28-11-2023, 10:19 PM
(Modification du message : 28-11-2023, 10:34 PM par fablelionsilencieux.)
Premier : Mecs à la neige,
Bref, il marmonnait en vidant sa valise. Toutefois... une petite lueur de contentement venait de s'allumer en lui, quand il comprit, en entrant là, que cette résidence, d'ordinaire réservée aux sportifs, n'accueillait que des mecs. La conjoncture étant ce que vous savez, on n'avait pas rempli les chambres, toutes à deux lits. Aussi était-il seule en la sienne, sa sœur, son amoureux, et leurs parents étant logés dans un hôtel de standing un peu plus loin. il vit là une occasion d'être tranquille et d'échapper aux pressions familiales : le sport les sorties mondaines... et la fille d'amis de ses parents qui étaient dans le même hôtel qu'eux.
Et dont il avant bien compris qu'il était censé s'y intéresser... la demoiselle étant la seule héritière de l'associé et ami de son père.
À vingt ans, Kévin était un peu bien puceau, pour son âge ! Mais c'était un doux rêveur, dont les fantasmes le promenaient doucement de cathédrales gothiques en palais baroques, sur fond de rares musiques classiques... Certes, il se tripotait comme tout le monde, et aimait ça, mais il n'avait jamais posé le regard sur un visage qui l'eût ému, ou excité.
Bref une sorte d'OVNI, quoi. Tandis que la Caroline, sa sœur plus âgée d'un an, savait ce qu'elle voulait, elle ! Et présentement, après moult consultations et entretiens d'embauche, elle voulait du Séraphin, un grand métis antillais de toute beauté, souriant, gentil... et fort bien foutu, pour ce que Kévin en avait pu voir parfois dans la salle de bains familiale... quand Caroline recevait, en l'absence des vieux !
La résidence où était Kévin ayant été prévue pour des équipes sportives, chaque chambre ne disposait que d'un lavabo. Les sanitaires, fort modernes, étaient collectifs... pour les six chambres du couloir, de même qu'une cuisine et un salon. M'enfin, il y avait deux cabines de douche fermées.
Il était à peine quatre heures et soudain, il entendit des cris dans le couloir. Des voix de mecs joyeux et vociférants. Mais il n'osa ouvrir sa porte. Seulement, il fallait qu'il allât se doucher, après le voyage, avant de rejoindre sa famille.
Et ce fut un peu inquiet qu'il dut sortir, une heure plus tard, car le chahut n'avait pas cessé dans le couloir, cris, rires, appels et portes claquées...
Première surprise, dès qu'il ouvrit, il tomba sur un mec à poil... comme tous les autres.
— Ciao, mec ! fit le mec qui était devant lui, une superbe baraque velue de sombre, musclée et souriante, moi, c'est Sébastien, et nous c'est le club de ski de Saint-Trou-les-Boutanches ! Et toi ? T'es d'un club ?
— Euh... Non, non ! Kévin... Je suis là parce que l'hôtel des parents était plein et...
— Ah ! Ah ! Eh ben tu vas pas manquer de famille, avec nous ! Tu vas te doucher ? Vire tout d'abord : y a que des mecs, alors on fait pas de manières : tout le monde à poil !
— Euh... fit un Kévin peu habitué à cette familiarité.
— Et j'te présente : on est là pour deux semaines, oui ! Tiens v'là justement Le Flambeau olympique !
Passait alors un fin jeune homme qui salua de la tête avec un doux sourire.
— On l'appelle comme ça parce qu'y bande tout le temps sous la douche, et cinquante pour cent du temps ailleurs ! On s'y est fait... surtout parce que c'est le fils du parrain du club : Michel Filedroit, ça te dit ?
— Oh ! Le... Le...
— ...champion olympique, oui, M'sieur ! Allez, vire tes fringues et viens à la douche !
