05-05-2023, 07:03 PM
Deuxième "cul nu dans le froid"
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande - Pekka
— Misha, je v…ais jouir, ai-je gémi sobrement, en finnois, car réduit à mes basiques, alors que je me perdais dans son corps. Les sensations que – de manière assez inédite pour moi – je semblais lui procurer l’avaient amené au même état primitif, sinon bestial, car il avait répondu en russe ‘’Немного больше, Pekka !’’
Encore un peu, Pekka… Son plaisir, bien sûr. Le mien tient en grande partie à voir sa silhouette frêle se tortiller sur le drap, ou dos au mur lorsque je le possède debout, ce que ma carrure me permet, mais qui ne cesse de l’étonner.
Je ralentis alors ma profonde possession de son corps, pour voir ses doigts s’agiter frénétiquement sur son sexe délicat, à la base de son gland déjà suintant, jusqu’à l’envol des gouttelettes nacrées qui s’écrasent ensuite sur son ventre, accompagné d’un gémissement de contentement, signe que je peux enfin m’abandonner en lui.
Assis au bord du matelas, je ramène mon regard de mes pieds immenses, aux longs orteils disgracieux, sur ma pilosité blonde à la limite de l’albinisme, d’où émerge mon sexe toujours à moitié dressé. ‘’Ta bite trop épaisse, trop veinée… bestiale ! D’ailleurs, tu baises comme un animal’’ m’avait craché Jasper dans la chambre d’hôtel de Helsinki, le lendemain de la gay pride. Je l’y avais laissé à ses nouveaux amis, pour revenir en Carélie du Nord, et me résoudre à une vie de solitude, et à un surnom peu flatteur.
Jusqu’à son arrivée qui a rempli ma vie, et je ne parle pas que du sexe, qu’il semble pourtant apprécier, alors que j’en doute encore trop souvent…
— C’était bon.
— Tu ne dois pas simuler, Misha, je t’ai encore fait mal, je pense, ai-je murmuré en me retournant à moitié.
— J’ai joui, pratiquement sans me toucher, Pekka, a-t-il murmuré avec un sourire satisfait. Crois-tu que ce soit possible sans orgasme ?
Jasper n’avait jamais éjaculé, lui, après que je le possède trop brusquement, je le réalise maintenant, et que trop vite mon plaisir se répande en lui.
Il a fallu toute la patience – et l’expérience – de Misha pour que je comprenne que le sexe pratiqué avec considération, sinon avec amour, ne s’apprend pas avec les vidéos porno qui avaient trop longtemps fait mon essentiel.
J’ai été tiré de mes pensées par une notification sur mon smartphone, que j’ai empoigné pour y lire un texto de cet abruti de Viktor ‘Hey, le Yeti, on est à la station, tu viens plus ?’
Je reviens à l’écran principal alors que Misha se glisse contre mon dos et murmure ‘’Tes amis t’attendent… Hey, mais c’est moi, cul nu, sur cette photo ?’’
— Hmmm… Capture d’image de la dash cam de ma voiture, le jour où… Mais je peux en changer, si tu veux.
— Non !
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande - Misha
Ben non, jamais. Bon, elle n’est pas très glorieuse, mais l’actuel maire de Murmansk doit toujours en avoir au moins une dans son ordinateur de fonction, bien plus explicite, prise il y a cinq ans, de mes fesses, heureusement anonymes, couvertes de son sperme, et de son gland difforme, bien trop identifiable, lui.
Un choix dangereusement abruti de la part d’un homme dans sa situation, mais qui m’avait motivé à solliciter une entrevue lorsque j’ai reçu mon avis de mobilisation pour défendre la Mère-Patrie en allant massacrer de pacifiques Ukrainiens dans leur propre pays.
25 Décembre 2022, Murmansk, Russie - Misha
‘Oncle Igor’ n’a cependant pas poussé la stupidité que je lui supposais jusqu’à m’accorder sa protection. Et s’il n’a dit qu’à mots couverts son désintérêt actuel pour mon corps de désormais vingt-et-un ans, il a été bien plus clair sur le fait qu’on le retrouverait dans la baie s’il me prenait l’idée de trop parler.
Ma seule option est l’exil vers la destination la plus proche, la Finlande. Quant au moyen de l’atteindre…
Gay, et maintenant déserteur, c’était trop pour mon père. ‘’Négocie ta fuite de lâche avec ton cul, mais tu n’auras pas ma voiture !’’
Ma douce Babouchka, la seule personne qui m’ait jamais sincèrement aimé, s’est procurée trois bouteilles de vodka, qu’elle m’a remises avec un faible sourire désabusé. ‘’Je ne connais pas exactement la consommation d’une Lada jusqu’à la frontière, par contre, celle de mon ivrogne de fils… Ce sera surement mon dernier cadeau de Noël, mon chéri’’
Alors que je revenais épuisé mais plus riche de soixante dollars des trois passes au parc Varnichnyy, elle m’attendait à l’entrée de notre immeuble, avec un demi-bidon d’essence et la clé de contact.
