19-09-2023, 02:22 AM
Premier défi titre:
Toutes les bonnes choses ont une faim
— J'en peux plus d'avoir envie de le sucer ! souffla Armel, à la fin du cours de gym, à son ami Frédéric.
Il parlait du prof, joli, très joli mec d'à peine trente ans, et qui... qui... était à périr, oui-da ! Assez grand, musclé mais fin, gracieusement velu de sombre, il avait l'œil bleu vif et le sourire ravageur... d'où venait, jugeait Armel, que tout le monde lui obéissait au doigt et à l'œil...Mais Armel ne faisait pas que lui obéir (ce n'était d'ailleurs pas un tyran que ce prof-là !)... Armel mouillait comme une jeune épousée dès qu'il apercevait la jolie silhouette de son prof. Et le beau Frédéric de pouffer... Ce grand et blond jeune homme avait une copine, trouvée au lycée — on était en terminale — et s'en contentait... s'il n'avait pas de projets au long cours avec cette petite... qui suçait bien, confiait-il à Armel.
Mais le lendemain, samedi, celui-ci eut un appel de Frédéric, qui était partit avant lui du vestiaire, le cours de gym étant le dernier du vendredi.
— Un truc super louche, Armel ! En passant devant la porte du bureau, j'ai entendu, parce qu'elle était entrouverte, le prof dire : « Demain au Cochon Arc-en-Ciel, trois heures »... J'ai filé... mais je me suis planqué pour voir qui sortirait... et c'était Quentin.
— Oh putain ! C'est pas vrai ! gémit Armel.
— Bonne nouvelle : ça dit que ces deux-là sont gay !
— Mais... Mais... Moi, j'ai aucune chance, à côté de ce mec-là !
Car ce Quentin-là était le plus beau mec du lycée, passant pour un bourreau des cœurs universel, et qui avait la réputation de se faire une minette par quinzaine. Fils d'une très riche famille, c'était aussi un excellent élève... et un genre de star au bahut.
— Donc tu sais où passer ton après-midi et ta soirée !
— Oh.... Tu m'accompagnerais pas ? minauda Armel.
— Désolé, mon pote, mais sur ce coup-là... tu comprends que j'aie pas trop envie d'être repéré par toute la follitude de la ville... et d'être inclus dans vos us ! Et puis j'ai rencard avec Sophie-Georgette. Courage, mon gars ! Il faudra bien que tu y passes un jour ! Tiens : appelle Jérémie... Il est aussi couille molle que toi, mais à deux...
— Oh, ça va !
Le fin et gentil Jérémie était gay, aux yeux de tous. Il ne l'avait jamais dit, mais n'avait jamais rien démenti non plus. L'idée n'était donc pas si pire que ça... Et puis Armel n'avait pas trop le choix, sauf à y aller tout seul.
Car il y avait urgence ! Que ce bellâtre de Quentin eût mis la main sur son prof adoré, ah non ! À vrai dire « bellâtre » ne correspondait en rien à ce Quentin-là : car s'il était très beau, il n'était ni fat, ni niais, selon la définition, et simple et gentil avec tout le monde, car d'une parfaite éducation.
Pas étonnant évidemment qu'il eût attiré le regard du prof, si celui-ci était gay ! Il restait que les goûts de Quentin posaient problème : ce type était connu pour ses aventures féminines, et ce que ces demoiselles laissaient savoir de ses performances ne laissait aucun doute...
M'enfin, l'urgence était là : le sexy Stéphane, le prof, donc, avait rencard au Cochon Arc-en-Ciel, principal bar gay — et gay-freundlich — de la ville.
Contacté, Jérémie frémit d'abord au bout du fil : bien sûr qu'il savait ce qu'était l'endroit, et qu'il n'y avait jamais posé le moindre orteil ! Mais de là à y aller... en vrai !
Armel le baratina tant qu'il finit par accepter — Armel le voyait quasiment trembler, à l'autre bout... mais on prit rendez-vous pour trois heures moins cinq pile au dit Cochon.
Intimidés, certes, ces jeunes gens pénétrèrent dans l'endroit, qui n'avait rien d'effrayant : de type brasserie début XXème, il était décoré de rose, et de joyeux cochons de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel gambadant sur ses murs entre les miroirs... et essayant de s'attraper... Charmant, donc.
Il n'y avait encore quasiment personne, l'essentiel de la clientèle étant en terrasse. On se mit dans un endroit qui selon Armel permettrait d'avoir une large vue des choses.
— Mais pourquoi t'as voulu venir ici, et à cette heure ?
— Je crois que j'aurai un scoop, fit Armel, mystérieux.
On commanda d'abord un thé, malgré la chaleur, et l'on observa en papotant.
— Pourquoi tu m'as demandé à moi ? fit Jérémie.
— Je pensais que t'étais le seul mec que je connaissais qui accepterait de me rendre ce service.
— Tu pouvais pas venir tout seul ?
— Ben... pas eu le culot. Et toi ?