L'autre minet était plus jeune que le reste de la bande, apparemment, et il eut un adorable sourire pour Kévin... qui rougit et rentra se déloquer. L'autre l'attendit devant sa porte ouverte. Qui se lança :
— C'est pas vrai que je bande tout le temps ! Mais bon... ils se foutent de moi, mais ils sont gentils... à cause de mon père... qui veut absolument que je fasse comme lui... sauf que... je suis nul en ski, et que j'aime pas la neige !
Kévin dut sourire à ces aveux :
— Moi, c'est pareil !
— Tu bandes souvent ?
— Euh, non, non ! bafouilla Kévin, tout rouge, je voulais dire... que j'aime pas la neige !
— C'est pas incompatible, tu sais ? fit le minet avec son mignon sourire. Viens, on devrait être tranquilles.
Il ne restait que deux mecs sous la douche, jolis enfants musclés de partout, mais sans excès.
— Ah ! Jérémie ! T'as trouvé un relayeur pour le flambeau ?
Les deux mecs éclatèrent de rire. Et là, Kévin vit avec stupeur le jeune Jérémie tout ensavonné se saisir la queue et la manipuler de la façon la plus lubrique... sous le regard des autres, qui avaient cessé de rigoler.
Drôle de jeu, en vérité ! Jérémie banda vitement, et afficha là un chibre de première grandeur. Soudain, il se saisit de la quéquette à Kévin, et s'y activa, lui prenant aussi la main pour se la mettre au bon endroit.
Le deux autres ouvrirent alors des yeux exorbités... et l'un parvint à souffler :
— J'avais raison : c'est bien ton relais !
Les mecs se rincèrent, l'air un peu gênés, et s'en furent.
On se regarda, et Jérémie éclata de rire :
— Un moment que je voulais leur river leur clou ! Gentils, mais nettement coincés ! J'te dirais bien d'arrêter, mais... c'est trop bon... On se paye un p'tit moment, là ?
— Euh... souffla un Kévin qui bandait franchement, asteur... et qui suivit donc le mouvement.
— Ouaouh ! Le Flambeau est en train de former son suppléant ! s'écria un mec qui entra alors. Je vous dérange pas ! conclut le garçon en prenant une des cabines, sans en refermer la porte.
Kévin se laissa donc faire, d'abord parce qu'il était excité comme tout, et aussi parce qu'il était sous l'emprise du sourire de cet étrange minet. Qui lui plaisait diablement !
On déborda de concert, et joliment, et Jérémie vint déposer un bisou sur les lèvres de Kévin en susurrant :
— Merci, Kévin, je sens que je vais pas m'emmerder comme prévu, ici !
Kévin ayant encore un peu de temps avant de rejoindre les siens, il convia Jérémie chez lui. Où l'on se conta. Après moult circonlocutions, on finit par arriver à la question centrale, et ce fut Kévin qui s'y colla :
— Alors, en fin de compte, tu préfères les mecs, ou pas ?
— Oh, ben...j'ai pas encore rempli mon dossier ! Mais... c'est pas un hasard si je bande au milieu de ces mecs, t'as bien compris, fit doucement le gracieux Jérémie. Et... toi ?
— Pareil. Sauf que j'ai pas la chance d'avoir une équipe de beaux mecs tous les soirs à la douche !
— Alors c'est la chance de ta vie ! Ils se barrent tous avant de bander, mais je suis sûr qu'ils meurent d'envie de s'amuser avec moi... D'ailleurs, j'y serais sûrement passé depuis longtemps, si mon père n'était pas ce qu'il a été ! Je vais dire que j'ai mal au ventre, pour éviter les descentes et autres conneries neigeuses... et toi, t'en ferais pas autant ? Mon père sera pas dupe, mais il est gentil !
— Et le mien aussi !
Le contrat alors conclu se compléta d'une clause secrète, et hautement contraire au droit civil : séduire au moins deux des mecs de l'équipe avant le départ.
Maman s'inquiéta du logement de son fils :
— Parfait, et il y a une équipe de ski sympa... qui rigole tout le temps. Tout va bien !
