14-01-2024, 05:40 PM
Quatrième défi phrasette,
« Si tu m’aimes vraiment et si je t’aime vraiment je serai là demain… »
Je reçus enfin le message d’Anaël que j’attendais depuis des jours, mon ami m’avait fait languir. Malgré mes demandes, il n’avait jamais voulu m’envoyer de photo, ni de son visage, ni de sa bite, c’était trop risqué sur internet m’avait-il écrit. Il n’avait pas tort, mais si on ne voyait pas les deux sur la même image… Je ne lui en avais pas transmis non plus. Pas de rencontre dans la vraie vie, il prétextait un surplus de travail avant les fêtes.
Il me semblait qu’il se passait vraiment quelque chose entre nous deux, sans en être absolument sûr car c’était la première fois que j’étais amoureux. Je me disais qu’il y avait quelque chose qui l’empêchait de se dévoiler : la couleur de sa peau peut-être, ou son physique, je pensais même à un handicap. Je répondis :
« Génial ! Tu viens chez moi ? »
« Pas tout de suite, on pourrait aller d’abord au musée et nous chercher dans la foule. On y passera la journée s’il le faut jusqu’à ce qu’on se trouve. »
C’était un jeu original qui ne m’étonna pas de sa part puisqu’il étudiait l’histoire de l’art. Il m’envoya un ticket d’entrée au musée d’Orsay, le lendemain à 11 heures. Le soir, au diner, j’informais mes parents et mon frère de la venue probable de mon premier amour, je fis au passage mon coming out qui fut bien accueilli, comme je m’y attendais.
Le lendemain matin, j’arrivai à l’heure au musée. Je repérai quelques statues plus ou moins bien membrées, regardant si quelqu’un s’intéressait à moi. Je terminai devant « Le penseur de Rodin », mais seuls quelques touristes asiatiques faisaient la queue pour prendre des selfies. Encore une queue pour entrer dans l’exposition Van Gogh, je la quittai au bout de dix minutes.
Je me retrouvai alors dans une autre exposition intitulée « Le Poème de l’âme », consacrée à Louis Janmot, beaucoup plus intéressante. Cet artiste, que je ne connaissais pas, représentait symboliquement par des peintures, des dessins et des poèmes le parcours d’une âme sur la terre, de la naissance à la mort. Deux personnages, un couple, mais bizarrement l’homme était androgyne et ressemblait à une femme, également habillé d’une longue robe. Je doutai que ce fût ici que j’allais rencontrer Anaël. Je me dirigeai vers la sortie lorsqu’une jeune femme m’aborda, sa ressemblance avec l’homme des tableaux me frappa, elle était aussi vêtue d’une robe beige, plus courte. Elle me demanda :
— Qu’avez-vous pensé de cette exposition ?
— Un style assez démodé, dis-je, le monde tournait encore rond à cette époque, on croyait en Dieu et sa symbolique.
— Pourtant, vous devez avoir remarqué que l’homme ressemble à une femme.
— Ce peintre ne devait pas avoir une attirance particulière pour les nus masculins, contrairement à d’autres qui détournaient les symboles religieux, comme les célèbres martyres de Saint Sébastien.
— Tous les gouts sont dans la nature. Je vous invite à déjeuner pour poursuivre cette conversation.
Je fus très surpris, je balbutiai :
— Ce serait avec plaisir, mais je dois rencontrer un ami.
— Quelle coïncidence, moi aussi. Nous resterons au restaurant du musée, j’ai réservé une table.
— Anaël ? C’est toi ?
— Oui, c’est moi, et toi, tu es Côme ?
— C’est bien moi.
C’était donc ça, Anaël était une femme, mais pourquoi draguer un homme sur un site de récits érotiques gays ? Qu’espérait-elle ? Nous parlâmes peu pendant le repas, nous nous étions déjà tellement raconté de choses par écrit, je me demandais comment notre relation évoluerait. Après le dessert, elle me dit :
— J’avais peur que tu me rejettes si je t’avais envoyé une photo.
— Je ne t’aurais pas rejetée, mais je vais être honnête avec toi, je ne t’ai pas promis non plus que nous passerions notre vie ensemble, même si je sens que nous sommes faits l’un pour l’autre.
— Je suis désolée de t’avoir fait attendre si longtemps.
