28-12-2022, 02:51 PM
CHAPITRE 133 : « à bord du vaisseau ruche » « Le capitaine »
Kim s’en était déjà aperçu, aussi s’approche-t-il de Florian pour lui murmurer à l’oreille un avertissement sur une pensée qui vient de lui traverser l’esprit.
- Ne vaudrait-il pas mieux ne pas céder aux sirènes ? après tout ils ne sont humains que d’apparences !
- Tout comme nous autres il me semble, pourtant cela ne nous empêche pas de nous éclater avec nos autres amis.
- Tu as très bien compris à quoi je pense, alors ne vas pas encore te la péter façon je sais tout.
- Ok… pas la peine de t’affoler non plus.
De son côté le capitaine et son adjoint ont le regard river sur les deux garçons qui apparaissent en réel sous leurs yeux, pas tant par l’aspect physique que par le fait qu’ils soient indéniablement comme eux de sexe masculin.
Leurs bouches s’assèchent néanmoins très rapidement une fois passer cette curiosité, leurs natures homosexuelles revenant au premier plan à la vitesse d’un cheval au galop et jugeant sans aucun doute possible qu’ils seraient idéalement des partenaires potentiels sans avoir besoin de se forcer.
Florian soupire malgré tout en reconnaissant que Kim a de bonnes raisons pour ressentir le besoin de ne pas se laisser aller juste guider par le sexe, ce qui pour lui a souvent été le cas, aussi engage-t-il la conversation en redevenant le plus sérieux du monde.
- Avez-vous été avertis de la raison de notre présence devant vous ?
- En effet, veuillez nous suivre là où nous ne risquons pas d’être déranger et où se trouve les réponses à apporter à vos questions.
Le cortège prend alors le chemin d’un bâtiment sans étages à quelques centaines de mètres, laissant les guerrières et l’ouvrière chargées de les guidés au pas de la porte qui se referme derrière eux seuls.
La première chose que remarque Florian et sans doute l’immense soulagement qu’éprouvent les deux hommes une fois dans l’intimité de ce qui semble être leur lieu de résidence.
- Elles sont impressionnantes n’est-ce pas ?
Le capitaine se tourne vers lui en acquiescent de la tête.
- Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point, il suffit d’un rien pour qu’elles tuent sans réfléchir aux conséquences et celles qui vous ont accompagnées sont les pires qui soit.
- Qu’arrivera-t-il s’il vous arrivaient quelque chose ?
- Le vaisseau stopperait immédiatement sa route en attendant que nos remplaçant soient en âge d’en reprendre le contrôle.
- Est-ce déjà arrivé par le passé ?
- Comment le saurions nous ?
- Vous tenez très certainement un journal de bord, ne serait-ce déjà pour renseigner vos remplaçant des problèmes rencontrer.
Le capitaine jauge du regard ce petit rouquin bien curieux sur les secrets de la capitainerie du vaisseau, serait-ce sa majesté qui l’envoie pour découvrir quelques secrets qu’ils auraient conservés pour eux ou bien est-ce juste comme il l’affirme de la curiosité.
- Pourquoi vous intéressez à ce qui ne regarde que nous autres capitaines ?
- Je…
Florian commence son récit en mettant cartes sur table dès le début sur le but de sa visite, il voit bien combien cela trouble et affecte les deux hommes, mais préfère rester droit dans ses bottes sur ses véritables raisons.
De plus il en profite pour s’imprégner de leurs souvenirs, ce qui au final sera beaucoup plus utile que les quelques informations qu’ils seront prêts à leurs données le cas échéant.
Il ne peut que se félicité d’avoir pris cette décision malgré le fait qu’il n’a jamais aimé entrer dans un esprit sans que la personne ne lui ait donné son accord, mais là il n’a pas vraiment le choix et qui plus est, quand les pensées du capitaine lui révèlent l’ordre ultime donner par leur souveraine.
Il décide donc de terminer très vite cette discussion en posant la seule question qui lui reste à poser.
- Pour finir nous aimerions connaitre l’emplacement du système stellaire où vous l’avez déposé.
- Je ne suis pas certain que cette information soit inscrite dans le livre de bord, laissez-moi vérifier.
Alors que le capitaine s’assoit face aux écrans de contrôles et ouvre le fameux journal de bord, Florian averti le « Kannn » d’identifier à tous moments leurs positions exactes à lui et à Kim, pour un télé-transport d’urgence dès qu’il en fera la demande.
