11-02-2023, 12:34 PM
Minute, m'sieur l'impatient,
Il fallait que je remette mes fiches à jour !
Le voilà :
Cette fin d’été, si le blond Édouard passait tous ses samedis soir en ce bar gay qui proposait un karaoké, jamais il ne lui serait venu à l’idée de prendre le micro, un peu parce que sa timidité le retiendrait toujours, mais surtout parce qu’il chantait incroyablement faux.
Quelle idée, alors, de se torturer en écoutant une brochette de folles de tous âges qui, pour la plupart, le faisaient à peine mieux que lui ?
Simplement, vers vingt-deux heures, après que le commun de la clientèle avait massacré une bonne partie du répertoire, entre chèvres bêlant et corbeaux croassant, le brun Killian occupait la scène !
Il se souvenait, Édouard, de sa première visite. Alors que l’ennui commençait à le terrasser, le brouhaha s’était tu, remplacé par les premières notes du SOS d’un terrien en détresse.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs. Pourquoi je ris, pourquoi je pleure… La voix, modulée de grave à cristalline, l’avait fait abandonner la conversation avec le barman et se retourner sur son tabouret pour découvrir la silhouette du brun, le regard alors porté vers le plancher, mais caché par ses longs cheveux.
Jusqu’à ce qu’il redresse brusquement la tête. J'ai jamais eu les pieds sur Terre, J'aimerais mieux être un oiseau, J'suis mal dans ma peau…
— Eeeet voilà, il l’a encore fait, l’animal, entendit Édouard, dans son dos.
Un très bel animal, en fait, se dit-il, les dieux lui ont accordé le don des oiseaux, et le diable, la beauté…
— Qui est-ce ?
— Killian’’ répondit Stéphane, derrière son bar. ‘’Il pourrait se contenter de chanter merveilleusement mais nooon ! Il fallait en plus qu’il soit beau, c’est tellement injuste’’.
Au terme de la chanson, le blond arriva à grand peine à détacher son regard du brun pour refaire face au barman, qui lui souffla ‘’Le spectacle n’est pas terminé, le rituel continue, vois !’’
En effet, soudain, une vingtaine de mecs se pressaient devant la scène, alors que le chanteur promenait un doigt léger, qui s’arrêta sur un jeune Black, avec qui il partit.
— C’était quoi, ça ?
— Je t’ai dit, le rituel ! Killian pousse son chant des sirènes et choisit un amant qu’il épuisera cette nuit et toute la journée de demain. Jamais le même deux fois. Et comme dans l’Odyssée, l’expérience laisse l’élu béat de plaisir, mais désespéré d’être abandonné, car les témoignages se recoupent, ce qui n’est pas une légende, c’est qu’il est un très bon coup ! Enfin… si ça te parle, bien sûr. Note que j’ai déjà vu des garçons que je sais pertinemment être hétéros se voir pointés du doigt et le suivre. Ils avaient le même regard que toi, là…
Sur la journée du dimanche, chez ses parents, Édouard s’était promis dix fois de résister à la tentation d’y retourner, pour à chaque fois hésiter. Ensuite, toute la semaine, la question l’avait taraudé cent fois, l’image de Killian s’imposant à son esprit pour le faire voyager loin des auditoires de la fac, avant de l’y ramener, affligé d’une érection douloureuse.
Le samedi suivant, il était accoudé au bar lorsque Killian entama ‘I Will Always Love You’, parfaitement adaptée à sa large tessiture, et avant que les dernières notes ne meurent, Édouard était devant la scène, à claquer des mains plus fort qu’il ne l’avait jamais fait à aucun concert, autant emporté par la voix de Killian qu’il n’avait l’espoir secret d’être l’élu du jour. Le brun fit glisser son doigt en l’ignorant, pour finalement choisir un mec immense, poilu et couvert de cuir. Édouard retrouva son tabouret au comptoir, et le regard désolé de Stéphane.
Le rituel se répéta chaque samedi de cette fin d’été. Goodbye Marylou avait promis l’extase à un homme de l’âge de son père, puis Chandelier de Sia avait vu Killian partir ensuite avec un garçon à l’apparence si juvénile et innocente que Stéphane avait vérifié sa carte d’identité. Sans que jamais il n’accorde d’attention à Édouard.
— Au final, son typer de mec, c’est n’importe qui sauf moi, se lamenta t-il.
— Il n’en a pas, c’est peut-être le secret d’une vie de baise bien remplie, souffla Stéphane. ‘’Il serait le tien ?’’