— Il fallait que nous nous rencontrions pour envisager l’avenir.
— C’est évident, dit-elle. Ça tient toujours cette invitation chez toi ?
— Bien sûr.
— On sera seuls ?
— Non, je pense que ma mère et mon frère seront là, je les ai avertis.
Nous sortîmes du métro à la station Passy et marchâmes jusqu’à l’immeuble où j’habitais. Nous montâmes à pied car l’appartement se trouvait au premier étage.
— Bonjour, euh, Madame, fit ma mère en nous accueillant.
— C’est Anaël, dis-je.
— Enchantée.
— Une femme ? me dit mon frère Eudes, étonné. Tu nous as pourtant avoué ton attirance pour les garçons… Et tu l’aurais connue sur un site gay.
— La vie réserve parfois des surprises. Tu ne vas pas me la piquer, j’espère, toi qui es un hétéro pur et dur.
— Plus très pur mais très dur quand je… Ne crains rien, j’ai Camille.
— Camille ? Tu ne m’en as jamais parlé.
— Tu n’es pas le seul à être amoureux.
— Je pense que vous désirez être seuls, dit ma mère, on fera plus ample connaissance en buvant le thé.
Je conduisis Anaël dans ma chambre, j’avais fait de l’ordre en prévision de sa venue. J’étais indécis et je dis prudemment :
— Nous pourrions faire l’amour… si tu es d’accord.
— Tu ne pers pas de temps, dit-elle en riant. Pourquoi pas ?
— Tu sais, je n’ai jamais fait l’amour à une femme.
— Et moi je n’ai jamais fait l’amour à un homme.
— Vierge ?
— Non, verseau, mais vierge… sexuellement. Et toi ?
— Lion et vierge. Tu crois à l’astrologie ?
— Pas du tout, dit-elle, pas plus qu’aux âmes de Janmot.
Nos lèvres se rapprochèrent et nous échangeâmes un premier baiser. Anaël prit l’initiative et ôta mon pull, découvrant mon torse glabre et pâle.
— Je n’ai pas de six-pack, dis-je en riant.
— Moi non plus, on prendra une bonne résolution : passer un peur plus de temps dans les salles de sport et un peu moins devant l’ordinateur.
— Ma mère a eu la même idée, elle m’a offert un abonnement pour Noël.
Elle me caressa le torse tout en m’embrassant. Je m’enhardis et je lui enlevai sa robe. Elle avait une longue chemise blanche dessous, elle n’avait pas l’air d’avoir une grosse poitrine, je repensai à l’homme androgyne des tableaux.
— Tu permets ? demandai-je.
Je posai ma main sur son entrejambe et sentis une bosse sous sa chemise.
— Tu as une bite et des couilles, dis-je.
— Ben oui, ça peu arriver à tout le monde. Bon, je ne pourrais pas être actrice dans un film porno.
— Tu es une femme trans ?
— Pas exactement, je me qualifierais plutôt de non-binaire. J’aurais aussi pu m’habiller en macho viril pour te séduire.
— Je n’ai pas l’impression que cela correspondrait à ton caractère.
Je m’en étais douté depuis que je l’avais vue au musée, mais cela aurait gâché le suspense si je vous l’avais dit tout de suite. Vous l’aviez peut-être deviné.
— Dans les salles de sport, ajoutai-je, vestiaire femmes ou hommes ?
— Hommes, évidemment, pour mater les zigounettes sous la douche. Et toi, tu en as aussi une ?
— Et si je n’en avais pas ? Si j’avais un vagin et si j’étais un homme trans, me rejetterais-tu ?
— Bonne question, merci de me l’avoir posée.
Anaël décrocha la ceinture de mon jean, ouvrit ma braguette et glissa sa main à l’intérieur de mon boxer blanc.
— Oui, je confirme, tu en as une, fit-elle, circoncise.
— Plus grosse que la tienne ?
— Est-ce si important ? C’est l’amour qui compte, plus que l’apparence.
Elle baissa mon sous-vêtement et prit mon pénis dur dans sa bouche, aussi dur que celui de mon frère — malgré son hétérosexualité affirmée, il n’avait jamais refusé une petite branlette fraternelle. Je passe sous silence la suite de nos ébats.
