30-12-2022, 12:02 AM
Coucou les gens,
Un hors-série vous est offert pendant cette trêve des confiseurs.
Note de l’auteur qui me l’a envoyé :
Un récit auquel j'ai pensé l'année dernière à propos de ces deux images :
mais à l'époque, je n'avais pas le temps de l'écrire.
_____________________________________________________________
Nous sommes un groupe de cinq potes. Un de nos points communs est de faire des études de médecine. C'est comme ça qu'on s'est connu. On fréquente la même fac. Mais bon, des étudiants (et aussi des étudiantes), il y en a quelques milliers dans une fac de médecine. Aussi, il y a un autre point qui nous rassemble, c'est qu'on ne veut pas se contenter de la médecine classique : des médicaments quand on sait soigner, de la chirurgie quand il faut réparer et de la chirurgie mutilante quand on ne sait ni soigner ni réparer. En effet, lorsqu'une partie du corps est trop endommagée, on l'enlève pour éviter que sa présence endommage à son tour d'autres parties saines de l'organisme.
Un truc qui nous branche à tous les cinq, c'est de soigner par les énergies corporelles. Nous sommes convaincus que l'être humain (et tous les êtres vivants, en fait), dispose de la capacité de se soigner par lui-même et de soigner les autres. Il suffit d'orienter correctement ses pensées vers la guérison.
Dans ma famille, ma grand-mère est connue dans tout le quartier pour soigner les brûlure par imposition des mains. Elle avait promis de m'apprendre à le faire, mais comme ça a traîné, ben j'ai fini par apprendre tout seul*. Pour Patrick, c'est la même chose, mais avec son grand-père.
*) détail véridique concernant l'auteur de ce récit.
Les vacances universitaires de noël sont arrivées. Beaucoup d'étudiants sont repartis dans leur famille. Pas nous. Noël, c'est le moment rêvé pour mener à bien notre expérience. L'expérience ? C'est Gaël qui en a eu l'idée. Elle consiste à aller visiter des malades et des blessés, gravement atteints, pour leur apporter du réconfort et une boîte de chocolats aussi. On sera déguisés en pères Noël. On viendra à tous les cinq dans leur chambre. Deux d'entre nous iront tenir une main du malade, l'un à sa droite, l'un à sa gauche et les trois autres se mettront autour du lit et on se tiendra tous par la main. Avec celles du malade, ça fera donc six groupes de mains qui formeront une chaîne fermée. Ensuite, on orientera nos pensées vers la guérison. Bien sûr, on se sera renseigné auparavant sur la pathologie du malade pour orienter plus efficacement nos pensées.
Bon, Gaël a dû négocier ferme avec la direction de l'hôpital Gustave Letroué. Il a fallu qu'on vienne tous les cinq avec nos cartes d'étudiants pour prouver qu'on étudie bien la médecine et qu'on signe tous un document qu'ils ont rédigé pour l'occasion. Malgré tout, ils restent méfiants et c'est un peu compréhensible. Cinq jeunes gens qui vont ensemble dans une chambre pour s'occuper d'un malade, ils avaient quelques craintes. D'un autre côté, ça nous arrange bien. On avait peur d'avoir à s'occuper de vieilles complètement décrépites, mais ils ont préféré nous choisir des gars d'entre 18 et 30 ans pour la plupart. On a des chances de trouver quelques de beaux mecs dans le lot et c'est très bien comme ça. Ah oui, un point commun que j'ai oublié de préciser, c'est que tous les cinq, on aime bien faire des trucs ... entre hommes.
Maintenant qu'on a signé l'accord, on n'a plus qu'à acheter la tenue puis les chocolats. Chez Dali, ils vendent des boites toutes prêtes dans un papier cadeau avec un ruban. Ce ne sont ni les meilleurs ni les moins chers du magasin mais pour le prix de deux repas au restau U par boite, on ne se ruine pas en en achetant une vingtaine, vu qu'on est cinq pour se partager les frais. Et s'il en reste, on les mangera entre nous, plus tard.