— Je n’en ai pas vraiment, jusque-là, mon… type, c’est un peu n’importe quel garçon pour lequel je le serais. Pas que ce soit déjà arrivé souvent, il faut dire.
— Si tu n’envisages que les… garçons, comme tu dis, donc de ton âge, ça limite les opportunités, bien sûr. Après, je ne te parle pas d’accorder un dernier orgasme anal à Marcel’’ avait dit le barman, en portant un regard en coin vers le travesti septuagénaire perché au bout du bar, mais c’est quoi, ton scope d’âge ?’’
Édouard s’était senti étrangement en confiance avec Stéphane, en tout cas assez que pour lui avouer s’être offert à son prof d’EPS, trois ans plus tôt, en première au lycée. Il avait été désigné pour ranger le matériel et était resté dernier dans les douches après le sport, lorsque monsieur Mégot était apparu derrière lui, il avait d’abord vu ses pieds nus dans ses clapettes, avant de sentir son sexe raidi sur la raie de ses fesses… ‘’La suite, tu l’imagines, la douleur puis un peu de plaisir, le cours de maths où j’étais arrivé en retard, son sperme qui s’écoulait lentement dans mon boxer…’’
— Vous aviez quel âge ? a demandé Stéphane.
— Moi, dix-sept, et lui, bien quarante, je dirais…
— Ah ouais, quand même ! Et après lui ?
— Percy, tout le mois chez ma marraine, dans le Kent, jamais revu… Louis qui a pleuré quand il a joui, trop embarrassant… Jérôme qui n’y est jamais arrivé, lui, à éjaculer, je veux dire, et qui m’en a blâmé. Et enfin Yohann, le seul qui m’ait… Tu vois, quoi.
— Quatre mecs en trois ans, je comprends que tu baves devant Killian, j’en ai trop dit sur lui.
— Je ne le fais pas, il ne me voit même pas… Mais, toi, au fait ?
— Oh ! Moi… Euh, bonjour, je m’appelle Stéphane, j’ai trente-deux ans mais j’aime les mecs plus jeunes, je tiens un bar karaoké gay… qui se vide déjà’’ a-t-il dit en voyant le dernier groupe de clients sortir. ‘’J’en ai encore pour une bonne heure à laver les verres et nettoyer sommairement, puis passer la nuit seul, avant d’assister demain à l’anniversaire de mon abruti homophobe de frère. Voilà ma vie’’.
— Je peux au moins te donner un coup de main pour la première partie, a proposé Édouard. ‘’Je suis trop maladroit avec les objets fragiles, mais je peux passer le balai à franges au sol.’’
Alors qu’il terminait, une paire de pieds se sont posées de part et d’autre des siens. ‘‘Oh !’’ a-t-il hoqueté.
— Tu en as assez fait, merci, et désolé, je ne voulais pas te surprendre.
— Non, c’était juste la situation, j’ai furtivement revu mon prof d’EPS dans les douches, mais ça s’arrête là, tu ne m’as pas calé une érection entre les fesses, toi.
— Retourne-toi, Édouard, et tu verras qu’elle est bien là, sauf que moi, je ne te l’impose pas.
Sur son lit, Stéphane avait lentement déshabillé Édouard, en honorant son corps mince de mille baisers et coups de langue, qui avaient amené le garçon à mendier que le barman le possède.
— Mais sois doux, au début, s’il te plait, je n’ai jamais… aussi épais.
…
— Ah ! Ça fait un peu mal, là.
— Je suis entièrement en toi, au coude de ton côlon, je le sens, tu as le rectum peu profond, je suis désolé, je vais en tenir compte, je peux y aller ?
— Vas-y, doucement… avait gémi le garçon.
…
Après trente, peut-être quarante allers-retours, Stéphane réalisa qu’Édouard était plus sensible au passage de son gland dans la première moitié de l’étui de chair, et se concentra sur une pénétration limitée.
— Oui, là, juste là !’’ avait haleté le blond, alors que la couronne du gland du barman passait et repassait sur cette zone visiblement plus innervée.
…
Une minute plus tard, il se retira et murmura ‘’ton plaisir est plus prostatique qu’anal, puisque je ne dois pas te pénétrer entièrement, mets-toi plutôt sur le dos’’.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? répondit Édouard en se retournant.
— Ta prostate, elle est là, entendit-il, alors qu’un doigt passait son sphincter pour masser délicatement la petite protubérance, envoyant des crépitements dans tout son système nerveux.
