07-02-2023, 11:29 AM
CHAPITRE 150 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »
Marcel hausse les épaules, montrant ainsi qu’il n’a pas la réponse lui non plus à ce que les radios et l’IRM révèlent comme anomalies.
- Pour l’instant il n’y a pas de réponses, la seule chose évidente est qu’il n’est humain que d’apparence, maintenant reste à savoir si…
Il montre du doigt les points sensibles apparaissant sur les différents clichés.
- … cela aura un impact positif ou négatif sur son développement parmi nous.
- Le moindre accident de la vie révèlera sa présence sur terre, tu en es conscient je suppose ?
- Que puis-je y faire maintenant que le mal est fait, de plus je ne conçois même pas d’avoir à me séparer de mon fils.
- Ton fils ? tu ne le vois plus que comme ton fils ? ne serais-tu pas par hasard victime d’une sorte… d’imprégnation, qui t’ôte ton pouvoir de jugement ?
- Appelle cela comme tu veux, mais le fait est que je ressens un réel attachement paternel pour mon petit Charles.
Patrick préfère ne pas insister sur ce sujet, il voit bien que son ami a perdu toute notion de lucidité et de danger, quand il s’agit de celui qu’il appelle son fils.
- Pour l’autre nourrisson, qu’en est-il ?
- Il est lui aussi en sécurité très loin d’ici dans un autre royaume, il restera sous bonne garde et je ferais en sorte que jamais ils ne se rencontrent, du moins pas tant que je pourrais faire pression sur eux. Il a été placer dans un orphelinat d’où il ne sortira qu’une fois majeur.
- Quelqu’un pourrait l’adopter ?
- Je me suis arrangé pour que cela n’arrive pas, mais je te vois faisant la grimace, ne t’inquiète pas pour lui, il aura la meilleure éducation possible et sera sous surveillance constante dès qu’il aura l’âge de comprendre les choses.
- Et s’il doit lui aussi passer une visite médicale, j’ai cru comprendre que les quatre royaumes l’avaient imposée d’un commun accord.
- Ce qui prouve bien qu’ils en connaissent plus que ce qu’il en ressort aux informations. J’attends le bon moment pour rendre visite à mon cousin, le prétest est tout de suite trouvé puisqu’il a connu lui aussi un heureux évènement avec la naissance du grand prince.
- Prendras-tu ton « fils » avec toi ?
- Bien entendu, le contraire pourrait amener à suspicion, de plus je suis curieux de connaitre sa réaction une fois face à Charles.
Patrick fronce les sourcils, ne comprenant pas le sens cacher de sa dernière phrase.
- Comment cela, explique-toi !
Marcel prend son meilleur ami par la manche et l’entraine à son tour à l’étage jusqu’à la nurserie où ils retrouvent tous deux leur compagne respective toujours à discuter sans interruptions, leurs regards fixés sur les nouveaux nés.
Patrick s’en fait la remarque et s’en inquiète jusqu’au moment ou lui aussi fait face au petit Charles, un sourire éclaire alors son visage devant la beauté presque irréelle de l’enfant.
Il en oublie du coup tout ce qui l’avait amené à la prudence, comprenant le clin d’œil entendu de son ami en guise de réponse avant de l’emmener à l’étage.
***/***
« Palais royal Nordien. »
Toute la famille royale est réunie pour le biberon du soir, s’extasiant devant le petit dernier qui englouti sa nourriture avec un plaisir évident.
Le roi François est aux côtés de son épouse la reine Clothilde qui tient l’enfant dans ses bras, entourés par la princesse Anne l’ainée de la fratrie âgée de dix ans et du prince héritier Henri âgé lui de bientôt six ans.
Tous sont comme il se doit en admiration devant celui qui aura l’appellation de grand prince, puisque fils cadet du couple royal et non d’une concubine, qui sinon ne lui aurait value que l’appellation déjà prestigieuse au demeurant de prince du royaume.
- Notre fils a de l’appétit, nul doute là-dessus.
- Il tient de toi ! Hi ! Hi !
Le roi voit bien la direction que prend les regards de son épouse et de ses enfants vers sa bedaine rebondit, pourtant il n’en a cure et au contraire y trouve une fois de plus excuse à plaisanterie.
- Ce n’est qu’une protection du pack contre les intempéries, on voit que vous n’y connaissaient rien tous tant que vous êtes.
