05-11-2023, 08:45 AM
Premier micro
Ce jour-là, la boite d’informatique où je travaillais avait sa soirée annuelle, très simple pour ne pas dépasser le budget : une tente installée sur le parking, des buffets froids et les grillades de la direction générale. On avait fait appel à moi pour l’animation musicale car j’étais un DJ amateur. Pendant le repas, je me contentai de passer une playlist susceptible de plaire à tout le monde et de vérifier que le micro fonctionnait bien pendant le discours du CEO.
J’étais juché sur petite estrade de palettes en bois récupérées après la dernière livraison de serveurs et je pouvais observer tous mes collègues assis autour de longues tables. Je repérai le jeune apprenti qui avait aidé à installer les serveurs. Il était seul au bout d’une table, le plus souvent occupé avec son smartphone. Je me demandai si c’était plutôt un geek ou un nerd, mais il n’avait pas de grosses lunettes et avait un physique… comment dire, il était craquant avec ses cheveux roux mi-longs et il avait un tee-shirt qui sortait de l’ordinaire : celui de la dernière production de « Starmania » mise en scène par Thomas Jolly. Je comprendrais pourquoi plus tard.
La première animation de la soirée après le repas fut un karaoké. Je fus comme d’habitude déçu des prestations, mais ça mettait de l’ambiance, certaines personnes dansaient mieux qu’elles ne chantaient. Le chef des RH eut du succès. Je reconnais qu’il était un peu meilleur que les autres et je ne le dis pas parce qu’il m’avait accordé une augmentation.
Le dernier sur la liste était le jeune apprenti et cela m’avait étonné. Avait-il des talents cachés ? Je n’avais pas fait le rapprochement tout de suite, il s’appelait Lucas, prénom très courant. J’espérais que cela le ferait sortir de sa réserve et lui permettrait de se rapprocher de ses collègues. Il vint vers moi, timidement, monta sur l’estrade. Je lui demandais ce qu’il désirait chanter, il me répondit :
— As-tu « Starmania » ?
— Oui, cela revient à la mode avec cette nouvelle tournée. Quel titre ?
— « Le S.O.S. d’un terrien en détresse ».
Quelque chose d’étonnant se passa, les conversations cessèrent. La prestation de Lucas fut parfaite, il réussit même les passages très haut de manière naturelle, comme les contre-ténors, sans voix de fausset. Il fut chaleureusement applaudi et on lui demanda un bis.
— Que choisis-tu ?
— « La chanson de Ziggy ».
Il y eut un vote à l’issue du karaoké et, comme prévu, ce fut le directeur des RH qui gagna, suivi de très près par Lucas qui était de nouveau assis au bout de la table. Je remis en route une playlist et me rendis vers lui.
— J’aimerais te parler, puis-je t’offrir quelque chose à boire ?
— Tu peux, mais les boissons sont gratuites.
— Exact, ta logique est implacable. Que désires-tu ?
— Un verre de vin rouge.
J’allai en chercher deux puis je m’assis.
— Tu n’es pas déçu ? lui demandai-je.
— Non, pourquoi ?
— Parce que tu n’as pas gagné.
— C’était la première fois que je chantais devant autant de monde et j’avais le trac. La deuxième place est très bien, je ferai mieux la prochaine fois.
— Ce sont des lèche-culs, fis-je, ils ont tous voté pour le directeur. Tu aurais pu aussi chanter « Le Blues du businessman », « J’aurais voulu être un artiste ». On t’a déjà dit que tu as du talent ?
— Ma mère, répondit-il en riant, et d’autres. Ma professeur de chant. Mais être un artiste est compliqué, on ne peut pas en vivre à moins d’être très connu, je dois d’abord apprendre un métier.
Je découvris qu’il était assez bavard, il me parla longuement de sa passion pour le chant et moi je lui racontai comment j’étais devenu DJ amateur. Il m’interrompit :
— Je dois rentrer, sinon je vais rater le dernier train.
— Tu ne veux pas rester ? Je vais maintenant faire une prestation plus personnelle. Tu pourras danser.
— Je suis moins doué. Bon, je reste, je passerai la nuit au bureau, j’ai l’habitude lorsqu’il y a des problèmes.