— Bref, t'es tranquille... sans nous, conclut Papa.
— Ben... y a un garçon qui est là, mais qui s'est blessé juste avant de venir... On a un peu copiné, et...
— Oui, on a compris que tu préférerais passer tes journées sur tes jeux vidéos que sur les pistes ! s'exclama Caroline.
— Chut ! dit Maman, on est en vacances, et on fait ce qu'on veut. Et tout le monde sait que Jérémie n'aime pas le ski ! S'il se trouve des copains, tant mieux !
Après la fondue réglementaire d'arrivée, Kévin s'esbigna sans trop de manières : il avait demandé qu'on l'appelât le lendemain matin pour le prévenir du programme... mais il savait être tranquille ! Un mot l'attendait sous sa porte : « Je suis à la fondue d'accueil … J'arrive bientôt ! »
Kévin regarda mollement la télé, et une petite demi-heure plus tard, on frappait : un Jérémie aux joues bien rouges, et l'œil vague.
— Oh p'tain ! Y m'ont fait boire, et bouffer... J'vais crever !
— Ah non, c'est pas ici qu'on meurt ! Entre, vite !
Vite déloqué, le Jérémie fut drivé fissa vers les toilettes où il dut dégueuler de la belle façon. Les autres étaient encore au restaurant, et l'on y fut tranquille. En prévision de ce genre d'agapes, Kévin avait une réserve de potions idoines, et il en servit une bonne dose à son nouveau pote... comme à lui-même. On essaya, en vain, de papoter un peu, mais Jérémie s'endormit sur le lit voisin.
Kévin était en meilleur état, qui contempla alors le longiligne Jérémie. Quelle finesse, quelle grâce, quelle douceur émanaient de ce corps-là ! Et de quelle émotion tout cela n'était il porteur ! Il eut la présence d'esprit d'aller mettre un mot sous la porte voisine, où logeait Jérémie, et s'endormit comme une masse. Mais qu'il rêva joliment !
C'est sous le regard appuyé de Jérémie qu'il s'éveilla : la résidence était très bien chauffée, aussi gisait-il nu sous le regard attendri de son nouveau pote. Mignon réveil !
— Tu m'as sauvé la vie, merci ! Pendant la nuit, je me suis réveillé... je savais pas où j'étais... parce que j'entendais pas de ronflements... et l'Hervé est le pire ronfleur de l'équipe ! Je peux venir ?
— En fait, j'ai dit à mes parents qu'il y avait un malade dans l'équipe... et que je m'étais proposé pour lui tenir compagnie, fit Kévin. Alors... pas de ski ! Juste des raclettes !
Jérémie enlaça alors vivement ce jeune homme, et la suite fut douce, comme de bien s'entend.
— Bon : j'en vise deux, attaqua alors Jérémie : Christian, le grand rouquin qu'a une bite à faire tomber les deux remparts de Carcassonne en même temps, et Vincent, le tout maigre qu'a une pine longue et fine, et prête à niquer tous les cœurs à cent kilomètres à la ronde ! Tu prends quoi ?
— Et si on attaquait en meute ?
On préféra aviser les douches... avant que le Destin, décidément un fieffé coquin, çui-là, ne fît découvrir que Christian et Vincent partageaient la même chambre... Le sang de Jérémie ne fit qu'un tour : il décida de leur offrir un apéro dînatoire, au motif qu'il avait dit du bien d'eux à Kévin, qui souhaitait les rencontrer... Surpris, les mecs, tout sauf des brutes, acceptèrent en souriant.
D'abord, on avait décidé de se doucher ensemble, après que les skieurs fussent rentrés. « On bande illico, hein? Faut chauffer la salle ! » avait ordonné Jérémie. Les minets n'eurent pas besoin de se forcer, et quand Jérémie proposa qu'on savonnât les sportifs, ceux-ci se regardèrent, surpris... mais n'osèrent pas refuser.