— Pareil. mais là, c'est calme ! Mais j'ai entendu dire que, le soir... il peut y avoir de l'animation.
— Ouais, moi aussi... mais on sera p'têt' partis !
Jérémie eut alors un adorable sourire, et Armel se demanda pourquoi il ne l'avait pas plus fréquenté, celui-là... plutôt que de fantasmer sur les viriles et inaccessibles beautés du prof de gym ! Beautés qui l'avaient pourtant mené là, conclut-il.
— Baisse le nez et regarde ta tasse ! ordonna-t-il soudain.
Quelques secondes plus tard, il permit à Jérémie de relever le museau.
— Ouf, ils sont au bon endroit !
— Mais qui ?
— Le prof de gym et Quentin... et un autre mec.
— Hein ? sursauta Jérémie en tournant légèrement la tête. Oh putain ! Tu savais qu'ils étaient...
— Rien du tout ! Mais j'ai eu le tuyau... et c'est pourquoi on est là.
— Mais... pour quoi faire ? Tu veux les photographier et les faire chanter ?
— Non, non ! Mais... il me plaît trop, le prof... Pas toi ?
— Ben... si, évidemment ! Mais j'ai jamais pensé...
— Moi non plus. Sauf que là... il est bien là ! Oh p'tain ! Avale le thé, je t'offre une bière de vrai mec !
Jérémie pouffa, et Armel constata que ce garçon le regardait avec admiration.
— C'est quoi, ton plan ?
— On se soûle la gueule à la Leffe ambrée, et pis on fait un scandale à faire effondrer tous les cochons des murs !
Jérémie gloussa si fort que les autres jetèrent un regard et qu'Armel eut juste le temps de baisser le museau.
— T'es fou !
Mais le serveur avait aussi ouï le gloussement, et Armel put lui faire signe. En face, on papotait gravement. Stéphane et l'autre étaient sur la banquette, tandis que Quentin tournait le dos. Toutefois, comme dans toutes les brasseries bien tenues, un vaste miroir était au dessus de la banquette, en sorte que tout le monde pouvait voir tout le monde.
On en était donc là quand on attaqua sa pinte de belge.
— Avec le thé, ça va vite nous donner envie de pisser, ça ! observa Jérémie.
— J'ai entendu dire que les toilettes des bars gays sont le dernier salon où l'on cause ! Et t'a pas honte de ta bite, si ?
— Oh ça, j'crois pas, non... fit Jérémie en souriant.
Ce sourire intrigua un Armel qui ne se souvenait du tout avoir aperçu ledit objet sous les douches de la gym...
Cependant, Jérémie avait dit vrai... mais ce fut Armel qui premier eut envie d'y aller... Il était à peine installé à la pissotière du fond qu'un mec vint à la voisine : Quentin.
— Ciao, Armel. on a vu que vous étiez là, avec Stéphane et mon pt'tit frère... Je voulais pas vous gêner, dans la salle.
— Oh... C'est gentil, mais... tu fais ce que tu veux !
— Pisque t'es là, je voudrais t'expliquer.
Quentin se secoua alors la bite, qu'il avait majestueuse. Il dit en souriant :
— Premère fois que je te vois de près... Bel objet !
— T'es pas dépourvu non plus ! répliqua Armel.
On en resta à pour les mondanités, et les mains lavées, Quentin débita vite fait :
— J'ai croisé Stéphane à un semi-marathon... que j'ai pas fini, et mon frangin non plus... et j'ai pu lui parler de Vincent, qui est gay mais refuse de le reconnaître. C'est Stéphane qui m'a dit le l'amener ici. Est-ce que... tu crois que Jérémie et toi pourriez nous aider ?
— Hein ? Mais en quoi ? sursauta Armel.
— Ben... dire que c'est normal d'être gay !
— Ha ! Tu sais quoi ? C'est la première fois qu'on vient là avec Jérémie... que j'ai dû forcer !
— Eh ben... vous pourriez peut-être revenir avec mon p'tit frère, à trois ? Et parler... du pays ? Puisque vous débutez aussi...
— Tu veux qu'on crée un club de puceaux ?
— Ah ! Ah ! Non, bien sûr, mais... faut que je vous présente quand même.
— Mais... le prof, dans tout ça ?
— Il est de votre paroisse... et adorable, mais je préfère des mecs plus jeunes pour parler au p'tit frangin.
Le sourire de Quentin était irrésistible, et Armel céda sans résistance aucune. Lorsqu'on remonta, il alla avec Jérémie — et leur pinte respective — s'asseoir près des autres.
Il était joli comme tout, le p'tit frère de Quentin. Un p'tit brun avec des boucles sur le front, et un regard d'ange... bleu ciel, donc ! Le prof de gym, lui, sourit largement aux minets mais ne fit pas de commentaire... sauf pour évoquer l'endroit :
— Si c'est la première fois que vous venez, vous verrez que c'est sympa ici... Pas un coupe-gorge ! Et pas trop cher. Bon ! Les mecs, je vais vous laisser, car j'ai là-bas un pote qui trépigne... Une chose : si vous avez besoin de quoi que ce soit, d'un conseil, ou simplement de parler, je suis là pour vous, compris ? Tout ça restant entre nous, bien évidemment.