— Je t’invite chez moi, j’habite en ville.
— Je ne te dérange pas ?
— Je n’ai qu’un chat, si tu n’es pas allergique aux poils.
— D’accord, je vais informer ma mère.
Lucas tapa un message sur son smartphone, la réponse vint immédiatement. Il eut cependant l’air troublé.
— Quelque chose ne va pas ?
— Non, c’est bon, elle m’a écrit : « Mon petit Ziggy ». C’est mon surnom, ma mère est une fan de Starmania et il y a longtemps qu’elle m’appelle ainsi. Elle me met ensuite : « Bonne nuit et bien du plaisir avec ton ami, il s’appelle comment ? ».
— Denis, fis-je.
— Je m’en souvenais. Je trouve bizarre qu’elle m’écrive « bien du plaisir ».
— Tu analyses trop, elle voulait surement dire du plaisir pour la fin de la soirée, pas pour la nuit.
— Je ne sais que penser.
— On en reparle plus tard.
Je montai sur l’estrade et j’animai le reste de la soirée pendant une heure environ. Beaucoup dansèrent mais pas Lucas, il délaissa son smartphone et j’eus l’impression qu’il m’observait sans arrêt. Je fus à mon tour troublé.
En rentrant chez moi à pied, une marche de vingt minutes, nous restâmes silencieux, puis Lucas me dit soudain :
— Je n’ai rien pour la nuit, tu me prêteras une brosse à dents ?
— Oui, j’en ai une neuve, et aussi un pyjama si tu veux. Il sera un peu trop grand je pense. Il y a encore quelque chose dont nous devons parler, je n’aimerais pas de malentendu entre nous.
— Je t’écoute.
— J’ai un canapé qui se transforme en lit mais il n’est pas très confortable. Tu pourrais donc aussi dormir dans mon lit, en tout bien tout honneur.
— Laisse-moi encore un moment pour réfléchir.
Nous arrivâmes chez moi, j’habitais un appartement. Oscar, mon chat, ne fut pas enchanté, il était jaloux lorsque je ne rentrais pas seul. Il se rendormit en me tournant ostensiblement le dos.
— Je t’offre encore quelque chose à boire ? demandai-je à Lucas.
— De l’eau seulement, je veux avoir les idées claires.
Nous nous assîmes sur le canapé.
— Ça va ? fis-je.
— Ça va. C’est la première fois que je suis seul avec un homme, tu dois me comprendre.
— Je te comprends.
— Et puis, chanter Ziggy en public, c’était faire implicitement mon coming out, c’était aussi la première fois.
— Oui, c’était une soirée spéciale pour toi.
— Alors j’hésite pour coucher avec toi, pour autant que tu sois aussi gay, tu ne me l’as pas encore dit.
— Oui, je suis gay. Je n’aimerais pas que tu aies l’impression que je profite de la situation.
Lucas réfléchit encore quelques instants avant de dire d’une voix très faible, presque inaudible :
— Ma mère m’ai écrit que je devais avoir du plaisir, c’est bon, je n’ai pas besoin de pyjama.
Je me penchai vers lui et chuchotai :
— C’est un joli surnom, Ziggy, je peux l’utiliser ?
— Seulement si c’est pour la vie.
— Je vais attendre un peu. Faisons d’abord connaissance.
Je le pris dans mes bras, il eut un mouvement de recul puis se détendit, Je le caressai, passant mes mains sous son tee-shirt.
— On retournera voir « Starmania » tous les deux ? fis-je.
— J’ai eu un pressentiment, j’ai déjà acheté trois billets.
— Trois ?
— Un pour ma mère, elle sera ravie de faire ta connaissance, Denis.
J’ouvris sa ceinture, baissai la fermeture éclair de sa braguette et glissai ma main, je sentis son membre grossir sous l’étoffe du boxer. Je le dégageai, il était très dur, et long par rapport à son corps frêle.
— Elle te plait ? me demanda-t-il en riant.
— Mais oui, mon petit Ziggy.
— C’est pour la vie, alors ? Pour ma bite ? Ou pour moi ?