Vous devinez que la suite fut des plus raides... Vite drivés vers la chambre des minets, ces élégants jeunes gens n'eurent pas le temps de débander qu'on les suçait d'importance.
Puis on les régala de charcuteries locales, et d'alcools tout aussi folkloriques... Et froidement Jérémie déclara :
— Kévin et moi, on est puceaux... Faut juste qu'on se mette à jour, tous les deux... Ça vous dirait de passer ensuite ?
— Ah ! firent les mectons, sidérés. Mais... vous...
— Vous êtes sympas, les mecs, et super beaux. On dit oui ?
Baba, les mecs ne surent que répondre... mais Jérémie alla de l'avant :
— Bon ! Demain soir, c'est bon ? Bingo !
Kévin ne put s'empêcher de penser que la fibre olympique coulait dans ces veines-là, vu le culot... qu'il admira fort.
— Excuse-moi, si j'y ai été un peu fort, mais... j'ai le sentiment que c'est là une occasion exceptionnelle, et qu'on a tout à y gagner... tous les quatre ! Bon... si tu veux pas te faire dépuceler... est-ce que t'accepterais de me le faire, pourtant ?
— Mais... Oh oui, bien sûr ! fit Kévin, soudain éperdu. Et... Et toi aussi, tu me le fais !
Dès le matin, Jérémie donna ses ordres : on allait se préparer le p'tit trou... comme aux J.O. ! On ne sait trop combien de litres de salive furent écoulés ès petites rondelles de ces jeunes gens, mais force est de dire que ça coulissa ferme, ensuite ! Avec une tendresse grandissante, notez.
Vers six heures, on toqua... timidement.
— Salut, les mecs...
— On est prêts, et vous ?
— Ben... justement...
— Hep ! Vous faites pas vos couilles molles, hein ?
Christian et Vincent, nus évidemment, durent entrer et exécuter ce qu'on attendait d'eux... après avoir été abondamment sucés par deux loupiots qui semblaient n'en vouloir ! Et n'en eurent... car les beaux vits de ces Messieurs ne firent pas de quartier... une fois qu'ils eurent pris les leurs ès jeunes profondeurs des impétrants. Ah, le beau moment !
Changement de cavalier, de côté, de face, de tout... cette cavalcade fut digne d'une reprise à Saumur ! Épuisés, ces garçons parvinrent tout de même à vider quelques spiritueux locaux. Et même on recommença, en fin de soirée...
Au matin, Jérémie fut éveillé par un mignon bruit : Vincent suçait Christian, sur l'autre lit. Il éveilla doucement Jérémie, et l'on en fit autant. Quand les autres s'en aperçurent, on se jeta sur eux, et la suite fut digne d'une avalanche en haute montagne : qui y fit quoi, comment, à qui et pourquoi...?
— On est hétéros, Vincent et moi, mais... peut-être qu'avec vos conseils, on pourrait apprendre des choses ? fit Christian.
On se garda d'en sourire, et Jérémie débita immédiatement ce qu'il savait de la chose — pas tant que ça, en vérité.
La suite fut pour le soir... mais pas question de se gaver de tartiflette ! Dieux, qu'il étaient beaux, ces deux grands-là ! Dans leur sveltesse musclée, comme en leurs sourires émus !
On les détendit, et il arriva que que ces jeunes gens parurent faits l'un pour l'autre... qui s'emboîtèrent aussi parfaitement que Jérémie et Kévin...
Et il restait dix jours ! Autant vous dire qu'il ne se forma pas de névés dans les chambrettes de ces chamois-là !
Même — ceci reste entre nous — on eut de la visite... car vu qu'on ne se gênait pas, sous la douche, cela donna des idées à la ronde... et les hétéros sont des humains comme les autres, après tout. Bref, Jérémie et Kévin en eurent pour leur argent ! Et puis... Ben, on se marie l'année prochaine... en même temps que Christian et Vincent, voilà.
Il était ronchon, Kévin, en s'installant dans sa chambre pour deux semaines de vacances à la neige ! Car il avait horreur de ça, la neige...