Notre visite des malades commence le 23 décembre. Certains sont atteints de cancers, quelquefois en phase terminale. Parmi eux, il y en a de totalement chauves et imberbes. Un jeune homme est relié à des appareils après avoir attendu trop longtemps un donneur compatible pour une greffe du foie. D'autres sont des accidentés de la route. Parmi eux, certains sont en réanimation. Deux d'entre eux, en plus du contrôle de leurs battements cardiaques assez irréguliers ont aussi des électrodes sur le front qui montrent un électroencéphalogramme peu actif. C'est assez triste de penser que dans ces jeunes mecs qui ont à peu près notre âge, certains n'ont peut-être plus que quelques jours à vivre, ou moins. Mais on devrait en voir beaucoup d'autres dans cette situation dans notre métier de médecin. Et on est justement venu pour tenter de les soigner avec nos énergies corporelles. Donc, pour chacun d'entre eux, on forme une chaine autour du lit en se tenant le mains et en tenant les mains du malade, et on émet des pensées de guérison. Pas que de guérison d'ailleurs, il s'y rajoute des pensées d'amour envers ces jeunes gars qu'on aurait préféré rencontrer ailleurs, mieux connaître lors d'une discussion, et peut être plus si affinités.
Et a priori, ça a l'air plus ou moins de marcher. Certains électrocardiogrammes deviennent plus réguliers, un gars dont électroencéphalogramme était très lent s'éveille et nous sourit. Ceux qui étaient assoupis pendant qu'on leur tenait les mains reprennent conscience. Par deux fois, durant les deux jours, on est averti pour aller voir rapidement un gars dont la santé vient de se dégrader. Quand on entre, il respire de l'oxygène, sa respiration est rapide et dans la chambre, des bulles d'oxygène pur font du bruit en passant à travers un décilitre d'eau. Mais après quelque dizaine de minutes de soin, sa respiration devient plus lente et plus ample. Il finit par nous sourire et l'un des deux nous a remercié, en parlant presque normalement. Certains gars dorment quand on arrive dans leur chambre et qu'on commence les soins. Mais lorsqu'ils se réveillent, ils sont surpris de voir autant de pères Noël. On voit alors des chapiteaux se dresser sous les draps, signe que leur circulation sanguine fonctionne bien. Beaucoup, du simple fait de notre présence pour certains, d'autres quand on leur montre la boite de chocolats, tiennent à nous embrasser. Et ce n'est pas juste un petit bisou sur les joues, beaucoup nous attirent vers eux pour nous embrasser longuement sur la bouche. On a mis de l'amour dans notre soin, ils nous le rendent. Il est quelquefois difficile d'en quitter un pour pouvoir aller rejoindre le suivant.
Voilà, nous sommes à présent le 24 décembre en fin de l'après-midi. Nous avons vu les 16 gars proposés en deux jours. Journées fatigantes car on se sent vidés après avoir généré toutes ces pensées de guérison, mais la réaction des malades nous a chaque fois redonné du courage. Nous allons voir le directeur de la clinique.
Ce dernier nous avoue qu'au départ, il était assez réticent et notamment, méfiant envers nous pour cette expérience. C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas choisi n'importe quel patient. Mais, d'une part, le personnel de l'hôpital n'a pas remarqué de comportement déplacé de notre part, d'autre part, de grosse améliorations ont été constaté dans l'état de santé de ceux que nous avons vu hier et ce matin. Il estime que parmi eux, sans nos soins, deux devraient être morts à l'heure actuelle, mais leur état de santé s'est subitement amélioré. Bref, ses réticences du départ n'étaient pas fondées. Au contraire, il dit avoir été averti d'un truc bizarre à éclaircir, mais ne veut pas nous en dire plus. Il nous propose de revenir demain pour distribuer nos dernières boites à d'autres personnes.
