03-11-2023, 08:29 AM
Sixième tram/inondation
"♪♪♫♫♪ Le sam'di soir , après l'turbin, en juillet vingt-et-un ♫♪♪♫ " Gustave sortait de son travail à l'Hôtel de Ville de Paris. Ce poste d'huissier, après sa démobilisation de 1919, semblait calibré pour ses 22 ans. Le récent conflit l'avait épargné et il songeait plutôt à profiter pleinement de la vie. Il demeurait seul dans Arcueil, petite ville de banlieue sud. Coup de chance : il n'avait pas besoin de grimper à la station de départ de la Ligne de Sceaux devant le jardin du Luxembourg : depuis l'avant-guerre, une ligne de tramways électriques partant de l'avenue Victoria, juste en face du célèbre édifice, allait finir sa course dans sa petite agglomération. La 93, désormais équipée des toutes récentes motrices série 500 de la STCRP ," Société des Transports en Commun de la Région Parisienne", le menait à quelques pas de son petit logement dans la Cité-Jardin.
Mais, en ce début de mois d'été, la météo jouait des tours à la population laborieuse : voilà presque trois jours qu'il pleuvait sur le Bassin parisien qui avait rarement mérité ce nom de...bassin. Il pleuvait donc à Sceaux et, hélas, à seaux. Espérant une accalmie, Gustave avait laissé son parapluie à la maison : fatale erreur! Ce fut donc avec une joie non dissimulée qu'il monta dans le véhicule, presque mouillé jusqu'aux os.
Il préféra rester debout en seconde classe, sur la plate-forme centrale. Le tram démarra. Et voilà qu'à l'arrêt Place du Châtelet, il voit monter un joli blond aux splendides yeux noisette tout aussi mouillé que lui. Coïncidence ? Voilà que le nouvel arrivé se place presque en-face de Gustave, se tenant à la barre verticale pour éviter les cahots. Jeune aussi, le blondin était un tout petit peu plus petit que Gustave. Ce dernier, assez joli garçon à l'éclatant regard bleu-ciel, était brun et, vieille habitude ramenée de l'armée, coiffé en brosse. Il pouvait apercevoir quelques cheveux fous de son vis-à-vis. En effet, selon la mode en usage, les garçons couvraient leur chef d'une casquette mais pas à la mode des "Apaches" qui hantaient encore les abords des barrières.
La motrice freina assez brusquement avant de traverser le boulevard Saint-Germain et Gustave s'en vint "atterrir" presque dans les bras de l'autre voyageur. Se redressant, il s'excusa et ne put s'empêcher de regarder ce dernier dans les yeux. Puis, tous deux, éclatèrent de rire. Ce fut alors le début d'une conversation très animée et fructueuse. Après quelque présentation, on en vint à parler de la pluie et du beau temps et, vu les circonstances, surtout de la pluie. On déplora qu'elle tombât en si mauvaise époque. Puis, on parla de leurs emplois respectifs. Henri était employé à la comptabilité de la Samaritaine, le grand magasin où, selon la réclame, "on trouvait tout". Il habitait un nouvel ensemble de petits pavillons à l'entrée d'Arcueil. Un peu partout, c'était en effet le grand développement des lotissements. Gustave apprit ainsi qu'Henri avait un an de plus que lui mais, en contrepartie, 2 cm de moins ; qu'il avait le baccalauréat tout comme lui -chose peu courante à l'époque pour des garçons de classes populaires.