Le fromage fondu, autant qu'on en voulait, et les gnôles locales, aussi ! Mais le froid, la neige, la glace et les névés, nenni ! Séracs, glaciers, congères et autres joyeusetés lui étaient un folklore aussi détestable qu'étranger...Bref, il marmonnait en vidant sa valise. Toutefois... une petite lueur de contentement venait de s'allumer en lui, quand il comprit, en entrant là, que cette résidence, d'ordinaire réservée aux sportifs, n'accueillait que des mecs. La conjoncture étant ce que vous savez, on n'avait pas rempli les chambres, toutes à deux lits. Aussi était-il seule en la sienne, sa sœur, son amoureux, et leurs parents étant logés dans un hôtel de standing un peu plus loin. il vit là une occasion d'être tranquille et d'échapper aux pressions familiales : le sport les sorties mondaines... et la fille d'amis de ses parents qui étaient dans le même hôtel qu'eux.
Et dont il avant bien compris qu'il était censé s'y intéresser... la demoiselle étant la seule héritière de l'associé et ami de son père.
À vingt ans, Kévin était un peu bien puceau, pour son âge ! Mais c'était un doux rêveur, dont les fantasmes le promenaient doucement de cathédrales gothiques en palais baroques, sur fond de rares musiques classiques... Certes, il se tripotait comme tout le monde, et aimait ça, mais il n'avait jamais posé le regard sur un visage qui l'eût ému, ou excité.
Bref une sorte d'OVNI, quoi. Tandis que la Caroline, sa sœur plus âgée d'un an, savait ce qu'elle voulait, elle ! Et présentement, après moult consultations et entretiens d'embauche, elle voulait du Séraphin, un grand métis antillais de toute beauté, souriant, gentil... et fort bien foutu, pour ce que Kévin en avait pu voir parfois dans la salle de bains familiale... quand Caroline recevait, en l'absence des vieux !
La résidence où était Kévin ayant été prévue pour des équipes sportives, chaque chambre ne disposait que d'un lavabo. Les sanitaires, fort modernes, étaient collectifs... pour les six chambres du couloir, de même qu'une cuisine et un salon. M'enfin, il y avait deux cabines de douche fermées.
Il était à peine quatre heures et soudain, il entendit des cris dans le couloir. Des voix de mecs joyeux et vociférants. Mais il n'osa ouvrir sa porte. Seulement, il fallait qu'il allât se doucher, après le voyage, avant de rejoindre sa famille.
Et ce fut un peu inquiet qu'il dut sortir, une heure plus tard, car le chahut n'avait pas cessé dans le couloir, cris, rires, appels et portes claquées...
Première surprise, dès qu'il ouvrit, il tomba sur un mec à poil... comme tous les autres.
— Ciao, mec ! fit le mec qui était devant lui, une superbe baraque velue de sombre, musclée et souriante, moi, c'est Sébastien, et nous c'est le club de ski de Saint-Trou-les-Boutanches ! Et toi ? T'es d'un club ?
— Euh... Non, non ! Kévin... Je suis là parce que l'hôtel des parents était plein et...
— Ah ! Ah ! Eh ben tu vas pas manquer de famille, avec nous ! Tu vas te doucher ? Vire tout d'abord : y a que des mecs, alors on fait pas de manières : tout le monde à poil !
— Euh... fit un Kévin peu habitué à cette familiarité.
— Et j'te présente : on est là pour deux semaines, oui ! Tiens v'là justement Le Flambeau olympique !
Passait alors un fin jeune homme qui salua de la tête avec un doux sourire.
— On l'appelle comme ça parce qu'y bande tout le temps sous la douche, et cinquante pour cent du temps ailleurs ! On s'y est fait... surtout parce que c'est le fils du parrain du club : Michel Filedroit, ça te dit ?
— Oh ! Le... Le...
— ...champion olympique, oui, M'sieur ! Allez, vire tes fringues et viens à la douche !
