31-03-2024, 12:27 PM
Second : On m'a posé un lapin !
Où, ce vendredi soir de fin juin, Gaëtan croisa Frédéric, devant Le Gay lapin, un réputé bar gay de la vieille ville... Ces deux-là copinaient gentiment à la fac, où ils terminaient leur deuxième année, mais ils n'étaient guère allés au-delà des innombrables bringues générées par les inventifs cerveaux de leurs condisciples et auxquelles, gentils qu'ils étaient, ils étaient toujours conviés...
Si, ils dînaient souvent avec d'autres, mais ils n'avaient point développé de relation particulière : il faut dire que c'étaient les deux opposés que ces mectons-là : si Frédéric était un joli et châtain sportif toujours entouré d'ardentes femelles, Gaëtan brillait surtout dans les salons, où son délicat minois et son gentil babil plaisaient aux donzelles, et aux mères d'icelles... M'enfin, on s'aimait bien, en apparence, sans doute en raison du solide sens de l'humour qu'on partageait.Or donc, on ne se plaignait point de la vie.
— Me dis pas que t'as rencard chez les tarlouzes ? goguenarda Frédéric.
— Me dis pas que toi aussi ? Ah ! C'est pas le même, j'espère, sinon... j'te la coupe avec les dents !
— Ah ! Ah ! Ah ! éclata Frédéric, faisant se tourner les têtes, sur la terrasse. Sérieux : qu'est ce que tu fous là ? T'étais pas avec Marie-Adélaïde, la semaine dernière ?
— Elle m'a plaqué pour Gaston de Jolimanche... qui l'a draguée à la kermesse de la paroisse la semaine dernière !
— Ah ! Ah ! Si on peut plus compter sur les cathos, maintenant ! Et lui ? Je le croyais pédé jusqu'à la moelle ?
— La preuve qu'il a changé son goupillon de côté ! Tiens ! On boit un coup ?
— Ici ?
— Ben oui … Viens, y a juste une table qui se libère, là !
Frédéric n'eut pas le temps d'argumenter qu'on s'installait sur la terrasse.
— Si on nous voit là, tous les deux... c'en est fini de notre réputation ! murmura quand même Frédéric.
— Mais non, mais non ! On nous croira bi, c'est tendance ! Et pis apprends une chose : c'est que les meufs adorent mettre les gays, ou supposés tels, dans leur lit ! Victoire du féminisme, qu'elles croient !
Frédéric sourit, et songea que ce mecton était encore moins ordinaire qu'il le croyait. Or donc on se commanda une pinte de Leffe, et l'on commenta l'actualité internationale... limitée pour l'instant aux potins sur les potes de la fac. Et l'on allait commander une seconde pinte quand Gaëtan souffla :
— Oh putain ! Tourne la tête à droite et bouge pas !
Un instant plus tard, il ajouta :
— C'est bon ! Tu sais quoi ? Je viens de voir entrer le Gaston... Il est à l'intérieur... T'avais peut-être raison ! Du coup... je sais pas s'il s'est fait la Marie-Adélaïde !...
— Eh ben ! On a bien fait de venir, ah ! ah ! gloussa un Frédéric qui trouva la chose plaisante. Bon ! Tu fais quoi ?
— Oh, j'men fous ! S'il est là, c'est sans doute qu'elle l'a aussi mal sucé que moi !
— Ah ! Ah ! ! Oh, moi j'en ai rien à branler... et faut que j'aille pisser, là... Alors si je le croise, je sais pas qui sera le plus gêné des deux !
Et de se lever, tandis que Gaëtan songeait, songeait ! Quelques minutes plus tard reparut un Frédéric qui feula :
— Nom de dieu d'nom de dieu ! Il était aux chiottes, en train de pomper dans un coin, le Gaston ! Y m'a pas vu...
— Ah !... fit Gaëtan, ben... je reniquerai bien la Marie-Adélaïde... deux ou trois fois... avant de la jeter, tiens !