Il reçoit le quitus venant de l’IA du vaisseau, alors que le capitaine referme son journal en maugréant une excuse comme quoi il ne trouvait rien sur la position de la fameuse navette.
Un mensonge qui n’a plus d’importance pour Florian, ayant lu dans l’esprit du capitaine tout ce qu’il voulait savoir.
- Dommage, j’aurais toujours essayé ! Nous devrons sans doute chercher un autre moyen pour retrouver trace de notre ami.
- Vous m’en voyez désolé de ne pas avoir pu vous être utile.
- Ne le soyez pas, c’était comme espérer trouver une aiguille dans une botte de foin.
Devant l’incompréhension des deux hommes, Florian sourit en leurs faisant signe de ne pas chercher à comprendre, donnant ses dernières directives au « Kannn » avant de clore l’entretien.
- Nous n’allons pas vous faire perdre votre temps plus longtemps, nous allons rejoindre notre vaisseau et poursuivre nos recherchent, heureux de vous avoir rencontrer.
- De même !
***/***
La navette a à peine quitté le vaisseau ruche que Florian donne l’ordre de télé-transfert, l’emplacement où il se trouvait quelques millièmes de secondes plus tôt venant de s’embraser sous le coup d’une explosion ressenti jusque dans la soute aux navettes d’où ressortent indemnes Florian et Kim, ce dernier se demandant encore ce qui lui arrive.
- C’était quoi ça ?
- Notre dernière heure façon ruche.
- Hein !
Florian se tourne vers son ami avec le regard montrant bien combien il compte pour lui.
- Tu avais raison d’être méfiant, du coup j’ai lu les intentions qu’ils avaient contre nous dans l’esprit du capitaine.
- On a eu chaud alors ?
- Je ne dirais pas forcement ça de cette façon, étant donné notre véritable nature, mais c’est sûr que nous aurions sans doute éprouvés quelques désagréments.
- Que faisons-nous du coup ?
Florian sent bien les mouvements brusques du « Kannn » depuis qu’ils l’ont réintégrés.
- Quelqu’un a pris conscience de ce qui pour lui est une atteinte à son créateur et maitre, il s’en occupe pour nous et je n’ai pas l’intention de l’en empêcher. Allez…il est temps de rejoindre nos amis, j’éprouve étrangement le besoin d’une vraie chaleur humaine après cet échange de contact d’avec cette civilisation complétement différente à tout ce que j’ai connu jusque maintenant.
Ils partent sans se presser outre mesure, bras dessous, bras dessus, pour rejoindre en papotant gaiement le poste de pilotage où le reste du groupe observe avec horreur l'annihilation du vaisseau ruche.
Le « Kannn » ouvrant de larges déchirures qui laisse passer toute l’atmosphère respirable du vaisseau, l’éventrant ensuite avec une rage sans commune mesure avec ce qu’ils pouvaient imaginés et ce jusqu’au moment où l’immense vaisseau quasiment aussi grand qu’une planète n’explose et se scinde en plusieurs morceaux.
Les cadavres par millions se retrouvent flottant parmi les innombrables débris dans le vide de l’espace, qui de ce fait ne l’est plus autant.
Malgré cela la rage du « Kannn » semble inépuisable quand il s’attaque aux plus gros morceaux, ne laissant aucunes chances à la navette royale tentant de s’échapper et qu’il réduit en lambeaux dans un grondement qui amène le frisson à ceux qui assistent à la scène, bien à l’abri derrière la baie vitrée du poste de pilotage du vaisseau hybride.
Kim s’en était déjà aperçu, aussi s’approche-t-il de Florian pour lui murmurer à l’oreille un avertissement sur une pensée qui vient de lui traverser l’esprit.
- Ne vaudrait-il pas mieux ne pas céder aux sirènes ? après tout ils ne sont humains que d’apparences !
- Tout comme nous autres il me semble, pourtant cela ne nous empêche pas de nous éclater avec nos autres amis.
- Tu as très bien compris à quoi je pense, alors ne vas pas encore te la péter façon je sais tout.
- Ok… pas la peine de t’affoler non plus.
De son côté le capitaine et son adjoint ont le regard river sur les deux garçons qui apparaissent en réel sous leurs yeux, pas tant par l’aspect physique que par le fait qu’ils soient indéniablement comme eux de sexe masculin.