Passent la Glacière, la rue Boussingault, la place de Rungis. Mais voilà : au moment de s'engouffrer sous la Poterne des Peupliers surplombée des boulevards "militaires" devenant peu à peu "des Maréchaux", l'eau de la Bièvre toute proche avait subitement envahi la chaussée sur un bon mètre de hauteur! Le wattman bloque les freins in extremis et déclare : «Mesdames et messieurs, je suis désolé mais je ne peux pas aller plus loin. Je suis obligé de vous faire descendre. Pour rejoindre Gentilly et les au-delà, vous devrez remonter la rue du Moulin des Prés puis essayer de rejoindre vos domiciles en passant par la porte d'Italie et redescendre ensuite sur votre droite.» D'ailleurs, les employés d'octroi, habituellement sous les ponts, avaient quitté leur travail depuis assez longtemps en voyant l'eau monter rapidement
Peu ravis d'une telle aventure et toujours sous la pluie, les deux gars décidèrent de chercher un restaurant puis, si possible, une chambre d'hôtel pour la nuit. Suivant les rails, ils revinrent donc sur leurs pas, si j'ose dire, et débouchèrent sur le grand carrefour de la place de Rungis. Chic : un restaurant était là, ouvert. Ils y entrèrent après s'être vigoureusement essuyé les pieds et purent enfin s'installer à une table. Mais, pour trouver un hôtel dans les parages, il n'y fallait pas compter aux dires du patron. Et, comme à Waterloo raconté par le grand Victor, il pleuvait toujours.
Henri, qui connaissait un peu ce coin du XIIIe arrondissement, eut alors une idée : «Et si on allait dormir ...dans un wagon?" Il existait, en ces temps reculés, une ligne circulaire de chemin de fer, la "Petite Ceinture" et certaines gares comportaient des voies pour les messageries et autres colis. C'était justement le cas de cette gare de "La Glacière-Gentilly" où 2 voies desservaient une assez grande halle aux marchandises, laissant deux autres voies en extérieur. Ayant envisagé négativement d'autres solutions, les deux garçons payèrent l'addition puis, courageusement, s'élancèrent vers l'entrée de la gare. Une rame de wagons semblait les attendre, certains porte ouverte. Il faisait encore un peu jour et, à la quatrième investigation, Henri s'écria : «Là!». Il aida Gustave à grimper puis ils repoussèrent la porte. Par les panneaux baissés, un peu de clarté pénétrait dans le wagon. Ils trouvèrent même un stock de couvertures, bien pliées et propres, ce qui était plutôt bon signe. Puis, constatant l'état de leurs vestes et pantalons voire des chemises, il leur fallut retirer ces vêtements mouillés qu'ils suspendirent à des crochets internes. Il ne faisait pas très chaud.
Les voilà en caleçon et, sans doute pour se réchauffer plus vite, ils se rapprochèrent l'un de l'autre. Henri, sans doute le plus hardi, se mit insensiblement à caresser le dos de Gustave. Celui-ci, après un frémissement, ne bougea pas, tourna la tête vers Henri, lui fit un large sourire et approcha ses lèvres de celles de son compagnon d'infortune. Alors, les caresses ne concernèrent plus seulement le dos de Gustave mais aussi celui de Henri et, tout délicatement, les mains descendirent vers les caleçons. Ces derniers refuges corporels glissèrent simultanément et l'on vit alors deux splendides organes entourés de poils bruns et blonds se redresser fièrement, comme au lever des couleurs.
Cela ne les effraya pas le moins du monde. Sans doute leur revinrent alors quelques souvenirs de guerre où, dans les tranchée, certains besoins masculins devaient être assouvis. Précautionneux, ils étalèrent quatre couches de couvertures sur le plancher de la "caisse". Puis, ils revinrent à touche-touche. En cadence, ces messieurs, entamèrent donc des mouvements salutaires et hygiéniques d'abord manuellement. À tour de rôle, certain orifice de chacun reçut de la visite d'abord linguale puis digitale et enfin d'un membre estimé. Pour cette dernière entrée, ils y allaient de bon cœur, lentement en d'amples coups de reins ou beaucoup plus rapidement avec les bruits de gorge idoines et adaptés à la situation. Inutile de dire que les "french kisses" faisaient aussi partie de la fête.
Au bout de presque une heure de ce régime et après l'écoulement presque simultané de ce liquide assez épais qui ne demandait qu'à venir prendre l'air, les deux garçons s'étendirent sur les couvertures en mettant une dernière sur leurs académies encore frémissantes. Mais, un quart d'heure plus tard, Henri qui était contre le dos de Gustave, ne put s'empêcher de passer la main par-dessus le bassin de son compagnon pour vérifier un détail.
