30-01-2023, 02:32 PM
CHAPITRE 147 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »
« Le lendemain en fin de matinée. »
Les premiers à se réveiller sont comme il se doit les plus robustes de l’équipe en place, militaire comme civils, se demandant bien d’où leurs vient cette gueule de bois carabiné qu’ils tiennent, alors qu’ils n’ont aucuns souvenirs d’avoir abuser de la boisson.
Patrick se réveil dans les derniers et découvre Yves assis près de son lit quand il ouvre les yeux, il lui revient alors les aventures de la nuit et donc sa première question va dans ce sens.
- Que fais-tu chez moi ? Il y a eu un problème ?
- Difficile d’appeler ça autrement en effet.
Patrick se relève d’un bond, le cœur manquant un battement.
- Ils se sont fait prendre avec les bébés ?
- Pas que je sache, mais le problème reste de taille, le truc alien a disparu !
- Hein !
Yves a eu le temps de s’y faire depuis qu’il a appris la nouvelle et qu’il a pu aller en constater de visu la véracité, aussi ne peut-il s’empêcher de sourire devant la tête de son ami.
- Comment cela disparu ?
- Pffttt !! Couler si tu préfères, la coque est devenue chaude durant la nuit et le truc s’est enfoncé à des profondeurs pas possible, la glace se refermant sur lui a comblé le trou en se reconstituant et c’est un peu comme s’il n’y avait jamais rien eu, j’avoue que c’est assez flippant à voir.
- Tu crois que c’était le but du compte à rebours ? de faire sortir les bébés et d’effacer ensuite toutes les traces.
- Maintenant que tu le dis avec des mots, je suis sûr que c’est bien de cela qu’il s’agit. Je ne te raconte pas le bordel qu’il y a dehors en ce moment, des forces armées arrivent par camions et il parait même que chacun d’entre nous sera interrogé sur ses souvenirs de la nuit.
- Pourquoi donc ? que soupçonnent-ils donc ?
- Normalement je ne devrais pas être au courant, mais heureusement l’un des nouveaux arrivant a fait ses classes avec moi et m’a lâché quelques infos, du coup tient toi bien !! Le secrétariat royal aurait reçu ce matin des clichés anonymes nous montrant à la sortie de l’engin avec les marmots dans les bras, heureusement il parait que c’est pris de trop loin pour y voir réellement les détails.
- Il faut prévenir Marcel !!
- Tu n’y penses pas sérieusement j’espère, si tu veux le désigner comme coupable tu n’as qu’à faire ça. Dehors tout le monde est sur les dents, je ne pense pas qu’il soit judicieux d’entrer en contact pour l’instant avec quelqu’un de l’extérieur, de plus il doit déjà être au courant parce qu’il parait que ça a déjà fait le tour de la planète.
- Mais enfin, comment est-ce possible ? les hommes de Marcel nous ont bien assuré avoir confisquer toutes les preuves.
- Faut croire que non !
- On fait quoi du coup ?
- Rien… on ignore tout et comme pour le reste du groupe, on s’est réveillé sans en comprendre la raison avec la gueule de bois.
- Et pour Bruno ?
- Bruno ?
- Oui Bruno ! Ne va-t-il pas lâcher le morceau avec cette histoire de graffitis, il n’y a pas de raisons qu’il garde le silence devant la pression qu’il va subir.
- Ne te fait pas de soucis, il ne parlera pas ! j’ai été le voir et j’ai mis les choses au clair avec lui, il a bien compris que notre petit amusement de potache ne serait pas accueilli avec le sourire dans de telles circonstances.
***/***
"Début de matinée, au réveil à l’hôtel où a été emmené l’équipe d’investigation. "
Joseph quand il a repris conscience s’est tout d’abord interrogé sur l’endroit où il se trouve, avant de comprendre que quelqu’un avait fait en sorte de les réduire au silence.
Une rapide vérification du matériel poser en vrac sur la table et le constat est sans appel, puisque les diverses cartes SD conservant les fichiers ont toutes disparues.
Il reste un moment songeur jusqu’à ce que ses deux collègues se réveillent à leurs tours, en se posant comme il se doit les mêmes questions existentielles que lui quelques minutes plus tôt.
