23-10-2023, 02:11 PM
(Modification du message : 24-10-2023, 04:44 PM par fablelionsilencieux.)
Troisième tram/inondation
L’auteur tient à remercier @bech pour son commentaire qui lui a inspiré ce conte et également M. X pour le premier récit.
Après une soirée bien arrosée, quelques étudiants de première année de l’Université de Montpellier avaient décidé de fonder une « société d’étudiant·e·x·s », comme c’était l’habitude dans les régions germanophones. Ils se réunirent quelques jours plus tard en petit comité pour en discuter. Si rédiger les statuts fut simple, — Gislain s’en chargea, il étudiait le droit — une question fut plus difficile à résoudre :
— Que pensez-vous du bizutage ? demanda Xavier, jeune homme blond qui étudiait la médecine et qui avait été élu président à l’unanimité. On ne conçoit pas une telle société sans un bizutage pour accueillir les bleus.
— C’est interdit par la loi, fit Gislain, il te faudra trouver autre chose pour mater leurs bites.
— Je sais, c’est dommage.
— Mater leur bite ? s’étonna Jade. Xavier est gay ?
— Il ne l’a jamais caché, c’est raté si tu pensais le draguer.
— Ce n’était pas mon intention, j’ai une petite amie trans qui serait jalouse. On pourrait remplacer ces bizutages d’une autre époque par quelque chose de plus positif, un défi qui te pousse à aller au-delà de tes limites.
— Ne pas se masturber pendant une semaine ? proposa Valentin.
— Ce serait difficile à contrôler, dit Xavier, et il peut y avoir des pollutions nocturnes.
— Que proposerais-tu d’autre ? Tu es le président, tu dois montrer l’exemple.
— Sais pas… Oui, j’ai une idée, mon père est directeur des TaM (Transports de l'agglomération de Montpellier), ce serait de passer toute une journée dans un tram, de la sortie du dépôt tôt le matin jusqu’à la fin du service tard le soir.
— Original, dit Jade, et quel serait le défi ?
— Il n’y a pas de toilettes dans les trams.
— C’est facile pour les hommes, il n’y a qu’a pisser dans une bouteille.
— On peut avoir d’autres besoins…
— Un seau fera l’affaire.
— Devant les voyageurs ?
— Je te laisse résoudre ce problème…
— Je dois d’abord en parler à mon père.
Celui-ci accueillit l’idée se son fils avec bienveillance, il pensa même que cet exploit pourrait figurer dans le livre des records. Il posa tout de même une condition : la présence d’un employé des TaM chargé de tourner une vidéo pour la diffuser sur les réseaux sociaux et qui vérifierait que Xavier ne sortirait pas du véhicule. Il pourrait également éliminer certains déchets.
Le jour J, Xavier se retrouva au dépôt à cinq heures du matin en compagnie d’autres étudiants — ceux qui avaient réussi à se lever ou qui ne s’étaient pas couchés — qui feraient avec lui le premier cercle de la ligne 4 pour l’encourager. Il chargea son matériel en queue de la rame : des victuailles, des bouteilles pleines et vides, du PQ et le fameux seau qu’il comptait bien ne pas utiliser après une diète constipante et des comprimés de lopéramide.
L’employé des TaM, Raphaël, un jeune conducteur en apprentissage, féru de vidéo, chargea également son matériel. Ils avaient pris un paravent pour les isoler des autres voyageurs si nécessaire. Ils ressortirent ensuite pour immortaliser la montée dans le véhicule.
La journée fut assez monotone, le temps était mauvais et il pleuvait. Le premier moment fort fut un besoin de pisser que Xavier ressentit après le petit déjeuner. Raphaël mit le paravent en place et prit sa caméra.
— Tu veux me filmer ? demanda Xavier. Je n’aimerais pas retrouver ma bite sur Facebook.
— T’inquiète, je la couperai au montage si on la voit.
— Oh ! Je ne désire pas qu’on me coupe le prépuce, j’en suis fier.
