23-03-2023, 06:47 PM
Première : image de guerre
Avec un clin d'œil de l'auteur à la « Phrasette de départ »
On est vendredi et je rentre de la salle de sport où je viens de soulever pas mal de fonte pour entretenir mon corps harmonieusement musclé. C'est enfin le week-end. J'avais prévu de partir à la mer pour commencer mon bronzage intégral et surtout baiser mais vu ce que la météo annonce je vais rester à la maison. C'est bête parce que hier soir je me suis fait une beauté, je me suis rasé intégralement la pilosité que j’ai au bas ventre. Il a fallu que je me fasse violence pour ne pas me masturber, tellement ça m'avait excité.
Plus tard, j'ai essayé de téléphoner à quelques plans cul, histoire de tirer un coup mais j'ai fait chou blanc et je n'avais pas envie de sortir. Je me fis donc une série sur Netflix, avant de me pieuter.
…
Quand j'ouvre les yeux, mon premier geste est de regarder l'heure sur mon téléphone. Il est onze heures. Je m'étire et instinctivement je remets mes couilles en place. Elles sont douces et je les caresse un moment. Puis je les abandonne pour m'occuper de ma queue au zénith que je caresse doucement. De mon autre main je joue avec mes seins. J'ai des frissons et je repense à quelques-unes de mes baises très chaudes en me branlant frénétiquement. Au bout d'un grand moment, j'éjacule un max, tordu par le plaisir.
Bon, à la douche...
Après un bon petit-déjeuner je retourne au frigo… qui est pratiquement vide. « Hé merde ! » il va falloir que je sorte si je veux manger ce week-end. Je vais aller au dépanneur du coin. Je n'ai pas envie de prendre ma voiture pour aller à l’hyper. Je m'habille à la va vite d'un tee-shirt et d'un bas de jogging sans mettre de sous-vêtement. Et me voilà parti. Une fois dans la rue je lève les yeux au ciel qui est de plus en plus menaçant. Je fais rapidement mes courses et reprends le chemin du retour. Un violant coup de tonnerre me fait sursauter et des gouttes commence à tomber.
je n'ai que le temps de courir me réfugier sous une porte cochère ouverte et me réfugier dans le couloir pour ne pas être trempé. Comme un con je n'ai même pas pris mon téléphone. Je patiente un moment mais la pluie tombe toujours aussi drue. Une feuille A4 attire mon attention. ''EXPO PHOTO'' et une flèche indique le fond du couloir. J'y vais. Sur une porte une autre feuille indique ''EXPO PHOTO, ENTREZ SANS FRAPPER'‘. Je pousse la porte.
La première vue que j'ai de l'exposition c'est un gars assez grand perché sur un escabeau qui règle un spot pour éclairer une photo. Son tee-shirt sorti de son jean laisse voir un ventre plat, quelques abdos et même le haut de son pubis glabre. Son jean, un peu large, est retenu par ses fesses et comme moi ce coquin n'a rien mis dessous. Je me racle la gorge pour manifester ma présence. Il tourne sa tête vers moi et, mon dieu ce visage, on dirait un ange, non pas un ange, un dieu.
Il me fait un grand sourire et me dit :
– Si tu veux tu peux commencer par l'autre pièce. J'ai encore ces deux spot à régler pour l’éclairage. Je finis ici et je te rejoins.
– L'exposition n'est pas encore ouverte ? Je peux revenir.
– Ça ne sera pas la peine, l'expo est ouverte, c'est juste que je suis un peu à la bourre.
Je fais donc comme il m'a dit et la première photo me surprend. C'est ma rue ! Enfin… presque. La végétation a envahi les immeubles, des blocs de béton la barrent partiellement, des carcasses de voitures de partout. Je cherche à voir les collages ou les retouches mais je ne vois rien. Il est doué, très doué même. Je regarde les autres photos. Elles sont splendides et aussi angoissantes.
– Alors tu en penses quoi ?