— Oh oui, c’est booon… mais ton plaisir ? Reviens en moi !
…
— Plus fort !’’ avait-il gémi, la main agitée sur son sexe, avant d’envoyer des jets de sa semence sur son torse, en voyant le corps de Stéphane se contracter dans son propre plaisir.
…
Édouard avait observé, fasciné, Stéphane retirer le préservatif et le nouer, avant de ramener son regard sur son sexe toujours dressé, au bout duquel une larme de sperme perlait.
— C’est évidemment plus propre, mais… tu te ferais tester ? Enfin, je n’ai aucun droit de te le demander, je ne sais même pas si tu voudrais me revoir, c’est juste que…
— Je le fais à peu près tous les deux mois, jusqu’il y a lundi, il y a cinq jours, donc. Et je peux te montrer le résultat négatif. Mais que voulais-tu dire, là, ‘c’est juste que…’ ?
— Ça me gêne un peu, mais voilà, je t’ai dit, avec mon prof d’EPS… C’était non protégé, et un peu risqué, je le sais, mais ensuite, au cours suivant, je… j’avais trouvé excitant que… que ça s’écoule, voilà.
— Bien sûr que j’aimerais te revoir, et te refaire l’amour… comme tu le voudras.
Le dernier week-end de l’été était celui de la finale du championnat de foot, que Killian snobait, et se trouva donc bien surpris de trouver la bar dépeuplé, à l’exception du vieux Marcel dans sa robe rose, et de quelques mecs connus et déjà baisés. Il s’était dirigé vers le bar et s’était assis sur le tabouret voisin de celui d’Édouard.
— Pas grand monde, ce soir, Steph’, avait claqué Killian au barman. ‘’Mais je pourrais tout de même trouver mon bonheur ici, même sans chanter’’ avait-il ajouté, en regardant le blondinet. Qui n’avait d’abord pas réagi, puis l’avait toisé…
— Qu’as-tu fait tout l’été ?
— J’ai chanté, et séduit, pour le plus grand plaisir de beaucoup de mecs.
— Eh bien, danse, maintenant. Ou plutôt, fais danser ta bite dans ta main, bonne branlette, mec !
Édouard s’était penché sur le bar, avait attrapé Stéphane par la nuque, et l’avait tiré vers lui pour l’embrasser.
Il fallait que je remette mes fiches à jour !
Le voilà :
Cette fin d’été, si le blond Édouard passait tous ses samedis soir en ce bar gay qui proposait un karaoké, jamais il ne lui serait venu à l’idée de prendre le micro, un peu parce que sa timidité le retiendrait toujours, mais surtout parce qu’il chantait incroyablement faux.
Quelle idée, alors, de se torturer en écoutant une brochette de folles de tous âges qui, pour la plupart, le faisaient à peine mieux que lui ?
Simplement, vers vingt-deux heures, après que le commun de la clientèle avait massacré une bonne partie du répertoire, entre chèvres bêlant et corbeaux croassant, le brun Killian occupait la scène !
Il se souvenait, Édouard, de sa première visite. Alors que l’ennui commençait à le terrasser, le brouhaha s’était tu, remplacé par les premières notes du SOS d’un terrien en détresse.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs. Pourquoi je ris, pourquoi je pleure… La voix, modulée de grave à cristalline, l’avait fait abandonner la conversation avec le barman et se retourner sur son tabouret pour découvrir la silhouette du brun, le regard alors porté vers le plancher, mais caché par ses longs cheveux.
Jusqu’à ce qu’il redresse brusquement la tête. J'ai jamais eu les pieds sur Terre, J'aimerais mieux être un oiseau, J'suis mal dans ma peau…
— Eeeet voilà, il l’a encore fait, l’animal, entendit Édouard, dans son dos.
Un très bel animal, en fait, se dit-il, les dieux lui ont accordé le don des oiseaux, et le diable, la beauté…
— Qui est-ce ?
— Killian’’ répondit Stéphane, derrière son bar. ‘’Il pourrait se contenter de chanter merveilleusement mais nooon ! Il fallait en plus qu’il soit beau, c’est tellement injuste’’.
Au terme de la chanson, le blond arriva à grand peine à détacher son regard du brun pour refaire face au barman, qui lui souffla ‘’Le spectacle n’est pas terminé, le rituel continue, vois !’’
En effet, soudain, une vingtaine de mecs se pressaient devant la scène, alors que le chanteur promenait un doigt léger, qui s’arrêta sur un jeune Black, avec qui il partit.