- Ont s’est fait baiser en beauté, remarque que nous aurions due nous y attendre dès que nous avons compris qu’ils étaient là pour leurs propres comptes, maintenant il n’y a plus comme preuves que ce que nos yeux ont vus et nos oreilles entendues, mais est-ce que cela sera suffisant.
- Nous avons aussi les enregistrements !
- Ah !! Parce que tu crois qu’ils nous les ont laissés ? Pffttt !! Réfléchi donc avant de parler, tu veux bien !
- Quand tu auras fini de nous prendre pour des imbéciles, je ne parlais pas des cartes à puces parce que je me doute bien qu’elles ne sont plus là, mais de la mémoire tampon qui conserve la dernière minute d’enregistrement.
- De quoi !
Marcel attrape la première caméra à sa porter pour vérifier si c’est bien le cas, se la faisant quasiment arracher des mains par son collaborateur.
- Qu’est-ce qui te prend, tu deviens fou ou quoi ?
- Il me prend que je viens de t’empêcher de faire une connerie, voilà ce qui me prend, si tu rallumes la caméra sans avoir réinsérer une carte à puce, la mémoire va se décharger dans le vide.
Joseph baisse la tête, reconnaissant que son impulsivité a failli leur faire perdre de précieuses données, il attend donc que son collègue s’occupe de tout pour ensuite envoyer les images directement sur l’ordinateur portable.
Une minute c’est court mais bien assez long quand il s’agit de ce qu’il visualise à l’écran, assez pour que l’on voit l’ouverture sur le flanc de l’hexagone et les deux hommes portant leurs précieux fardeaux.
Il écrit fébrilement son texte d’accompagnement et l’envoi à son patron pour faire la prochaine une, oubliant dans la fièvre qui le tient de décocher la petite case qui renvoi sur sa page du réseau social et il ne faut guère plus de quelques minutes pour que l’information se propage dans le monde entier, le temps qu’il s’en aperçoive et qu’il la supprime, c’est déjà trop tard pour revenir en arrière.
***/***
« Service royal des renseignements. »
La décision est prise sur le champ de protéger la zone de la future ruée médiatique, le haut fonctionnaire responsable du service a été à ce sujet des plus réactifs, aussi quand une heure plus tard il apprend la nouvelle comme quoi l’hexagone se serait enfoncé irrémédiablement dans le permafrost, il essuie son front avec un sourire néanmoins satisfait d’avoir pris la bonne décision dès le départ.
Il envoi donc un rapport à son ministre de tutelle avec les actions déjà prises, se disant qu’à partir de maintenant ce n’est plus réellement son affaire, la chose étant suffisamment importante pour être traiter au plus haut niveau.
***/***
« Manoir des De-Laitre, un peu plus tard dans la journée. »
Marcel est auprès de sa femme qui vient d’accoucher dans la nuit d’un magnifique garçon et qui vient de reprendre connaissance, après s’être évanouie sous la douleur de l’accouchement.
- Notre fils n’est-il pas magnifique mon chéri ?
- Il sera comme son père.
- Sans doute, oui. J’avoue qu’en me réveillant je m’attendais à ce qu’on m’annonce encore une fois que le bébé était mort-né, alors tu comprends bien la joie que j’éprouve à le serrer dans mes bras.
- Les médecins ne comprennent pas eux-mêmes, ils ont été les premiers surpris quand je les ai appelés ce matin pour leurs dires que tu avais accouché seule à la maison d’un magnifique bébé bien vivant.
Un bruit de pas le fait se retourner.
- Ah voici la nurse, laisse la s’en occuper et repose-toi, j’ai encore du travail qui m’attend et les faire-part à envoyer à tous nos amis.
- Chéri… attend !
- Oui, quoi donc ?
- As-tu déjà un prénom en tête pour notre fils ?
- Sa majesté s'en est chargé lui même, il l’a appelé Charles et il était aussi excité que moi quand je l’ai prévenu ! Ha ! Ha !
