23-04-2023, 11:07 AM
J't'adore, Nestor !
Et il y avait eu un éclat, au terme duquel elle s'était barrée en assénant au gars Nestor des qualificatifs un peu rudes...
Lui était resté là, car il y avait aussi tous ses potes.. mais le petit groupe où était Fabrice n'avait pas caché ses rires... et c'est pourquoi ce jeune homme, qui n'était pas dans les meilleurs termes avec le Nestor, craignit des représailles : on savait le mec homophobe, et aviné, qui sait ce qu'il pouvait donner ?
Bref, il hâtait le pas, le jeune Fabrice ! Mais l'autre avait adopté le pas de charge, et Fabrice, qui n'osait se retourner ne le vit pas arriver... juste au moment où il s'élançait sur la chaussée pour traverser. Dans son affolement, il avait oublié que même à deux heures du matin, il faut regarder...
Il fut happé par les bras puissants de Nestor, tandis que l'automobiliste, surpris, faisait une embardée en klaxonnant fortement...
— Putain ! Mais tu voulais te tuer, ou quoi ?
— Oh je, je ! suffoqua Fabrice avant de s'effondrer en larmes : il avait eu la peur de sa vie.
L'autre le serra un instant contre lui... ce qui n'était pas la pire des choses, car Nestor était un beau mec sportif.
— Merde ! Qu'est-ce qui m'a foutu des guignols pareils ? grommela-t-il, tandis que Fabrice ne se calmait pas. J'vais m'pieuter, moi !
— Oh, excuse-moi, je, je... hoqueta Fabrice, toujours aussi défait, et... je suis pas à côté... Oh, me laisse pas !
Nestor le tint à bout de bras, et trancha :
— Bon, j't'embarque ! Mais t'arrêtes de chialer, hein ?
Et de mener le pauvret chez lui, manu militari. Nestor logeait non loin de là dans un beau studio, et sans lui demander, servit deux verres de vodka.
— Ça va te rendre forme humaine, ça ! affirma-t-il en trinquant... puis en se déloquant, à la douche ! Allez, je dors pas avec un poivrot sans le laver avant ! Ah ! Ah ! Ah !
Tétanisé, Fabrice dut cependant se défaire lui aussi. L'exceptionnel physique de Nestor l'impressionna aussitôt, pensez ! Parfaitement découplé, finement velu de partout et avec un sourire à damner les patronages, Nestor en imposait... et Le jeune Fabrice, qui n'avait pas beaucoup bu de la soirée et à qui la vodka venait de donner un coup de fouet, se sentit bander tout de suite. À la joie de son sauveur :
— Ah ! Ah ! Ah ! Eh ben pour la forme humaine, je suis servi ! Ah ! Ah ! Il vient de frôler la mort, mais y perd pas l'nord, mon p'tit pédé ! Ah ! Ah ! Mais... p'tain... c'est un sacré gourdin que t'as là... Une mauviette comme toi !
— Oh ! Te moque pas... murmura Fabrice.
— Non, je suis sérieux, minet... On le dirait pas à te voir comme ça, mais t'assures un max !
On se savonna donc, puis au séchage, alors que Fabrice ne débandait pas, Nestor lui prit la main pour se la mettre sur la bite :
— Touche-moi, mec ! J'ai envie de comparer... et comme l'autre connasse m'a laissé tomber... pendant que tu rigolais... ça devrait le faire... Tu me dois bien ça, non ?
De fait, Nestor était chaud, qui ne tarda pas à durcir sous la frêle menotte d'un Fabrice plus si intimidé que ça... et se mit à ronronner doucement, d'abord. Son vit roide était à peine moins long que celui de Fabrice, mais un tout petit peu plus épais. Une splendeur, lui aussi !
— Qu'est-ce qu'il me dit de ça, mon p'tit pédé ?
— T'es... magnifique, Nestor, murmura Fabrice, tétanisé.
— On boit un coup, p'tit mec ?
— Oh oui, oui !
On rejoignit le petit canapé, Nestor resservit une rasade de vodka, et l'on trinqua, les yeux dans les yeux. Enfin Fabrice osa :
— Merci, Nestor...
— Et de quoi ?
— De m'avoir sauvé la vie.
— Oh, ça... Mais pourquoi t'allais si vite ?
— J'avais... Oh ! J'avais peur de ta réaction.