Rassuré à ce sujet, il avança encore le bas de son ventre et, entendant ces mots : «Encore, vas-y», n'hésita pas une seconde de plus à la grande joie de Gustave. Et l'on refit une seconde tournée, d'abord sur le côté puis, Gustave s'étant placé à plat-ventre, Henri accéda à son dos en s'étendant sur lui. Enfin, sentant venir l'ultime moment, ils se remirent de côté pour que Gustave pût aussi être soulagé de cette seconde offensive. Enfin, ils finirent par s'endormir, bien serrés l'un contre l'autre.
Au petit matin de ce dimanche, coup de chance, leurs vêtements avaient un peu séché et c'est presque secs, aidés en cela par le soleil revenu, qu'ils se dirigèrent vers la boulangerie qui fait le coin de la place avec la rue de Gentilly. Le restaurant de la veille au soir ouvrait tôt, même le jour de repos. Ils se firent servir une grande tasse de café "à la chaussette" que le patron leur apporta dans la cafetière en aluminium.
Enfin, d'un pas alerte, ils remontèrent vers le Parc de Montsouris, bifurquèrent sur la gauche et passèrent la "frontière" porte de Gentilly. De là, par les hauteurs, ils piquèrent droit sur Arcueil, abandonnant sans regret les "Fortifs" derrière eux.
Arrivés devant le logis d'Henri, ce dernier invita Gustave à passer la journée avec lui. Ce dernier accepta et, à peine la porte refermée, Henri le plaqua contre le mur du couloir, planta sa bouche contre la sienne en même temps qu'il faisait tomber veste, chemise et pantalon de son nouveau copain. Gustave ne fut pas en reste, accomplissant la même chose sur Henri. Et, cette fois, on n'eut pas le loisir de contempler longuement les caleçons qui disparurent le temps de le dire !
Au repas de midi, il fut donc décidé d'alterner l'occupation des domiciles : une semaine chez Gustave, une semaine chez Henri. Et il va sans dire que les congés seraient pris ensemble, utilisant fréquemment les trains vapeur de la Ligne de Sceaux pour aller à la campagne du côté de Limours, grâce à la toute proche gare d'Arcueil.
Si la France ne se repeupla avec ces deux garçons, ils furent au moins heureux un peu plus d'une quinzaine d'années.
"♪♪♫♫♪ Le sam'di soir , après l'turbin, en juillet vingt-et-un ♫♪♪♫ " Gustave sortait de son travail à l'Hôtel de Ville de Paris. Ce poste d'huissier, après sa démobilisation de 1919, semblait calibré pour ses 22 ans. Le récent conflit l'avait épargné et il songeait plutôt à profiter pleinement de la vie. Il demeurait seul dans Arcueil, petite ville de banlieue sud. Coup de chance : il n'avait pas besoin de grimper à la station de départ de la Ligne de Sceaux devant le jardin du Luxembourg : depuis l'avant-guerre, une ligne de tramways électriques partant de l'avenue Victoria, juste en face du célèbre édifice, allait finir sa course dans sa petite agglomération. La 93, désormais équipée des toutes récentes motrices série 500 de la STCRP ," Société des Transports en Commun de la Région Parisienne", le menait à quelques pas de son petit logement dans la Cité-Jardin.
Mais, en ce début de mois d'été, la météo jouait des tours à la population laborieuse : voilà presque trois jours qu'il pleuvait sur le Bassin parisien qui avait rarement mérité ce nom de...bassin. Il pleuvait donc à Sceaux et, hélas, à seaux. Espérant une accalmie, Gustave avait laissé son parapluie à la maison : fatale erreur! Ce fut donc avec une joie non dissimulée qu'il monta dans le véhicule, presque mouillé jusqu'aux os.
Il préféra rester debout en seconde classe, sur la plate-forme centrale. Le tram démarra. Et voilà qu'à l'arrêt Place du Châtelet, il voit monter un joli blond aux splendides yeux noisette tout aussi mouillé que lui. Coïncidence ? Voilà que le nouvel arrivé se place presque en-face de Gustave, se tenant à la barre verticale pour éviter les cahots. Jeune aussi, le blondin était un tout petit peu plus petit que Gustave. Ce dernier, assez joli garçon à l'éclatant regard bleu-ciel, était brun et, vieille habitude ramenée de l'armée, coiffé en brosse. Il pouvait apercevoir quelques cheveux fous de son vis-à-vis. En effet, selon la mode en usage, les garçons couvraient leur chef d'une casquette mais pas à la mode des "Apaches" qui hantaient encore les abords des barrières.
