29-04-2023, 04:09 PM
Un premier "cul nu dans le froid"
Mon histoire débute peu après la fin du communisme. J’étais fasciné par la Russie, en particulier par la Sibérie. J’avais appris la langue russe. J’ai pris l’avion pour Moscou au début du printemps, acheté une vielle Lada, bourré le coffre de provisions et je suis parti à l’aventure, un samedi. J’ai roulé sans problème jusqu’à Nosovaya, puis le temps s’est gâté, une tempête de neige inhabituelle à cette saison, et je me suis rendu compte que ma caisse n’avait pas de pneus d’hiver. Impossible de continuer. Il n’y avait pas d’auberge dans ce petit village, je me suis donc résolu à passer la nuit dans la voiture. Le voyage commençait plutôt mal, j’ai bu une rasade de vodka pour me donner du courage.
Une voiture étrangère sur la place du village, même si j’avais des plaques russes, ça ne passe pas inaperçu. Un jeune homme s’est approché et m’a demandé s’il pouvait m’aider. J’ai baragouiné une réponse.
— Français ? m’a-t-il demandé.
— Non, ai-je répondu, je parle français, mais je suis suisse.
— Parfait, je connais un peu cette langue. Un de mes ancêtres, un Suisse, était le précepteur des enfants du tsar. Tu es invité pour la nuit.
— Mais, je… Merci, je paierai la pension.
— J’ai dit invité, ne me fais pas déjà regretter de t’avoir offert l’hospitalité, je te montre le chemin.
Il est monté dans la voiture, j’ai roulé prudemment jusqu’à son isba. J’ai pris un sac que j’avais préparé pour les nuits et je suis entré dans la maison avec Aliocha, c’était son prénom. Il m’a présenté sa mère Irina, sa sœur Svetlana et son chat Nikolaï ; son père était décédé. Ils n’avaient pas souvent des invités, ils ont mis les petits plats dans les grands et la vodka a coulé à flots.
Le lendemain matin, je me suis réveillé assez tôt, la mère m’a préparé le petit déjeuner en me disant que son fils se levait tard, mais que, si je voulais partir, je ne devais pas l’attendre. Les routes étaient dégagées, j’avais encore des milliers de kilomètres à parcourir jusqu’en Sibérie, je l’ai remerciée pour son accueil et je me suis mis au volant. Impossible de faire démarrer la Lada, la batterie était nase. Aliocha, qui s’était levé, m’a dit qu’il allait me pousser, ça n’a pas marché. Je suis ressorti et j’ai vu qu’il n’avait pas mis de pantalon.
— Tu n’as pas froid aux yeux ! ai-je dit en français.
— Pourquoi aux yeux, tu aurais dû dire aux couilles. Pas de souci, elles n’ont pas encore gelé.
— C’est une expression. Bon, on fait quoi ?
— J’appellerai le garagiste, mais on est dimanche. Reste encore une nuit.
— J’ai peur d’abuser.
Il ne m’a pas répondu, nous sommes retournés dans l’isba. Aliocha ne paraissait pas gêné d’être cul nu devant sa mère et sa sœur, il devait être fier de ce qui pendait entre ses jambes. Il a mangé dans cette tenue puis m’a dit :
— J’ai envie de faire la grasse matinée, tu viens avec moi pour me réchauffer les couilles ?
J’ai été surpris. Comment avait-il deviné ? Je ne pouvais pas refuser une telle offre, je l’ai suivi dans sa chambre et j’ai fait l’amour pour la première fois avec un beau jeune homme slave.
À midi, il a passé un caleçon informe pour le repas. Après le dessert, il m’a demandé :
— Tu voudrais te marier avec Svetlana ?
— Me marier ? Avec ta sœur ?
— Oui.
— Pourquoi ? Je suis gay, tu t’en es aperçu.
— Elle est lesbienne, tu ne devras pas coucher avec elle. Moi, je me marierai avec sa copine et les apparences seront sauves. Dans ce petit village, ils n’aiment pas trop les homosexuels. Et ce nouveau président, ce Vladimir, ne m’inspire pas confiance.
— Et ta mère, qu’en pensera-t-elle ?
— Je suis sûr qu’elle approuvera.
Il lui expliqua en russe, elle eut un large sourire et nous bénit.
— Je ferai quoi pour gagner ma vie ?
— Bah, tu pourrais faire des traductions, ils cherchent un traducteur dans la boîte où je travaille. L’intendance suivra.