— Pour t'être foutu de ma gueule avec tes pétasses de copines ? Tu crois qu'une bande de folles décolorées comme ça me faisait peur ?
— Alors je fais quoi, moi ?
— Pour me remercier ? Ce qui te fera plaisir à toi aussi... Tu me prends pour une brute, c'est ça ? Mais te sauver la vie, tout le monde l'aurait fait, à ma place, même la plus vieille mémé du quartier !
Fabrice dut sourire. Il poussa un grand soupir. Nestor lui prit alors la bite, délicatement, et il comprit devoir en faire autant. Nestor lui passa l'autre bras autour du cou et Fabrice se crut autorisé à poser sa tête dans celui du garçon...
— Pensais pas finir ma nuit comme ça... murmura Nestor.
— On arrête, s'tu veux !
— Non, non, j'veux pas, justement... fit le beau macho en se mettant à branler doucement Fabrice. Tu te foutais de moi parce que je me suis fait larguer... alors tu vas faire ce qu'elle n'aurait pas fait, elle...
— Et quoi ?
— Être simplement gentil, et doux, et tendre...
— Nestor ?
— Oui. Sauf si t'as pas envie.
— Oh si !
Ainsi commença la nuit la plus improbable du monde... On se branla un gentil temps, doucement, en ronronnant faiblement, avant que Nestor demandât :
— Tu me fais jouir, bébé ?
Fabrice s'activa et fit éclater Nestor de la belle façon. On alla se laver, et Nestor souffla :
— Je tombe de sommeil... mais je m'occupe de toi demain !
Fabrice s'endormit aussitôt, tout contre Nestor. Et il rêva, rêva ! Eu point qu'il croyait rêver encore quand, au matin, il fut éveillé... par une bouche sur son gland.
Oh ! Cela lui prit quelques secondes, avant qu'il réalisât les choses... Mais oui ! Le superbe Nestor était en train de le sucer !
— Oh, Nestor !
— Chut ! Et t'arrête pas de bander, surtout !
Où Fabrice, désemparé ne sut que faire... avant de revenir à la réalité : et il changea de position pour aller happer le superbe rondin de Nestor... Intense moment, car Nestor y allait de bon cœur... et il fit hurler Fabrice en le faisant gicler.
— À moi, maintenant ! dit ce garçon en reprenant la belle tige de Nestor... où il tenta de mettre toute sa science, et son imagination.
Il traita longuement les parties sacrées (et velues) du beau sportif... et s'aventura entre les fesses de celui-ci, endroit non moins arboré... Nestor cria d'abord, de surprise, puis geignit significativement, et Fabrice sut qu'il tenait le bon bout...
Et il y alla, au bout : car lorsque Nestor se mit à bramer qu'il allait aboutir à quèque chose... il ne modifia point le mouvement, et in fine, il prit tout le jus de Nestor dans le gosier... sans en recracher une goutte.
— Oh !... Oh !... suffoqua Nestor, tu... tu...
— Tu m'as sauvé la vie, dit théâtralement Fabrice.
— Mais... Mais !... Je te demandais pas ça !
— Je voulais te l'offrir.
— Oooh !...
Nestor vint alors prendre Fabrice en ses bras, et souffla :
— Ça, elle me l'aurait pas fait, l'autre sauterelle ! Ni me bouffer le cul, évidemment. Pourquoi... Pourquoi tu l'as fait ?
— Je crois... que je suis gay, finalement, et... que t'es super beau, et drôlement sexy !
On pouffa doucement, et Nestor murmura :
— Merci. Je savais pas que ça pouvait être comme ça, les péd...
— Gays !
— Pardon, murmura Nestor, qui enlaça doucement Fabrice. Est-ce que... tu me considères toujours comme un sale macho homophobe, comme toutes tes folles de copines ?
— On jugeait sur ce qu'on voyait, et ce qu'on entendait... et mes folles de copines sont tous de gentils garçons, tu sais ? Ah ! Tous ne sont pas fans de toi, non ! M'enfin... tu plais.
Nestor sourit. Et il ferma les yeux, quand Fabrice lui passa doucement la main sur la poitrine.
— J'adore tes poils, souffla Fabrice. T'es si doux !
— Ça non plus, on me l'a pas dit ! Oh, pourquoi tu me dis tout ce que les meufs me disent pas ?