La motrice freina assez brusquement avant de traverser le boulevard Saint-Germain et Gustave s'en vint "atterrir" presque dans les bras de l'autre voyageur. Se redressant, il s'excusa et ne put s'empêcher de regarder ce dernier dans les yeux. Puis, tous deux, éclatèrent de rire. Ce fut alors le début d'une conversation très animée et fructueuse. Après quelque présentation, on en vint à parler de la pluie et du beau temps et, vu les circonstances, surtout de la pluie. On déplora qu'elle tombât en si mauvaise époque. Puis, on parla de leurs emplois respectifs. Henri était employé à la comptabilité de la Samaritaine, le grand magasin où, selon la réclame, "on trouvait tout". Il habitait un nouvel ensemble de petits pavillons à l'entrée d'Arcueil. Un peu partout, c'était en effet le grand développement des lotissements. Gustave apprit ainsi qu'Henri avait un an de plus que lui mais, en contrepartie, 2 cm de moins ; qu'il avait le baccalauréat tout comme lui -chose peu courante à l'époque pour des garçons de classes populaires.
Passent la Glacière, la rue Boussingault, la place de Rungis. Mais voilà : au moment de s'engouffrer sous la Poterne des Peupliers surplombée des boulevards "militaires" devenant peu à peu "des Maréchaux", l'eau de la Bièvre toute proche avait subitement envahi la chaussée sur un bon mètre de hauteur! Le wattman bloque les freins in extremis et déclare : «Mesdames et messieurs, je suis désolé mais je ne peux pas aller plus loin. Je suis obligé de vous faire descendre. Pour rejoindre Gentilly et les au-delà, vous devrez remonter la rue du Moulin des Prés puis essayer de rejoindre vos domiciles en passant par la porte d'Italie et redescendre ensuite sur votre droite.» D'ailleurs, les employés d'octroi, habituellement sous les ponts, avaient quitté leur travail depuis assez longtemps en voyant l'eau monter rapidement
Peu ravis d'une telle aventure et toujours sous la pluie, les deux gars décidèrent de chercher un restaurant puis, si possible, une chambre d'hôtel pour la nuit. Suivant les rails, ils revinrent donc sur leurs pas, si j'ose dire, et débouchèrent sur le grand carrefour de la place de Rungis. Chic : un restaurant était là, ouvert. Ils y entrèrent après s'être vigoureusement essuyé les pieds et purent enfin s'installer à une table. Mais, pour trouver un hôtel dans les parages, il n'y fallait pas compter aux dires du patron. Et, comme à Waterloo raconté par le grand Victor, il pleuvait toujours.
Henri, qui connaissait un peu ce coin du XIIIe arrondissement, eut alors une idée : «Et si on allait dormir ...dans un wagon?" Il existait, en ces temps reculés, une ligne circulaire de chemin de fer, la "Petite Ceinture" et certaines gares comportaient des voies pour les messageries et autres colis. C'était justement le cas de cette gare de "La Glacière-Gentilly" où 2 voies desservaient une assez grande halle aux marchandises, laissant deux autres voies en extérieur. Ayant envisagé négativement d'autres solutions, les deux garçons payèrent l'addition puis, courageusement, s'élancèrent vers l'entrée de la gare. Une rame de wagons semblait les attendre, certains porte ouverte. Il faisait encore un peu jour et, à la quatrième investigation, Henri s'écria : «Là!». Il aida Gustave à grimper puis ils repoussèrent la porte. Par les panneaux baissés, un peu de clarté pénétrait dans le wagon. Ils trouvèrent même un stock de couvertures, bien pliées et propres, ce qui était plutôt bon signe. Puis, constatant l'état de leurs vestes et pantalons voire des chemises, il leur fallut retirer ces vêtements mouillés qu'ils suspendirent à des crochets internes. Il ne faisait pas très chaud.