— Pars, n’emporte rien, quitte ce pays mené à la ruine et la destruction par la folie des hommes.
Le cœur lourd et les larmes aux yeux, j’ai démarré la voiture que j’ai engagée sur pont de Kola, puis sur une succession de routes secondaires, en direction de l’ouest.
26 Décembre 2022, Veskoniemi, Finlande - Misha
J’ai eu la chance de passer de justesse la frontière encore peu surveillée, et mon témoin de jauge clignotait depuis une trentaine de kilomètres, lorsque la station-service a été le lieu de l’ultime humiliation, les résidents, cannette de bière à la main, m’ont poussé dans les toilettes, avant de m’imposer de me déshabiller.
— Rendez-lui ses bottines, c’est l’hiver ! a grogné un immense mec très blond, taillé comme un troll des neiges de nos légendes. ‘’Continue, ils ne te serviront pas ici’’.
Il m’a doucement poussé hors du sinistre local, avant de s’adosser à la porte, pour y maintenir ses compatriotes alcoolisés. En tournant la tête avant de repartir, à la place du mépris des autres, j’ai cru déceler une lueur d’empathie, et j’ai peut-être, absurdement désespéré, voulu y voir un peu de désir, aussi.
J’ai repris le volant de la Lada familiale dans une campagne toujours plus désertique jusqu’à ce qu’elle me lâche. Au loin, la fumée d’une cheminée isolée m’avait donné un regain d’espoir et, les fesses à l’air, j’y poussais ma voiture, lorsqu’un Dodge RAM m’a rejoint. Le géant blond en est sorti.
— Panne… a-t-il conclu.
— Oui, c’était prévisible, j’espère que les habitants de cette maison seront plus charitables que les gens de la station, certains regards m’assuraient de passer un mauvais quart d’heure, sans votre intervention…
Sans un mot de plus, il a placé une barre de remorquage entre nos véhicules et m’a tracté jusqu’à la fermette.
— Chez moi.
— Oh ! J’ai un plaid dans mon coffre, je ne peux pas me présenter ainsi devant votre famille, votre femme, je suis indécent, et vous avez la gentillesse de m’accepter, monsieur…
— Je vis seul. Pas ‘monsieur’, je suis Pekka.
J’ai retiré mes bottes à l’entrée, pour entendre un sobre ‘’Bien’’, alors qu’il enfilait lui-même des pantoufles.
— Ben, j’ai un fond d’éducation, vous savez ! Au fait, moi, c’est Misha, enchanté ! Oh, c’est beau, chez vous, j’aime trop. C’est fou, la différence, j’habitais un appart’ pourri, dans une barre pourrie, dans une ville pourrie, et c’est pas du t…
— Tu parles beaucoup. Là, chambre, et salle de bain… a-t-il grogné en indiquant une porte.
Une vraie douche moderne, à la tuyauterie non-apparente, et de l’eau chaude ! Un luxe que je n’avais que peu connu, et que j’ai dû me forcer à abandonner, pour m’envelopper dans la serviette la plus douce qui ait jamais touché ma peau.
J’ai rejoint la chambre, où une photo encadrée sur la table de chevet a attiré mon attention, Pekka et un garçon, sur ce qui ressemblait à un char de la gay pride, avec des drapeaux arc-en-ciel dessinés sur les joues…
— C’est personnel, a grondé le géant albinos, en se matérialisant derrière moi.
— Je suis désolé, je ne voulais pas être intrusif, c’est juste que… C’est une chouette photo, et le garçon est…
— Trop beau pour moi.
— Ben non. Vous êtes très différents, bien sûr, mais les grands nounours, ça a son charme. En tout cas, vous semblez heureux. Il est où, là ? Il ne va peut-être pas prendre trop bien de trouver un mec presque à poil chez toi quand il arrivera.
— Parti, Helsinki, et tu parles vraiment beaucoup.
— Et toi, vraiment très peu. Si c’est le problème, je peux parler finnois, ai-je continué dans sa langue. J’ai eu des cours au lycée.
— Inutile, tu ne vas pas rester, toi non plus, a-t-il murmuré, détournant un regard chargé de désabusement.
Et là, j’ai peut-être, juste peut-être aperçu du début d’une perspective…
Pekka est plutôt pas mal, je lui donne la petite trentaine, assez beau dans son genre, financièrement stable, et surtout gay. Peut-être pas loin d’être le seul dans un rayon de cinquante kilomètres, en fait…
— Je ne sais pas où je serai demain, ni ce que je ferai, mais ce soir, je peux… te remercier pour ton aide, ai-je soufflé, en posant une main sur sa joue.