L'autre minet était plus jeune que le reste de la bande, apparemment, et il eut un adorable sourire pour Kévin... qui rougit et rentra se déloquer. L'autre l'attendit devant sa porte ouverte. Qui se lança :
— C'est pas vrai que je bande tout le temps ! Mais bon... ils se foutent de moi, mais ils sont gentils... à cause de mon père... qui veut absolument que je fasse comme lui... sauf que... je suis nul en ski, et que j'aime pas la neige !
Kévin dut sourire à ces aveux :
— Moi, c'est pareil !
— Tu bandes souvent ?
— Euh, non, non ! bafouilla Kévin, tout rouge, je voulais dire... que j'aime pas la neige !
— C'est pas incompatible, tu sais ? fit le minet avec son mignon sourire. Viens, on devrait être tranquilles.
Il ne restait que deux mecs sous la douche, jolis enfants musclés de partout, mais sans excès.
— Ah ! Jérémie ! T'as trouvé un relayeur pour le flambeau ?
Les deux mecs éclatèrent de rire. Et là, Kévin vit avec stupeur le jeune Jérémie tout ensavonné se saisir la queue et la manipuler de la façon la plus lubrique... sous le regard des autres, qui avaient cessé de rigoler.
Drôle de jeu, en vérité ! Jérémie banda vitement, et afficha là un chibre de première grandeur. Soudain, il se saisit de la quéquette à Kévin, et s'y activa, lui prenant aussi la main pour se la mettre au bon endroit.
Le deux autres ouvrirent alors des yeux exorbités... et l'un parvint à souffler :
— J'avais raison : c'est bien ton relais !
Les mecs se rincèrent, l'air un peu gênés, et s'en furent.
On se regarda, et Jérémie éclata de rire :
— Un moment que je voulais leur river leur clou ! Gentils, mais nettement coincés ! J'te dirais bien d'arrêter, mais... c'est trop bon... On se paye un p'tit moment, là ?
— Euh... souffla un Kévin qui bandait franchement, asteur... et qui suivit donc le mouvement.
— Ouaouh ! Le Flambeau est en train de former son suppléant ! s'écria un mec qui entra alors. Je vous dérange pas ! conclut le garçon en prenant une des cabines, sans en refermer la porte.
Kévin se laissa donc faire, d'abord parce qu'il était excité comme tout, et aussi parce qu'il était sous l'emprise du sourire de cet étrange minet. Qui lui plaisait diablement !
On déborda de concert, et joliment, et Jérémie vint déposer un bisou sur les lèvres de Kévin en susurrant :
— Merci, Kévin, je sens que je vais pas m'emmerder comme prévu, ici !
Kévin ayant encore un peu de temps avant de rejoindre les siens, il convia Jérémie chez lui. Où l'on se conta. Après moult circonlocutions, on finit par arriver à la question centrale, et ce fut Kévin qui s'y colla :
— Alors, en fin de compte, tu préfères les mecs, ou pas ?
— Oh, ben...j'ai pas encore rempli mon dossier ! Mais... c'est pas un hasard si je bande au milieu de ces mecs, t'as bien compris, fit doucement le gracieux Jérémie. Et... toi ?
— Pareil. Sauf que j'ai pas la chance d'avoir une équipe de beaux mecs tous les soirs à la douche !
— Alors c'est la chance de ta vie ! Ils se barrent tous avant de bander, mais je suis sûr qu'ils meurent d'envie de s'amuser avec moi... D'ailleurs, j'y serais sûrement passé depuis longtemps, si mon père n'était pas ce qu'il a été ! Je vais dire que j'ai mal au ventre, pour éviter les descentes et autres conneries neigeuses... et toi, t'en ferais pas autant ? Mon père sera pas dupe, mais il est gentil !
— Et le mien aussi !
Le contrat alors conclu se compléta d'une clause secrète, et hautement contraire au droit civil : séduire au moins deux des mecs de l'équipe avant le départ.