Donc, en ce 25 décembre, nous revenons faire des heures supplémentaires. Dans les personnes à visiter en ce jour de noël, on commence par trois dames, une jeune et deux vieilles. Les soins se passent bien et les dames sont ravies de cette visite et de la boite de chocolats.
Le dernier est un petit gars, jeune ado. Son corps est plâtré du bas de la poitrine à mi-cuisse avec bien sûr, de l'espace libre pour les orifices naturels. Son visage est détendu et lui donne l'air d'un petit ange. Pour l'instant, il dort paisiblement lorsque nous prenons ses mains. Après quelques dizaines de minutes de soins, il se réveille. Ses beaux yeux bleus s'ouvrent. Il est encore plus craquant comme ça.
- Oh, des pères Noël !
- Eh oui, joyeux noël, Philippe ! Nous t'avons apporté un cadeau. Tiens, regarde !
Le gamin a en beau sourire et quelque larmes aux yeux, aussi.
- Oh, merci les pères Noël, venez que je vous embrasse tous.
De nouveau, nous recevons des bisous affectueux à tour de rôle. Deux d'entre nous sont passés, mais pendant que le petit gars s'occupe d'embrasser le troisième, il s'écrie.
- Hé, les pères Noël, j'ai un gros besoin de pisser. Viiiiite ! pipiiiiiiii !
l'un d'entre nous tire rapidement le drap pendant qu'un autre saisit l'urinal.
- Aaaaaaaaaaahhh ! Trop tard ! Mais ...
On a bien reconnu le liquide blanchâtre qui est sorti par saccades de son pénis érigé et qui, après être monté à quelques dizaines de centimètres de hauteur, est retombé un peu partout. Par contre, le gamin est surpris et touche le liquide visqueux.
- C'est ça, le sperme ?
- Hé oui, petit gars. Ça ne t'étais jamais arrivé ?
- Non, des copain du collège en parlent de temps en temps, mais moi, c'est la première fois. C'est pour ça que lorsque j'ai senti la pression, j'ai eu peur de faire pipi sans pouvoir me retenir.
- Hé bien ça montre que certains de tes organes fonctionnent parfaitement.
- Ouais, en en plus lorsque ça a giclé, j'ai ressenti un plaisir intense. C'est trop bon ! Du coup, ça me dirait bien de pouvoir recommencer de temps en temps.
- Eh bien, il suffit de continuer ce que tu es en train de faire !
- Qu'est-ce que je suis en train de faire ?
- Les mouvements avec ta main que tu as commencé en discutant.
- Oh, je ne m'en étais pas rendu compte ! Attendez, il faut que j'essaie ça.
Et le petit gars se masturbe devant nous jusqu'à ce que des contractions se produisent. Bien sûr, cette fois-ci, l'éjaculation n'est pas abondante, mais il a le sourire aux lèvres.
- Oh, merci les pères Noël, j'aurai appris quelque-chose d'utile aujourd'hui.
Et c'est la fin des embrassades. Nous pouvons quitter l'hôpital. Nous aussi nous avons le sourire aux lèvres.
Voilà, les vacances scolaires sont passées et les cours ont repris à la fac. En ce début janvier, nous tombons sur un article dans le journal local.
Des guérisons miraculeuses à l'hôpital Gustave Letroué
Vacances de noël studieuses pour un groupe de 5 étudiants de la faculté de médecine Émile Grandjean. Ces derniers persuadés que des soins à base d'énergies corporelles peuvent être efficaces dans le traitements de maladies ou de dommages corporels ont contacté la direction de l'hôpital Gustave Letroué pour tenter l'expérience. Et comme c'était la période de noël, ils se sont déguisés en pères Noël et ont aussi apporté des boites de chocolats pour les patients qu'ils ont visités.
