27-08-2023, 12:30 AM
Troisième maitre-nageur
Ce 17 août, le fils du baron de la Gitonnière, Eudes-Marie Côme Charles pour les intimes, superbe jeune homme qui venait d’obtenir son bac avec mention « très bien » dans un prestigieux lycée, était très déprimé.
Il avait décidé de mettre fin à ses jours.
Il était seul dans le château familial, son père le baron étant à « l’Amicale de Diane » pour préparer la prochaine saison de chasse, sa mère la baronne étant chez la comtesse de la Papotière pour papoter. Après le déjeuner, il sortit, indiquant à son fidèle valet de chambre Firmin qu’il arpenterait les forêts du domaine pour se rafraichir. En réalité, il se dirigea vers la piscine municipale. Il n’y était pas retourné depuis des années, depuis l’inauguration en grande pompe des nouveaux vestiaires offerts par son père à la commune désargentée. Il faut dire que le baron « optimisait » ses déclarations fiscales, préférant faire des dons généreux beaucoup plus valorisants.
Les vestiaires étaient déjà bien défraichis et sales, la peinture sur le béton s’était écaillée, il y avait même quelques graffitis obscènes sur le mur de la cabine, du genre « X est un pédé » accompagné d’un organe génital mâle.
Eudes pensa qu’il devrait mettre une crème entre les orteils pour éviter les mycoses, puis il se rappela que ce ne serait plus nécessaire. Il déposa ses vêtements dans une armoire en fer rouillée et passa le bracelet avec la clef.
Il s’allongea sur l’herbe et attendit trois heures après la fin du repas — ce n’était pas le moment de faire une hydrocution — à l’ombre pour ne pas attraper de coup de soleil. Une rougeur de la peau aurait été déplaisante dans le cercueil capitonné. Cette pensée le fit frissonner, mais il était trop tard pour reculer, sa décision était prise.
Il entra donc dans le bassin, et, après avoir chuchoté les paroles traditionnelles « Adieu monde cruel ! », il se laissa couler vers le fond. C’était sans compter la vigilance du maitre nageur, la première fois cette année qu’il pourrait sauver quelqu’un. Il fit un magnifique plongeon, remonta Eudes à la surface et le hissa sur le bord du bassin, sous les acclamations des autres baigneuses et baigneurs. Il n’aurait pas eu besoin de le ranimer, mais il lui fit un bouche-à-bouche pour le spectacle, surtout parce que c’était plus agréable qu’avec un retraité bedonnant.
Le jeune homme reprit lentement ses esprits et demanda :
— Suis-je au Paradis ? Êtes-vous un ange ?
— Non, je ne suis que le maitre nageur municipal, malgré mon prénom Gabriel, et je vous ai sorti de l’eau. Vous sentez-vous bien ? Que vous est-il arrivé ?
Eudes ne voulut pas avouer sa tentative de suicide, il invoqua un malaise. Gabriel le conduisit à l’infirmerie en le soutenant et en prenant sa serviette de bain au passage. Il aida le jeune homme à se sécher, lui suggérant d’enlever aussi son short de bain humide. Eudes se laissa faire, il était encore trop secoué pour protester.
C’était une récompense bien méritée pour le maitre nageur de sécher cette belle bite, longue et mince, surmontée d’une toison blonde de la même couleur que les cheveux, terminée par un prépuce assez long lui aussi — un peu serré, Eudes avait commencé des exercices pour l’assouplir, exercices qui se terminaient toujours par une masturbation —, reposant sur des couilles dans la moyenne et qui pendaient bas.
Le jeune homme se coucha ensuite sur un lit recouvert de similicuir aux taches douteuses. Le maitre nageur le couvrit avec une serviette sèche, puis lui demanda :
— Voulez-vous que j’appelle une ambulance ?
— Non, ça ira.
— Vous en êtes sûr ? Mon collègue m’a remplacé, je pourrais vous ramener chez vous en voiture.
— Avec plaisir.
Gabriel alla se changer dans le vestiaire des employés, prit les vêtements d’Eudes dans l’armoire et les ramena avec un gobelet de thé chaud. Celui-ci s’assit pour le boire, la serviette sur l’entrejambe.
— Je vous remercie infiniment de ce que vous faites pour moi, dit-il.
— C’est ma vocation d’être le bon samaritain, même si je suis très mal payé par la commune.
— C’est regrettable. Je voterai pour un candidat de l’opposition aux prochaines élections municipales.
Il était temps de quitter cette infirmerie tout aussi décrépie que les vestiaires, mais Eudes hésitait. Gabriel remarqua son trouble et lui dit :
— Je peux sortir pendant que vous vous rhabillez.
— Non, ce n’est pas nécessaire, fit le jeune homme après un instant d’hésitation, j’ai une réaction bizarre, un contrecoup de l’incident, je pense.
— Ne vous formalisez pas, j’en ai vu d’autres, je fais aussi des massages pour arrondir mes fins de mois. Si ça vous tente, je vous laisserai ma carte.