Maman s'inquiéta du logement de son fils :
— Parfait, et il y a une équipe de ski sympa... qui rigole tout le temps. Tout va bien !
— Bref, t'es tranquille... sans nous, conclut Papa.
— Ben... y a un garçon qui est là, mais qui s'est blessé juste avant de venir... On a un peu copiné, et...
— Oui, on a compris que tu préférerais passer tes journées sur tes jeux vidéos que sur les pistes ! s'exclama Caroline.
— Chut ! dit Maman, on est en vacances, et on fait ce qu'on veut. Et tout le monde sait que Jérémie n'aime pas le ski ! S'il se trouve des copains, tant mieux !
Après la fondue réglementaire d'arrivée, Kévin s'esbigna sans trop de manières : il avait demandé qu'on l'appelât le lendemain matin pour le prévenir du programme... mais il savait être tranquille ! Un mot l'attendait sous sa porte : « Je suis à la fondue d'accueil … J'arrive bientôt ! »
Kévin regarda mollement la télé, et une petite demi-heure plus tard, on frappait : un Jérémie aux joues bien rouges, et l'œil vague.
— Oh p'tain ! Y m'ont fait boire, et bouffer... J'vais crever !
— Ah non, c'est pas ici qu'on meurt ! Entre, vite !
Vite déloqué, le Jérémie fut drivé fissa vers les toilettes où il dut dégueuler de la belle façon. Les autres étaient encore au restaurant, et l'on y fut tranquille. En prévision de ce genre d'agapes, Kévin avait une réserve de potions idoines, et il en servit une bonne dose à son nouveau pote... comme à lui-même. On essaya, en vain, de papoter un peu, mais Jérémie s'endormit sur le lit voisin.
Kévin était en meilleur état, qui contempla alors le longiligne Jérémie. Quelle finesse, quelle grâce, quelle douceur émanaient de ce corps-là ! Et de quelle émotion tout cela n'était il porteur ! Il eut la présence d'esprit d'aller mettre un mot sous la porte voisine, où logeait Jérémie, et s'endormit comme une masse. Mais qu'il rêva joliment !
C'est sous le regard appuyé de Jérémie qu'il s'éveilla : la résidence était très bien chauffée, aussi gisait-il nu sous le regard attendri de son nouveau pote. Mignon réveil !
— Tu m'as sauvé la vie, merci ! Pendant la nuit, je me suis réveillé... je savais pas où j'étais... parce que j'entendais pas de ronflements... et l'Hervé est le pire ronfleur de l'équipe ! Je peux venir ?
— En fait, j'ai dit à mes parents qu'il y avait un malade dans l'équipe... et que je m'étais proposé pour lui tenir compagnie, fit Kévin. Alors... pas de ski ! Juste des raclettes !
Jérémie enlaça alors vivement ce jeune homme, et la suite fut douce, comme de bien s'entend.
— Bon : j'en vise deux, attaqua alors Jérémie : Christian, le grand rouquin qu'a une bite à faire tomber les deux remparts de Carcassonne en même temps, et Vincent, le tout maigre qu'a une pine longue et fine, et prête à niquer tous les cœurs à cent kilomètres à la ronde ! Tu prends quoi ?
— Et si on attaquait en meute ?
On préféra aviser les douches... avant que le Destin, décidément un fieffé coquin, çui-là, ne fît découvrir que Christian et Vincent partageaient la même chambre... Le sang de Jérémie ne fit qu'un tour : il décida de leur offrir un apéro dînatoire, au motif qu'il avait dit du bien d'eux à Kévin, qui souhaitait les rencontrer... Surpris, les mecs, tout sauf des brutes, acceptèrent en souriant.
D'abord, on avait décidé de se doucher ensemble, après que les skieurs fussent rentrés. « On bande illico, hein? Faut chauffer la salle ! » avait ordonné Jérémie. Les minets n'eurent pas besoin de se forcer, et quand Jérémie proposa qu'on savonnât les sportifs, ceux-ci se regardèrent, surpris... mais n'osèrent pas refuser.