— Pour te faire sucer par Gaston ? rigola Frédéric.
— Oh non, non... Quoique... Tu t'es d'jà fait sucer par un mec, toi ?
— Non !
— Oh ! Tiens, j'ai une idée ! On fonce aux chiottes pour le surprendre, et on le force à nous pomper sous peine de tout raconter à tout le monde !
— Oh !Tu ferais, ça, toi ?
— Tu sais quoi ? On m'a posé un lapin, aujourd'hui, et j'en veux à tout le monde ! Alors oui, je le fais, tiens ! Viens !
Stupéfait, Frédéric suivit un Gaëtan qu'il n'aurait jamais cru aussi déterminé, et l'on se retrouva dans les toilettes... juste à temps pour assister à cet édifiant spectacle : Gaston se faisant arroser le museau par les effluves d'un grand et mince rouquin, joli mec d'ailleurs aperçu à la fac.
— Coucou Gaston ! fit Gaëtan à un Gaston qui ne répondit pas, se jetant sur le lavabo derrière lui pour se rincer le visage.
— Euh... Tiens ! Tu... Vous... êtes là ?
— Et on voit que toi aussi... et pas pour t'ennuyer !
— Oh, ça va ! On a bien le droit de prendre du bon temps !
— Alors que tu viens de me chauffer Marie-Adélaïde ? fit Gaëtan.
— Oh, ça ! Y aurait à dire ! Bon ! Je vous salue, Messieurs !
— Hep ! Tu crois pas t'en tirer comme ça ? Et si j'allais raconter à ta belle que tu... fit Gaëtan.
— Tu ferais pas ça, quand même ? fit l'autre, incertain.
— On va se gêner ! Sauf si... on trouve un arrangement... puisque tu sembles avoir un p'tit talent de société...
— Oh p'tain, les mecs, vous voulez pas que je vous...
— Pourquoi pas ?
— Ben... d'accord, oui... si vous m'en faites autant.
— Ça, c'est pas prévu, objecta Gaëtan.
— Alors on se quitte là. Et si vous racontez ce que vous avez vu, vous aurez aussi à expliquer alentour ce que vous faisiez dans les chiottes du Gay lapin, n'est-ce pas ?
Il y eut un froid... mais des mecs entrèrent soudain, et l'on sortit. Gaston se retourna :
— On prend quand même un pot ? Allez, je vous invite, les deux farceurs !
Qui n'osèrent refuser... Ce fut d'une raide belge que Gaston régala les deux minets, présentement assez piteux.
— Vous savez quoi ? attaqua Gaston, vous me plaisez bien, les mecs, et vraiment... je pense qu'on devrait faire affaire, tous les trois !
— Ouais, ben... on n'est pas comme ça, nous, fit Frédéric.
— Ah non ? Vous iriez me redire ça dans les chiottes ?
— On est arrivés là tout à fait par hasard, figure-toi.
— Il fait drôlement les choses, le hasard, ah : ah ! Bon... je propose qu'on oublie cette curieuse rencontre...mais pas ma proposition... de s'amuser un peu.
— T'es gay, en fait ?
— Pas de grands mots ! Disons... curieux de tout. Si je suis là, c'est surtout que Marie-Adélaïde m'a posé un lapin ! Et vous ?
— On m'a posé un lapin, fit Frédéric, grave.
— On m'a posé un lapin, ajouta Gaëtan, sinistre.
On éclata de rire, et Gaston reprit :
— Vous avez déjà fait des trucs ensemble ?
— Pas notre genre, on t'a dit.
— Il y a des exceptions pour tout... Moi, je m'y suis bien fait, voyez-vous, et ma foi... Oui, vous me plaisez bien.
Les deux autres se regardèrent, indécis, et Gaëtan souffla :
— Ouais... ben... on a encore à réfléchir !
On termina là, et l'on se sépara... non sans que Gaston eût demandé à échanger ses coordonnées.