Il a fermé les yeux, tourné le visage pour déposer un baiser timide sur ma paume, puis les a rouverts et les a fixé les miens. ‘’Tu ne me dois rien’’.
Je l’ai fait reculer d’un pas, jusqu’à ce que ses mollets touchent le bord du matelas, puis qu’il s’y effondre.
— Je n’ai que ça, soufflé-je en laissant tomber la serviette pour me montrer nu, laisse-moi te l’offrir.
Après quelques secondes d’hésitation, avec encore une faible réticence, il a soulevé le bassin afin que je tire sur ses cuisses, d’un seul geste, son pantalon et son boxer, pour dévoiler le sexe le plus imposant que j’aie vu, douloureusement dressé, du moins l’ai-je supposé. J’ai tracé de la pointe de la langue le relief des deux veines qui saillaient sur sa hampe, puis, après l’avoir entièrement décalotté, j’ai gobé son gland épais.
Il a suffi d’une minute pour qu’il panique et grogne ‘’Arrête ! Je vais…’’, avant d’éjecter une salve entre mes lèvres.
— Oh non ! Je suis désolé, je… Jamais on ne…
— La… caresse ? Mais ton copain…
— Jasper ne voulait pas, il trouvait mon sexe… comment, déjà ? Ah oui, grossier.
Ah bon ? Impressionnant, peut-être, mais pas… ça, ai-je pensé un instant, avant de me ressaisir. ‘’Mais quand vous faisiez l’amour ?’’
— En levrette, comme il exigeait. Douloureux, trop brusque, trop rapide…
— Doul… ? Euh, oui, au début, mais après quelques fois, et avec des prélis suffisants…
— Les quelques fois, ça en a été deux en tout, puis je l’ai emmené à la gay pride d’Helsinki pour lui faire plaisir, et il y est resté. Sinon, c’est quoi, les… prélis ?
— Préliminaires, la… préparation, disons.
Je l’avais perdu, là. Je lui ai proposé de lui expliquer par la pratique. ‘’Entièrement nu ?’’ a-t-il demandé, alors que je lui retirais ses pantoufles d’intérieur, puis son pantalon.
— Tu es beau, Pekka, n’en doute jamais, ai-je soufflé, en passant mon regard gourmand de ses jambes musclées aux abdos que sa chemise dévoilait.
J’ai entamé un ballet de séduction, de mes lèvres, sur l’intérieur de ses cuisses, avant de les relever, et d’appuyer la caresse de ma langue sur le petit cercle fripé de son intimité.
— Oooh… a-t-il gémi, en en libérant la tension, me permettant d’y insérer un doigt intrusif, à la recherche de la légère protubérance, que j’ai doucement massée, jusqu’à voir suinter de son gland un filet clair et visqueux, alors que son bassin tressaillait légèrement.
Je commençais à me demander comment le petit prostitué exclusivement passif du parc Varnichnyy pourrait bien pousser plus loin – sans mauvais jeu de mot – son apprentissage, lorsque Pekka a reculé et s’est couché sur le flanc dans la direction opposée, non sans légèrement taper de la main, dans son dos, sur le matelas, m’invitant à m’y allonger.
Je me suis réveillé pour découvrir ses yeux clairs fixés sur mon visage.
— Je me suis endormi. Il est quelle heure ?
— Six heures du matin. Je n’ai pas dormi, moi. Ce que tu m’as montré hier…
— Oui ?
— Je voudrais te rendre… Comment as-tu dit ? La caresse ?
— Toi non plus, tu ne me dois rien, Pekka, mais…
— Mais ?
— Si tu insistes, et peut-être plus ensuite, ai-je glissé.
Il a répété les gestes, c’était bien un peu maladroit, mais prometteur… ‘’Oui, là, juste là… Doucement, le doigt… Oui, c’est parfait’’ ai-je gémi, alors qu’il prenait délicatement mon sexe palpitant en bouche. ‘’Attends, stop’’.
— Excuse-moi, je suis une brute, Jasper avait raison.
Tant d’insécurité dans deux mètres et cent kilos, comment est-ce possible ? ai-je furtivement pensé.
— Non, c’est pas ça, c’est bien, mais je veux plus, dis-je en le retournant sur le dos pour le chevaucher. Je veux ça, ajouté-je en prenant son sexe dressé dans mon poing, pour le positionner sous mon intimité, et m’y empaler.
— Aaaaah ! Putain, c’est grooos…
— Misha, ne fais pas ça, je te fais mal, comme à Jasper, je ne veux pas…
— Arrête de parler de lui, ai-je gémi, s’il te plait… Laisse-moi… Oooh ! Oh ouiii… C’est… différent.