Que vous dire de plus ? Juste que nous eûmes une surprise en sortant de ma chambre pour boire le thé lorsqu’Eudes nous présenta son Camille…
« Si tu m’aimes vraiment et si je t’aime vraiment je serai là demain… »
Je reçus enfin le message d’Anaël que j’attendais depuis des jours, mon ami m’avait fait languir. Malgré mes demandes, il n’avait jamais voulu m’envoyer de photo, ni de son visage, ni de sa bite, c’était trop risqué sur internet m’avait-il écrit. Il n’avait pas tort, mais si on ne voyait pas les deux sur la même image… Je ne lui en avais pas transmis non plus. Pas de rencontre dans la vraie vie, il prétextait un surplus de travail avant les fêtes.
Il me semblait qu’il se passait vraiment quelque chose entre nous deux, sans en être absolument sûr car c’était la première fois que j’étais amoureux. Je me disais qu’il y avait quelque chose qui l’empêchait de se dévoiler : la couleur de sa peau peut-être, ou son physique, je pensais même à un handicap. Je répondis :
« Génial ! Tu viens chez moi ? »
« Pas tout de suite, on pourrait aller d’abord au musée et nous chercher dans la foule. On y passera la journée s’il le faut jusqu’à ce qu’on se trouve. »
C’était un jeu original qui ne m’étonna pas de sa part puisqu’il étudiait l’histoire de l’art. Il m’envoya un ticket d’entrée au musée d’Orsay, le lendemain à 11 heures. Le soir, au diner, j’informais mes parents et mon frère de la venue probable de mon premier amour, je fis au passage mon coming out qui fut bien accueilli, comme je m’y attendais.
Le lendemain matin, j’arrivai à l’heure au musée. Je repérai quelques statues plus ou moins bien membrées, regardant si quelqu’un s’intéressait à moi. Je terminai devant « Le penseur de Rodin », mais seuls quelques touristes asiatiques faisaient la queue pour prendre des selfies. Encore une queue pour entrer dans l’exposition Van Gogh, je la quittai au bout de dix minutes.
Je me retrouvai alors dans une autre exposition intitulée « Le Poème de l’âme », consacrée à Louis Janmot, beaucoup plus intéressante. Cet artiste, que je ne connaissais pas, représentait symboliquement par des peintures, des dessins et des poèmes le parcours d’une âme sur la terre, de la naissance à la mort. Deux personnages, un couple, mais bizarrement l’homme était androgyne et ressemblait à une femme, également habillé d’une longue robe. Je doutai que ce fût ici que j’allais rencontrer Anaël. Je me dirigeai vers la sortie lorsqu’une jeune femme m’aborda, sa ressemblance avec l’homme des tableaux me frappa, elle était aussi vêtue d’une robe beige, plus courte. Elle me demanda :
— Qu’avez-vous pensé de cette exposition ?
— Un style assez démodé, dis-je, le monde tournait encore rond à cette époque, on croyait en Dieu et sa symbolique.
— Pourtant, vous devez avoir remarqué que l’homme ressemble à une femme.
— Ce peintre ne devait pas avoir une attirance particulière pour les nus masculins, contrairement à d’autres qui détournaient les symboles religieux, comme les célèbres martyres de Saint Sébastien.
— Tous les gouts sont dans la nature. Je vous invite à déjeuner pour poursuivre cette conversation.
Je fus très surpris, je balbutiai :
— Ce serait avec plaisir, mais je dois rencontrer un ami.
— Quelle coïncidence, moi aussi. Nous resterons au restaurant du musée, j’ai réservé une table.
— Anaël ? C’est toi ?
— Oui, c’est moi, et toi, tu es Côme ?
— C’est bien moi.
C’était donc ça, Anaël était une femme, mais pourquoi draguer un homme sur un site de récits érotiques gays ? Qu’espérait-elle ? Nous parlâmes peu pendant le repas, nous nous étions déjà tellement raconté de choses par écrit, je me demandais comment notre relation évoluerait. Après le dessert, elle me dit :
— J’avais peur que tu me rejettes si je t’avais envoyé une photo.
— Je ne t’aurais pas rejetée, mais je vais être honnête avec toi, je ne t’ai pas promis non plus que nous passerions notre vie ensemble, même si je sens que nous sommes faits l’un pour l’autre.
— Je suis désolée de t’avoir fait attendre si longtemps.
— Il fallait que nous nous rencontrions pour envisager l’avenir.