Son épouse préfère ne pas lui répondre, surtout quand il part si tôt vers cet humour qui lui est propre, mais qui parfois laisse ses sujets dans l’incompréhension, voir l’embarras, aussi enchaine-t-elle sur un autre thème qui devrait continuer à le faire sourire, mais cette fois plus calmement.
- Sarah m’a téléphoné ce matin, m’annonçant leur visite avec leur petit Charles. Il parait que Marcel ne tient plus de vouloir passer quelques jours en notre compagnie, j’avoue que j’étais toute joyeuse de cette nouvelle et je me doute bien que pour toi c’est pareil.
- Je pensais justement à eux dernièrement.
- J’avoue que je suis parfois jalouse de cette amitié exceptionnelle qui vous a toujours liée ensemble tous les deux.
- Marcel est non seulement un parent proche, mais également mon meilleur ami, le fait de ne plus nous voir aussi souvent me désole, mais je comprends bien que lui comme moi avons des obligations.
- Savais-tu qu’il venait d’être récemment classé comme première fortune des quatre royaumes ?
- Comment aurais-je pu l’ignorer, il est aussi le plus grand pourvoyeur de taxes des royaumes, grâce à lui nos sujets ne sont pas écrasés sous l’impôt.
- S’en rendent-ils compte seulement, à toujours dénigrer les riches sans faire de discernements sur ceux honnêtes comme l’est ton cousin, qui redistribue une grande partie de ses bénéfices chaque année pour le bien de tous.
- Ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux œuvres caritatives connaissent bien son nom, il est également l’un des personnages les plus connu et reconnu en sympathie parmi les quatre royaumes.
- Sarah a eu de la chance cette fois d’avoir pu donner naissance à un enfant viable, ce petit Charles est né avec une cuillère en or massif dans la bouche.
- Je souhaite juste qu’il soit aussi vertueux que son illustre père, mais j’y pense ! Il est du même âge que notre petit Louis, j’espère qu’ils s’apprécieront autant que leurs parents.
- Pour cela il faudra s’arranger pour créer du lien entre eux deux, tu devrais en parler avec Marcel à l’occasion. Je ne parle pas de les forcés à devenir amis, mais tout simplement de leur en laisser l’opportunité si c’est ce qu’ils souhaitent. De plus ce serait bien pour notre Louis qui pourrait trouver avec eux l’occasion de faire fortune alors que la politique et les affaires du royaume lui seront interdis à jamais, du seul fait de sa naissance comme cadet.
- Tu vois déjà loin ma chérie, laisse-lui le temps de grandir.
- Promets-moi d’en jeter deux mots à Marcel à l’occasion, c’est tout ce que je te demande.
- Le connaissant, il n’y aura pas besoin d’une intervention de ma part pour qu’il y pense. J’en ferais autant pour son fils s’il n’avait pas déjà son avenir tout tracer.
Le silence se fait tandis que le nourrisson termine son biberon et c’est un rot puissant qui semble tous les réveiller en éclatant de rire.
Le roi profite de ce moment de joie pour retourner à ses affaires, s’étant déjà bien trop attarder à son goût et s’empresse de rejoindre son bureau où il sait que l’attend l’un de ses inspecteurs spéciaux.
Ces derniers, peu nombreux mais tout puissants, agissant anonymement aussi bien sur les ordres directs du roi, que sur les enquêtes principalement liées à la corruption des hauts fonctionnaires du royaume.
Celui qui l’attend patiemment depuis plus d’une heure est celui qui a l'entière confiance royale pour les enquêtes les plus sujettes à scandales, aussi n’est-il pas surprenant qu’il se soit vu confier celle sur les « bébés extra-terrestres »
Le roi entre est va directement s’assoir, en lui faisant signe de le rejoindre sans plus de cérémoniale.
- Alors ?
- C’est bien comme vous le pensiez votre majesté.
Le visage du roi reste indéchiffrable, malgré la terrible implication qui vient avec cette nouvelle.
- Vous avez retrouvé le deuxième ?
- Pas encore votre majesté, la piste s’arrête hors de nos frontières et je n’ai pas voulu prendre le risque que quelqu’un comprenne le but de ma mission à poser trop de questions, toutefois deux hommes à moi continuent les recherches, mais il faudra sans doute être patient avant d’espéré un retour favorable.
- Monopolise tes efforts et mènes tes recherches jusqu’au médecin qui s’est occupé du bébé confirmé, il doit bien rester des traces des diverses analyses.