Les voilà en caleçon et, sans doute pour se réchauffer plus vite, ils se rapprochèrent l'un de l'autre. Henri, sans doute le plus hardi, se mit insensiblement à caresser le dos de Gustave. Celui-ci, après un frémissement, ne bougea pas, tourna la tête vers Henri, lui fit un large sourire et approcha ses lèvres de celles de son compagnon d'infortune. Alors, les caresses ne concernèrent plus seulement le dos de Gustave mais aussi celui de Henri et, tout délicatement, les mains descendirent vers les caleçons. Ces derniers refuges corporels glissèrent simultanément et l'on vit alors deux splendides organes entourés de poils bruns et blonds se redresser fièrement, comme au lever des couleurs.
Cela ne les effraya pas le moins du monde. Sans doute leur revinrent alors quelques souvenirs de guerre où, dans les tranchée, certains besoins masculins devaient être assouvis. Précautionneux, ils étalèrent quatre couches de couvertures sur le plancher de la "caisse". Puis, ils revinrent à touche-touche. En cadence, ces messieurs, entamèrent donc des mouvements salutaires et hygiéniques d'abord manuellement. À tour de rôle, certain orifice de chacun reçut de la visite d'abord linguale puis digitale et enfin d'un membre estimé. Pour cette dernière entrée, ils y allaient de bon cœur, lentement en d'amples coups de reins ou beaucoup plus rapidement avec les bruits de gorge idoines et adaptés à la situation. Inutile de dire que les "french kisses" faisaient aussi partie de la fête.
Au bout de presque une heure de ce régime et après l'écoulement presque simultané de ce liquide assez épais qui ne demandait qu'à venir prendre l'air, les deux garçons s'étendirent sur les couvertures en mettant une dernière sur leurs académies encore frémissantes. Mais, un quart d'heure plus tard, Henri qui était contre le dos de Gustave, ne put s'empêcher de passer la main par-dessus le bassin de son compagnon pour vérifier un détail.
Rassuré à ce sujet, il avança encore le bas de son ventre et, entendant ces mots : «Encore, vas-y», n'hésita pas une seconde de plus à la grande joie de Gustave. Et l'on refit une seconde tournée, d'abord sur le côté puis, Gustave s'étant placé à plat-ventre, Henri accéda à son dos en s'étendant sur lui. Enfin, sentant venir l'ultime moment, ils se remirent de côté pour que Gustave pût aussi être soulagé de cette seconde offensive. Enfin, ils finirent par s'endormir, bien serrés l'un contre l'autre.
Au petit matin de ce dimanche, coup de chance, leurs vêtements avaient un peu séché et c'est presque secs, aidés en cela par le soleil revenu, qu'ils se dirigèrent vers la boulangerie qui fait le coin de la place avec la rue de Gentilly. Le restaurant de la veille au soir ouvrait tôt, même le jour de repos. Ils se firent servir une grande tasse de café "à la chaussette" que le patron leur apporta dans la cafetière en aluminium.
Enfin, d'un pas alerte, ils remontèrent vers le Parc de Montsouris, bifurquèrent sur la gauche et passèrent la "frontière" porte de Gentilly. De là, par les hauteurs, ils piquèrent droit sur Arcueil, abandonnant sans regret les "Fortifs" derrière eux.
Arrivés devant le logis d'Henri, ce dernier invita Gustave à passer la journée avec lui. Ce dernier accepta et, à peine la porte refermée, Henri le plaqua contre le mur du couloir, planta sa bouche contre la sienne en même temps qu'il faisait tomber veste, chemise et pantalon de son nouveau copain. Gustave ne fut pas en reste, accomplissant la même chose sur Henri. Et, cette fois, on n'eut pas le loisir de contempler longuement les caleçons qui disparurent le temps de le dire !
Au repas de midi, il fut donc décidé d'alterner l'occupation des domiciles : une semaine chez Gustave, une semaine chez Henri. Et il va sans dire que les congés seraient pris ensemble, utilisant fréquemment les trains vapeur de la Ligne de Sceaux pour aller à la campagne du côté de Limours, grâce à la toute proche gare d'Arcueil.
Si la France ne se repeupla avec ces deux garçons, ils furent au moins heureux un peu plus d'une quinzaine d'années.
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