— Tu le sais : t'es un super beau mec. Si les nanas te le disent pas... ben là, je sais pas c'qu'y faut faire... sauf de changer de bord !
Nestor dut sourire. Il murmura :
— Non, je me vois pas changer de bord.... J'ai envie de créer une famille et...
— Beau et gentil comme t'es, tu devrais avoir le choix, je pense. Bien sûr, y a pas de mec qui portera ton enfant !
Nestor regarda Fabrice dans les yeux et murmura :
— C'est dommage, sans doute... mais c'est comme ça.
— Le Seigneur savait-il ce qu'il faisait ?
— Oh, çui-là ! Évitons d'en parler, j'te prie ! Trop de conneries dans tous les sens, et aucune mise en examen !
— Ah ! Ah ! J't'adore ! Nestor...j'adorerais passer encore d'autres moments avec toi... Est-ce que...
Nestor ferma les yeux, et souffla :
— Je sais pas l'avenir, p'tit mec. Fais... ce qui te fait plaisir, profite du moment, et me pose plus de questions !
Soufflé, Fabrice dut se forcer lui-même... car ce n'était pas rien que d'aborder telle merveille ! Mais il avait là tout pouvoir sur cette incroyable beauté et... il ne pouvait déchoir !
Il se lâcha donc : oh, qu'il était sublime, le Nestor ! Il le bouffa de haut en bas comme de bas en haut, sans oublier les côtés, ni les recoins... et Nestor gémit comme une jeune épousée !
Mais on ne prit point son plaisir, compte tenu des états de service de ces Messieurs...
— Tu lèches toujours aussi bien ? demanda enfin Nestor.
— Première fois que je me défonce comme ça !
Nestor regarda le plafond et murmura :
— Tu me dirais... comment faire ?
— Nestor... Je te dois déjà tant de choses que... bien sûr que je te dis tout... si ça te choque pas ! Mais... tes meufs ?
— Oh, celles-là ! Je t'en parle pas. Et m'en parle pas non plus, s'te plaît ! T'ouvres la bouche... juste pour lécher, bébé !
Il ne se le fit pas répéter, Fabrice ! Il crut un moment qu'il allait manquer de salive, m'enfin il assura.
Le moment traîna un temps, et Fabrice dut partir. Il souffla alors à Nestor :
— Est-ce que... t'aimerais me faire l'amour ?
— Tu veux dire...?
— Oui. Sauf si l'Emma te remet le grappin dessus... et encore ! Moi, j'adorerais.
— Oh, c'est... C'est si... étonnant, tout ça ! souffla Nestor.
— J'te laisse, Nestor. J'ai adoré que tu me sauves la vie, tu sais ? Hésite pas à recommencer ! Et adoré te rencontrer.
Nestor le regarda, incrédule. Il murmura :
— C'est aussi à moi de te remercier. On... On s'appelle ?
Dans la rue, Fabrice eut un coup de mou... et il se mit même à pleurer. Cette extravagante histoire, depuis son sauvetage de la veille, c'était... trop, vraiment.
M'enfin, il retrouva son chemin. Il avait envie de parler... mais à qui ? Et surtout : parler sans trahir Nestor ?
On était samedi midi, et il se demanda ce qu'il ferait du reste de la fin de semaine... pris soudain d'un long frisson.
Selon toute évidence, il fallait attendre que Nestor l'appelât... mais le ferait-il ?
Il fut enfin appelé par une des folles de son cercle, un mignon Gaétan qu'il supposait amoureux de lui, mais qui n'avait jamais osé lui en rien dire. Il en accepta la rieuse compagnie, et l'on alla se promener en ville : il faisait beau.
— Oups ! fit soudain Gaétan, regarde pas à droite, y a le Nestor à la terrasse du Cochon farceur !
Mais évidemment, Fabrice tourna la tête, et reçut un signe de la main de Nestor, auquel il répondit en souriant. On passa.
— Qu'est-ce qui lui arrive ? Il est encore bourré, ou quoi ?
— Non, non... Je dirai. Tout va bien. D'ailleurs t'as vu qu'il était avec l'Emma : y va bien réussir à se la fourrer, c'te mégère ! affirma Fabrice.