— Merci M'sieur !
— Oh ! Ici, vous m'appelez Stéphane... et vous me tutoyez.
Les minets parlèrent alors de leurs lycées, et Quentin fit discrètement signe aux mectons que ça semblait marcher, avec son p'tit frère... Et il déclara partir, lui aussi :
— Tiens, p'tit frère, reste avec les garçons... V'là des sous pour inviter tout le monde — et de tendre deux billets bleus.
— Mais, Quentin... fit le minet l'air apeuré.
— Reste, mon grand ! T'es pas tout seul, et mes amis sont adorables, tu vas voir.
Quentin ayant filé, les mectons se sentirent investis d'une vraie responsabilité et lancèrent tout de suite le minet sur cette épineuse question :
— Ça te gêne, cet endroit ?
— Ben non, pas trop... C'est sympa. On commande autre chose ?
— Non ! J'ai une meilleure idée, les garçons, fit Armel. On garde ton pognon pour se rincer chez moi !
— Encore meilleure idée ! s'exclama alors Vincent : mes parents sont barrés jusqu'à mardi, alors c'est chez moi qu'on va dépenser le fric de mon frère !
Comment l'esprit vient aux innocents !
— Mais ton frère ?
— Sa chambre est au premier, et moi au second.
Munis des munitions adéquates — il y en avait pour quarante euros ! — on gagna donc la carrée du jeune Vincent, dans la maison de maître de sa famille. Où l'on s'arsouilla comme des pros. Ce minet était intéressé par tout, ou presque, et les sujets de conversation ne manquèrent pas. Mais on en vint rapidement au sujet gay... à mots couverts.
Où tout le monde se conta... même Armel, au sujet du prof de gym ! La confiance s'installa donc. Mais Vincent déclara devoir pisser et sortit... pour rentrer presque aussitôt :
— Chut ! Mon frère est chez lui, avec du monde... Une meuf, sans doute... et c'est chaud !
On descendit donc au premier, où effectivement il y avait de l'ambiance... Or la porte de Quentin n'étant que repoussée, Vincent put l'ouvrir doucement... et assez pour qu'on aperçût Quentin en train de se faire baiser par le beau Stéphane.
Saisis, les minets se regardèrent et se retinrent de pouffer. On remonta, mais Vincent redescendit, avec une idée :
— Quentin ? fit-il en frappant.
— Nooon ! hurla celui-ci.
— Je suis chez moi avec mes potes ! Vous venez quand vous aurez fini ?
— Dégage !
— Vous venez, hein ?
Rentré chez lui, Vincent se lâcha soudain :
— P'tain, le salaud ! Dire qu'il me faisait la leçon du matin au soir, en me disant que c'était pas grave d'être gay !
— Chut ! Il avait raison, c'est pas grave ! fit Armel.
— Vous...?
— Oui, évidemment.
— Une idée, dit alors doucement Jérémie. Et si on se foutait à poil, pour leur montrer qu'on faisait comme eux, quand ils monteront ?
— Oh ! Pas sûr qu'ils viendront !
— Alors on va les surprendre... à poil ? proposa Armel.
— Oh, les mecs... vous feriez ça ? Moi...
— On est à moitié bourrés... grâce à Quentin, alors... Y vont pas nous casser la gueule, c'est sûr ! Mais ce serait mieux d'y aller la bite en l'air, non ?
On rebut une longue rasade de vodka — une partie des euros de Quentin ! — et l'on se déloqua, pour se branler frénétiquement... et arriver à quelque chose. Alors on descendit et Vincent ouvrit brusquement la porte de son frère... qui était en train de niquer le beau Stéphane.
— Salut les mecs ! On peut mater ? Ouaouh ! Tu fais ça bien, mon grand frère !
Saisi, Quentin ne moufta pas, et il continua de bourrer Stéphane qui, lui, avait largement souri... et fait signe aux minets d'approcher. Et les trois garçons de se palucher en regardant l'incroyable spectacle d'un Quentin baisant son prof de gym... Où Armel s'effondra soudain devant Jérémie pour emboucher vivement son long et fin morceau. La suite fut un peu mêlée, disons-le, mais non sans agréments...
Or donc, quand on eut débordé de toute part, on se regarda en rigolant. On alla se doucher chacun à son étage, et au salon, ce fut un Quentin bien gêné qui déclara :
— Bon ! On picole, là !
On fit semblant de rien, évidemment, et l'on se sépara bientôt. Et sur le chemin du retour, Armel, Jérémie et Stéphane causèrent doucement ; enfin, Armel et Jérémie restèrent seuls.
— Toutes les bonnes choses ont une faim ! dit enfin Armel.
— Et t'avais faim de quoi, toi ?
— De toi, y m'semble.
Et qu'on se rassure... il y eut des suites à ces plaisants débuts.
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