16-01-2023, 02:16 PM
CHAPITRE 141 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »
« Durant la nuit suivante. »
Patrick se tourne depuis déjà un bon moment dans tous les sens sur son lit, quand il se redresse brusquement, la sueur lui couvrant le visage et le regard hagard, le rêve ou le cauchemar qui l’a réveillé restant bien présent à son esprit.
Un rêve étrangement semblable à celui que lui a raconté Bruno le matin même, sans doute dû justement à l’avoir écouté déblatérer cette histoire surréaliste durant toute la journée.
Pourtant les images dans sa tête n’ont pu être inventer, ni les détails d’un scénario visant à faire s’échapper un nourrisson à peine né, dans le but de le protéger de la folie humaine une fois découvert son existence.
Patrick fait la grimace, ses pensées sont loin, bien loin d’être sereines sur l’avenir d’un tel nourrisson une fois aux mains de scientifiques et encore pire s’il venait à se retrouver entre celles d’une foule terrorisée par ce qu’il représente.
La peur inexpliqué et inexplicable des extra-terrestres, fera à coup sûr ressortir en eux cette envie furieuse de se débarrasser de ce qu’ils ne comprennent pas et qui de ce fait est forcément dangereux, voir mortel.
Patrick se pince la joue pour être certain d’être bien réveiller, s’amusant maintenant d’avoir cru un instant à la réalité de son rêve et comprenant mieux du coup l’insistance de son ami à lui en faire part.
Pourtant tout au fond de son esprit un doute subsiste, celui que ce qu’il vient de vivre dans son sommeil soit si étrangement similaire à celui de son ami.
Dans le doute il se lève, s’habille chaudement et sort de son igloo pour se rendre dans celui de Bruno, le trouvant lui aussi assit sur son lit, avec le visage ahuri de celui qui vient de s’éveiller brusquement.
- Toi aussi à ce que je vois… Tu as eu de nouveau se rêve étrange ?
Bruno s’aperçoit seulement de la présence de Patrick et sursaute en entendant sa voix, pourtant le sens de la question l’étonne encore plus.
- Pourquoi tu me demandes cela ? ne me dis pas que… toi aussi ?
- Hum… Oui !! Habille-toi, je veux en avoir le cœur net.
Bruno se frotte les yeux avant de prendre son réveil en main pour y lire l’heure.
- Maintenant ? mais il est tout juste une heure du matin !
- Justement c’est le moment propice pour aller voir ce qui en retourne, tout le monde dort et le peu de soldats de garde doivent sommeiller eux aussi à leurs postes.
- Tu veux aller jusque là-bas ?
- Qu’est-ce qu’on risque de toute façon, au pire de bien en rire plus tard d’avoir eu se reflexe enfantin de vérifier sur place que rien ne s’ouvrira devant nous ! Hi ! Hi !
- D’accord !
Le temps que Bruno s’habille chaudement à son tour, Patrick sort de l’igloo pour retourner rapidement chercher une puissante torche dans ses affaires.
Il ne met que quelques brèves minutes, mais pourtant se retrouve étonner au retour en s’apercevant que son ami n’est pas seul.
Il hésite à avancer vers eux avant de se morigéner en se disant qu’après tout ils ne font rien de mal à ce point de leur sortie et qu’il lui faudra juste trouver une excuse qui tienne la route à ce que deux scientifiques se retrouvent dehors à une heure de la nuit aussi indue.
C’est donc avec une assurance apparente qu’il reprend sa marche, reconnaissant finalement le militaire en retrouvant du coup le sourire.
- Yves ?? toi aussi tu as des insomnies ?
Le lieutenant sourit en retour tandis que Bruno lui fait des signes qu’il cherche à comprendre, se décidant finalement à le faire parler.
- Quoi !!
- Lui aussi a fait le même rêve que nous.
Il lui faut un peu de temps pour assimiler les paroles de son ami, comprenant dans la foulée qu’il y a bien anguille sous roche et qu’ils ne sont de toute évidence plus dans le domaine du rêve.
"Quelque chose ou quelqu’un cherche à nous influencer mentalement." pense-t-il avant de revenir vers ses amis, s’adressant au lieutenant qui maintenant les observe sans comprendre.
- Tu avais déjà eu ce rêve ou c’est juste cette nuit ?
- Hier également, mais cela restait flou alors je n’y ai pas pris garde, juste que j’ai pensé à un effet de mon imagination.
- Pourquoi être venu nous voir en pleine nuit.
Le lieutenant hésite à répondre, ayant traverser le camp en pleine nuit sur l’effet de l’impulsion.
- Sans doute parce que vous vous y trouviez impliqués dedans vous aussi et j’ai remarqué vos airs de conspirateurs durant toute la journée d’hier, de plus je ne suis pas quelqu’un sujet à ce genre de rêve fantastique et vu le contexte actuel avec ce truc venu d’en ne sait où, je me suis dis qu’il serait peut-être bon de partager cela ensemble.
- Tu as bien fait, du coup tu viens avec nous vérifier de quoi il retourne ?