Gaétan pouffa et l'on alla se poser sur une autre terrasse. Fabrice avait envie de tout sauf de parler de Nestor à Gaétan, mais bon ! D'autant que voir le garçon avec l'Emma ne présageait rien de bon... Il opta pour la bière la plus forte du troquet... et l'offrit aussi à Gaétan. On fut vite en ribote... d'autant qu'on en prit une autre... et ce fut rigolant comme des demeurés que ces jeunes gens aboutirent dans la chambre de Fabrice... qui avait chopé d'autres bières à la boutique du coin. Il proposa qu'on pissât dans la douche dont sa chambre était heureusement dotée. Il avait envie d'oublier, et de se soûler, et de picoler encore... On vira tout et l'on se compissa en rigolant le plus bêtement du monde : Fabrice était décidé à faire toutes les conneries possibles... quand bien il gardait en tête que ce n'en serait sûrement pas une que de s'amuser avec le gentil Gaétan.
On picola, donc, et les choses se firent toutes seules. Et fort gentiment. Dans un moment de lucidité, Fabrice se demanda même pourquoi il avait reculé devant ça si longtemps... Car il était gracieux comme tout, le fin Gaétan, et armé comme un paladin ! On s'amusa bien, quoique un peu maladroitement, puisqu'on était pété... Le dimanche matin, Fabrice apprit avec soulagement que Gaétan en pinçait pour un autre étudiant. Mais en attendant...
Vers midi, il fut appelé par un Nestor extrêmement doux, et chaleureux. Et qui proposa qu'on se vît promptement. On s'enlaça chastement, chez Nestor, qui attaqua aussitôt :
— Emma ! Bon ! J'en ai fini avec cette virago ! Et j'ai envie de voir du pays... Tu m'avais pas dit que tu m'apprendrais des trucs... sympas, toi ? Et même demandé de te faire... quoi, déjà ?
— L'amour.
— Ah oui ! L'amour ! Eh ben... ça roule, tout ça, non ?
« Avancer, avancer encore, avancer sans faiblir, ne pas le laisser me rattraper… » c'est ce que se répétait fiévreusement Fabrice, en allongeant le pas autant qu'il pouvait.
En sortant de chez Anne-Sophie, qui recevait en l'absence de ses parents — comme tous les étudiants bien élevés du monde — il avait papoté un moment avec ses potes de la première année de fac... avant de fuir à toutes jambes en voyant sortir de la maison le redoutable Nestor, non pas un tueur en série, mais un fameux macho... qui en avait pris pour son grade ce soir, car il s'était engueulé avec sa dernière conquête, une Emma de toute beauté, mais pas commode.Et il y avait eu un éclat, au terme duquel elle s'était barrée en assénant au gars Nestor des qualificatifs un peu rudes...
Lui était resté là, car il y avait aussi tous ses potes.. mais le petit groupe où était Fabrice n'avait pas caché ses rires... et c'est pourquoi ce jeune homme, qui n'était pas dans les meilleurs termes avec le Nestor, craignit des représailles : on savait le mec homophobe, et aviné, qui sait ce qu'il pouvait donner ?
Bref, il hâtait le pas, le jeune Fabrice ! Mais l'autre avait adopté le pas de charge, et Fabrice, qui n'osait se retourner ne le vit pas arriver... juste au moment où il s'élançait sur la chaussée pour traverser. Dans son affolement, il avait oublié que même à deux heures du matin, il faut regarder...
Il fut happé par les bras puissants de Nestor, tandis que l'automobiliste, surpris, faisait une embardée en klaxonnant fortement...
— Putain ! Mais tu voulais te tuer, ou quoi ?
— Oh je, je ! suffoqua Fabrice avant de s'effondrer en larmes : il avait eu la peur de sa vie.
L'autre le serra un instant contre lui... ce qui n'était pas la pire des choses, car Nestor était un beau mec sportif.
— Merde ! Qu'est-ce qui m'a foutu des guignols pareils ? grommela-t-il, tandis que Fabrice ne se calmait pas. J'vais m'pieuter, moi !
— Oh, excuse-moi, je, je... hoqueta Fabrice, toujours aussi défait, et... je suis pas à côté... Oh, me laisse pas !
Nestor le tint à bout de bras, et trancha :
— Bon, j't'embarque ! Mais t'arrêtes de chialer, hein ?
Et de mener le pauvret chez lui, manu militari. Nestor logeait non loin de là dans un beau studio, et sans lui demander, servit deux verres de vodka.