Les soins prodigués ont consisté à tenir les mains des patients pour émettre des pensées de guérison. Et le plus surprenant, c'est que cette manière peu orthodoxe de soigner a fonctionné au-delà des espoirs raisonnables qu'on aurait pu avoir. Plusieurs malades atteints d'un cancer en phase terminale sont en phase de rémission. Un jeune attendant depuis longtemps une greffe du foie va de mieux en mieux au point que la question de l'opportunité de la greffe, avec ses inconvénients, notamment la prise d'un médicament anti-rejet à vie, commence à se poser. Un adolescent gravement blessé à la colonne vertébrale et soigné loin de sa famille au moment de noël devrait rapidement remarcher. Même deux octogénaires ont retrouvé une vigueur rare pour des personnes de leur âge.
Un phénomène inattendu par contre a été constaté. Il semble que les soins prodigués aient provoqué une modification inattendue dans l'équilibre hormonal des patients. Ceux soignés les 23 et 24 décembre étaient des hommes adultes âgés entre 18 et 30 ans, pour la plupart. Les étudiants qui prodiguaient les soins étant tous de sexe masculin, le directeur de l'hôpital a préféré leur confier des malades du même sexe pour limiter le risque de comportement inappropriés. Eh bien, les patients soignés, dont beaucoup sont mariés à des femmes, semblent avoir acquis des tendances homosexuelles après leur traitement. Pour essayer de comprendre le problème, le directeur de l'hôpital a choisi 3 femmes pour recevoir le même type de traitement le jour de noël. Et le plus surprenant, est que ces 3 femmes, mariées ou veuves d'un homme, parmi lesquelles les deux octogénaires déjà citées, se sont mises à faire des avances aux infirmières.
En fin de compte, si ce groupe d'étudiants de la faculté de médecine Émile Grandjean a réellement trouvé un moyen efficace de soigner et guérir des cas désespérés, certains effets secondaires étranges mériteraient d'être compris avant que ce type de soins se généralise.
_____________________________________________________________
Texte dédié à A-M C décédée d'un cancer à évolution rapide le 23 décembre 2021.
Un hors-série vous est offert pendant cette trêve des confiseurs.
Note de l’auteur qui me l’a envoyé :
Un récit auquel j'ai pensé l'année dernière à propos de ces deux images :
mais à l'époque, je n'avais pas le temps de l'écrire.
_____________________________________________________________
Nous sommes un groupe de cinq potes. Un de nos points communs est de faire des études de médecine. C'est comme ça qu'on s'est connu. On fréquente la même fac. Mais bon, des étudiants (et aussi des étudiantes), il y en a quelques milliers dans une fac de médecine. Aussi, il y a un autre point qui nous rassemble, c'est qu'on ne veut pas se contenter de la médecine classique : des médicaments quand on sait soigner, de la chirurgie quand il faut réparer et de la chirurgie mutilante quand on ne sait ni soigner ni réparer. En effet, lorsqu'une partie du corps est trop endommagée, on l'enlève pour éviter que sa présence endommage à son tour d'autres parties saines de l'organisme.
Un truc qui nous branche à tous les cinq, c'est de soigner par les énergies corporelles. Nous sommes convaincus que l'être humain (et tous les êtres vivants, en fait), dispose de la capacité de se soigner par lui-même et de soigner les autres. Il suffit d'orienter correctement ses pensées vers la guérison.
Dans ma famille, ma grand-mère est connue dans tout le quartier pour soigner les brûlure par imposition des mains. Elle avait promis de m'apprendre à le faire, mais comme ça a traîné, ben j'ai fini par apprendre tout seul*. Pour Patrick, c'est la même chose, mais avec son grand-père.
*) détail véridique concernant l'auteur de ce récit.