— C’était quoi, ça ?
— Je t’ai dit, le rituel ! Killian pousse son chant des sirènes et choisit un amant qu’il épuisera cette nuit et toute la journée de demain. Jamais le même deux fois. Et comme dans l’Odyssée, l’expérience laisse l’élu béat de plaisir, mais désespéré d’être abandonné, car les témoignages se recoupent, ce qui n’est pas une légende, c’est qu’il est un très bon coup ! Enfin… si ça te parle, bien sûr. Note que j’ai déjà vu des garçons que je sais pertinemment être hétéros se voir pointés du doigt et le suivre. Ils avaient le même regard que toi, là…
Sur la journée du dimanche, chez ses parents, Édouard s’était promis dix fois de résister à la tentation d’y retourner, pour à chaque fois hésiter. Ensuite, toute la semaine, la question l’avait taraudé cent fois, l’image de Killian s’imposant à son esprit pour le faire voyager loin des auditoires de la fac, avant de l’y ramener, affligé d’une érection douloureuse.
Le samedi suivant, il était accoudé au bar lorsque Killian entama ‘I Will Always Love You’, parfaitement adaptée à sa large tessiture, et avant que les dernières notes ne meurent, Édouard était devant la scène, à claquer des mains plus fort qu’il ne l’avait jamais fait à aucun concert, autant emporté par la voix de Killian qu’il n’avait l’espoir secret d’être l’élu du jour. Le brun fit glisser son doigt en l’ignorant, pour finalement choisir un mec immense, poilu et couvert de cuir. Édouard retrouva son tabouret au comptoir, et le regard désolé de Stéphane.
Le rituel se répéta chaque samedi de cette fin d’été. Goodbye Marylou avait promis l’extase à un homme de l’âge de son père, puis Chandelier de Sia avait vu Killian partir ensuite avec un garçon à l’apparence si juvénile et innocente que Stéphane avait vérifié sa carte d’identité. Sans que jamais il n’accorde d’attention à Édouard.
— Au final, son typer de mec, c’est n’importe qui sauf moi, se lamenta t-il.
— Il n’en a pas, c’est peut-être le secret d’une vie de baise bien remplie, souffla Stéphane. ‘’Il serait le tien ?’’
— Je n’en ai pas vraiment, jusque-là, mon… type, c’est un peu n’importe quel garçon pour lequel je le serais. Pas que ce soit déjà arrivé souvent, il faut dire.
— Si tu n’envisages que les… garçons, comme tu dis, donc de ton âge, ça limite les opportunités, bien sûr. Après, je ne te parle pas d’accorder un dernier orgasme anal à Marcel’’ avait dit le barman, en portant un regard en coin vers le travesti septuagénaire perché au bout du bar, mais c’est quoi, ton scope d’âge ?’’
Édouard s’était senti étrangement en confiance avec Stéphane, en tout cas assez que pour lui avouer s’être offert à son prof d’EPS, trois ans plus tôt, en première au lycée. Il avait été désigné pour ranger le matériel et était resté dernier dans les douches après le sport, lorsque monsieur Mégot était apparu derrière lui, il avait d’abord vu ses pieds nus dans ses clapettes, avant de sentir son sexe raidi sur la raie de ses fesses… ‘’La suite, tu l’imagines, la douleur puis un peu de plaisir, le cours de maths où j’étais arrivé en retard, son sperme qui s’écoulait lentement dans mon boxer…’’
— Vous aviez quel âge ? a demandé Stéphane.
— Moi, dix-sept, et lui, bien quarante, je dirais…
— Ah ouais, quand même ! Et après lui ?
— Percy, tout le mois chez ma marraine, dans le Kent, jamais revu… Louis qui a pleuré quand il a joui, trop embarrassant… Jérôme qui n’y est jamais arrivé, lui, à éjaculer, je veux dire, et qui m’en a blâmé. Et enfin Yohann, le seul qui m’ait… Tu vois, quoi.
— Quatre mecs en trois ans, je comprends que tu baves devant Killian, j’en ai trop dit sur lui.
— Je ne le fais pas, il ne me voit même pas… Mais, toi, au fait ?
— Oh ! Moi… Euh, bonjour, je m’appelle Stéphane, j’ai trente-deux ans mais j’aime les mecs plus jeunes, je tiens un bar karaoké gay… qui se vide déjà’’ a-t-il dit en voyant le dernier groupe de clients sortir. ‘’J’en ai encore pour une bonne heure à laver les verres et nettoyer sommairement, puis passer la nuit seul, avant d’assister demain à l’anniversaire de mon abruti homophobe de frère. Voilà ma vie’’.