— Les deux ![/size]
Ce jour-là, la boite d’informatique où je travaillais avait sa soirée annuelle, très simple pour ne pas dépasser le budget : une tente installée sur le parking, des buffets froids et les grillades de la direction générale. On avait fait appel à moi pour l’animation musicale car j’étais un DJ amateur. Pendant le repas, je me contentai de passer une playlist susceptible de plaire à tout le monde et de vérifier que le micro fonctionnait bien pendant le discours du CEO.
J’étais juché sur petite estrade de palettes en bois récupérées après la dernière livraison de serveurs et je pouvais observer tous mes collègues assis autour de longues tables. Je repérai le jeune apprenti qui avait aidé à installer les serveurs. Il était seul au bout d’une table, le plus souvent occupé avec son smartphone. Je me demandai si c’était plutôt un geek ou un nerd, mais il n’avait pas de grosses lunettes et avait un physique… comment dire, il était craquant avec ses cheveux roux mi-longs et il avait un tee-shirt qui sortait de l’ordinaire : celui de la dernière production de « Starmania » mise en scène par Thomas Jolly. Je comprendrais pourquoi plus tard.
La première animation de la soirée après le repas fut un karaoké. Je fus comme d’habitude déçu des prestations, mais ça mettait de l’ambiance, certaines personnes dansaient mieux qu’elles ne chantaient. Le chef des RH eut du succès. Je reconnais qu’il était un peu meilleur que les autres et je ne le dis pas parce qu’il m’avait accordé une augmentation.
Le dernier sur la liste était le jeune apprenti et cela m’avait étonné. Avait-il des talents cachés ? Je n’avais pas fait le rapprochement tout de suite, il s’appelait Lucas, prénom très courant. J’espérais que cela le ferait sortir de sa réserve et lui permettrait de se rapprocher de ses collègues. Il vint vers moi, timidement, monta sur l’estrade. Je lui demandais ce qu’il désirait chanter, il me répondit :
— As-tu « Starmania » ?
— Oui, cela revient à la mode avec cette nouvelle tournée. Quel titre ?
— « Le S.O.S. d’un terrien en détresse ».
Quelque chose d’étonnant se passa, les conversations cessèrent. La prestation de Lucas fut parfaite, il réussit même les passages très haut de manière naturelle, comme les contre-ténors, sans voix de fausset. Il fut chaleureusement applaudi et on lui demanda un bis.
— Que choisis-tu ?
— « La chanson de Ziggy ».
Il y eut un vote à l’issue du karaoké et, comme prévu, ce fut le directeur des RH qui gagna, suivi de très près par Lucas qui était de nouveau assis au bout de la table. Je remis en route une playlist et me rendis vers lui.
— J’aimerais te parler, puis-je t’offrir quelque chose à boire ?
— Tu peux, mais les boissons sont gratuites.
— Exact, ta logique est implacable. Que désires-tu ?
— Un verre de vin rouge.
J’allai en chercher deux puis je m’assis.
— Tu n’es pas déçu ? lui demandai-je.
— Non, pourquoi ?
— Parce que tu n’as pas gagné.
— C’était la première fois que je chantais devant autant de monde et j’avais le trac. La deuxième place est très bien, je ferai mieux la prochaine fois.
— Ce sont des lèche-culs, fis-je, ils ont tous voté pour le directeur. Tu aurais pu aussi chanter « Le Blues du businessman », « J’aurais voulu être un artiste ». On t’a déjà dit que tu as du talent ?
— Ma mère, répondit-il en riant, et d’autres. Ma professeur de chant. Mais être un artiste est compliqué, on ne peut pas en vivre à moins d’être très connu, je dois d’abord apprendre un métier.
Je découvris qu’il était assez bavard, il me parla longuement de sa passion pour le chant et moi je lui racontai comment j’étais devenu DJ amateur. Il m’interrompit :
— Je dois rentrer, sinon je vais rater le dernier train.
— Tu ne veux pas rester ? Je vais maintenant faire une prestation plus personnelle. Tu pourras danser.
— Je suis moins doué. Bon, je reste, je passerai la nuit au bureau, j’ai l’habitude lorsqu’il y a des problèmes.
