Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[fablelionsilencieux]

Coucou les gens,

Pour le 2 septembre, voici différents défis !

Défi titre:

Toutes les Bonnes Choses ont une Faim !

Défi 10 mots à utiliser:

scolarité
évènements
master
épiderme
boissons
bizutage
carré
maitre
défis
carnation

Défi photo:



Défi phrase de départ:

Il serait temps qu'ils entretiennent un peu mieux leurs routes..






Premier "viking"

Puisque ce récit concerne un grand-père et son petit-fils, l’auteur tient à préciser qu’ils sont les deux majeurs en fonction des critères actuels et qu’il n’y aura pas de scène de sexe explicite entre eux.


Sigurd était assis à côté de son grand-père Gunnar sur le haut d’une falaise surplombant un fjord. Ils regardaient les drakkars qui s’éloignaient majestueusement vers le sud, à la conquête de nouveaux territoires. Le petit-fils se désolait :

— Dire que je devrais être sur l’un de ses navires…
— Tu n’avais pas les capacités, Sigurd, ne le regrette pas, nous avons aussi besoin de poètes pour écrire les mythes. Tes Eddas seront immortelles, tandis que les guerriers, la moitié ne reviendront pas et finiront au Walhalla avec des Walkyries pour nettoyer leurs cadavres nus. Pas très réjouissant comme perspective.
— Mais toi tu es revenu, grand-père, et couvert de gloire.

Gunnar éclata de rire :

— Couvert de gloire ? Moi ? Qui n’ai jamais occis un seul ennemi ?
— Pourtant… On raconte que…
— Je vais te dire la vérité, tu es assez grand pour l’entendre. Ma seule qualité était d’être le chouchou du capitaine.
— Le chouchou ? Que veux-tu dire, grand-père ?
— Officiellement j’étais son aide de camp, officieusement son amant.
— Son amant ?
— Je baisais avec lui.
— Deux hommes ensemble ?
— Ne joue pas au niais, cela ne te convient pas, tu es trop intelligent.
— Oui, dit Sigurd, je sais que cela existe. Mais les autres membres de l’équipage devaient jaser.
— Ils n’osaient rien dire, le capitaine était très susceptible à ce sujet, ils la fermaient s’ils ne voulaient pas être punis.

Sigurd n’en revenait pas, il avait toujours considéré son grand-père comme un héros. Il lui dit, en hésitant :

— Mais tu aimais… euh… baiser avec lui, ou il te forçait ? Il… il t’enculait ?
— Évidemment que j’aimais et qu’il m’enculait. Il avait une queue magnifique, à la hauteur de sa réputation, alors que moi… bof, dans la moyenne. Mais j’étais mignon à cette époque, presque aussi beau que toi maintenant.
— Grand-père…
— On ne t’a jamais dit que tu tu étais beau ?
— Si, Helga, elle a voulu voir ma bite.
— Et qu’est-ce qu’elle en a pensé ?

Sigurd rougit en répondant :

— Elle l’a trouvée jolie, elle m’a dit que c’était la plus grosse qu’elle avait jamais vue. Euh… je bandais, elle l’avait décalottée et un peu tripotée.
— Tu es amoureux d’elle ?
— Non, elle a dit ça à tous les gars du village, elle a voulu toutes les voir. Et je vais partir dans le nord pour découvrir les runes avec les apprentis érudits, ce n’est pas le moment de me lier à une fille. Pourquoi t’es-tu marié à ton retour ?
— Pour concevoir ton père qui t’a conçu ensuite. N’était-ce pas une raison suffisante ?
— En effet… mais encore ? Puisque tu préférais les hommes…
— Il y aurait eu des ragots. Sur terre je n’avais plus la protection du capitaine. Ta future grand-mère Gudrun a aussi voulu voir ma bite, et surtout comment elle fonctionnait… Ce qui a eu des effets collatéraux.

Les drakkars disparaissaient dans la brume alors que le soleil baissait sur l’horizon. Sigurd les fixa jusqu’au dernier moment.

— Allons, fit Gunnar, ne sois pas triste, pense aux jeunes érudits qui t’attendent dans le nord.
— Qui m’attendent ? Pourquoi m’attendraient-ils ?
— Je t’ai dit de ne pas jouer au niais, pour baiser avec toi, puisque tu as une jolie queue, parait-il, je ne l’ai jamais vue.
— Tu penses que je suis…
— J’en suis sûr. Sinon on ne t’aurait pas choisi.

Le grand-père posa sa main sur la braguette de son petit-fils.