Gabriel ôta la serviette, pensant qu’Eudes était trop pudique ; celui-ci avait en effet un début d’érection qui augmenta, il enfila rapidement son boxer de coton blanc pour la cacher. Le maitre nageur ne fit aucun commentaire, mais n’en pensa pas moins : il avait eu de la chance de « sauver » ce beau gosse et il se souvint que ce devait être le fils du baron.
Ils sortirent de la piscine et montèrent dans la voiture électrique de Gabriel. Eudes se demanda comment les constructeurs osaient vendre des véhicules si petits et inconfortables, l’avantage était qu’ils polluaient moins que les Bentley, Aston Martin et autres Rolls de la collection de son père. Ils arrivèrent rapidement au château. Firmin sortit immédiatement sur le perron pour ouvrir la porte de la voiture :
— Monsieur est sain et sauf ! s’exclama-t-il. J’ai eu un horrible pressentiment, je n’aurais pas dû vous laisser partir seul.
— Je vais bien, rassurez-vous, je n’ai eu qu’un un malaise.
Eudes expliqua qu’il avait renoncé à marcher dans la forêt et qu’il était allé se baigner, il présenta Gabriel. Le valet, qui avait plus le sens pratique que son employeur, proposa d’inviter le maitre nageur pour les quatre heures, celui-ci accepta. Ils entrèrent dans le château et se rendirent directement au fumoir, dérangeant le chat noir couché sur un fauteuil en cuir, pièce où l’on ne fumait plus depuis belle lurette, la baronne l’ayant interdit. Firmin suggéra de boire du champagne plutôt que du thé, il alla chercher une bouteille au frais et commanda des blinis au saumon et au caviar à la cuisine. Il déboucha la bouteille avec un sabre.
— Je pensais que « sabrer » le champagne était une expression, fit Gabriel, étonné.
— Je ne connais pas d’autre méthode pour le faire, dit Firmin, qui remplit ensuite des flutes.
Ils trinquèrent. Quelques minutes plus tard, Liam, le jeune apprenti cuisinier, apporta le plat de blinis avant de repartir. Firmin, sentant qu’Eudes n’était pas dans son assiette, lui dit :
— Monsieur, je vais pour une fois outrepasser mes fonctions, mais je pense que ce n’était pas un malaise.
— Non, je vais vous l’avouer, cela me libérera d’un gros poids, c’était un suicide, qui n’est resté une tentative.
— Heureusement. Voulez-vous nous en dire plus ?
— J’ai peur de déranger, dit Gabriel, je vais partir.
— Non, fit Eudes, restez, vous avez aussi le droit de connaitre la vérité. Voilà, j’étais promis à la fille de la duchesse de la Vaginière, mademoiselle Astrid Eugénie Faustine. Hier soir, elle m’a envoyé un message sur WhatsApp pour me signifier qu’elle rompait.
— Elle aurait pu vous le dire vive voix, dit Gabriel.
— En plus, elle a été d’une grossièreté… J’ose à peine vous répéter ce qu’elle m’a écrit. J’ai lu la même chose dans la cabine de la piscine.
— Dites-le, fit Firmin, je m’attends à tout.
— Elle a écrit que j’étais un « pédé ». Je n’ai certes pas eu de relations sexuelles avec elle, pensant à tort qu’elle préférait rester vierge jusqu’au mariage dans sa famille de bigots.
— Ce n’était qu’une excuse, tout le monde sait qu’elle fricote avec le fils du marquis de la Pinière, un certain Philippe Édouard.
— Tout le monde le sait, sauf moi.
— Ce ne sont que des ragots, je n’ai pas osé vous les répéter.
— Elle est pourtant très belle, malgré sa bêtise infinie, comme aurait dit Einstein. Que vais-je devenir ?
— Votre mère est certainement en train de vous en choisir une autre. La comtesse de la Papotière a plusieurs filles, encore un peu jeunes pour le moment.
Eudes ne fut pas convaincu, il resta coi, buvant une seconde flute de champagne et engloutissant quelques blinis. Firmin intervint :
— Monsieur, je vais à nouveau outrepasser mes fonctions, mais n’aurait-elle pas raison ?
— Que voulez-vous dire ?
— Ne seriez-vous pas gay, pour utiliser un langage plus châtié, sauf votre respect ?
— Moi ? Gay ? Je ne le pense pas. Ma mère m’a proposé de faire un essai en copulant avec Gertrude, la fille de la jardinière, et j’ai pu introduire mon membre dressé, entouré d’un préservatif, dans son vagin. Je ne m’étais pas masturbé pendant une semaine en prévision de ce moment et j’ai joui en deux minutes.
— Gertrude est très habile, dit Firmin, elle couche avec tous les hommes du canton… surtout ceux qui sont généreux.
— Insinuez-vous que ma mère l’aurait… payée pour me dépuceler ?
