Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[fablelionsilencieux]

Tu es sûr d'avoir tout publié ?

En plus, il semble qu'il y ait un doublon.

BIEN VU. 


 Le Rat des Villes et le Rat des Champs  
 

— Thomas chéri, nous allons nous coucher, vous n’avez besoin de rien ?’’ a demandé Mère, derrière la porte de ma chambre, dans le couloir de nuit de notre appartement de l’avenue Haussmann.
Comme j’avais son gland collé sur ma glotte, Kévin a répondu à ma place ‘’Thomas est sous la douche, et je suis torse nu, donc peu présentable, mais je vous remercie, Mathilde, c’est parfait, vous êtes des hôtes exquis’’ pour immédiatement reporter ses iris verts sur mon visage, et ma bouche, où le sexe le plus épais de ma jeune carrière d’avaleur de sabre n’était pourtant enfoncé qu’aux deux tiers, et de murmurer ‘Applique-toi, Thomas chéri, je sens que ça vient…’’

— Alors, bonne nuit, Kévin, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez à Thomas. Je vous laisse.’’

Il s’est retiré et s’est jeté sur le dos en grognant ‘’Ça va pas le faire ! Je te promets, dans quinze minutes, elle refait le chemin inverse pour aller se préparer une verveine, on sera jamais tranquilles.’’
— Ben, et moi ?’’ ai-je gémi, avant de voir son sourire victorieux, puis on regard se porter vers ses attributs toujours fièrement dressés, une invitation claire à le violer en Andromaque, et pour une fois qu’il m’en laisse l’initiative…
Sauf que dans la précipitation, je n’ai baissé mon boxer qu’à mi-cuisse avant – gourmand ou désespéré que je suis – de m’empaler sur son chibre, trompeusement luisant de ma salive. Ce qui limite évidemment l’écartement de mes jambes.
— Oooooh !
— Ah ben oui, faut le mériter’’ a-t-il glissé, aussi glorieux que son sceptre, qui faisait de même dans mon intimité.
Je commençais à peine à ressentir les premiers signes de plaisir, lorsque des pas précipités se sont fait entendre dans le couloir. ‘’Prévisible, mais chiante, ta mère’’ a murmuré Kévin, avant de me museler la bouche pour étouffer mes gémissements. ‘’Bon, pas grave, on a cinq minutes, là’’ a-t-il chuchoté, avant de lever son bassin dans un mouvement de pilonnage de mon rectum qui m’a porté au plaisir, et lui au sien, en trop peu de temps.
— Je peux pas vivre comme ça !’’ a-t-il grogné. ‘’Paris, c’est cool, si on veut, mais le stress permanent… J’aime faire l’amour lentement, longuement, et tranquillement, ici, c’est pas possible ! Et je parle pas que de ta mère, c’est tout le monde, ici… Hey ! Mais qu’est-ce que tu f… ? Ah, soit, oui’’ a-t-il admis, alors que je plongeais pour le nettoyer de ma bouche.
 
…
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Je sais qu’il ne se sent pas à sa place ici, comme Mère ne l’a pas spécialement été dans le gîte qu’il propose sur son domaine agricole. C’était son idée, pourtant, bien qu’instillée par sa coach de yoga.
Pour un été, Saint-Barth a été remplacé par Saint-Maurice-en-Quercy. Malgré l’impeccable propreté de l’appartement, la nourriture délicieuse et la piscine, elle s’y est emmerdée comme un rat mort, ce qui a ajouté à mon plaisir.
Que j’ai principalement trouvé ailleurs, lorsque Kévin, après sa journée aux champs, s’est présenté le deuxième soir au bord du bassin où je barbotais, pour se glisser entièrement nu sous la douche annexe, à lascivement frotter son corps parfait, avant d’enfiler un maillot juste pour la forme, et m’y rejoindre.
Après quelques longueurs faites en parallèle, à nous jeter des sourires, il m’a rejoint dans un coin, pour se coller à moi…
— On est en totale sécurité, alors dis-moi, Thomas, tu as un opinel dans ton maillot ou tu es heureux d’être ici ?
Je n’ai pas réfléchi, j’ai jeté mes jambes sur ses hanches et mes mains sur sa nuque, je l’ai embrassé, et pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’amour dans l’apesanteur relative de l’eau.
Après qu’il avait quitté mon corps, j’ai passé quelques minutes, je pense, à observer les filaments de semence qui s’échappaient de mon gland et de mon rectum se mêler en un ballet improbable
 
— Vous ne connaissez pas Pâââris ? Mais c’est une lacune à corriger absolument’’ avait clamé Mère, le soir-même. ‘’Pourriez-vous vous libérer un week-end ? Nous serions trop heureux de vous retourner l’invitation’’ a-t-elle ajouté, habituellement hypocrite.
— Je détesterais vous ennuyer’’ a-t-il répondu, pas moins faux-cul. ‘’Mais j’avoue qu’il y a des endroits que je ne connais encore que peu et que j’aimerais explorer plus avant’’.
— Eh bien !’’ a dit Mère, enthousiaste ‘’Nous ne sommes que fin juillet, vos adorables vaches ont assez à brouter, non ?’’
— Je suppose que je pourrais justifier quelques jours de repos auprès de mon cousin qui s’occuperait du cheptel’’ a-t-il admis, avant de me jeter un clin d’œil complice.
 
…
 
Avec l’idée de le perdre, du moins pour longtemps, je me suis trainé vers le séjour, pour m’arrêter à un mètre de la porte et entendre…
— Je sais, en septembre, Thomas entre en médecine à Paris Cité, mais on n’est que fin juillet, là, et il a… disons… grandi pendant votre séjour, vous l’avez admis vous-mêmes.’’
Tu m’étonnes ! Me faire baiser contre le mur d’une étable, ou sucer au fond d’un pré, avant que je rende la caresse, avait furieusement dopé ma confiance en moi, et en le désir que mon corps inspire.
— Et le cerveau, il l’a, mais lui, il n’est pas bien épais ! Je ne cracherais pas sur un coup de main à l’exploitation pendant le mois d’août, histoire de muscler… son endurance aux études, vous voyez ?
Mes parents ont accepté.
 
…
 
— Et si tu devenais vétérinaire à la campagne, plutôt que médecin en ville, ça ne te plairait pas ?’’ a murmuré Kévin dans mon cou, ralentissant le mouvement de son corps dans le mien.
— J’y pen-eeense de plus en plus, mais c’est pour plus tard ! Ici et maintenant, n’arrête paaaaas !’’ ai-je mendié.