– C'est à la fois merveilleux et horrifiant. On dirait une ville abandonnée mais sur celle-là, c'est ma rue et je ne l’ai pas quittée dans cet état. De la voir là comme ça, à moitié en ruine, envahie par la végétation, avec des carcasses de véhicules de partout c'est juste stupéfiant. Comment tu as fait pour les retoucher ? On dirait de vraies photos.
– C'est simple, je les ai vraiment faites.
– Mais ce n'est pas possible.
– Viens ce soir au vernissage et je t'expliquerai en même temps qu'aux autres comment j'ai fait pour les prendre.
– Je n'ai pas d’invitation.
– Si ce n'est que ça, tiens-en voilà une. Je t'attends ce soir 19 h précise.
– D'accord à ce soir. Au fait je m'appelle Julien Martin
– Et Moi George Herbert Wells.
– Enchanté de te connaître George.
– Moi aussi Julien et à ce soir, n'oublie pas.
Quand je sors, il ne pleut plus. J'ai de la chance. Une fois chez moi je range mes courses, je mange un bout vite fait sur le pouce et je vais m'allonger sur le canapé. Je zappe un moment et finalement je m'endors sur le canapé pour me retrouver avec George à explorer les ruines de la ville. Il fait horriblement chaud. Dans un jardin publique un bassin, où une eau claire coule, nous tend les bras. On se retrouve vite nus à nous baigner pour nous rafraichir. On chahute ensemble et ce que je craignais qui arrive… arrivât. Ma queue est au beau fixe. Ça le fait sourire. Il s'approche de moi et me roule une pelle. À partir de là commence une loooooongue cession de sexe où nous nous faisons jouir à tour de rôle et…
Il se passe quoi ? Merde je viens de me jouir dessus. Dommage, j'aurai bien continué à baiser avec lui, dans mon rêve, c'était un si bon amant … je regarde l’heure. 18 heures, merde, je vais encore être à la bourre.
19,03 heures je tends mon invitation au gars qui est à la porte de l’exposition, Richy. Il me sourit en disant ''bonne soirée monsieur'‘.
Il y a déjà une douzaine de personnes. Que des jeunes hommes beaux comme des statues grecques. Une autre fournée entre… toujours des mecs, tout aussi beaux et bien foutus que ceux présents. Puis deux derniers retardataires et le gars de l'entrée ferme la porte et se dirige vers le fond de la salle. Il revient peu de temps après accompagné d'un George rayonnant de beauté.
– Merci à tous d'être là. Cette exposition est l'œuvre de ma courte vie. Quand je vous ai dit que j'avais pris ces photos vous ne m'avez pas cru. On va faire le tour de l'exposition et après je vous prouverai mes dires.
Il fallut plus d'une heure pour voir et écouter ses commentaires sur les photos.
– Voilà ce que va être notre ville dans 250 ans si on ne fait rien pour changer notre mode de vie. La race humaine a complètement disparue à cette époque. Il n’y reste que des oiseaux et quelques herbivores, dans la partie que j’ai visitée. Et si vous le voulez, je peux vous le prouver.
– Et comment ça ?
– En y allant et en y restant quelques jours.
– Mais ça ne va pas être possible, j'ai bientôt des examens.
– Je ne peux pas non plus mes parents vont se faire du souci.
– Lundi je dois retourner au boulot.
– Il y a une chose que vous ne comprenez pas. La machine à remonter le temps que mon ancêtre a mise au point peut nous ramener ici, aujourd’hui, disons vers 22 heures, même si nous restons quelques semaines là-bas. Ça ira pour tout le monde ?
Sans attendre notre réponse il sort une télécommande de sa poche et appuie sur un des boutons. Il y a des flashs lumineux, des sifflements stridents, une luminosité intense et le noir complet… La lumière est revenue :
– Nous y sommes, je vous invite à sortir et vous verrez que ce que je vous ai dit est vrai.
Le couloir est décrépi. Çà et là des plaques de ciment jonchent le sol. Ce qui me surprend le plus c'est le silence puis le chant assourdissant des oiseaux. Puis la vue de la végétation qui a envahi la rue et les maisons.