Et ça l’est, vraiment, mais je n’ai pas la tête à l’expliquer, juste à ressentir ce plaisir… ben oui, inhabituel ! Le plaisir prostatique, je l’ai parfois connu, rarement lors de mes rencontres dans le parc, une seule fois avec ‘Oncle Igor’ dans son bureau à la mairie, mais ceci… Des tremblements électrisent mon corps entier, et je veux maintenir cette sensation jusque-là encore inconnue.
Un gémissement ramène en partie mon attention sur le visage extatique de Pekka, sa tête rejetée en arrière sur l’oreiller, les tendons de son cou apparents, alors que le passage de son sexe en moi semble facilité… ‘Il a joui mais son érection perdure !’ a été ma dernière pensée, avant que j’empoigne mon sexe maintenant assez raide que pour envoyer des gouttes nacrées jusqu’à son sternum.
26 Décembre 2022, Veskoniemi, Finlande - Pekka
L’eau de la douche qui ruisselle sur le corps de Misha dans la salle de bain… Je me suis excusé de l’avoir souillé, alors que, lentement, il détachait son corps du mien. Il a posé un doigt léger sur mes lèvres et m’a dit que je lui avais donné un plaisir qu’il ne connaissait pas encore, puis l’a pointé sur sa semence répandue sur mon torse.
Jamais, avec Jasper…
J’ai basculé le cadre de notre photo à la gay pride d’Helsinki, je ne lui en veux pas, ou plus, j’ai cru l’aimer, je l’ai mal aimé, torts partagés, on dira. J’aime trop vite, trop mal, je l’ai admis à Misha.
Il a été honnête, il m’a dit chercher la sécurité, la stabilité, et peut-être l’amour, qu’il me portera un jour. En attendant, le plaisir lui suffit.
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande – Misha
— Non, sérieux, garde la photo en fond d’écran, c’est ainsi que tu m’as vu la première fois, et j’y suis bien un peu pathétique, ou ridicule, mais bon…
— Pas ces mots ! Tu n’as jamais été ni l’un ni l’autre, tu étais perdu, et surtout, ma première pensée, quand j’ai vu les brutes de la station vouloir t’humilier…
— De la pitié ?
— Non, et ce n’est pas plus digne, plutôt du désir… Tu étais le plus beau garçon que j’aie jamais vu, j’avais en même temps terriblement envie de lui, mais peur, si j’y arrivais, de le briser et de le perdre, encore.
— Ça n’arrivera pas de sitôt, ai-je murmuré, en posant mes doigts sur sa hampe qui raidissait.
— Juste pour ça ? Note, ce serait déjà bien…
— Non, pas que… Plutôt parce que… je crois que… je t’aime, ai-je admis.
[Ping]
— Oh ! Encore un message. Toujours tes potes de la station-service ?
— Oui, de Viktor. Très classieux, comme toujours… Eh quoi, le Yeti, on t’attend, gros puceau !
— Quoi ? Tu m’as plus souvent fait l’amour en quinze jours qu’ils ne baisent probablement leurs grosses vaches de femmes en un an ! Réponds-lui ça, tiens !
— J’ai plutôt envie de lui répondre de vive voix, et de te lui présenter ! Mais d’abord, à la douche, je prépare un bon petit déjeuner, et ensuite si tu es d’accord de m’y accompagner…
***
J’ai sauté du RAM pour rejoindre Pekka.
— Aaah, le Yeti, une semaine qu’on ne te voit plus, a braillé celui que je suppose être Viktor. Tu te branlais dans ton coin ? T’as pas reçu mes textos ?
— Oh oui, jusqu’à celui de ce matin, mais je n’ai plus de crédit d’appel, on s’est dit qu’on passerait un coup.
— On ? Hey, mais c’est le petit Russe de l’autre jour.
— Voici Misha, il est la raison pour laquelle je ne suis plus passé, et pour répondre à ta question, également celle pour laquelle je ne me suis plus branlé depuis une semaine.
— Il remplace Jasper ? C’est ta nouvelle petite pute ?
Pekka s’est tendu, je lui ai pressé la main pour l’inciter à rester calme, en murmurant ‘’Je t’ai tout raconté, tu as dit qu’on n’en parlerait plus jamais… mais moi, je n’ai rien promis’’, avant de faire face à ce Viktor.
— Je suis une petite pute très avide, et ce matin, même s’il avait eu du crédit sur sa carte prépayée, Pekka n’aurait pas pu te répondre, il était enfoncé de vingt centimètres en moi.
— Vingt centi… ? a ânonné l’abruti.
— Et la plus épaisse que j’aie jamais connu, mec… Mais ça, c’était ce matin… Dis, Pekka, à cause de monsieur, j’ai un souvenir pénible à exorciser dans les toilettes de la station, ça te dirait de… ?