Raphaël s’accroupit, choisit un cadrage de côté, Xavier étant assis, le robinet caché par une jambe. Il se releva ensuite pour mater la bite longue et fine de l’étudiant. Lorsque celui-ci eut finit, il dit au traminot :
— Tu veux aussi la bouteille ?
— Euh… non, j’irai aux WC du personnel au terminus.
— C’est une ligne circulaire, il n’y a pas de terminus.
— Tu as remarqué qu’on s’arrête toujours quelques minutes à Garcia Lorca.
Xavier se plongea dans la lecture de la « Recherche » de Proust tandis que Raphaël révisait le règlement de conduite des trams, tout en tournant de temps en temps quelques scènes d’ambiance.
Un second temps fort fut une pluie diluvienne qui faillit compromettre le record. Le tram dut s’arrêter pendant une demi-heure et les jeunes gens ne savaient pas s’il pourrait repartir. Xavier laissa tomber le pavé et s’endormit. Il avait des habits légers, un tee-shirt et un pantalon de survêtement. Raphaël constata avec intérêt qu’une bosse s’était formée sous l’étoffe et il la filma. Le tram redémarra et l’étudiant se réveilla en sursaut, sentant son pénis dressé à l’étroit dans son boxer. Après avoir retrouvé ses esprits, il s’excusa :
— Je faisais un rêve.
— Quel rêve ?
— Que j’étais dans un tram, nu, et que tous les passagers me regardaient bander et me branler.
— Rêve classique. Je vais mettre le paravent, fit Raphaël, tu pourras réaliser ton rêve.
— La pluie a cessé, on pourrait me voir depuis l’extérieur.
— Tu n’es pas obligé de te déshabiller pour te branler.
— Tu l’as déjà fait dans un tram ?
— Une fois, tard le soir, j’étais seul, avec ma veste pour cacher ma bite.
Xavier hésita avant de dire :
— Ouais. C’est finalement assez chiant de passer une journée dans un tram ; chiant, façon de parler avec la lope… la lopéramide je veux dire, pas toi. Ça nous occupera un moment de nous branler.
— Nous ?
— Nous ! Tu ne vas pas t’en tirer cette fois. « Scuse-moi, je suis trop timide pour pisser dans la bouteille, mais je te regarde avec plaisir le faire et je te filme. »
— D’accord, on attend le passage à Gracia Lorca, sinon mon collègue pourrait venir prendre des nouvelles.
— Il pourrait se branler avec nous.
— Le règlement de conduite des trams l’interdit, chapitre 32.
Le collègue ne les dérangea pas, il préféra sortir pour fumer. Assis l’un en face de l’autre, ils ouvrirent leurs braguettes pour en extirper deux phallus de belle taille, celui de Raphaël étant légèrement plus long. Ils avaient convenu de tenir en érection les 35 minutes que durait le cercle, ils y réussirent presque, éjaculant deux arrêts avant, juste le temps de faire disparaitre toute trace suspecte avec le PQ.
— Ça fait du bien, dit Xavier, comme cela je pourrais tenir une journée de plus.
— Tu veux passer la nuit au dépôt et recommencer demain ?
— Non, j’irai à ma résidence pour fêter l’exploit avec les autres membres de la société.
— Tu veux dire avec leurs bites ?
— Tu es un obsédé, toi. Ils ne sont pas tous gays, il y a aussi des cis. On se contentera de fêter ça avec des bulles. Tu es invité, tu pourras dormir avec moi si tu le désires.
— Afin de profiter de ton rectum vide ?
Ils se regardèrent en riant :
— Nous sommes faits pour nous entendre, dit Xavier, cette journée chiante en tram n’aura pas été inutile.
À minuit, le tram retourna au dépôt. Les autres étudiants les attendaient. Raphaël sortit pour filmer la descente de Xavier, arrosé de plusieurs jets de champagne. Le directeur félicita son fils, puis autorisa une course spéciale et nocturne pour mener tout ce petit monde à la résidence.
Après cette nuit bien arrosée, les étudiants renoncèrent à fonder leur société, personne n’ayant trouvé d’autre défi à relever, mais Xavier ne renonça pas à Raphaël, ils se marièrent, etc. Ils passèrent leur nuit de noces dans un tram qui parcourut toutes les lignes de l’agglomération.[/size]
L’auteur tient à remercier @bech pour son commentaire qui lui a inspiré ce conte et également M. X pour le premier récit.
