Au théâtre ce soir

[Lange128]

Une pièce de théâtre est cependant difficile à lire, je préfère un récit avec beaucoup de dialogues.

Par définition, théâtre = dialogues, l’intérêt est de parler beaucoup en maintenant le suspens, c’est le cas ici  ¬‿¬
 
OK, j’ai googlé la référence Wiki à ‘Angels in America’, je pense mieux capter ton intérêt pour le théâtre expérimental, l ‘’effet d’aliénation’’ (la traduction qu’on m’avait donnée de ‘Verfremdungseffekt’ à l’école) et la facture du 4è mur par une mise en scène qui expose les mécanismes généralement cachés.
 
Le choix de la pièce par Florian, celui d’assister à la table ronde, et surtout sa question précise me laissent imaginer qu’il veut faire passer un message discret à son camarade de troupe. Son âge fait que si on est bi/gay pratiquant, on est déjà largement informé sur la PrEP, non ? ¬‿¬  C’est probablement plus étranger à la génération de Camille, qui a connu les ravages du 'cancer gay', sans vouloir/pouvoir/oser s’informer ensuite des avancées de la science... Juste une idée… ^ ^ 
 
NDL (du lecteur, donc) J’ai souri à la précision (un peu absurdement hors-sujet, mais p-ê pas tellement) au sujet des deux types de fondue en conclusion d’un chapitre plutôt tragique, comme Belge, j’apprécie les touches de surréalisme  :-D  

Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire.

Une précision : Camille a 30 ans dans le récit, mais l’auteur en a 65, il peut y avoir confusion entre les deux, certains éléments étant autobiographiques.

Lors de cette table ronde, à laquelle j’ai effectivement participé début 2020, j’ai appris quel pouvait être la perception du sida chez les jeunes en comparaison avec quelqu’un de ma génération. C’était le thème principal, un genre de cours de rattrapage pour les personnes qui auraient eu une relation stable pendant des années, comme Camille, et qui se retrouveraient soudain confrontés à une nouvelle situation. Je ne me souviens plus de tous les détails, ni si la PrEP avait été évoquée.

Certains auteurs alternent les points de vue des personnages dans leurs récits. Je ne le ferai pas pour garder le suspense, je laisse Camille interpréter lui-même les signes que lui donne Florian. La seule chose qui n’est pas très vraisemblable est que ce petit jeu entre les deux va durer des mois.

J’ai indiqué au début que j’expliquerai les helvétismes, je n’avais pas remarqué le côté surréaliste de cette juxtaposition. J’aime les peintures de Paul Delvaux, pour les ambiances et pour les trains, pas pour les femmes nues. Quand même un homme nu dans son hommage à Jules Verne.