– Merde on est où là ?
– Toujours au même endroit mais 250 ans plus tard. Venez on va visiter un peu. Ce n'est pas le premier voyage que je fais et je nous ai préparé avec l'aide de Richy un coin sympa presque tout confort.
On marche une petite heure et c'est vrai que le coin qu'ils nous ont préparés est sympa. Les commentaires fusent dans tous les sens. On fait rapidement le tour des installations et ce que j'aime le mieux c'est le dortoir et les douches collectives.
George a su sélectionner les bons mecs parce qu'après deux jours d'abstinence sexuelle les premiers bruits douteux commencent à résonner dans le dortoir et au bout d'une semaine on a déjà tous plus ou moins baisé les uns avec les autres.
On passe nos journées en exploration et nos nuits à baiser. C'est agréable mais au final répétitif et ennuyeux. On est quelques-uns à demander à George de pouvoir rentrer mais il retarde notre départ constamment. Petit à petit deux clans se forment. L'ambiance du départ n'est plus là et notre clan fait sécession. On se trouve un coin qu'on aménage. En partant on a emporté la moitié des provisions. On vit tranquillement en se demandant comment faire pour rentrer.
On se dore la pilule à poil quand Richy hors d'haleine arrive en courant.
– Vite, il faut partir, vite. J'ai réussi à trouver la télécommande pour rentrer chez nous mais George va s'en rendre compte rapidement et il va vouloir la récupérer. Il faut retourner d'où on est arrivé.
Le temps de nous habiller de prendre quelques souvenirs glanés lors de nos exploration et nous voilà partis. La route est longue et la chaleur accablante. En fin de journée on arrive presque à destination quand on voit au loin le clan de George qui arrive à marche forcée. Il nous faut Avancer, avancer encore, avancer sans faiblir, ne pas le laisser nous rattraper…
Dans un dernier effort on rejoint la maison dont on ferme la porte. Richy appuie sur la télécommande et les mêmes flashs, sifflements et lumières. En ouvrant la porte le bruit de la circulation nous prouve qu'on est bien rentré. On échange nos numéros avec certains, d'autres partent sans rien dire et juste avant de partir Richy me donne la télécommande.
Durant les jours et les semaines qui suivent c'est d'abord une radio locale qui parle de la disparition de plusieurs jeunes puis c'est relayé par la presse locale puis régionale et enfin nationale. La police enquête mais piétine. Evidemment, aucun de nous ne parle, peur de se retrouver chez les dingues.
Selon Richy, le fait que nous ne soyons pas tous revenus ensemble est responsable de ce parodoxe.
Ça fait trois mois qu'on est rentré. Je passe souvent devant cette porte cochère et un jour j’entre. Je vais jusqu'à la porte du fond que je pousse. Elle est ouverte. Il n'y a plus rien dedans. L'envie d'appuyer sur le bouton de la télécommande qui est dans ma poche me démange et je le fais. Il ne se passe rien.
En sortant, je tombe nez à nez sur deux mecs qui me montrent leurs insignes de police.
– Je peux savoir ce que vous cherchiez dans cette pièce ?
– Si je vous le dis vous n'allez pas me croire.
– Si ça a un rapport avec la machine bizarre qu'on y a retrouvé alors on est prêt à vous croire. Voulez-vous bien nous suivre au poste ?
Je fais ma déposition. Je leur donne la télécommande, le nom et le téléphone de ceux qui sont revenu et il me laissent partir. Trois mois plus tard au hasard d'une rue je tombe sur un de ceux qui était resté.
– Ben ça, quelle surprise, vous êtes rentrés quand ?
– Tout est relatif. Le même jour que vous à 22 h 30. mais on y est resté encore trois mois après votre départ. C’est deux flics qui nous ont retrouvés.
– Waow ! Tu viens me raconter ça à la maison ?
– Si tu veux mais toute peine mérite salaire. Il te faudra mériter mon récit.
Je te laisse deviner comment.
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