Les vacances universitaires de noël sont arrivées. Beaucoup d'étudiants sont repartis dans leur famille. Pas nous. Noël, c'est le moment rêvé pour mener à bien notre expérience. L'expérience ? C'est Gaël qui en a eu l'idée. Elle consiste à aller visiter des malades et des blessés, gravement atteints, pour leur apporter du réconfort et une boîte de chocolats aussi. On sera déguisés en pères Noël. On viendra à tous les cinq dans leur chambre. Deux d'entre nous iront tenir une main du malade, l'un à sa droite, l'un à sa gauche et les trois autres se mettront autour du lit et on se tiendra tous par la main. Avec celles du malade, ça fera donc six groupes de mains qui formeront une chaîne fermée. Ensuite, on orientera nos pensées vers la guérison. Bien sûr, on se sera renseigné auparavant sur la pathologie du malade pour orienter plus efficacement nos pensées.
Bon, Gaël a dû négocier ferme avec la direction de l'hôpital Gustave Letroué. Il a fallu qu'on vienne tous les cinq avec nos cartes d'étudiants pour prouver qu'on étudie bien la médecine et qu'on signe tous un document qu'ils ont rédigé pour l'occasion. Malgré tout, ils restent méfiants et c'est un peu compréhensible. Cinq jeunes gens qui vont ensemble dans une chambre pour s'occuper d'un malade, ils avaient quelques craintes. D'un autre côté, ça nous arrange bien. On avait peur d'avoir à s'occuper de vieilles complètement décrépites, mais ils ont préféré nous choisir des gars d'entre 18 et 30 ans pour la plupart. On a des chances de trouver quelques de beaux mecs dans le lot et c'est très bien comme ça. Ah oui, un point commun que j'ai oublié de préciser, c'est que tous les cinq, on aime bien faire des trucs ... entre hommes.
Maintenant qu'on a signé l'accord, on n'a plus qu'à acheter la tenue puis les chocolats. Chez Dali, ils vendent des boites toutes prêtes dans un papier cadeau avec un ruban. Ce ne sont ni les meilleurs ni les moins chers du magasin mais pour le prix de deux repas au restau U par boite, on ne se ruine pas en en achetant une vingtaine, vu qu'on est cinq pour se partager les frais. Et s'il en reste, on les mangera entre nous, plus tard.
Notre visite des malades commence le 23 décembre. Certains sont atteints de cancers, quelquefois en phase terminale. Parmi eux, il y en a de totalement chauves et imberbes. Un jeune homme est relié à des appareils après avoir attendu trop longtemps un donneur compatible pour une greffe du foie. D'autres sont des accidentés de la route. Parmi eux, certains sont en réanimation. Deux d'entre eux, en plus du contrôle de leurs battements cardiaques assez irréguliers ont aussi des électrodes sur le front qui montrent un électroencéphalogramme peu actif. C'est assez triste de penser que dans ces jeunes mecs qui ont à peu près notre âge, certains n'ont peut-être plus que quelques jours à vivre, ou moins. Mais on devrait en voir beaucoup d'autres dans cette situation dans notre métier de médecin. Et on est justement venu pour tenter de les soigner avec nos énergies corporelles. Donc, pour chacun d'entre eux, on forme une chaine autour du lit en se tenant le mains et en tenant les mains du malade, et on émet des pensées de guérison. Pas que de guérison d'ailleurs, il s'y rajoute des pensées d'amour envers ces jeunes gars qu'on aurait préféré rencontrer ailleurs, mieux connaître lors d'une discussion, et peut être plus si affinités.
