Ouf, après quelque retard au démarrage du tram' , j'ai laissé passer trois rames pour mieux contempler, en esprit, les descriptions des Pantos en train de se lever doucement vers le fil de contact puis courir vers l'entrée du tunnel, un peu comme à Brussel où des trams s'enfoncent sous terre, si j'en crois les reportages ferroviaires sur la Libre Belgique.
Le privilège de l'âge m'a permis de croiser les derniers véhicule d'avant-Guerre : autour de Valenciennes d'abord (Pays d'origine de la famille) où c'étaient des pantos "en losange"mêlés à des "lyres", si ma mémoire est bonne, couleur crème avec des bordures bleues. Puis ceux de Nice, crème aussi mais à perche avec roulette ; ceux de Versailles, enfin, peints en gris. De même, au cours de mes voyages d'été, j'en ai aussi rencontré à Mulhouse et, bien entendu à Bâle, peints en vert (Ville qui, à juste titre, est fière de son trou ! ), Lucerne, Zurich ces 3 villes helvétiques dans les années 55-60. De nombreuses villes et c'est tant mieux, se sont rééquipées en lignes de tramways. Je signale que j'ai connu à Paris, dans ma folle jeunesse, de nombreuses artères où figuraient encore des rails à voie standard et parfois avec prise de courant par le milieu de ces voies dans un caniveau : dans les quartiers "chics", les habitants refusaient les installations caténaires. Mais dans ma rue en plein quartier populaire du 13è, on tendait "la ficelle" accrochée sur des câbles fixés à bonne hauteur par des sortes de plots sur les immeubles... En 2023, il reste encore un de ces plots sur l'immeuble mitoyen de celui de mes parents : relique des années 1910-1920.
Et je terminerai ma petite et technique contribution par cette anecdote qui me fut présentée comme authentique. Sur les parois des trams, près des appareils de conduite, se trouvait l'inscription : "Ne pas parler au wattman". Mais, à Marseille, l'inscription devenait : "Ne pas répondre au wattman" !
Ceci dit, félicitations aux 3 auteurs,
KLO, Ferrovipathe enragé, traminophile itou enfin amateur de tout ce qui roule sur rails.
Le privilège de l'âge m'a permis de croiser les derniers véhicule d'avant-Guerre : autour de Valenciennes d'abord (Pays d'origine de la famille) où c'étaient des pantos "en losange"mêlés à des "lyres", si ma mémoire est bonne, couleur crème avec des bordures bleues. Puis ceux de Nice, crème aussi mais à perche avec roulette ; ceux de Versailles, enfin, peints en gris. De même, au cours de mes voyages d'été, j'en ai aussi rencontré à Mulhouse et, bien entendu à Bâle, peints en vert (Ville qui, à juste titre, est fière de son trou ! ), Lucerne, Zurich ces 3 villes helvétiques dans les années 55-60. De nombreuses villes et c'est tant mieux, se sont rééquipées en lignes de tramways. Je signale que j'ai connu à Paris, dans ma folle jeunesse, de nombreuses artères où figuraient encore des rails à voie standard et parfois avec prise de courant par le milieu de ces voies dans un caniveau : dans les quartiers "chics", les habitants refusaient les installations caténaires. Mais dans ma rue en plein quartier populaire du 13è, on tendait "la ficelle" accrochée sur des câbles fixés à bonne hauteur par des sortes de plots sur les immeubles... En 2023, il reste encore un de ces plots sur l'immeuble mitoyen de celui de mes parents : relique des années 1910-1920.
Et je terminerai ma petite et technique contribution par cette anecdote qui me fut présentée comme authentique. Sur les parois des trams, près des appareils de conduite, se trouvait l'inscription : "Ne pas parler au wattman". Mais, à Marseille, l'inscription devenait : "Ne pas répondre au wattman" !
Ceci dit, félicitations aux 3 auteurs,
KLO, Ferrovipathe enragé, traminophile itou enfin amateur de tout ce qui roule sur rails.