- Si vous êtes d’accord avec ça, alors oui sans problèmes.
- Bien alors ne perdons pas plus de temps, allons-y !!
Les trois amis marchent en silence, évitant autant que faire ce peut les rondes militaires, aider plusieurs fois par Yves prenant les devants et donnant une version crédible de leurs présences à ceux assez rares qu’ils ne peuvent éviter.
Ils arrivent finalement devant l’excavation au fond de laquelle se trouve l’engin, passant sous la toile blanche de camouflage le soustrayant de la vue du ciel.
Ils doivent descendre à pied la petite centaine de mètres les séparant du sol où est poser l’hexagone, ne voulant pas alerter le camp en mettant en route la nacelle au moteur bien trop bruyante.
La descente aisée pour le jeune militaire devient vite une véritable galère pour les deux scientifiques plus âgés et surtout moins expérimentés à ce genre de sport au demeurant très glissant.
C’est donc essoufflé avec maintes crampes aux jambes et aux mollets qu’ils y arrivent finalement, s’asseyant un instant sur la dernière marche de glace pour retrouver leurs respirations.
Le lieutenant qui lui est resté en pleine forme, s’avance seul vers la paroi la plus proche de l’engin, s’émerveillant comme à chaque fois de la perfection de fabrication, construite de sorte que n’apparaisse aucune jonction visible, faisant de la coque comme un immense miroir semblant composé d’un seul et unique bloc d’un matériau inconnu sur Terre.
Il la caresse de sa main gantée en en faisant doucement le tour, quant à sa plus grande surprise la paroi semble disparaitre sous sa main et qu’il manque de chuter à l’intérieur de l’engin.
Sa première envie est incontestablement de prendre ses jambes à son cou et de se sauver sans demander son reste, le cœur battant à tout rompre d’une peur indicible qu’il n’arrive à maitriser qu’avec un violent effort.
Il lui faut un temps lui semblant considérablement long avant que son corps n’écoute à nouveau son cerveau et qu’il retrouve sa voix pour appeler les deux scientifiques qui doivent toujours l’attendre en bas des marches.
- Professeurs… Par ici !!
Bruno et Patrick se tournent l’un vers l’autre en entendant cette voix monter haut dans les aigues qu’ils ne reconnaissent qu’avec difficulté comme appartenant à leur ami, ce dernier devant se trouver devant quelque chose de suffisamment perturbant pour utiliser un tel ton.
- Oui… qu’y a-t-il ?
- Je pense que… J’ai trouvé l’entrée !!
« Durant la nuit suivante. »
Patrick se tourne depuis déjà un bon moment dans tous les sens sur son lit, quand il se redresse brusquement, la sueur lui couvrant le visage et le regard hagard, le rêve ou le cauchemar qui l’a réveillé restant bien présent à son esprit.
Un rêve étrangement semblable à celui que lui a raconté Bruno le matin même, sans doute dû justement à l’avoir écouté déblatérer cette histoire surréaliste durant toute la journée.
Pourtant les images dans sa tête n’ont pu être inventer, ni les détails d’un scénario visant à faire s’échapper un nourrisson à peine né, dans le but de le protéger de la folie humaine une fois découvert son existence.
Patrick fait la grimace, ses pensées sont loin, bien loin d’être sereines sur l’avenir d’un tel nourrisson une fois aux mains de scientifiques et encore pire s’il venait à se retrouver entre celles d’une foule terrorisée par ce qu’il représente.
La peur inexpliqué et inexplicable des extra-terrestres, fera à coup sûr ressortir en eux cette envie furieuse de se débarrasser de ce qu’ils ne comprennent pas et qui de ce fait est forcément dangereux, voir mortel.
Patrick se pince la joue pour être certain d’être bien réveiller, s’amusant maintenant d’avoir cru un instant à la réalité de son rêve et comprenant mieux du coup l’insistance de son ami à lui en faire part.
Pourtant tout au fond de son esprit un doute subsiste, celui que ce qu’il vient de vivre dans son sommeil soit si étrangement similaire à celui de son ami.
Dans le doute il se lève, s’habille chaudement et sort de son igloo pour se rendre dans celui de Bruno, le trouvant lui aussi assit sur son lit, avec le visage ahuri de celui qui vient de s’éveiller brusquement.
- Toi aussi à ce que je vois… Tu as eu de nouveau se rêve étrange ?
Bruno s’aperçoit seulement de la présence de Patrick et sursaute en entendant sa voix, pourtant le sens de la question l’étonne encore plus.
- Pourquoi tu me demandes cela ? ne me dis pas que… toi aussi ?
- Hum… Oui !! Habille-toi, je veux en avoir le cœur net.
Bruno se frotte les yeux avant de prendre son réveil en main pour y lire l’heure.
- Maintenant ? mais il est tout juste une heure du matin !
- Justement c’est le moment propice pour aller voir ce qui en retourne, tout le monde dort et le peu de soldats de garde doivent sommeiller eux aussi à leurs postes.