J’aime beaucoup ce prénom Charles et c’est un immense honneur de l’avoir reçu de sa majesté,
« Le lendemain en fin de matinée. »
Les premiers à se réveiller sont comme il se doit les plus robustes de l’équipe en place, militaire comme civils, se demandant bien d’où leurs vient cette gueule de bois carabiné qu’ils tiennent, alors qu’ils n’ont aucuns souvenirs d’avoir abuser de la boisson.
Patrick se réveil dans les derniers et découvre Yves assis près de son lit quand il ouvre les yeux, il lui revient alors les aventures de la nuit et donc sa première question va dans ce sens.
- Que fais-tu chez moi ? Il y a eu un problème ?
- Difficile d’appeler ça autrement en effet.
Patrick se relève d’un bond, le cœur manquant un battement.
- Ils se sont fait prendre avec les bébés ?
- Pas que je sache, mais le problème reste de taille, le truc alien a disparu !
- Hein !
Yves a eu le temps de s’y faire depuis qu’il a appris la nouvelle et qu’il a pu aller en constater de visu la véracité, aussi ne peut-il s’empêcher de sourire devant la tête de son ami.
- Comment cela disparu ?
- Pffttt !! Couler si tu préfères, la coque est devenue chaude durant la nuit et le truc s’est enfoncé à des profondeurs pas possible, la glace se refermant sur lui a comblé le trou en se reconstituant et c’est un peu comme s’il n’y avait jamais rien eu, j’avoue que c’est assez flippant à voir.
- Tu crois que c’était le but du compte à rebours ? de faire sortir les bébés et d’effacer ensuite toutes les traces.
- Maintenant que tu le dis avec des mots, je suis sûr que c’est bien de cela qu’il s’agit. Je ne te raconte pas le bordel qu’il y a dehors en ce moment, des forces armées arrivent par camions et il parait même que chacun d’entre nous sera interrogé sur ses souvenirs de la nuit.
- Pourquoi donc ? que soupçonnent-ils donc ?
- Normalement je ne devrais pas être au courant, mais heureusement l’un des nouveaux arrivant a fait ses classes avec moi et m’a lâché quelques infos, du coup tient toi bien !! Le secrétariat royal aurait reçu ce matin des clichés anonymes nous montrant à la sortie de l’engin avec les marmots dans les bras, heureusement il parait que c’est pris de trop loin pour y voir réellement les détails.
- Il faut prévenir Marcel !!
- Tu n’y penses pas sérieusement j’espère, si tu veux le désigner comme coupable tu n’as qu’à faire ça. Dehors tout le monde est sur les dents, je ne pense pas qu’il soit judicieux d’entrer en contact pour l’instant avec quelqu’un de l’extérieur, de plus il doit déjà être au courant parce qu’il parait que ça a déjà fait le tour de la planète.
- Mais enfin, comment est-ce possible ? les hommes de Marcel nous ont bien assuré avoir confisquer toutes les preuves.
- Faut croire que non !
- On fait quoi du coup ?
- Rien… on ignore tout et comme pour le reste du groupe, on s’est réveillé sans en comprendre la raison avec la gueule de bois.
- Et pour Bruno ?
- Bruno ?
- Oui Bruno ! Ne va-t-il pas lâcher le morceau avec cette histoire de graffitis, il n’y a pas de raisons qu’il garde le silence devant la pression qu’il va subir.
- Ne te fait pas de soucis, il ne parlera pas ! j’ai été le voir et j’ai mis les choses au clair avec lui, il a bien compris que notre petit amusement de potache ne serait pas accueilli avec le sourire dans de telles circonstances.
***/***
"Début de matinée, au réveil à l’hôtel où a été emmené l’équipe d’investigation. "
Joseph quand il a repris conscience s’est tout d’abord interrogé sur l’endroit où il se trouve, avant de comprendre que quelqu’un avait fait en sorte de les réduire au silence.
Une rapide vérification du matériel poser en vrac sur la table et le constat est sans appel, puisque les diverses cartes SD conservant les fichiers ont toutes disparues.
Il reste un moment songeur jusqu’à ce que ses deux collègues se réveillent à leurs tours, en se posant comme il se doit les mêmes questions existentielles que lui quelques minutes plus tôt.