Et a priori, ça a l'air plus ou moins de marcher. Certains électrocardiogrammes deviennent plus réguliers, un gars dont électroencéphalogramme était très lent s'éveille et nous sourit. Ceux qui étaient assoupis pendant qu'on leur tenait les mains reprennent conscience. Par deux fois, durant les deux jours, on est averti pour aller voir rapidement un gars dont la santé vient de se dégrader. Quand on entre, il respire de l'oxygène, sa respiration est rapide et dans la chambre, des bulles d'oxygène pur font du bruit en passant à travers un décilitre d'eau. Mais après quelque dizaine de minutes de soin, sa respiration devient plus lente et plus ample. Il finit par nous sourire et l'un des deux nous a remercié, en parlant presque normalement. Certains gars dorment quand on arrive dans leur chambre et qu'on commence les soins. Mais lorsqu'ils se réveillent, ils sont surpris de voir autant de pères Noël. On voit alors des chapiteaux se dresser sous les draps, signe que leur circulation sanguine fonctionne bien. Beaucoup, du simple fait de notre présence pour certains, d'autres quand on leur montre la boite de chocolats, tiennent à nous embrasser. Et ce n'est pas juste un petit bisou sur les joues, beaucoup nous attirent vers eux pour nous embrasser longuement sur la bouche. On a mis de l'amour dans notre soin, ils nous le rendent. Il est quelquefois difficile d'en quitter un pour pouvoir aller rejoindre le suivant.
Voilà, nous sommes à présent le 24 décembre en fin de l'après-midi. Nous avons vu les 16 gars proposés en deux jours. Journées fatigantes car on se sent vidés après avoir généré toutes ces pensées de guérison, mais la réaction des malades nous a chaque fois redonné du courage. Nous allons voir le directeur de la clinique.
Ce dernier nous avoue qu'au départ, il était assez réticent et notamment, méfiant envers nous pour cette expérience. C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas choisi n'importe quel patient. Mais, d'une part, le personnel de l'hôpital n'a pas remarqué de comportement déplacé de notre part, d'autre part, de grosse améliorations ont été constaté dans l'état de santé de ceux que nous avons vu hier et ce matin. Il estime que parmi eux, sans nos soins, deux devraient être morts à l'heure actuelle, mais leur état de santé s'est subitement amélioré. Bref, ses réticences du départ n'étaient pas fondées. Au contraire, il dit avoir été averti d'un truc bizarre à éclaircir, mais ne veut pas nous en dire plus. Il nous propose de revenir demain pour distribuer nos dernières boites à d'autres personnes.
Donc, en ce 25 décembre, nous revenons faire des heures supplémentaires. Dans les personnes à visiter en ce jour de noël, on commence par trois dames, une jeune et deux vieilles. Les soins se passent bien et les dames sont ravies de cette visite et de la boite de chocolats.
Le dernier est un petit gars, jeune ado. Son corps est plâtré du bas de la poitrine à mi-cuisse avec bien sûr, de l'espace libre pour les orifices naturels. Son visage est détendu et lui donne l'air d'un petit ange. Pour l'instant, il dort paisiblement lorsque nous prenons ses mains. Après quelques dizaines de minutes de soins, il se réveille. Ses beaux yeux bleus s'ouvrent. Il est encore plus craquant comme ça.
- Oh, des pères Noël !
- Eh oui, joyeux noël, Philippe ! Nous t'avons apporté un cadeau. Tiens, regarde !
Le gamin a en beau sourire et quelque larmes aux yeux, aussi.
- Oh, merci les pères Noël, venez que je vous embrasse tous.
De nouveau, nous recevons des bisous affectueux à tour de rôle. Deux d'entre nous sont passés, mais pendant que le petit gars s'occupe d'embrasser le troisième, il s'écrie.
- Hé, les pères Noël, j'ai un gros besoin de pisser. Viiiiite ! pipiiiiiiii !
l'un d'entre nous tire rapidement le drap pendant qu'un autre saisit l'urinal.
- Aaaaaaaaaaahhh ! Trop tard ! Mais ...
On a bien reconnu le liquide blanchâtre qui est sorti par saccades de son pénis érigé et qui, après être monté à quelques dizaines de centimètres de hauteur, est retombé un peu partout. Par contre, le gamin est surpris et touche le liquide visqueux.
- C'est ça, le sperme ?
- Hé oui, petit gars. Ça ne t'étais jamais arrivé ?