— Ça va te rendre forme humaine, ça ! affirma-t-il en trinquant... puis en se déloquant, à la douche ! Allez, je dors pas avec un poivrot sans le laver avant ! Ah ! Ah ! Ah !
Tétanisé, Fabrice dut cependant se défaire lui aussi. L'exceptionnel physique de Nestor l'impressionna aussitôt, pensez ! Parfaitement découplé, finement velu de partout et avec un sourire à damner les patronages, Nestor en imposait... et Le jeune Fabrice, qui n'avait pas beaucoup bu de la soirée et à qui la vodka venait de donner un coup de fouet, se sentit bander tout de suite. À la joie de son sauveur :
— Ah ! Ah ! Ah ! Eh ben pour la forme humaine, je suis servi ! Ah ! Ah ! Il vient de frôler la mort, mais y perd pas l'nord, mon p'tit pédé ! Ah ! Ah ! Mais... p'tain... c'est un sacré gourdin que t'as là... Une mauviette comme toi !
— Oh ! Te moque pas... murmura Fabrice.
— Non, je suis sérieux, minet... On le dirait pas à te voir comme ça, mais t'assures un max !
On se savonna donc, puis au séchage, alors que Fabrice ne débandait pas, Nestor lui prit la main pour se la mettre sur la bite :
— Touche-moi, mec ! J'ai envie de comparer... et comme l'autre connasse m'a laissé tomber... pendant que tu rigolais... ça devrait le faire... Tu me dois bien ça, non ?
De fait, Nestor était chaud, qui ne tarda pas à durcir sous la frêle menotte d'un Fabrice plus si intimidé que ça... et se mit à ronronner doucement, d'abord. Son vit roide était à peine moins long que celui de Fabrice, mais un tout petit peu plus épais. Une splendeur, lui aussi !
— Qu'est-ce qu'il me dit de ça, mon p'tit pédé ?
— T'es... magnifique, Nestor, murmura Fabrice, tétanisé.
— On boit un coup, p'tit mec ?
— Oh oui, oui !
On rejoignit le petit canapé, Nestor resservit une rasade de vodka, et l'on trinqua, les yeux dans les yeux. Enfin Fabrice osa :
— Merci, Nestor...
— Et de quoi ?
— De m'avoir sauvé la vie.
— Oh, ça... Mais pourquoi t'allais si vite ?
— J'avais... Oh ! J'avais peur de ta réaction.
— Pour t'être foutu de ma gueule avec tes pétasses de copines ? Tu crois qu'une bande de folles décolorées comme ça me faisait peur ?
— Alors je fais quoi, moi ?
— Pour me remercier ? Ce qui te fera plaisir à toi aussi... Tu me prends pour une brute, c'est ça ? Mais te sauver la vie, tout le monde l'aurait fait, à ma place, même la plus vieille mémé du quartier !
Fabrice dut sourire. Il poussa un grand soupir. Nestor lui prit alors la bite, délicatement, et il comprit devoir en faire autant. Nestor lui passa l'autre bras autour du cou et Fabrice se crut autorisé à poser sa tête dans celui du garçon...
— Pensais pas finir ma nuit comme ça... murmura Nestor.
— On arrête, s'tu veux !
— Non, non, j'veux pas, justement... fit le beau macho en se mettant à branler doucement Fabrice. Tu te foutais de moi parce que je me suis fait larguer... alors tu vas faire ce qu'elle n'aurait pas fait, elle...
— Et quoi ?
— Être simplement gentil, et doux, et tendre...
— Nestor ?
— Oui. Sauf si t'as pas envie.
— Oh si !
Ainsi commença la nuit la plus improbable du monde... On se branla un gentil temps, doucement, en ronronnant faiblement, avant que Nestor demandât :
— Tu me fais jouir, bébé ?
Fabrice s'activa et fit éclater Nestor de la belle façon. On alla se laver, et Nestor souffla :
— Je tombe de sommeil... mais je m'occupe de toi demain !
Fabrice s'endormit aussitôt, tout contre Nestor. Et il rêva, rêva ! Eu point qu'il croyait rêver encore quand, au matin, il fut éveillé... par une bouche sur son gland.
Oh ! Cela lui prit quelques secondes, avant qu'il réalisât les choses... Mais oui ! Le superbe Nestor était en train de le sucer !