— Je peux au moins te donner un coup de main pour la première partie, a proposé Édouard. ‘’Je suis trop maladroit avec les objets fragiles, mais je peux passer le balai à franges au sol.’’
Alors qu’il terminait, une paire de pieds se sont posées de part et d’autre des siens. ‘‘Oh !’’ a-t-il hoqueté.
— Tu en as assez fait, merci, et désolé, je ne voulais pas te surprendre.
— Non, c’était juste la situation, j’ai furtivement revu mon prof d’EPS dans les douches, mais ça s’arrête là, tu ne m’as pas calé une érection entre les fesses, toi.
— Retourne-toi, Édouard, et tu verras qu’elle est bien là, sauf que moi, je ne te l’impose pas.
Sur son lit, Stéphane avait lentement déshabillé Édouard, en honorant son corps mince de mille baisers et coups de langue, qui avaient amené le garçon à mendier que le barman le possède.
— Mais sois doux, au début, s’il te plait, je n’ai jamais… aussi épais.
…
— Ah ! Ça fait un peu mal, là.
— Je suis entièrement en toi, au coude de ton côlon, je le sens, tu as le rectum peu profond, je suis désolé, je vais en tenir compte, je peux y aller ?
— Vas-y, doucement… avait gémi le garçon.
…
Après trente, peut-être quarante allers-retours, Stéphane réalisa qu’Édouard était plus sensible au passage de son gland dans la première moitié de l’étui de chair, et se concentra sur une pénétration limitée.
— Oui, là, juste là !’’ avait haleté le blond, alors que la couronne du gland du barman passait et repassait sur cette zone visiblement plus innervée.
…
Une minute plus tard, il se retira et murmura ‘’ton plaisir est plus prostatique qu’anal, puisque je ne dois pas te pénétrer entièrement, mets-toi plutôt sur le dos’’.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? répondit Édouard en se retournant.
— Ta prostate, elle est là, entendit-il, alors qu’un doigt passait son sphincter pour masser délicatement la petite protubérance, envoyant des crépitements dans tout son système nerveux.
— Oh oui, c’est booon… mais ton plaisir ? Reviens en moi !
…
— Plus fort !’’ avait-il gémi, la main agitée sur son sexe, avant d’envoyer des jets de sa semence sur son torse, en voyant le corps de Stéphane se contracter dans son propre plaisir.
…
Édouard avait observé, fasciné, Stéphane retirer le préservatif et le nouer, avant de ramener son regard sur son sexe toujours dressé, au bout duquel une larme de sperme perlait.
— C’est évidemment plus propre, mais… tu te ferais tester ? Enfin, je n’ai aucun droit de te le demander, je ne sais même pas si tu voudrais me revoir, c’est juste que…
— Je le fais à peu près tous les deux mois, jusqu’il y a lundi, il y a cinq jours, donc. Et je peux te montrer le résultat négatif. Mais que voulais-tu dire, là, ‘c’est juste que…’ ?
— Ça me gêne un peu, mais voilà, je t’ai dit, avec mon prof d’EPS… C’était non protégé, et un peu risqué, je le sais, mais ensuite, au cours suivant, je… j’avais trouvé excitant que… que ça s’écoule, voilà.
— Bien sûr que j’aimerais te revoir, et te refaire l’amour… comme tu le voudras.
Le dernier week-end de l’été était celui de la finale du championnat de foot, que Killian snobait, et se trouva donc bien surpris de trouver la bar dépeuplé, à l’exception du vieux Marcel dans sa robe rose, et de quelques mecs connus et déjà baisés. Il s’était dirigé vers le bar et s’était assis sur le tabouret voisin de celui d’Édouard.
— Pas grand monde, ce soir, Steph’, avait claqué Killian au barman. ‘’Mais je pourrais tout de même trouver mon bonheur ici, même sans chanter’’ avait-il ajouté, en regardant le blondinet. Qui n’avait d’abord pas réagi, puis l’avait toisé…
— Qu’as-tu fait tout l’été ?
— J’ai chanté, et séduit, pour le plus grand plaisir de beaucoup de mecs.
— Eh bien, danse, maintenant. Ou plutôt, fais danser ta bite dans ta main, bonne branlette, mec !
Édouard s’était penché sur le bar, avait attrapé Stéphane par la nuque, et l’avait tiré vers lui pour l’embrasser.
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