Il m’y a suivi docilement, en retenant difficilement son sourire. J’avais la moitié de son sexe en bouche depuis deux minutes, lorsque la porte s’est entrouverte…
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande - Pekka
— Misha, je v…ais jouir, ai-je gémi sobrement, en finnois, car réduit à mes basiques, alors que je me perdais dans son corps. Les sensations que – de manière assez inédite pour moi – je semblais lui procurer l’avaient amené au même état primitif, sinon bestial, car il avait répondu en russe ‘’Немного больше, Pekka !’’
Encore un peu, Pekka… Son plaisir, bien sûr. Le mien tient en grande partie à voir sa silhouette frêle se tortiller sur le drap, ou dos au mur lorsque je le possède debout, ce que ma carrure me permet, mais qui ne cesse de l’étonner.
Je ralentis alors ma profonde possession de son corps, pour voir ses doigts s’agiter frénétiquement sur son sexe délicat, à la base de son gland déjà suintant, jusqu’à l’envol des gouttelettes nacrées qui s’écrasent ensuite sur son ventre, accompagné d’un gémissement de contentement, signe que je peux enfin m’abandonner en lui.
Assis au bord du matelas, je ramène mon regard de mes pieds immenses, aux longs orteils disgracieux, sur ma pilosité blonde à la limite de l’albinisme, d’où émerge mon sexe toujours à moitié dressé. ‘’Ta bite trop épaisse, trop veinée… bestiale ! D’ailleurs, tu baises comme un animal’’ m’avait craché Jasper dans la chambre d’hôtel de Helsinki, le lendemain de la gay pride. Je l’y avais laissé à ses nouveaux amis, pour revenir en Carélie du Nord, et me résoudre à une vie de solitude, et à un surnom peu flatteur.
Jusqu’à son arrivée qui a rempli ma vie, et je ne parle pas que du sexe, qu’il semble pourtant apprécier, alors que j’en doute encore trop souvent…
— C’était bon.
— Tu ne dois pas simuler, Misha, je t’ai encore fait mal, je pense, ai-je murmuré en me retournant à moitié.
— J’ai joui, pratiquement sans me toucher, Pekka, a-t-il murmuré avec un sourire satisfait. Crois-tu que ce soit possible sans orgasme ?
Jasper n’avait jamais éjaculé, lui, après que je le possède trop brusquement, je le réalise maintenant, et que trop vite mon plaisir se répande en lui.
Il a fallu toute la patience – et l’expérience – de Misha pour que je comprenne que le sexe pratiqué avec considération, sinon avec amour, ne s’apprend pas avec les vidéos porno qui avaient trop longtemps fait mon essentiel.
J’ai été tiré de mes pensées par une notification sur mon smartphone, que j’ai empoigné pour y lire un texto de cet abruti de Viktor ‘Hey, le Yeti, on est à la station, tu viens plus ?’
Je reviens à l’écran principal alors que Misha se glisse contre mon dos et murmure ‘’Tes amis t’attendent… Hey, mais c’est moi, cul nu, sur cette photo ?’’
— Hmmm… Capture d’image de la dash cam de ma voiture, le jour où… Mais je peux en changer, si tu veux.
— Non !
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande - Misha
Ben non, jamais. Bon, elle n’est pas très glorieuse, mais l’actuel maire de Murmansk doit toujours en avoir au moins une dans son ordinateur de fonction, bien plus explicite, prise il y a cinq ans, de mes fesses, heureusement anonymes, couvertes de son sperme, et de son gland difforme, bien trop identifiable, lui.
Un choix dangereusement abruti de la part d’un homme dans sa situation, mais qui m’avait motivé à solliciter une entrevue lorsque j’ai reçu mon avis de mobilisation pour défendre la Mère-Patrie en allant massacrer de pacifiques Ukrainiens dans leur propre pays.
25 Décembre 2022, Murmansk, Russie - Misha
‘Oncle Igor’ n’a cependant pas poussé la stupidité que je lui supposais jusqu’à m’accorder sa protection. Et s’il n’a dit qu’à mots couverts son désintérêt actuel pour mon corps de désormais vingt-et-un ans, il a été bien plus clair sur le fait qu’on le retrouverait dans la baie s’il me prenait l’idée de trop parler.
Ma seule option est l’exil vers la destination la plus proche, la Finlande. Quant au moyen de l’atteindre…
Gay, et maintenant déserteur, c’était trop pour mon père. ‘’Négocie ta fuite de lâche avec ton cul, mais tu n’auras pas ma voiture !’’
Ma douce Babouchka, la seule personne qui m’ait jamais sincèrement aimé, s’est procurée trois bouteilles de vodka, qu’elle m’a remises avec un faible sourire désabusé. ‘’Je ne connais pas exactement la consommation d’une Lada jusqu’à la frontière, par contre, celle de mon ivrogne de fils… Ce sera surement mon dernier cadeau de Noël, mon chéri’’
Alors que je revenais épuisé mais plus riche de soixante dollars des trois passes au parc Varnichnyy, elle m’attendait à l’entrée de notre immeuble, avec un demi-bidon d’essence et la clé de contact.