— Laisse-moi réfléchir.
— Tu as le temps, tout le temps.
Trente ans plus tard, la Lada est toujours devant l’isba, complètement rouillée, nous n’avons jamais eu le courage de nous en séparer. Aliocha m’a avoué que c’est lui qui l’avait sabotée pendant la première nuit.
Mon histoire débute peu après la fin du communisme. J’étais fasciné par la Russie, en particulier par la Sibérie. J’avais appris la langue russe. J’ai pris l’avion pour Moscou au début du printemps, acheté une vielle Lada, bourré le coffre de provisions et je suis parti à l’aventure, un samedi. J’ai roulé sans problème jusqu’à Nosovaya, puis le temps s’est gâté, une tempête de neige inhabituelle à cette saison, et je me suis rendu compte que ma caisse n’avait pas de pneus d’hiver. Impossible de continuer. Il n’y avait pas d’auberge dans ce petit village, je me suis donc résolu à passer la nuit dans la voiture. Le voyage commençait plutôt mal, j’ai bu une rasade de vodka pour me donner du courage.
Une voiture étrangère sur la place du village, même si j’avais des plaques russes, ça ne passe pas inaperçu. Un jeune homme s’est approché et m’a demandé s’il pouvait m’aider. J’ai baragouiné une réponse.
— Français ? m’a-t-il demandé.
— Non, ai-je répondu, je parle français, mais je suis suisse.
— Parfait, je connais un peu cette langue. Un de mes ancêtres, un Suisse, était le précepteur des enfants du tsar. Tu es invité pour la nuit.
— Mais, je… Merci, je paierai la pension.
— J’ai dit invité, ne me fais pas déjà regretter de t’avoir offert l’hospitalité, je te montre le chemin.
Il est monté dans la voiture, j’ai roulé prudemment jusqu’à son isba. J’ai pris un sac que j’avais préparé pour les nuits et je suis entré dans la maison avec Aliocha, c’était son prénom. Il m’a présenté sa mère Irina, sa sœur Svetlana et son chat Nikolaï ; son père était décédé. Ils n’avaient pas souvent des invités, ils ont mis les petits plats dans les grands et la vodka a coulé à flots.
Le lendemain matin, je me suis réveillé assez tôt, la mère m’a préparé le petit déjeuner en me disant que son fils se levait tard, mais que, si je voulais partir, je ne devais pas l’attendre. Les routes étaient dégagées, j’avais encore des milliers de kilomètres à parcourir jusqu’en Sibérie, je l’ai remerciée pour son accueil et je me suis mis au volant. Impossible de faire démarrer la Lada, la batterie était nase. Aliocha, qui s’était levé, m’a dit qu’il allait me pousser, ça n’a pas marché. Je suis ressorti et j’ai vu qu’il n’avait pas mis de pantalon.
— Tu n’as pas froid aux yeux ! ai-je dit en français.
— Pourquoi aux yeux, tu aurais dû dire aux couilles. Pas de souci, elles n’ont pas encore gelé.
— C’est une expression. Bon, on fait quoi ?
— J’appellerai le garagiste, mais on est dimanche. Reste encore une nuit.
— J’ai peur d’abuser.
Il ne m’a pas répondu, nous sommes retournés dans l’isba. Aliocha ne paraissait pas gêné d’être cul nu devant sa mère et sa sœur, il devait être fier de ce qui pendait entre ses jambes. Il a mangé dans cette tenue puis m’a dit :
— J’ai envie de faire la grasse matinée, tu viens avec moi pour me réchauffer les couilles ?
J’ai été surpris. Comment avait-il deviné ? Je ne pouvais pas refuser une telle offre, je l’ai suivi dans sa chambre et j’ai fait l’amour pour la première fois avec un beau jeune homme slave.
À midi, il a passé un caleçon informe pour le repas. Après le dessert, il m’a demandé :
— Tu voudrais te marier avec Svetlana ?
— Me marier ? Avec ta sœur ?
— Oui.
— Pourquoi ? Je suis gay, tu t’en es aperçu.
— Elle est lesbienne, tu ne devras pas coucher avec elle. Moi, je me marierai avec sa copine et les apparences seront sauves. Dans ce petit village, ils n’aiment pas trop les homosexuels. Et ce nouveau président, ce Vladimir, ne m’inspire pas confiance.
— Et ta mère, qu’en pensera-t-elle ?
— Je suis sûr qu’elle approuvera.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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