Après une soirée bien arrosée, quelques étudiants de première année de l’Université de Montpellier avaient décidé de fonder une « société d’étudiant·e·x·s », comme c’était l’habitude dans les régions germanophones. Ils se réunirent quelques jours plus tard en petit comité pour en discuter. Si rédiger les statuts fut simple, — Gislain s’en chargea, il étudiait le droit — une question fut plus difficile à résoudre :
— Que pensez-vous du bizutage ? demanda Xavier, jeune homme blond qui étudiait la médecine et qui avait été élu président à l’unanimité. On ne conçoit pas une telle société sans un bizutage pour accueillir les bleus.
— C’est interdit par la loi, fit Gislain, il te faudra trouver autre chose pour mater leurs bites.
— Je sais, c’est dommage.
— Mater leur bite ? s’étonna Jade. Xavier est gay ?
— Il ne l’a jamais caché, c’est raté si tu pensais le draguer.
— Ce n’était pas mon intention, j’ai une petite amie trans qui serait jalouse. On pourrait remplacer ces bizutages d’une autre époque par quelque chose de plus positif, un défi qui te pousse à aller au-delà de tes limites.
— Ne pas se masturber pendant une semaine ? proposa Valentin.
— Ce serait difficile à contrôler, dit Xavier, et il peut y avoir des pollutions nocturnes.
— Que proposerais-tu d’autre ? Tu es le président, tu dois montrer l’exemple.
— Sais pas… Oui, j’ai une idée, mon père est directeur des TaM (Transports de l'agglomération de Montpellier), ce serait de passer toute une journée dans un tram, de la sortie du dépôt tôt le matin jusqu’à la fin du service tard le soir.
— Original, dit Jade, et quel serait le défi ?
— Il n’y a pas de toilettes dans les trams.
— C’est facile pour les hommes, il n’y a qu’a pisser dans une bouteille.
— On peut avoir d’autres besoins…
— Un seau fera l’affaire.
— Devant les voyageurs ?
— Je te laisse résoudre ce problème…
— Je dois d’abord en parler à mon père.
Celui-ci accueillit l’idée se son fils avec bienveillance, il pensa même que cet exploit pourrait figurer dans le livre des records. Il posa tout de même une condition : la présence d’un employé des TaM chargé de tourner une vidéo pour la diffuser sur les réseaux sociaux et qui vérifierait que Xavier ne sortirait pas du véhicule. Il pourrait également éliminer certains déchets.
Le jour J, Xavier se retrouva au dépôt à cinq heures du matin en compagnie d’autres étudiants — ceux qui avaient réussi à se lever ou qui ne s’étaient pas couchés — qui feraient avec lui le premier cercle de la ligne 4 pour l’encourager. Il chargea son matériel en queue de la rame : des victuailles, des bouteilles pleines et vides, du PQ et le fameux seau qu’il comptait bien ne pas utiliser après une diète constipante et des comprimés de lopéramide.
L’employé des TaM, Raphaël, un jeune conducteur en apprentissage, féru de vidéo, chargea également son matériel. Ils avaient pris un paravent pour les isoler des autres voyageurs si nécessaire. Ils ressortirent ensuite pour immortaliser la montée dans le véhicule.
La journée fut assez monotone, le temps était mauvais et il pleuvait. Le premier moment fort fut un besoin de pisser que Xavier ressentit après le petit déjeuner. Raphaël mit le paravent en place et prit sa caméra.
— Tu veux me filmer ? demanda Xavier. Je n’aimerais pas retrouver ma bite sur Facebook.
— T’inquiète, je la couperai au montage si on la voit.
— Oh ! Je ne désire pas qu’on me coupe le prépuce, j’en suis fier.
Raphaël s’accroupit, choisit un cadrage de côté, Xavier étant assis, le robinet caché par une jambe. Il se releva ensuite pour mater la bite longue et fine de l’étudiant. Lorsque celui-ci eut finit, il dit au traminot :
— Tu veux aussi la bouteille ?