- Ont s’est fait baiser en beauté, remarque que nous aurions due nous y attendre dès que nous avons compris qu’ils étaient là pour leurs propres comptes, maintenant il n’y a plus comme preuves que ce que nos yeux ont vus et nos oreilles entendues, mais est-ce que cela sera suffisant.
- Nous avons aussi les enregistrements !
- Ah !! Parce que tu crois qu’ils nous les ont laissés ? Pffttt !! Réfléchi donc avant de parler, tu veux bien !
- Quand tu auras fini de nous prendre pour des imbéciles, je ne parlais pas des cartes à puces parce que je me doute bien qu’elles ne sont plus là, mais de la mémoire tampon qui conserve la dernière minute d’enregistrement.
- De quoi !
Marcel attrape la première caméra à sa porter pour vérifier si c’est bien le cas, se la faisant quasiment arracher des mains par son collaborateur.
- Qu’est-ce qui te prend, tu deviens fou ou quoi ?
- Il me prend que je viens de t’empêcher de faire une connerie, voilà ce qui me prend, si tu rallumes la caméra sans avoir réinsérer une carte à puce, la mémoire va se décharger dans le vide.
Joseph baisse la tête, reconnaissant que son impulsivité a failli leur faire perdre de précieuses données, il attend donc que son collègue s’occupe de tout pour ensuite envoyer les images directement sur l’ordinateur portable.
Une minute c’est court mais bien assez long quand il s’agit de ce qu’il visualise à l’écran, assez pour que l’on voit l’ouverture sur le flanc de l’hexagone et les deux hommes portant leurs précieux fardeaux.
Il écrit fébrilement son texte d’accompagnement et l’envoi à son patron pour faire la prochaine une, oubliant dans la fièvre qui le tient de décocher la petite case qui renvoi sur sa page du réseau social et il ne faut guère plus de quelques minutes pour que l’information se propage dans le monde entier, le temps qu’il s’en aperçoive et qu’il la supprime, c’est déjà trop tard pour revenir en arrière.
***/***
« Service royal des renseignements. »
La décision est prise sur le champ de protéger la zone de la future ruée médiatique, le haut fonctionnaire responsable du service a été à ce sujet des plus réactifs, aussi quand une heure plus tard il apprend la nouvelle comme quoi l’hexagone se serait enfoncé irrémédiablement dans le permafrost, il essuie son front avec un sourire néanmoins satisfait d’avoir pris la bonne décision dès le départ.
Il envoi donc un rapport à son ministre de tutelle avec les actions déjà prises, se disant qu’à partir de maintenant ce n’est plus réellement son affaire, la chose étant suffisamment importante pour être traiter au plus haut niveau.
***/***
« Manoir des De-Laitre, un peu plus tard dans la journée. »
Marcel est auprès de sa femme qui vient d’accoucher dans la nuit d’un magnifique garçon et qui vient de reprendre connaissance, après s’être évanouie sous la douleur de l’accouchement.
- Notre fils n’est-il pas magnifique mon chéri ?
- Il sera comme son père.
- Sans doute, oui. J’avoue qu’en me réveillant je m’attendais à ce qu’on m’annonce encore une fois que le bébé était mort-né, alors tu comprends bien la joie que j’éprouve à le serrer dans mes bras.
- Les médecins ne comprennent pas eux-mêmes, ils ont été les premiers surpris quand je les ai appelés ce matin pour leurs dires que tu avais accouché seule à la maison d’un magnifique bébé bien vivant.
Un bruit de pas le fait se retourner.
- Ah voici la nurse, laisse la s’en occuper et repose-toi, j’ai encore du travail qui m’attend et les faire-part à envoyer à tous nos amis.
- Chéri… attend !
- Oui, quoi donc ?
- As-tu déjà un prénom en tête pour notre fils ?
- Sa majesté s'en est chargé lui même, il l’a appelé Charles et il était aussi excité que moi quand je l’ai prévenu ! Ha ! Ha !
J’aime beaucoup ce prénom Charles et c’est un immense honneur de l’avoir reçu de sa majesté,
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