Restés seuls, Frédéric et Gaëtan demeurèrent un instant silencieux.
— On s'est bien fait baiser la gueule, sur ce coup-là, fit enfin Gaëtan.
— C'était ton idée, non ? osa Frédéric.
— Je sais... et j'assume le foirage !
— D'un autre côté... on a des propositions, en cas de lapin !
Gaëtan pouffa : oui, il fallait que l'humour reprît le dessus !
— Le pire, c'est qu'il est mignon, c'con-là ! Je comprends que la Marie-Adélaïde...
— Hep ! Pas d'autodénigrement, s'te plaît ! T'es super beau, toi ! affirma véhémentement Frédéric, que Gaëtan regarda, surpris.
— Vraiment ?
— Ben... Oui, je le pense vraiment.
— Merci. Et en plus... il nous trouve à son goût !
Il n'était pas neuf heures, et l'on décida de passer à la supérette et de dîner chez Gaëtan. Où l'on était à peine arrivé qu'on avait chacun un message de Gaston : « Quand est-ce qu'on s'amuse tous les trois, les mecs ? Dispo tout de suite ! »
Ils se regardèrent, atterrés, et Gaëtan lâcha :
— Bon ! On picole, et vite ! Y a urgence !
— Hou ! T'affole pas, il est pas pendu à ta sonnette... ni à ta braguette !
— T'as vu le minet : y va pas tarder à passer aux actes !
On se servit une vaste rasade de vodka-framboise, et l'on trinqua en se regardant louchement, avant d'éclater de rire.
— Sérieux, tu te vois pomper celui qui m'a fait cocu ?
— Ah ! ! Ah ! Avec un bon coup de vodka, pourquoi pas ? Après tout, il se dit curieux de tout... alors pourquoi j'irais pas voir du pays, moi aussi ?
— Frédéric ! Je te croyais pas comme ça...
— Chuis un peu bourré, là... mais bon ! Je dis pas que des conneries et... si on le faisait venir ?
— T'es chaud à ce point-là ?
— On m'a posé un lapin... alors je vais me rattraper sur la pine.
Gaëtan explosa de rire... et accepta de faire venir le drôlet Gaston. Qui ne mit pas dix minutes pour paraître, muni d'assez de kérosène pour mener au septième ciel, et aux suivants...
— J'ai tout de suite vu que vous étiez de vrais vicieux, les mecs... On se connaît pratiquement que de vue, mais... j'vous trouve super ! Allez ! On se recharge le gosier avant de décharger le reste ?
La formule fit rire, évidemment, et l'on se servit largement, tandis que Gaëtan s'attaquait aux petits hauts de ces Messieurs... Il se mit à caresser ces fins torses, tout en posant une autre main sur leur paquet, tandis que ces garçons se regardaient bêtement.
— Allez, les mecs, une bonne gorgée et on s'y met !
Frédéric premier s'y risqua, qui alla directement défaire la culotte de Gaston... qui n'avait pas de dessous. Et bandait joliment déjà. Au reste, tout nu il était fin comme Gaëtan, mais discrètement musclé, et cela formait une belle petite chose, somme toute. Qui complimenta les deux autres dès que furent au jour leurs trésors cachés...
Gaston se jeta dessus comme la misère sus l'pauv' monde, et ne tarda pas à les faire raidir... tandis que ces mectons se lorgnaient du coin de l'œil. Et le verre à la main... dont le contenu n'était pas moins raide.
Gaston finit par déclarer :
— Allez ! On se met en triangle, et zou ! Changement de cavalier dans cinq minutes !
Les minets n'osèrent pas se regarder, et obtempérèrent... avec précaution, d'abord...
— Allez, du cœur ! encouragea Gaston, qui pompait avec une belle ardeur, lui !
Les mecs s'y mirent donc, et ne tardèrent pas trop à prendre le rythme... et quand Gaston ordonna le changement de sens, il souriaient... certes un peu gênés.
