16
Nous nous couchâmes sur le lit en nous demandant quelle position serait la meilleure pour cette première fois. Florian me dit :
— Tu veux avoir l’air de connaître mes trous, dixit Hamlet, mais tu ne sais pas comment t’y prendre.
— Je ne me souviens pas de cette réplique.
— C’est une autre traduction, celle de François-Victor Hugo.
— Traduction littérale de Shakespeare ?
— Non, il utilisait le mot « stop », probablement un bouton de registre pour moduler le son d’un orgue. Rien de sexuel, ou alors la forme ressemblant à un gland.
— Dommage, fis-je, pas de conseil de la part du grand dramaturge. Tu aurais dû demander à ton grand-père.
— Les positions médicales ne sont pas les plus érotiques. Je me couche sur le dos, c’est mieux, on se verra.
Il mit un coussin sous sa tête et un sous ses fesses pour les surélever, je m’installai entre ses jambes écartées. Je pris le tube de lubrifiant et en enduisit sa rosette en la massant délicatement, tout en contemplant son sexe au repos mais qui semblait déjà reprendre un peu de vigueur. Ah, la jeunesse…
— Tu aimes ? demandai-je.
— Je te dirais d’arrêter si je n’aimais pas, continue à faire connaissance avec ce trou et prends tout le temps qu’il faudra.
Une idée me passa par la tête à ce moment-là, Florian resterait-il passif dans nos relations ou alternerions-nous les rôles ? J’introduisis prudemment mon index dans l’orifice, réfléchissant où se trouvait la prostate, en haut ou en bas ? J’aurais dû suivre un cours de rattrapage avant de m’engager dans une relation homosexuelle.
J’observai les réactions de mon ami, il semblait très détendu, et, puisque l’auteur d’Hamlet avait écrit « les doigts », j’en mis un second en élargissant l’ouverture, puis un troisième, cela devait bien faire le l’équivalent de mon pénis, j’avais les doigts fins. Florian avait toujours l’air aussi détendu et il souriait en me regardant. Il m’indiqua que cela suffisait, il se releva et s’assit sur le lit. Il saisit ma bite et la stimula, fit coulisser plusieurs fois le prépuce. Je bandai à nouveau. Il prit un préservatif posé sur sa table de nuit et le déroula en me disant :
— Ça fait plusieurs mois que je répète cette scène… en solitaire.
— Et que déclames-tu à ce moment-là ?
— En garde, monsieur.
— En garde, monseigneur.
Ensuite, d’après la didascalie, Ils combattent. Oh, ce fut un combat fort maladroit, nous n’avions pas répété la scène des dizaines de fois avec Cyril, j’essayais de déplacer mon fleuret du mieux que je pouvais sans blesser mon adversaire qui était très résistant, plusieurs passes furent nécessaires avant qu’il n’abandonnât et qu’il bût le liquide empoisonné directement à sa source après avoir libéré ma bite de sa capote.
Nous constatâmes que la petite mort ne nous avait pas tués, nous étions bien vivants et heureux de l’être, comme à la fin d’une représentation, sans public pour nous applaudir mais c’était préférable, il y aurait encore quelques détails à améliorer. Je fus cependant rassuré en voyant qu’il n’y avait pas de traces de sang parmi d’autres sur le drap nuptial. Épuisés par cette joute, nous nous endormîmes rapidement.
Lorsque je me réveillai le lendemain matin, la vessie pleine et la bite au garde à vous, j’étais seul. Je passai un boxer et sortis de la chambre. Une bonne odeur de croissants frais s’était répandue dans l’appartement, Florian avait préféré en mettre des congelés au four plutôt qu’aller en acheter. Il sortait de la salle de bain, entièrement nu, il rit en voyant la bosse de mon boxer et le baissa immédiatement pour libérer mon érection, ce qui amusa les deux filles qui s’étaient aussi levées. Il dit à sa sœur :
— Tu vois, si tu désires faire un jour un enfant avec Camille, c’est comme cela que cela fonctionne.
— Je m’en doutais, fit-elle en riant, mais c’est un peu vite pour en parler.
Christelle paraissait soudain gênée, elle me dit :
— Excuse-moi d’être indiscrète, mais tu n’as pas pu avoir d’enfant avec ta femme.