Marcel hausse les épaules, montrant ainsi qu’il n’a pas la réponse lui non plus à ce que les radios et l’IRM révèlent comme anomalies.
- Pour l’instant il n’y a pas de réponses, la seule chose évidente est qu’il n’est humain que d’apparence, maintenant reste à savoir si…
Il montre du doigt les points sensibles apparaissant sur les différents clichés.
- … cela aura un impact positif ou négatif sur son développement parmi nous.
- Le moindre accident de la vie révèlera sa présence sur terre, tu en es conscient je suppose ?
- Que puis-je y faire maintenant que le mal est fait, de plus je ne conçois même pas d’avoir à me séparer de mon fils.
- Ton fils ? tu ne le vois plus que comme ton fils ? ne serais-tu pas par hasard victime d’une sorte… d’imprégnation, qui t’ôte ton pouvoir de jugement ?
- Appelle cela comme tu veux, mais le fait est que je ressens un réel attachement paternel pour mon petit Charles.
Patrick préfère ne pas insister sur ce sujet, il voit bien que son ami a perdu toute notion de lucidité et de danger, quand il s’agit de celui qu’il appelle son fils.
- Pour l’autre nourrisson, qu’en est-il ?
- Il est lui aussi en sécurité très loin d’ici dans un autre royaume, il restera sous bonne garde et je ferais en sorte que jamais ils ne se rencontrent, du moins pas tant que je pourrais faire pression sur eux. Il a été placer dans un orphelinat d’où il ne sortira qu’une fois majeur.
- Quelqu’un pourrait l’adopter ?
- Je me suis arrangé pour que cela n’arrive pas, mais je te vois faisant la grimace, ne t’inquiète pas pour lui, il aura la meilleure éducation possible et sera sous surveillance constante dès qu’il aura l’âge de comprendre les choses.
- Et s’il doit lui aussi passer une visite médicale, j’ai cru comprendre que les quatre royaumes l’avaient imposée d’un commun accord.
- Ce qui prouve bien qu’ils en connaissent plus que ce qu’il en ressort aux informations. J’attends le bon moment pour rendre visite à mon cousin, le prétest est tout de suite trouvé puisqu’il a connu lui aussi un heureux évènement avec la naissance du grand prince.
- Prendras-tu ton « fils » avec toi ?
- Bien entendu, le contraire pourrait amener à suspicion, de plus je suis curieux de connaitre sa réaction une fois face à Charles.
Patrick fronce les sourcils, ne comprenant pas le sens cacher de sa dernière phrase.
- Comment cela, explique-toi !
Marcel prend son meilleur ami par la manche et l’entraine à son tour à l’étage jusqu’à la nurserie où ils retrouvent tous deux leur compagne respective toujours à discuter sans interruptions, leurs regards fixés sur les nouveaux nés.
Patrick s’en fait la remarque et s’en inquiète jusqu’au moment ou lui aussi fait face au petit Charles, un sourire éclaire alors son visage devant la beauté presque irréelle de l’enfant.
Il en oublie du coup tout ce qui l’avait amené à la prudence, comprenant le clin d’œil entendu de son ami en guise de réponse avant de l’emmener à l’étage.
***/***
« Palais royal Nordien. »
Toute la famille royale est réunie pour le biberon du soir, s’extasiant devant le petit dernier qui englouti sa nourriture avec un plaisir évident.
Le roi François est aux côtés de son épouse la reine Clothilde qui tient l’enfant dans ses bras, entourés par la princesse Anne l’ainée de la fratrie âgée de dix ans et du prince héritier Henri âgé lui de bientôt six ans.
Tous sont comme il se doit en admiration devant celui qui aura l’appellation de grand prince, puisque fils cadet du couple royal et non d’une concubine, qui sinon ne lui aurait value que l’appellation déjà prestigieuse au demeurant de prince du royaume.
- Notre fils a de l’appétit, nul doute là-dessus.
- Il tient de toi ! Hi ! Hi !
Le roi voit bien la direction que prend les regards de son épouse et de ses enfants vers sa bedaine rebondit, pourtant il n’en a cure et au contraire y trouve une fois de plus excuse à plaisanterie.
- Ce n’est qu’une protection du pack contre les intempéries, on voit que vous n’y connaissaient rien tous tant que vous êtes.