Vous devinez que la suite fut des plus raides... Vite drivés vers la chambre des minets, ces élégants jeunes gens n'eurent pas le temps de débander qu'on les suçait d'importance.
Puis on les régala de charcuteries locales, et d'alcools tout aussi folkloriques... Et froidement Jérémie déclara :
— Kévin et moi, on est puceaux... Faut juste qu'on se mette à jour, tous les deux... Ça vous dirait de passer ensuite ?
— Ah ! firent les mectons, sidérés. Mais... vous...
— Vous êtes sympas, les mecs, et super beaux. On dit oui ?
Baba, les mecs ne surent que répondre... mais Jérémie alla de l'avant :
— Bon ! Demain soir, c'est bon ? Bingo !
Kévin ne put s'empêcher de penser que la fibre olympique coulait dans ces veines-là, vu le culot... qu'il admira fort.
— Excuse-moi, si j'y ai été un peu fort, mais... j'ai le sentiment que c'est là une occasion exceptionnelle, et qu'on a tout à y gagner... tous les quatre ! Bon... si tu veux pas te faire dépuceler... est-ce que t'accepterais de me le faire, pourtant ?
— Mais... Oh oui, bien sûr ! fit Kévin, soudain éperdu. Et... Et toi aussi, tu me le fais !
Dès le matin, Jérémie donna ses ordres : on allait se préparer le p'tit trou... comme aux J.O. ! On ne sait trop combien de litres de salive furent écoulés ès petites rondelles de ces jeunes gens, mais force est de dire que ça coulissa ferme, ensuite ! Avec une tendresse grandissante, notez.
Vers six heures, on toqua... timidement.
— Salut, les mecs...
— On est prêts, et vous ?
— Ben... justement...
— Hep ! Vous faites pas vos couilles molles, hein ?
Christian et Vincent, nus évidemment, durent entrer et exécuter ce qu'on attendait d'eux... après avoir été abondamment sucés par deux loupiots qui semblaient n'en vouloir ! Et n'en eurent... car les beaux vits de ces Messieurs ne firent pas de quartier... une fois qu'ils eurent pris les leurs ès jeunes profondeurs des impétrants. Ah, le beau moment !
Changement de cavalier, de côté, de face, de tout... cette cavalcade fut digne d'une reprise à Saumur ! Épuisés, ces garçons parvinrent tout de même à vider quelques spiritueux locaux. Et même on recommença, en fin de soirée...
Au matin, Jérémie fut éveillé par un mignon bruit : Vincent suçait Christian, sur l'autre lit. Il éveilla doucement Jérémie, et l'on en fit autant. Quand les autres s'en aperçurent, on se jeta sur eux, et la suite fut digne d'une avalanche en haute montagne : qui y fit quoi, comment, à qui et pourquoi...?
— On est hétéros, Vincent et moi, mais... peut-être qu'avec vos conseils, on pourrait apprendre des choses ? fit Christian.
On se garda d'en sourire, et Jérémie débita immédiatement ce qu'il savait de la chose — pas tant que ça, en vérité.
La suite fut pour le soir... mais pas question de se gaver de tartiflette ! Dieux, qu'il étaient beaux, ces deux grands-là ! Dans leur sveltesse musclée, comme en leurs sourires émus !
On les détendit, et il arriva que que ces jeunes gens parurent faits l'un pour l'autre... qui s'emboîtèrent aussi parfaitement que Jérémie et Kévin...
Et il restait dix jours ! Autant vous dire qu'il ne se forma pas de névés dans les chambrettes de ces chamois-là !
Même — ceci reste entre nous — on eut de la visite... car vu qu'on ne se gênait pas, sous la douche, cela donna des idées à la ronde... et les hétéros sont des humains comme les autres, après tout. Bref, Jérémie et Kévin en eurent pour leur argent ! Et puis... Ben, on se marie l'année prochaine... en même temps que Christian et Vincent, voilà.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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