoler largement, mais en revenant à la charge mainte fois... et avant de s'entrepomper plus sagement. Et longuement.
— Tu veux jouir ? demanda Florentin.
— Ben... oui, mais... y a pas le feu, si ?
— Évidemment que non ! On peut prendre tout le temps qu'on veut.
C'est donc ce qu'on fit, alternant les épisodes de branlette et les moments de sucette. Enfin, on s'explosa mutuellement sur le museau.
Après une douche entre tendresse et circonspection, on se sépara, non sans moult caresses et ambigus sourires.
Florentin envoya un message de remerciements vers midi, ce samedi, mais n'en eut pas de réponse. Il pensa que dans les bras de Valentine, Kévin avait autre chose à penser.
Mais sans réponse le dimanche midi, il osa appeler :
— Oui, ça va, ça va, mais... Tu crois qu'il faut recommencer ? demanda Kévin.
— T'as pas envie ?
— Je sais pas.
— Moi... si tu veux... j'irais même plus loin... si on le veut tous les deux. Juste pour savoir ce qui nous plaît vraiment.
Silence. Florentin murmura :
— On ne fera que ce que tu veux. Appelle-moi si t'en as envie. Et on n'en parle pas au boulot, évidemment.
Il parut des plus gênés, le lendemain au bureau, Kévin... À peine s'il osa croiser le regard de Florentin, et lui sourire.
Florentin passa une sale semaine, croyez m'en ! Les regards fuyants, comme les faux sourires empruntés de Kévin lui firent grand mal. Et son silence, surtout.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda tout de go une Valentine qui venait de cueillir Florentin à la sortie du boulot. Kévin hausse les épaules quand je prononce ton nom, et il jure que tout va bien. Sauf qu'on t'a pas vu de la semaine.
Florentin fixa Valentine. Cette belle fille était une intelligence, et pas trop question de la baratiner... Elle insista :
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
— Mais rien, j'te jure ! Qu'est-ce qui te fait penser...
— T'as bien conscience que tu l'épates franchement, non ? Je devrais même en être jalouse, des fois ! Mais bon, je sais bien que non. Alors ? Comme si t'avais disparu, tout d'un coup... et il a l'air complètement retourné, quand je l'observe !
— Ah ! Je te jure qu'il n'y a rien, rien ! Mais... je le contacte ! Je pensais qu'il avait des soucis familiaux, ou perso...
— Son souci, c'est toi, à mon avis ! asséna Valentine.
Assommé, le Florentin ! Dès qu'elle eut le dos tourné, il appela le garçon, qui ne répondit point. Il lui laissa un message aussi neutre que sensible. Enfin, vers onze heures du soir, ce vendredi-là, Kévin, timide, l'appela... pour craquer aussitôt. Florentin le fit venir, pour apprendre que sa maussaderie commençait à indisposer Valentine, et qu'il ne savait plus où il en était.
— C'est quand même pas à cause du renard... de famille ?
— Oh, çui-là ! fit Kévin, obligé de sourire un peu. Figure-toi... que ma mère m'a proposé de l'offrir à Valentine !
— Ciel ! Et moi qui l'aurais bien adopté comme animal de compagnie... pour services rendus à la Nation !
Grave, Kévin parut réfléchir un instant, et se lança :
— Alors, c'est à toi que je vais le donner... si tu me laisses un droit de visite.
L'ambiance devint soudain fort poignante, et ces jeunes gens eurent un long frisson commun, avant de se rapprocher.
Florentin osa prendre Kévin par le cou et lui souffla :
— On peut p'têt' se débrouiller sans le renard, dans un premier temps ?
Kévin lui tendit la bouche, et la suite fut ce que vous espérez : une vive et tendre réussite. Et là, on osa des fantaisies nouvelles... et bien bavouilleuses, tiens !
Comme bien vous pensez, Valentine dut faire son deuil du renard, qui avait trouvé sa famille d'accueil... comme elle dut renoncer à Kévin. Mais elle fit sa fière, déclarant que Kévin n'avait pas plus de nerf au lit que son renard... On en pouffa.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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