— C’est évident, dit-elle. Ça tient toujours cette invitation chez toi ?
— Bien sûr.
— On sera seuls ?
— Non, je pense que ma mère et mon frère seront là, je les ai avertis.
Nous sortîmes du métro à la station Passy et marchâmes jusqu’à l’immeuble où j’habitais. Nous montâmes à pied car l’appartement se trouvait au premier étage.
— Bonjour, euh, Madame, fit ma mère en nous accueillant.
— C’est Anaël, dis-je.
— Enchantée.
— Une femme ? me dit mon frère Eudes, étonné. Tu nous as pourtant avoué ton attirance pour les garçons… Et tu l’aurais connue sur un site gay.
— La vie réserve parfois des surprises. Tu ne vas pas me la piquer, j’espère, toi qui es un hétéro pur et dur.
— Plus très pur mais très dur quand je… Ne crains rien, j’ai Camille.
— Camille ? Tu ne m’en as jamais parlé.
— Tu n’es pas le seul à être amoureux.
— Je pense que vous désirez être seuls, dit ma mère, on fera plus ample connaissance en buvant le thé.
Je conduisis Anaël dans ma chambre, j’avais fait de l’ordre en prévision de sa venue. J’étais indécis et je dis prudemment :
— Nous pourrions faire l’amour… si tu es d’accord.
— Tu ne pers pas de temps, dit-elle en riant. Pourquoi pas ?
— Tu sais, je n’ai jamais fait l’amour à une femme.
— Et moi je n’ai jamais fait l’amour à un homme.
— Vierge ?
— Non, verseau, mais vierge… sexuellement. Et toi ?
— Lion et vierge. Tu crois à l’astrologie ?
— Pas du tout, dit-elle, pas plus qu’aux âmes de Janmot.
Nos lèvres se rapprochèrent et nous échangeâmes un premier baiser. Anaël prit l’initiative et ôta mon pull, découvrant mon torse glabre et pâle.
— Je n’ai pas de six-pack, dis-je en riant.
— Moi non plus, on prendra une bonne résolution : passer un peur plus de temps dans les salles de sport et un peu moins devant l’ordinateur.
— Ma mère a eu la même idée, elle m’a offert un abonnement pour Noël.
Elle me caressa le torse tout en m’embrassant. Je m’enhardis et je lui enlevai sa robe. Elle avait une longue chemise blanche dessous, elle n’avait pas l’air d’avoir une grosse poitrine, je repensai à l’homme androgyne des tableaux.
— Tu permets ? demandai-je.
Je posai ma main sur son entrejambe et sentis une bosse sous sa chemise.
— Tu as une bite et des couilles, dis-je.
— Ben oui, ça peu arriver à tout le monde. Bon, je ne pourrais pas être actrice dans un film porno.
— Tu es une femme trans ?
— Pas exactement, je me qualifierais plutôt de non-binaire. J’aurais aussi pu m’habiller en macho viril pour te séduire.
— Je n’ai pas l’impression que cela correspondrait à ton caractère.
Je m’en étais douté depuis que je l’avais vue au musée, mais cela aurait gâché le suspense si je vous l’avais dit tout de suite. Vous l’aviez peut-être deviné.
— Dans les salles de sport, ajoutai-je, vestiaire femmes ou hommes ?
— Hommes, évidemment, pour mater les zigounettes sous la douche. Et toi, tu en as aussi une ?
— Et si je n’en avais pas ? Si j’avais un vagin et si j’étais un homme trans, me rejetterais-tu ?
— Bonne question, merci de me l’avoir posée.
Anaël décrocha la ceinture de mon jean, ouvrit ma braguette et glissa sa main à l’intérieur de mon boxer blanc.
— Oui, je confirme, tu en as une, fit-elle, circoncise.
— Plus grosse que la tienne ?
— Est-ce si important ? C’est l’amour qui compte, plus que l’apparence.
Elle baissa mon sous-vêtement et prit mon pénis dur dans sa bouche, aussi dur que celui de mon frère — malgré son hétérosexualité affirmée, il n’avait jamais refusé une petite branlette fraternelle. Je passe sous silence la suite de nos ébats.
Que vous dire de plus ? Juste que nous eûmes une surprise en sortant de ma chambre pour boire le thé lorsqu’Eudes nous présenta son Camille…
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
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