— Je t’invite chez moi, j’habite en ville.
— Je ne te dérange pas ?
— Je n’ai qu’un chat, si tu n’es pas allergique aux poils.
— D’accord, je vais informer ma mère.
Lucas tapa un message sur son smartphone, la réponse vint immédiatement. Il eut cependant l’air troublé.
— Quelque chose ne va pas ?
— Non, c’est bon, elle m’a écrit : « Mon petit Ziggy ». C’est mon surnom, ma mère est une fan de Starmania et il y a longtemps qu’elle m’appelle ainsi. Elle me met ensuite : « Bonne nuit et bien du plaisir avec ton ami, il s’appelle comment ? ».
— Denis, fis-je.
— Je m’en souvenais. Je trouve bizarre qu’elle m’écrive « bien du plaisir ».
— Tu analyses trop, elle voulait surement dire du plaisir pour la fin de la soirée, pas pour la nuit.
— Je ne sais que penser.
— On en reparle plus tard.
Je montai sur l’estrade et j’animai le reste de la soirée pendant une heure environ. Beaucoup dansèrent mais pas Lucas, il délaissa son smartphone et j’eus l’impression qu’il m’observait sans arrêt. Je fus à mon tour troublé.
En rentrant chez moi à pied, une marche de vingt minutes, nous restâmes silencieux, puis Lucas me dit soudain :
— Je n’ai rien pour la nuit, tu me prêteras une brosse à dents ?
— Oui, j’en ai une neuve, et aussi un pyjama si tu veux. Il sera un peu trop grand je pense. Il y a encore quelque chose dont nous devons parler, je n’aimerais pas de malentendu entre nous.
— Je t’écoute.
— J’ai un canapé qui se transforme en lit mais il n’est pas très confortable. Tu pourrais donc aussi dormir dans mon lit, en tout bien tout honneur.
— Laisse-moi encore un moment pour réfléchir.
Nous arrivâmes chez moi, j’habitais un appartement. Oscar, mon chat, ne fut pas enchanté, il était jaloux lorsque je ne rentrais pas seul. Il se rendormit en me tournant ostensiblement le dos.
— Je t’offre encore quelque chose à boire ? demandai-je à Lucas.
— De l’eau seulement, je veux avoir les idées claires.
Nous nous assîmes sur le canapé.
— Ça va ? fis-je.
— Ça va. C’est la première fois que je suis seul avec un homme, tu dois me comprendre.
— Je te comprends.
— Et puis, chanter Ziggy en public, c’était faire implicitement mon coming out, c’était aussi la première fois.
— Oui, c’était une soirée spéciale pour toi.
— Alors j’hésite pour coucher avec toi, pour autant que tu sois aussi gay, tu ne me l’as pas encore dit.
— Oui, je suis gay. Je n’aimerais pas que tu aies l’impression que je profite de la situation.
Lucas réfléchit encore quelques instants avant de dire d’une voix très faible, presque inaudible :
— Ma mère m’ai écrit que je devais avoir du plaisir, c’est bon, je n’ai pas besoin de pyjama.
Je me penchai vers lui et chuchotai :
— C’est un joli surnom, Ziggy, je peux l’utiliser ?
— Seulement si c’est pour la vie.
— Je vais attendre un peu. Faisons d’abord connaissance.
Je le pris dans mes bras, il eut un mouvement de recul puis se détendit, Je le caressai, passant mes mains sous son tee-shirt.
— On retournera voir « Starmania » tous les deux ? fis-je.
— J’ai eu un pressentiment, j’ai déjà acheté trois billets.
— Trois ?
— Un pour ma mère, elle sera ravie de faire ta connaissance, Denis.
J’ouvris sa ceinture, baissai la fermeture éclair de sa braguette et glissai ma main, je sentis son membre grossir sous l’étoffe du boxer. Je le dégageai, il était très dur, et long par rapport à son corps frêle.
— Elle te plait ? me demanda-t-il en riant.
— Mais oui, mon petit Ziggy.
— C’est pour la vie, alors ? Pour ma bite ? Ou pour moi ?
— Les deux ![/size]
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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