— C’est vrai, dis-je, en fait nous n’avions pas vraiment envie d’en avoir et nous n’avons pas fait d’examens médicaux.
C’était un demi-mensonge car j’avais regardé une fois mon sperme au microscope et je savais que je n’étais pas stérile. Christelle dit à son frère :
— Je sortirai les croissants du four avant qu’ils ne soient brulés, tu peux t’occuper de ton ami, voir si cela fonctionne toujours bien.
— C’est vrai ? Tu es un ange, ma sœur.
Il lui fit la bise, ainsi qu’à Anaïs, avant de m’entrainer dans la salle de bain pour prendre une douche avec moi. Inutile de vous dire, mais je vous le dis quand même, qu’elle fut accompagnée de quelques tendres attentions qui permirent de désengorger mon phallus. Je demandai ensuite à Florian :
— Tu es toujours à poil chez toi ?
— Non, pas du tout, j’étais très pudique jusqu’à présent et je sortais toujours habillé de ma chambre, même pas en sous-vêtement, jusqu’à ce fameux jour où je me suis déshabillé sur la scène. J’ai découvert que la nudité est très agréable et je compte bien en profiter… jusqu’au retour de mes parents.
Le père de Florian avait un bateau, nous passâmes cette magnifique journée d’été sur le lac, avec les deux filles. Je vous laisse deviner dans quelle tenue. Je vous laisse également deviner à quelles voluptueuses activités nous nous adonnâmes.
NDA J’espère que cet épisode vous a plu, sinon vous pouvez me dire pourquoi vous n’avez pas aimé. Vous pouvez également nous dire ce qu’ils ont fait sur le bateau si vous l’avez deviné, mais ce n’est pas un concours, il n’y aura rien à gagner, même pas une photo dédicacée de l’auteur dans la même tenue que ses personnages.
Le récit aurait pu se terminer à ce moment-là, mais, comme je l’ai expliqué, je vais encore vous infliger un ou deux chapitres où la nudité sera certainement à nouveau au rendez-vous, je manque d’imagination pour laisser mes héros habillés.
Nous nous couchâmes sur le lit en nous demandant quelle position serait la meilleure pour cette première fois. Florian me dit :
— Tu veux avoir l’air de connaître mes trous, dixit Hamlet, mais tu ne sais pas comment t’y prendre.
— Je ne me souviens pas de cette réplique.
— C’est une autre traduction, celle de François-Victor Hugo.
— Traduction littérale de Shakespeare ?
— Non, il utilisait le mot « stop », probablement un bouton de registre pour moduler le son d’un orgue. Rien de sexuel, ou alors la forme ressemblant à un gland.
— Dommage, fis-je, pas de conseil de la part du grand dramaturge. Tu aurais dû demander à ton grand-père.
— Les positions médicales ne sont pas les plus érotiques. Je me couche sur le dos, c’est mieux, on se verra.
Il mit un coussin sous sa tête et un sous ses fesses pour les surélever, je m’installai entre ses jambes écartées. Je pris le tube de lubrifiant et en enduisit sa rosette en la massant délicatement, tout en contemplant son sexe au repos mais qui semblait déjà reprendre un peu de vigueur. Ah, la jeunesse…
— Tu aimes ? demandai-je.
— Je te dirais d’arrêter si je n’aimais pas, continue à faire connaissance avec ce trou et prends tout le temps qu’il faudra.
Une idée me passa par la tête à ce moment-là, Florian resterait-il passif dans nos relations ou alternerions-nous les rôles ? J’introduisis prudemment mon index dans l’orifice, réfléchissant où se trouvait la prostate, en haut ou en bas ? J’aurais dû suivre un cours de rattrapage avant de m’engager dans une relation homosexuelle.
J’observai les réactions de mon ami, il semblait très détendu, et, puisque l’auteur d’Hamlet avait écrit « les doigts », j’en mis un second en élargissant l’ouverture, puis un troisième, cela devait bien faire le l’équivalent de mon pénis, j’avais les doigts fins. Florian avait toujours l’air aussi détendu et il souriait en me regardant. Il m’indiqua que cela suffisait, il se releva et s’assit sur le lit. Il saisit ma bite et la stimula, fit coulisser plusieurs fois le prépuce. Je bandai à nouveau. Il prit un préservatif posé sur sa table de nuit et le déroula en me disant :
— Ça fait plusieurs mois que je répète cette scène… en solitaire.