- Non, des copain du collège en parlent de temps en temps, mais moi, c'est la première fois. C'est pour ça que lorsque j'ai senti la pression, j'ai eu peur de faire pipi sans pouvoir me retenir.
- Hé bien ça montre que certains de tes organes fonctionnent parfaitement.
- Ouais, en en plus lorsque ça a giclé, j'ai ressenti un plaisir intense. C'est trop bon ! Du coup, ça me dirait bien de pouvoir recommencer de temps en temps.
- Eh bien, il suffit de continuer ce que tu es en train de faire !
- Qu'est-ce que je suis en train de faire ?
- Les mouvements avec ta main que tu as commencé en discutant.
- Oh, je ne m'en étais pas rendu compte ! Attendez, il faut que j'essaie ça.
Et le petit gars se masturbe devant nous jusqu'à ce que des contractions se produisent. Bien sûr, cette fois-ci, l'éjaculation n'est pas abondante, mais il a le sourire aux lèvres.
- Oh, merci les pères Noël, j'aurai appris quelque-chose d'utile aujourd'hui.
Et c'est la fin des embrassades. Nous pouvons quitter l'hôpital. Nous aussi nous avons le sourire aux lèvres.
Voilà, les vacances scolaires sont passées et les cours ont repris à la fac. En ce début janvier, nous tombons sur un article dans le journal local.
Des guérisons miraculeuses à l'hôpital Gustave Letroué
Vacances de noël studieuses pour un groupe de 5 étudiants de la faculté de médecine Émile Grandjean. Ces derniers persuadés que des soins à base d'énergies corporelles peuvent être efficaces dans le traitements de maladies ou de dommages corporels ont contacté la direction de l'hôpital Gustave Letroué pour tenter l'expérience. Et comme c'était la période de noël, ils se sont déguisés en pères Noël et ont aussi apporté des boites de chocolats pour les patients qu'ils ont visités.
Les soins prodigués ont consisté à tenir les mains des patients pour émettre des pensées de guérison. Et le plus surprenant, c'est que cette manière peu orthodoxe de soigner a fonctionné au-delà des espoirs raisonnables qu'on aurait pu avoir. Plusieurs malades atteints d'un cancer en phase terminale sont en phase de rémission. Un jeune attendant depuis longtemps une greffe du foie va de mieux en mieux au point que la question de l'opportunité de la greffe, avec ses inconvénients, notamment la prise d'un médicament anti-rejet à vie, commence à se poser. Un adolescent gravement blessé à la colonne vertébrale et soigné loin de sa famille au moment de noël devrait rapidement remarcher. Même deux octogénaires ont retrouvé une vigueur rare pour des personnes de leur âge.
Un phénomène inattendu par contre a été constaté. Il semble que les soins prodigués aient provoqué une modification inattendue dans l'équilibre hormonal des patients. Ceux soignés les 23 et 24 décembre étaient des hommes adultes âgés entre 18 et 30 ans, pour la plupart. Les étudiants qui prodiguaient les soins étant tous de sexe masculin, le directeur de l'hôpital a préféré leur confier des malades du même sexe pour limiter le risque de comportement inappropriés. Eh bien, les patients soignés, dont beaucoup sont mariés à des femmes, semblent avoir acquis des tendances homosexuelles après leur traitement. Pour essayer de comprendre le problème, le directeur de l'hôpital a choisi 3 femmes pour recevoir le même type de traitement le jour de noël. Et le plus surprenant, est que ces 3 femmes, mariées ou veuves d'un homme, parmi lesquelles les deux octogénaires déjà citées, se sont mises à faire des avances aux infirmières.
En fin de compte, si ce groupe d'étudiants de la faculté de médecine Émile Grandjean a réellement trouvé un moyen efficace de soigner et guérir des cas désespérés, certains effets secondaires étranges mériteraient d'être compris avant que ce type de soins se généralise.
_____________________________________________________________
Texte dédié à A-M C décédée d'un cancer à évolution rapide le 23 décembre 2021.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)