— Je n’insinue rien, monsieur, ce ne sont que des ragots.
— Pourquoi pensez-vous que je préférerais les hommes ?
— Un indice : lorsque je vous lave le dos et la raie des fesses dans votre bain tous les matins, il n’est pas rare que vous bandiez, pardon, que vous ayez une érection, indiquant que le contact intime avec un homme, quoique purement professionnel et sans aucune connotation sexuelle, ne vous déplait pas.
— Et monsieur bandait à l’infirmerie tout à l’heure, ajouta Gabriel en riant, malgré le tragique de la situation.
— Je vous ai également souvent dit d’activer un économiseur d’écran sur votre ordinateur, continua Firmin. Lorsque je viens vous réveiller, il m’est impossible de ne pas voir les photos d’hommes nus affichées pour vos branlettes vespérales, pardon, vos masturbations, la poubelle étant remplie de mouchoirs en papier souillés.
— Mon bon Firmin, vous m’ouvrez les yeux, que ferais-je sans vous ?
— C’est ma vocation d’être votre ange gardien, même si je suis très mal payé par le baron.
— C’est regrettable, pourquoi ne me l’avez-vous jamais dit ? Je vais en parler à mon père dès ce soir, il doublera vos gages.
— Monsieur est trop bon.
Eudes cogita encore un moment, puis dit :
— Comment vais-je découvrir si je suis vraiment gay ? Je sais bien qu’il y a des sites de rencontre mais je me vois mal inviter un inconnu au château, il y aurait des ragots.
— J’ai vingt ans de plus que vous, monsieur, dit Firmin, mais je suis bien conservé et outillé ; si vous ne me trouvez pas trop vieux, je pourrais vous aider dans vos recherches.
— Et moi, ajouta Gabriel, j’ai dix ans de plus que vous, mais je serais aussi prêt à vous conseiller.
— Je suis comblé, mais lequel choisir, sans vexer l’autre ?
— Les deux, monsieur.
— Et quand ?
— Maintenant, il faut battre le fer quand il est chaud.
Eudes se laissa convaincre, les deux hommes entreprirent de le déshabiller dans le fumoir. Lorsque le boxer de coton blanc glissa sur ses jambes, il avait une imposante érection, malgré le prépuce qui recouvrait le gland. À ce moment-là, Liam entra avec un second plat de blinis et faillit le laisser tomber en découvrant la nudité du baron. Il finit par s’excuser en fixant la bite érigée :
— Je suis vraiment désolé de vous déranger, monsieur, je pensais que vous aviez terminé le premier plat et que vous auriez envie d’en manger davantage.
— Ne vous excusez pas, fit Eudes, c’était une excellente initiative, posez-les sur la table et…
— Oui, monsieur.
— Vous pouvez rester pour boire une flute avec nous, et plus si entente. Oserai-je vous avouer que j’ai souvent eu envie de vous voir nu ?
— On murmure que monsieur Liam est circoncis, ajouta Firmin.
— Comment le savez-vous ? s’étonna Eudes. Pourquoi ne me l’avez-vous jamais dit ? J’aurais volontiers discuté de cela avec lui plutôt que sur un forum.
— Ce ne sont que des ragots, monsieur, et je n’ai pas l’habitude de propager des ragots.
Liam resta, il fut immédiatement déshabillé par Firmin et Gabriel qui dévoilèrent le contenu d’un boxer vert pomme : c’était bien un pénis circoncis, plus petit que celui d’Eudes, mais très dur et parfaitement proportionné, surmontant de grosses couilles. Les jeunes gens, après quelques hésitations, se rapprochèrent l’un de l’autre. Ils décidèrent de continuer dans la chambre d’Eudes, craignant le retour inopiné du baron ou de la baronne.
C’est ainsi que, ce 17 août, le fils du baron de la Gitonnière perdit son pucelage anal avec son apprenti cuisinier Liam, sous les regards attendris et émus du maitre nageur et du valet qui profitèrent également de faire connaissance de manière plus approfondie.
Eudes demanda à son père de construire une piscine dans une aile désaffectée du château et d’engager Gabriel comme maitre nageur, il était également un très bon coach sportif et masseur, comme il l’avait dit. Après son apprentissage, Liam remplaça l’ancien cuisinier qui partait à la retraite. On murmurait qu’ils invitaient parfois d’autres hommes pour des soirées très spéciales autour du bassin, le baron père fermait les yeux, pourvu qu’on l’invitât aussi. On murmurait également que la baronne faisait plus que papoter avec la comtesse de la Papotière. Ce n’étaient que des ragots.
Ce qui est certain est qu’Astrid Eugénie Faustine de la Vaginière se maria avec Philippe Edouard de la Pinière, qu’Eudes-Marie Côme Charles de la Gitonnière se maria avec Liam et que Firmin se maria avec Gabriel, et qu’ils vécurent tous heureux. On ignore s’ils eurent beaucoup d’enfants.
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