Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour)

[Lange128]

La nostalgie de sa terre, de son lieu d'origine, là où s'est déroulé notre enfance est bien souvent un appel très fort mais qui est conditionné par ce que l'on a laissé derrière soi, biens matériels, personnes que l'on a appréciées ou même aimées. Or je ne me rappelle plus très bien ce que retrouverait Maël en revenant sur terre.
Être nostalgique est a priori négatif or l'humain est ainsi fait qu'il est toujours attiré par ce qu'il ne connait pas, quitte à s'en mordre les doigts.
Il faudrait donc que ce garçon trouve le moyen d'être dans les deux mondes.
Mais il y a également Ludivien et là cela change tout...

Merci @Nostalgique pour ton commentaire.

Lorsque j’ai commencé à écrire, Maël n’avait pas de famille sur la Terre, ses parents avaient disparu. Par la suite, il m’est venu l’idée de Medhi, un autre spationaute qui semble amoureux de lui, puis j’ai eu l’idée de son père. Pour contrebalancer, Ludivien et sa mère sont dans la base.

Ce n’était pas mon intention d’évoquer ceci dans mon récit, mais ce choix me fait penser aux Ukrainiens et aux Russes qui ont dû décider d’un jour à l’autre de quitter leur patrie. Je pense également aux Russes car j’ai entendu parler d’informaticiens qui travaillaient dans la même société allemande que moi avant ma retraite et qui ont dû décider d’émigrer en Suisse ou en Espagne très rapidement, pour ne pas perdre leur emploi et continuer à développer leurs projets destinés à une entreprise suisse, à la suite des sanctions de l’UE contre la Russie. Outre le fait de quitter leurs familles (leurs parents par exemple), il y aurait aussi le risque de ne plus pouvoir rentrer chez eux si le régime estimait que ce sont des « déserteurs ».

PS On peut corriger un post précédent, il y a une icône « Éditer ce message » en bas à droite du message, la première de la série.