— Pars, n’emporte rien, quitte ce pays mené à la ruine et la destruction par la folie des hommes.
Le cœur lourd et les larmes aux yeux, j’ai démarré la voiture que j’ai engagée sur pont de Kola, puis sur une succession de routes secondaires, en direction de l’ouest.
26 Décembre 2022, Veskoniemi, Finlande - Misha
J’ai eu la chance de passer de justesse la frontière encore peu surveillée, et mon témoin de jauge clignotait depuis une trentaine de kilomètres, lorsque la station-service a été le lieu de l’ultime humiliation, les résidents, cannette de bière à la main, m’ont poussé dans les toilettes, avant de m’imposer de me déshabiller.
— Rendez-lui ses bottines, c’est l’hiver ! a grogné un immense mec très blond, taillé comme un troll des neiges de nos légendes. ‘’Continue, ils ne te serviront pas ici’’.
Il m’a doucement poussé hors du sinistre local, avant de s’adosser à la porte, pour y maintenir ses compatriotes alcoolisés. En tournant la tête avant de repartir, à la place du mépris des autres, j’ai cru déceler une lueur d’empathie, et j’ai peut-être, absurdement désespéré, voulu y voir un peu de désir, aussi.
J’ai repris le volant de la Lada familiale dans une campagne toujours plus désertique jusqu’à ce qu’elle me lâche. Au loin, la fumée d’une cheminée isolée m’avait donné un regain d’espoir et, les fesses à l’air, j’y poussais ma voiture, lorsqu’un Dodge RAM m’a rejoint. Le géant blond en est sorti.
— Panne… a-t-il conclu.
— Oui, c’était prévisible, j’espère que les habitants de cette maison seront plus charitables que les gens de la station, certains regards m’assuraient de passer un mauvais quart d’heure, sans votre intervention…
Sans un mot de plus, il a placé une barre de remorquage entre nos véhicules et m’a tracté jusqu’à la fermette.
— Chez moi.
— Oh ! J’ai un plaid dans mon coffre, je ne peux pas me présenter ainsi devant votre famille, votre femme, je suis indécent, et vous avez la gentillesse de m’accepter, monsieur…
— Je vis seul. Pas ‘monsieur’, je suis Pekka.
J’ai retiré mes bottes à l’entrée, pour entendre un sobre ‘’Bien’’, alors qu’il enfilait lui-même des pantoufles.
— Ben, j’ai un fond d’éducation, vous savez ! Au fait, moi, c’est Misha, enchanté ! Oh, c’est beau, chez vous, j’aime trop. C’est fou, la différence, j’habitais un appart’ pourri, dans une barre pourrie, dans une ville pourrie, et c’est pas du t…
— Tu parles beaucoup. Là, chambre, et salle de bain… a-t-il grogné en indiquant une porte.
Une vraie douche moderne, à la tuyauterie non-apparente, et de l’eau chaude ! Un luxe que je n’avais que peu connu, et que j’ai dû me forcer à abandonner, pour m’envelopper dans la serviette la plus douce qui ait jamais touché ma peau.
J’ai rejoint la chambre, où une photo encadrée sur la table de chevet a attiré mon attention, Pekka et un garçon, sur ce qui ressemblait à un char de la gay pride, avec des drapeaux arc-en-ciel dessinés sur les joues…
— C’est personnel, a grondé le géant albinos, en se matérialisant derrière moi.
— Je suis désolé, je ne voulais pas être intrusif, c’est juste que… C’est une chouette photo, et le garçon est…
— Trop beau pour moi.
— Ben non. Vous êtes très différents, bien sûr, mais les grands nounours, ça a son charme. En tout cas, vous semblez heureux. Il est où, là ? Il ne va peut-être pas prendre trop bien de trouver un mec presque à poil chez toi quand il arrivera.
— Parti, Helsinki, et tu parles vraiment beaucoup.
— Et toi, vraiment très peu. Si c’est le problème, je peux parler finnois, ai-je continué dans sa langue. J’ai eu des cours au lycée.
— Inutile, tu ne vas pas rester, toi non plus, a-t-il murmuré, détournant un regard chargé de désabusement.
Et là, j’ai peut-être, juste peut-être aperçu du début d’une perspective…
Pekka est plutôt pas mal, je lui donne la petite trentaine, assez beau dans son genre, financièrement stable, et surtout gay. Peut-être pas loin d’être le seul dans un rayon de cinquante kilomètres, en fait…
— Je ne sais pas où je serai demain, ni ce que je ferai, mais ce soir, je peux… te remercier pour ton aide, ai-je soufflé, en posant une main sur sa joue.