M'enfin, globalement, la troupe assura. Comme on n'avait pas prévu d'aller plus loin, Gaston décida qu'on referait le niveau des nappes phréatiques — et comme vous le savez, on ne marchait pas à la bibine, ce soir-là ! — avant de remettre ça, jusqu'à la crue décennale attendue justement sous peu.
Sauf que, après qu'on eut sucé derechef dans un sens et dans l'autre plusieurs fois, Gaston proposa aux garçons de se poser le torse sur le lit, le cul en l'air. Et, surprise pour ces minets, il vint leur bouffer la rondelle.
On gémit, dans les rangs ! Mais il ne parut pas qu'on souffrit. et la langue vicieuse du minet leur sembla enragée, aux mectons... Enfin, Gaston demanda :
— Bon : vous voulez gicler tout de suite, ou me bourrer comme des grands ?
— Ah ! Euh... p'têt' pas ce soir, ça ! bredouilla Gaëtan.
— Toi non plus, le beau Féfé ?
— Euh... je vais réfléchir encore...
— Alors on s'asperge la gueule. C'est parti !
L'idée de Gaston était que chaque mec branlât l'autre sur son minois, tandis qu'il se ferait gigler sur les museaux réunis d'iceux... Et ce fut ce qui arriva.
— Ah ! Ah ! Faites pas cette tête-là, les mecs ! C'est que du p'tit jus de consommation courante, vous savez ? rigola enfin un Gaston en belle humeur. Bon ! La suite la prochaine fois ?
— Euh...
— Pensez-y, les mecs. Je crois que vous aimez le sexe... ne vous en privez pas !
Sur quoi Gaston prit congé, laissant les deux autres dans un drôle d'état... On se rebut une dose de raide avant d'oser un mot. Ce fut Frédéric qui s'y colla :
— Bon ! Eh ben ! Ce qui est fait n'est plus à faire.
— Mais... à refaire ?
— Oh p'tain ! T'as aimé, toi ?
— Ben... si je compare aux moules que je me suis goinfré... Toi, t'en penses quoi, sérieusement ?
— Ben... ouais, c'est... pas pire que ça, et...
On était à poil et effondrés sur le lit. Gaëtan souffla :
— Ça m'a fait drôle de te sucer la bite, mais... c'était bon.
— Ouais... susurra Frédéric. Bizarre, mais... oui.
— On est bourrés je crois... Tu veux dormir là ?
Frédéric accepta, et l'on s'endormit sans autre commentaire... bourré, en effet. Au matin, le bras de Gaëtan barrait la poitrine de Frédéric, qui s'éveilla en cette situation. Il en sourit et poussa un long soupir... qui éveilla son voisin.
— Oh, pardon ! fit Gaëtan.
— Laisse... J'aime bien. Ça va ? Pas bobo dans la tête ?
— Ooooh... Pas trop, ça va.
— Alors on dit quoi ? poursuivit Frédéric.
— Qu'on était bourrés, et qu'on a fait n'importe quoi...
— Ça t'embête si je te dis que ça m'a plutôt bien plu ?
— Oh ! Mais, mais... moi aussi, Frédéric, oui, oui !
Frédéric vira le drap et découvrit la jolie pine dressée de Gaëtan ; il se jeta sur elle, au grand gémissement du garçon.
La suite est sans surprise, qui fut du dernier agréable. Après avoir pris un mignon plaisir, on causa, beaucoup. De Gaston, entre autres. Pour décider de le voir venir... mais pas de refuser ses cours du soir ! Ce mignon vicelard eut d'ailleurs une autre idée : organiser un truc à quatre avec Marie-Adélaïde... qui en eut pour son argent ! Mais elle se rinça l'œil avant de pousser ces mecs à se mettre ensemble... ce qu'ils ont fait, in fine. Et ces trois-là ont bien oublié de se poser des lapins !
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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