Son épouse préfère ne pas lui répondre, surtout quand il part si tôt vers cet humour qui lui est propre, mais qui parfois laisse ses sujets dans l’incompréhension, voir l’embarras, aussi enchaine-t-elle sur un autre thème qui devrait continuer à le faire sourire, mais cette fois plus calmement.
- Sarah m’a téléphoné ce matin, m’annonçant leur visite avec leur petit Charles. Il parait que Marcel ne tient plus de vouloir passer quelques jours en notre compagnie, j’avoue que j’étais toute joyeuse de cette nouvelle et je me doute bien que pour toi c’est pareil.
- Je pensais justement à eux dernièrement.
- J’avoue que je suis parfois jalouse de cette amitié exceptionnelle qui vous a toujours liée ensemble tous les deux.
- Marcel est non seulement un parent proche, mais également mon meilleur ami, le fait de ne plus nous voir aussi souvent me désole, mais je comprends bien que lui comme moi avons des obligations.
- Savais-tu qu’il venait d’être récemment classé comme première fortune des quatre royaumes ?
- Comment aurais-je pu l’ignorer, il est aussi le plus grand pourvoyeur de taxes des royaumes, grâce à lui nos sujets ne sont pas écrasés sous l’impôt.
- S’en rendent-ils compte seulement, à toujours dénigrer les riches sans faire de discernements sur ceux honnêtes comme l’est ton cousin, qui redistribue une grande partie de ses bénéfices chaque année pour le bien de tous.
- Ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux œuvres caritatives connaissent bien son nom, il est également l’un des personnages les plus connu et reconnu en sympathie parmi les quatre royaumes.
- Sarah a eu de la chance cette fois d’avoir pu donner naissance à un enfant viable, ce petit Charles est né avec une cuillère en or massif dans la bouche.
- Je souhaite juste qu’il soit aussi vertueux que son illustre père, mais j’y pense ! Il est du même âge que notre petit Louis, j’espère qu’ils s’apprécieront autant que leurs parents.
- Pour cela il faudra s’arranger pour créer du lien entre eux deux, tu devrais en parler avec Marcel à l’occasion. Je ne parle pas de les forcés à devenir amis, mais tout simplement de leur en laisser l’opportunité si c’est ce qu’ils souhaitent. De plus ce serait bien pour notre Louis qui pourrait trouver avec eux l’occasion de faire fortune alors que la politique et les affaires du royaume lui seront interdis à jamais, du seul fait de sa naissance comme cadet.
- Tu vois déjà loin ma chérie, laisse-lui le temps de grandir.
- Promets-moi d’en jeter deux mots à Marcel à l’occasion, c’est tout ce que je te demande.
- Le connaissant, il n’y aura pas besoin d’une intervention de ma part pour qu’il y pense. J’en ferais autant pour son fils s’il n’avait pas déjà son avenir tout tracer.
Le silence se fait tandis que le nourrisson termine son biberon et c’est un rot puissant qui semble tous les réveiller en éclatant de rire.
Le roi profite de ce moment de joie pour retourner à ses affaires, s’étant déjà bien trop attarder à son goût et s’empresse de rejoindre son bureau où il sait que l’attend l’un de ses inspecteurs spéciaux.
Ces derniers, peu nombreux mais tout puissants, agissant anonymement aussi bien sur les ordres directs du roi, que sur les enquêtes principalement liées à la corruption des hauts fonctionnaires du royaume.
Celui qui l’attend patiemment depuis plus d’une heure est celui qui a l'entière confiance royale pour les enquêtes les plus sujettes à scandales, aussi n’est-il pas surprenant qu’il se soit vu confier celle sur les « bébés extra-terrestres »
Le roi entre est va directement s’assoir, en lui faisant signe de le rejoindre sans plus de cérémoniale.
- Alors ?
- C’est bien comme vous le pensiez votre majesté.
Le visage du roi reste indéchiffrable, malgré la terrible implication qui vient avec cette nouvelle.
- Vous avez retrouvé le deuxième ?
- Pas encore votre majesté, la piste s’arrête hors de nos frontières et je n’ai pas voulu prendre le risque que quelqu’un comprenne le but de ma mission à poser trop de questions, toutefois deux hommes à moi continuent les recherches, mais il faudra sans doute être patient avant d’espéré un retour favorable.
- Monopolise tes efforts et mènes tes recherches jusqu’au médecin qui s’est occupé du bébé confirmé, il doit bien rester des traces des diverses analyses.
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