- Tu veux aller jusque là-bas ?
- Qu’est-ce qu’on risque de toute façon, au pire de bien en rire plus tard d’avoir eu se reflexe enfantin de vérifier sur place que rien ne s’ouvrira devant nous ! Hi ! Hi !
- D’accord !
Le temps que Bruno s’habille chaudement à son tour, Patrick sort de l’igloo pour retourner rapidement chercher une puissante torche dans ses affaires.
Il ne met que quelques brèves minutes, mais pourtant se retrouve étonner au retour en s’apercevant que son ami n’est pas seul.
Il hésite à avancer vers eux avant de se morigéner en se disant qu’après tout ils ne font rien de mal à ce point de leur sortie et qu’il lui faudra juste trouver une excuse qui tienne la route à ce que deux scientifiques se retrouvent dehors à une heure de la nuit aussi indue.
C’est donc avec une assurance apparente qu’il reprend sa marche, reconnaissant finalement le militaire en retrouvant du coup le sourire.
- Yves ?? toi aussi tu as des insomnies ?
Le lieutenant sourit en retour tandis que Bruno lui fait des signes qu’il cherche à comprendre, se décidant finalement à le faire parler.
- Quoi !!
- Lui aussi a fait le même rêve que nous.
Il lui faut un peu de temps pour assimiler les paroles de son ami, comprenant dans la foulée qu’il y a bien anguille sous roche et qu’ils ne sont de toute évidence plus dans le domaine du rêve.
"Quelque chose ou quelqu’un cherche à nous influencer mentalement." pense-t-il avant de revenir vers ses amis, s’adressant au lieutenant qui maintenant les observe sans comprendre.
- Tu avais déjà eu ce rêve ou c’est juste cette nuit ?
- Hier également, mais cela restait flou alors je n’y ai pas pris garde, juste que j’ai pensé à un effet de mon imagination.
- Pourquoi être venu nous voir en pleine nuit.
Le lieutenant hésite à répondre, ayant traverser le camp en pleine nuit sur l’effet de l’impulsion.
- Sans doute parce que vous vous y trouviez impliqués dedans vous aussi et j’ai remarqué vos airs de conspirateurs durant toute la journée d’hier, de plus je ne suis pas quelqu’un sujet à ce genre de rêve fantastique et vu le contexte actuel avec ce truc venu d’en ne sait où, je me suis dis qu’il serait peut-être bon de partager cela ensemble.
- Tu as bien fait, du coup tu viens avec nous vérifier de quoi il retourne ?
- Si vous êtes d’accord avec ça, alors oui sans problèmes.
- Bien alors ne perdons pas plus de temps, allons-y !!
Les trois amis marchent en silence, évitant autant que faire ce peut les rondes militaires, aider plusieurs fois par Yves prenant les devants et donnant une version crédible de leurs présences à ceux assez rares qu’ils ne peuvent éviter.
Ils arrivent finalement devant l’excavation au fond de laquelle se trouve l’engin, passant sous la toile blanche de camouflage le soustrayant de la vue du ciel.
Ils doivent descendre à pied la petite centaine de mètres les séparant du sol où est poser l’hexagone, ne voulant pas alerter le camp en mettant en route la nacelle au moteur bien trop bruyante.
La descente aisée pour le jeune militaire devient vite une véritable galère pour les deux scientifiques plus âgés et surtout moins expérimentés à ce genre de sport au demeurant très glissant.
C’est donc essoufflé avec maintes crampes aux jambes et aux mollets qu’ils y arrivent finalement, s’asseyant un instant sur la dernière marche de glace pour retrouver leurs respirations.
Le lieutenant qui lui est resté en pleine forme, s’avance seul vers la paroi la plus proche de l’engin, s’émerveillant comme à chaque fois de la perfection de fabrication, construite de sorte que n’apparaisse aucune jonction visible, faisant de la coque comme un immense miroir semblant composé d’un seul et unique bloc d’un matériau inconnu sur Terre.
Il la caresse de sa main gantée en en faisant doucement le tour, quant à sa plus grande surprise la paroi semble disparaitre sous sa main et qu’il manque de chuter à l’intérieur de l’engin.
Sa première envie est incontestablement de prendre ses jambes à son cou et de se sauver sans demander son reste, le cœur battant à tout rompre d’une peur indicible qu’il n’arrive à maitriser qu’avec un violent effort.
Il lui faut un temps lui semblant considérablement long avant que son corps n’écoute à nouveau son cerveau et qu’il retrouve sa voix pour appeler les deux scientifiques qui doivent toujours l’attendre en bas des marches.
- Professeurs… Par ici !!
Bruno et Patrick se tournent l’un vers l’autre en entendant cette voix monter haut dans les aigues qu’ils ne reconnaissent qu’avec difficulté comme appartenant à leur ami, ce dernier devant se trouver devant quelque chose de suffisamment perturbant pour utiliser un tel ton.
- Oui… qu’y a-t-il ?
- Je pense que… J’ai trouvé l’entrée !!
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