— Oh, Nestor !
— Chut ! Et t'arrête pas de bander, surtout !
Où Fabrice, désemparé ne sut que faire... avant de revenir à la réalité : et il changea de position pour aller happer le superbe rondin de Nestor... Intense moment, car Nestor y allait de bon cœur... et il fit hurler Fabrice en le faisant gicler.
— À moi, maintenant ! dit ce garçon en reprenant la belle tige de Nestor... où il tenta de mettre toute sa science, et son imagination.
Il traita longuement les parties sacrées (et velues) du beau sportif... et s'aventura entre les fesses de celui-ci, endroit non moins arboré... Nestor cria d'abord, de surprise, puis geignit significativement, et Fabrice sut qu'il tenait le bon bout...
Et il y alla, au bout : car lorsque Nestor se mit à bramer qu'il allait aboutir à quèque chose... il ne modifia point le mouvement, et in fine, il prit tout le jus de Nestor dans le gosier... sans en recracher une goutte.
— Oh !... Oh !... suffoqua Nestor, tu... tu...
— Tu m'as sauvé la vie, dit théâtralement Fabrice.
— Mais... Mais !... Je te demandais pas ça !
— Je voulais te l'offrir.
— Oooh !...
Nestor vint alors prendre Fabrice en ses bras, et souffla :
— Ça, elle me l'aurait pas fait, l'autre sauterelle ! Ni me bouffer le cul, évidemment. Pourquoi... Pourquoi tu l'as fait ?
— Je crois... que je suis gay, finalement, et... que t'es super beau, et drôlement sexy !
On pouffa doucement, et Nestor murmura :
— Merci. Je savais pas que ça pouvait être comme ça, les péd...
— Gays !
— Pardon, murmura Nestor, qui enlaça doucement Fabrice. Est-ce que... tu me considères toujours comme un sale macho homophobe, comme toutes tes folles de copines ?
— On jugeait sur ce qu'on voyait, et ce qu'on entendait... et mes folles de copines sont tous de gentils garçons, tu sais ? Ah ! Tous ne sont pas fans de toi, non ! M'enfin... tu plais.
Nestor sourit. Et il ferma les yeux, quand Fabrice lui passa doucement la main sur la poitrine.
— J'adore tes poils, souffla Fabrice. T'es si doux !
— Ça non plus, on me l'a pas dit ! Oh, pourquoi tu me dis tout ce que les meufs me disent pas ?
— Tu le sais : t'es un super beau mec. Si les nanas te le disent pas... ben là, je sais pas c'qu'y faut faire... sauf de changer de bord !
Nestor dut sourire. Il murmura :
— Non, je me vois pas changer de bord.... J'ai envie de créer une famille et...
— Beau et gentil comme t'es, tu devrais avoir le choix, je pense. Bien sûr, y a pas de mec qui portera ton enfant !
Nestor regarda Fabrice dans les yeux et murmura :
— C'est dommage, sans doute... mais c'est comme ça.
— Le Seigneur savait-il ce qu'il faisait ?
— Oh, çui-là ! Évitons d'en parler, j'te prie ! Trop de conneries dans tous les sens, et aucune mise en examen !
— Ah ! Ah ! J't'adore ! Nestor...j'adorerais passer encore d'autres moments avec toi... Est-ce que...
Nestor ferma les yeux, et souffla :
— Je sais pas l'avenir, p'tit mec. Fais... ce qui te fait plaisir, profite du moment, et me pose plus de questions !
Soufflé, Fabrice dut se forcer lui-même... car ce n'était pas rien que d'aborder telle merveille ! Mais il avait là tout pouvoir sur cette incroyable beauté et... il ne pouvait déchoir !
Il se lâcha donc : oh, qu'il était sublime, le Nestor ! Il le bouffa de haut en bas comme de bas en haut, sans oublier les côtés, ni les recoins... et Nestor gémit comme une jeune épousée !
Mais on ne prit point son plaisir, compte tenu des états de service de ces Messieurs...
— Tu lèches toujours aussi bien ? demanda enfin Nestor.
— Première fois que je me défonce comme ça !
Nestor regarda le plafond et murmura :
— Tu me dirais... comment faire ?
— Nestor... Je te dois déjà tant de choses que... bien sûr que je te dis tout... si ça te choque pas ! Mais... tes meufs ?