— Et que déclames-tu à ce moment-là ?
— En garde, monsieur.
— En garde, monseigneur.
Ensuite, d’après la didascalie, Ils combattent. Oh, ce fut un combat fort maladroit, nous n’avions pas répété la scène des dizaines de fois avec Cyril, j’essayais de déplacer mon fleuret du mieux que je pouvais sans blesser mon adversaire qui était très résistant, plusieurs passes furent nécessaires avant qu’il n’abandonnât et qu’il bût le liquide empoisonné directement à sa source après avoir libéré ma bite de sa capote.
Nous constatâmes que la petite mort ne nous avait pas tués, nous étions bien vivants et heureux de l’être, comme à la fin d’une représentation, sans public pour nous applaudir mais c’était préférable, il y aurait encore quelques détails à améliorer. Je fus cependant rassuré en voyant qu’il n’y avait pas de traces de sang parmi d’autres sur le drap nuptial. Épuisés par cette joute, nous nous endormîmes rapidement.
Lorsque je me réveillai le lendemain matin, la vessie pleine et la bite au garde à vous, j’étais seul. Je passai un boxer et sortis de la chambre. Une bonne odeur de croissants frais s’était répandue dans l’appartement, Florian avait préféré en mettre des congelés au four plutôt qu’aller en acheter. Il sortait de la salle de bain, entièrement nu, il rit en voyant la bosse de mon boxer et le baissa immédiatement pour libérer mon érection, ce qui amusa les deux filles qui s’étaient aussi levées. Il dit à sa sœur :
— Tu vois, si tu désires faire un jour un enfant avec Camille, c’est comme cela que cela fonctionne.
— Je m’en doutais, fit-elle en riant, mais c’est un peu vite pour en parler.
Christelle paraissait soudain gênée, elle me dit :
— Excuse-moi d’être indiscrète, mais tu n’as pas pu avoir d’enfant avec ta femme.
— C’est vrai, dis-je, en fait nous n’avions pas vraiment envie d’en avoir et nous n’avons pas fait d’examens médicaux.
C’était un demi-mensonge car j’avais regardé une fois mon sperme au microscope et je savais que je n’étais pas stérile. Christelle dit à son frère :
— Je sortirai les croissants du four avant qu’ils ne soient brulés, tu peux t’occuper de ton ami, voir si cela fonctionne toujours bien.
— C’est vrai ? Tu es un ange, ma sœur.
Il lui fit la bise, ainsi qu’à Anaïs, avant de m’entrainer dans la salle de bain pour prendre une douche avec moi. Inutile de vous dire, mais je vous le dis quand même, qu’elle fut accompagnée de quelques tendres attentions qui permirent de désengorger mon phallus. Je demandai ensuite à Florian :
— Tu es toujours à poil chez toi ?
— Non, pas du tout, j’étais très pudique jusqu’à présent et je sortais toujours habillé de ma chambre, même pas en sous-vêtement, jusqu’à ce fameux jour où je me suis déshabillé sur la scène. J’ai découvert que la nudité est très agréable et je compte bien en profiter… jusqu’au retour de mes parents.
Le père de Florian avait un bateau, nous passâmes cette magnifique journée d’été sur le lac, avec les deux filles. Je vous laisse deviner dans quelle tenue. Je vous laisse également deviner à quelles voluptueuses activités nous nous adonnâmes.
NDA J’espère que cet épisode vous a plu, sinon vous pouvez me dire pourquoi vous n’avez pas aimé. Vous pouvez également nous dire ce qu’ils ont fait sur le bateau si vous l’avez deviné, mais ce n’est pas un concours, il n’y aura rien à gagner, même pas une photo dédicacée de l’auteur dans la même tenue que ses personnages.
Le récit aurait pu se terminer à ce moment-là, mais, comme je l’ai expliqué, je vais encore vous infliger un ou deux chapitres où la nudité sera certainement à nouveau au rendez-vous, je manque d’imagination pour laisser mes héros habillés.
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