Il a fermé les yeux, tourné le visage pour déposer un baiser timide sur ma paume, puis les a rouverts et les a fixé les miens. ‘’Tu ne me dois rien’’.
Je l’ai fait reculer d’un pas, jusqu’à ce que ses mollets touchent le bord du matelas, puis qu’il s’y effondre.
— Je n’ai que ça, soufflé-je en laissant tomber la serviette pour me montrer nu, laisse-moi te l’offrir.
Après quelques secondes d’hésitation, avec encore une faible réticence, il a soulevé le bassin afin que je tire sur ses cuisses, d’un seul geste, son pantalon et son boxer, pour dévoiler le sexe le plus imposant que j’aie vu, douloureusement dressé, du moins l’ai-je supposé. J’ai tracé de la pointe de la langue le relief des deux veines qui saillaient sur sa hampe, puis, après l’avoir entièrement décalotté, j’ai gobé son gland épais.
Il a suffi d’une minute pour qu’il panique et grogne ‘’Arrête ! Je vais…’’, avant d’éjecter une salve entre mes lèvres.
— Oh non ! Je suis désolé, je… Jamais on ne…
— La… caresse ? Mais ton copain…
— Jasper ne voulait pas, il trouvait mon sexe… comment, déjà ? Ah oui, grossier.
Ah bon ? Impressionnant, peut-être, mais pas… ça, ai-je pensé un instant, avant de me ressaisir. ‘’Mais quand vous faisiez l’amour ?’’
— En levrette, comme il exigeait. Douloureux, trop brusque, trop rapide…
— Doul… ? Euh, oui, au début, mais après quelques fois, et avec des prélis suffisants…
— Les quelques fois, ça en a été deux en tout, puis je l’ai emmené à la gay pride d’Helsinki pour lui faire plaisir, et il y est resté. Sinon, c’est quoi, les… prélis ?
— Préliminaires, la… préparation, disons.
Je l’avais perdu, là. Je lui ai proposé de lui expliquer par la pratique. ‘’Entièrement nu ?’’ a-t-il demandé, alors que je lui retirais ses pantoufles d’intérieur, puis son pantalon.
— Tu es beau, Pekka, n’en doute jamais, ai-je soufflé, en passant mon regard gourmand de ses jambes musclées aux abdos que sa chemise dévoilait.
J’ai entamé un ballet de séduction, de mes lèvres, sur l’intérieur de ses cuisses, avant de les relever, et d’appuyer la caresse de ma langue sur le petit cercle fripé de son intimité.
— Oooh… a-t-il gémi, en en libérant la tension, me permettant d’y insérer un doigt intrusif, à la recherche de la légère protubérance, que j’ai doucement massée, jusqu’à voir suinter de son gland un filet clair et visqueux, alors que son bassin tressaillait légèrement.
Je commençais à me demander comment le petit prostitué exclusivement passif du parc Varnichnyy pourrait bien pousser plus loin – sans mauvais jeu de mot – son apprentissage, lorsque Pekka a reculé et s’est couché sur le flanc dans la direction opposée, non sans légèrement taper de la main, dans son dos, sur le matelas, m’invitant à m’y allonger.
Je me suis réveillé pour découvrir ses yeux clairs fixés sur mon visage.
— Je me suis endormi. Il est quelle heure ?
— Six heures du matin. Je n’ai pas dormi, moi. Ce que tu m’as montré hier…
— Oui ?
— Je voudrais te rendre… Comment as-tu dit ? La caresse ?
— Toi non plus, tu ne me dois rien, Pekka, mais…
— Mais ?
— Si tu insistes, et peut-être plus ensuite, ai-je glissé.
Il a répété les gestes, c’était bien un peu maladroit, mais prometteur… ‘’Oui, là, juste là… Doucement, le doigt… Oui, c’est parfait’’ ai-je gémi, alors qu’il prenait délicatement mon sexe palpitant en bouche. ‘’Attends, stop’’.
— Excuse-moi, je suis une brute, Jasper avait raison.
Tant d’insécurité dans deux mètres et cent kilos, comment est-ce possible ? ai-je furtivement pensé.
— Non, c’est pas ça, c’est bien, mais je veux plus, dis-je en le retournant sur le dos pour le chevaucher. Je veux ça, ajouté-je en prenant son sexe dressé dans mon poing, pour le positionner sous mon intimité, et m’y empaler.
— Aaaaah ! Putain, c’est grooos…
— Misha, ne fais pas ça, je te fais mal, comme à Jasper, je ne veux pas…
— Arrête de parler de lui, ai-je gémi, s’il te plait… Laisse-moi… Oooh ! Oh ouiii… C’est… différent.