— Oh, celles-là ! Je t'en parle pas. Et m'en parle pas non plus, s'te plaît ! T'ouvres la bouche... juste pour lécher, bébé !
Il ne se le fit pas répéter, Fabrice ! Il crut un moment qu'il allait manquer de salive, m'enfin il assura.
Le moment traîna un temps, et Fabrice dut partir. Il souffla alors à Nestor :
— Est-ce que... t'aimerais me faire l'amour ?
— Tu veux dire...?
— Oui. Sauf si l'Emma te remet le grappin dessus... et encore ! Moi, j'adorerais.
— Oh, c'est... C'est si... étonnant, tout ça ! souffla Nestor.
— J'te laisse, Nestor. J'ai adoré que tu me sauves la vie, tu sais ? Hésite pas à recommencer ! Et adoré te rencontrer.
Nestor le regarda, incrédule. Il murmura :
— C'est aussi à moi de te remercier. On... On s'appelle ?
Dans la rue, Fabrice eut un coup de mou... et il se mit même à pleurer. Cette extravagante histoire, depuis son sauvetage de la veille, c'était... trop, vraiment.
M'enfin, il retrouva son chemin. Il avait envie de parler... mais à qui ? Et surtout : parler sans trahir Nestor ?
On était samedi midi, et il se demanda ce qu'il ferait du reste de la fin de semaine... pris soudain d'un long frisson.
Selon toute évidence, il fallait attendre que Nestor l'appelât... mais le ferait-il ?
Il fut enfin appelé par une des folles de son cercle, un mignon Gaétan qu'il supposait amoureux de lui, mais qui n'avait jamais osé lui en rien dire. Il en accepta la rieuse compagnie, et l'on alla se promener en ville : il faisait beau.
— Oups ! fit soudain Gaétan, regarde pas à droite, y a le Nestor à la terrasse du Cochon farceur !
Mais évidemment, Fabrice tourna la tête, et reçut un signe de la main de Nestor, auquel il répondit en souriant. On passa.
— Qu'est-ce qui lui arrive ? Il est encore bourré, ou quoi ?
— Non, non... Je dirai. Tout va bien. D'ailleurs t'as vu qu'il était avec l'Emma : y va bien réussir à se la fourrer, c'te mégère ! affirma Fabrice.
Gaétan pouffa et l'on alla se poser sur une autre terrasse. Fabrice avait envie de tout sauf de parler de Nestor à Gaétan, mais bon ! D'autant que voir le garçon avec l'Emma ne présageait rien de bon... Il opta pour la bière la plus forte du troquet... et l'offrit aussi à Gaétan. On fut vite en ribote... d'autant qu'on en prit une autre... et ce fut rigolant comme des demeurés que ces jeunes gens aboutirent dans la chambre de Fabrice... qui avait chopé d'autres bières à la boutique du coin. Il proposa qu'on pissât dans la douche dont sa chambre était heureusement dotée. Il avait envie d'oublier, et de se soûler, et de picoler encore... On vira tout et l'on se compissa en rigolant le plus bêtement du monde : Fabrice était décidé à faire toutes les conneries possibles... quand bien il gardait en tête que ce n'en serait sûrement pas une que de s'amuser avec le gentil Gaétan.
On picola, donc, et les choses se firent toutes seules. Et fort gentiment. Dans un moment de lucidité, Fabrice se demanda même pourquoi il avait reculé devant ça si longtemps... Car il était gracieux comme tout, le fin Gaétan, et armé comme un paladin ! On s'amusa bien, quoique un peu maladroitement, puisqu'on était pété... Le dimanche matin, Fabrice apprit avec soulagement que Gaétan en pinçait pour un autre étudiant. Mais en attendant...
Vers midi, il fut appelé par un Nestor extrêmement doux, et chaleureux. Et qui proposa qu'on se vît promptement. On s'enlaça chastement, chez Nestor, qui attaqua aussitôt :
— Emma ! Bon ! J'en ai fini avec cette virago ! Et j'ai envie de voir du pays... Tu m'avais pas dit que tu m'apprendrais des trucs... sympas, toi ? Et même demandé de te faire... quoi, déjà ?
— L'amour.
— Ah oui ! L'amour ! Eh ben... ça roule, tout ça, non ?
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