— Euh… non, j’irai aux WC du personnel au terminus.
— C’est une ligne circulaire, il n’y a pas de terminus.
— Tu as remarqué qu’on s’arrête toujours quelques minutes à Garcia Lorca.
Xavier se plongea dans la lecture de la « Recherche » de Proust tandis que Raphaël révisait le règlement de conduite des trams, tout en tournant de temps en temps quelques scènes d’ambiance.
Un second temps fort fut une pluie diluvienne qui faillit compromettre le record. Le tram dut s’arrêter pendant une demi-heure et les jeunes gens ne savaient pas s’il pourrait repartir. Xavier laissa tomber le pavé et s’endormit. Il avait des habits légers, un tee-shirt et un pantalon de survêtement. Raphaël constata avec intérêt qu’une bosse s’était formée sous l’étoffe et il la filma. Le tram redémarra et l’étudiant se réveilla en sursaut, sentant son pénis dressé à l’étroit dans son boxer. Après avoir retrouvé ses esprits, il s’excusa :
— Je faisais un rêve.
— Quel rêve ?
— Que j’étais dans un tram, nu, et que tous les passagers me regardaient bander et me branler.
— Rêve classique. Je vais mettre le paravent, fit Raphaël, tu pourras réaliser ton rêve.
— La pluie a cessé, on pourrait me voir depuis l’extérieur.
— Tu n’es pas obligé de te déshabiller pour te branler.
— Tu l’as déjà fait dans un tram ?
— Une fois, tard le soir, j’étais seul, avec ma veste pour cacher ma bite.
Xavier hésita avant de dire :
— Ouais. C’est finalement assez chiant de passer une journée dans un tram ; chiant, façon de parler avec la lope… la lopéramide je veux dire, pas toi. Ça nous occupera un moment de nous branler.
— Nous ?
— Nous ! Tu ne vas pas t’en tirer cette fois. « Scuse-moi, je suis trop timide pour pisser dans la bouteille, mais je te regarde avec plaisir le faire et je te filme. »
— D’accord, on attend le passage à Gracia Lorca, sinon mon collègue pourrait venir prendre des nouvelles.
— Il pourrait se branler avec nous.
— Le règlement de conduite des trams l’interdit, chapitre 32.
Le collègue ne les dérangea pas, il préféra sortir pour fumer. Assis l’un en face de l’autre, ils ouvrirent leurs braguettes pour en extirper deux phallus de belle taille, celui de Raphaël étant légèrement plus long. Ils avaient convenu de tenir en érection les 35 minutes que durait le cercle, ils y réussirent presque, éjaculant deux arrêts avant, juste le temps de faire disparaitre toute trace suspecte avec le PQ.
— Ça fait du bien, dit Xavier, comme cela je pourrais tenir une journée de plus.
— Tu veux passer la nuit au dépôt et recommencer demain ?
— Non, j’irai à ma résidence pour fêter l’exploit avec les autres membres de la société.
— Tu veux dire avec leurs bites ?
— Tu es un obsédé, toi. Ils ne sont pas tous gays, il y a aussi des cis. On se contentera de fêter ça avec des bulles. Tu es invité, tu pourras dormir avec moi si tu le désires.
— Afin de profiter de ton rectum vide ?
Ils se regardèrent en riant :
— Nous sommes faits pour nous entendre, dit Xavier, cette journée chiante en tram n’aura pas été inutile.
À minuit, le tram retourna au dépôt. Les autres étudiants les attendaient. Raphaël sortit pour filmer la descente de Xavier, arrosé de plusieurs jets de champagne. Le directeur félicita son fils, puis autorisa une course spéciale et nocturne pour mener tout ce petit monde à la résidence.
Après cette nuit bien arrosée, les étudiants renoncèrent à fonder leur société, personne n’ayant trouvé d’autre défi à relever, mais Xavier ne renonça pas à Raphaël, ils se marièrent, etc. Ils passèrent leur nuit de noces dans un tram qui parcourut toutes les lignes de l’agglomération.[/size]
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