Et ça l’est, vraiment, mais je n’ai pas la tête à l’expliquer, juste à ressentir ce plaisir… ben oui, inhabituel ! Le plaisir prostatique, je l’ai parfois connu, rarement lors de mes rencontres dans le parc, une seule fois avec ‘Oncle Igor’ dans son bureau à la mairie, mais ceci… Des tremblements électrisent mon corps entier, et je veux maintenir cette sensation jusque-là encore inconnue.
Un gémissement ramène en partie mon attention sur le visage extatique de Pekka, sa tête rejetée en arrière sur l’oreiller, les tendons de son cou apparents, alors que le passage de son sexe en moi semble facilité… ‘Il a joui mais son érection perdure !’ a été ma dernière pensée, avant que j’empoigne mon sexe maintenant assez raide que pour envoyer des gouttes nacrées jusqu’à son sternum.
26 Décembre 2022, Veskoniemi, Finlande - Pekka
L’eau de la douche qui ruisselle sur le corps de Misha dans la salle de bain… Je me suis excusé de l’avoir souillé, alors que, lentement, il détachait son corps du mien. Il a posé un doigt léger sur mes lèvres et m’a dit que je lui avais donné un plaisir qu’il ne connaissait pas encore, puis l’a pointé sur sa semence répandue sur mon torse.
Jamais, avec Jasper…
J’ai basculé le cadre de notre photo à la gay pride d’Helsinki, je ne lui en veux pas, ou plus, j’ai cru l’aimer, je l’ai mal aimé, torts partagés, on dira. J’aime trop vite, trop mal, je l’ai admis à Misha.
Il a été honnête, il m’a dit chercher la sécurité, la stabilité, et peut-être l’amour, qu’il me portera un jour. En attendant, le plaisir lui suffit.
3 Janvier 2023, Veskoniemi, Finlande – Misha
— Non, sérieux, garde la photo en fond d’écran, c’est ainsi que tu m’as vu la première fois, et j’y suis bien un peu pathétique, ou ridicule, mais bon…
— Pas ces mots ! Tu n’as jamais été ni l’un ni l’autre, tu étais perdu, et surtout, ma première pensée, quand j’ai vu les brutes de la station vouloir t’humilier…
— De la pitié ?
— Non, et ce n’est pas plus digne, plutôt du désir… Tu étais le plus beau garçon que j’aie jamais vu, j’avais en même temps terriblement envie de lui, mais peur, si j’y arrivais, de le briser et de le perdre, encore.
— Ça n’arrivera pas de sitôt, ai-je murmuré, en posant mes doigts sur sa hampe qui raidissait.
— Juste pour ça ? Note, ce serait déjà bien…
— Non, pas que… Plutôt parce que… je crois que… je t’aime, ai-je admis.
[Ping]
— Oh ! Encore un message. Toujours tes potes de la station-service ?
— Oui, de Viktor. Très classieux, comme toujours… Eh quoi, le Yeti, on t’attend, gros puceau !
— Quoi ? Tu m’as plus souvent fait l’amour en quinze jours qu’ils ne baisent probablement leurs grosses vaches de femmes en un an ! Réponds-lui ça, tiens !
— J’ai plutôt envie de lui répondre de vive voix, et de te lui présenter ! Mais d’abord, à la douche, je prépare un bon petit déjeuner, et ensuite si tu es d’accord de m’y accompagner…
***
J’ai sauté du RAM pour rejoindre Pekka.
— Aaah, le Yeti, une semaine qu’on ne te voit plus, a braillé celui que je suppose être Viktor. Tu te branlais dans ton coin ? T’as pas reçu mes textos ?
— Oh oui, jusqu’à celui de ce matin, mais je n’ai plus de crédit d’appel, on s’est dit qu’on passerait un coup.
— On ? Hey, mais c’est le petit Russe de l’autre jour.
— Voici Misha, il est la raison pour laquelle je ne suis plus passé, et pour répondre à ta question, également celle pour laquelle je ne me suis plus branlé depuis une semaine.
— Il remplace Jasper ? C’est ta nouvelle petite pute ?
Pekka s’est tendu, je lui ai pressé la main pour l’inciter à rester calme, en murmurant ‘’Je t’ai tout raconté, tu as dit qu’on n’en parlerait plus jamais… mais moi, je n’ai rien promis’’, avant de faire face à ce Viktor.
— Je suis une petite pute très avide, et ce matin, même s’il avait eu du crédit sur sa carte prépayée, Pekka n’aurait pas pu te répondre, il était enfoncé de vingt centimètres en moi.
— Vingt centi… ? a ânonné l’abruti.
— Et la plus épaisse que j’aie jamais connu, mec… Mais ça, c’était ce matin… Dis, Pekka, à cause de monsieur, j’ai un souvenir pénible à exorciser dans les toilettes de la station, ça te dirait de… ?
Il m’y a suivi docilement, en retenant difficilement son sourire. J’avais la moitié de son sexe en bouche depuis deux minutes, lorsque la porte s’est entrouverte…
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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