Leurs bouches s’assèchent néanmoins très rapidement une fois passer cette curiosité, leurs natures homosexuelles revenant au premier plan à la vitesse d’un cheval au galop et jugeant sans aucun doute possible qu’ils seraient idéalement des partenaires potentiels sans avoir besoin de se forcer.
Florian soupire malgré tout en reconnaissant que Kim a de bonnes raisons pour ressentir le besoin de ne pas se laisser aller juste guider par le sexe, ce qui pour lui a souvent été le cas, aussi engage-t-il la conversation en redevenant le plus sérieux du monde.
- Avez-vous été avertis de la raison de notre présence devant vous ?
- En effet, veuillez nous suivre là où nous ne risquons pas d’être déranger et où se trouve les réponses à apporter à vos questions.
Le cortège prend alors le chemin d’un bâtiment sans étages à quelques centaines de mètres, laissant les guerrières et l’ouvrière chargées de les guidés au pas de la porte qui se referme derrière eux seuls.
La première chose que remarque Florian et sans doute l’immense soulagement qu’éprouvent les deux hommes une fois dans l’intimité de ce qui semble être leur lieu de résidence.
- Elles sont impressionnantes n’est-ce pas ?
Le capitaine se tourne vers lui en acquiescent de la tête.
- Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point, il suffit d’un rien pour qu’elles tuent sans réfléchir aux conséquences et celles qui vous ont accompagnées sont les pires qui soit.
- Qu’arrivera-t-il s’il vous arrivaient quelque chose ?
- Le vaisseau stopperait immédiatement sa route en attendant que nos remplaçant soient en âge d’en reprendre le contrôle.
- Est-ce déjà arrivé par le passé ?
- Comment le saurions nous ?
- Vous tenez très certainement un journal de bord, ne serait-ce déjà pour renseigner vos remplaçant des problèmes rencontrer.
Le capitaine jauge du regard ce petit rouquin bien curieux sur les secrets de la capitainerie du vaisseau, serait-ce sa majesté qui l’envoie pour découvrir quelques secrets qu’ils auraient conservés pour eux ou bien est-ce juste comme il l’affirme de la curiosité.
- Pourquoi vous intéressez à ce qui ne regarde que nous autres capitaines ?
- Je…
Florian commence son récit en mettant cartes sur table dès le début sur le but de sa visite, il voit bien combien cela trouble et affecte les deux hommes, mais préfère rester droit dans ses bottes sur ses véritables raisons.
De plus il en profite pour s’imprégner de leurs souvenirs, ce qui au final sera beaucoup plus utile que les quelques informations qu’ils seront prêts à leurs données le cas échéant.
Il ne peut que se félicité d’avoir pris cette décision malgré le fait qu’il n’a jamais aimé entrer dans un esprit sans que la personne ne lui ait donné son accord, mais là il n’a pas vraiment le choix et qui plus est, quand les pensées du capitaine lui révèlent l’ordre ultime donner par leur souveraine.
Il décide donc de terminer très vite cette discussion en posant la seule question qui lui reste à poser.
- Pour finir nous aimerions connaitre l’emplacement du système stellaire où vous l’avez déposé.
- Je ne suis pas certain que cette information soit inscrite dans le livre de bord, laissez-moi vérifier.
Alors que le capitaine s’assoit face aux écrans de contrôles et ouvre le fameux journal de bord, Florian averti le « Kannn » d’identifier à tous moments leurs positions exactes à lui et à Kim, pour un télé-transport d’urgence dès qu’il en fera la demande.
Il reçoit le quitus venant de l’IA du vaisseau, alors que le capitaine referme son journal en maugréant une excuse comme quoi il ne trouvait rien sur la position de la fameuse navette.
Un mensonge qui n’a plus d’importance pour Florian, ayant lu dans l’esprit du capitaine tout ce qu’il voulait savoir.
- Dommage, j’aurais toujours essayé ! Nous devrons sans doute chercher un autre moyen pour retrouver trace de notre ami.
- Vous m’en voyez désolé de ne pas avoir pu vous être utile.
- Ne le soyez pas, c’était comme espérer trouver une aiguille dans une botte de foin.
Devant l’incompréhension des deux hommes, Florian sourit en leurs faisant signe de ne pas chercher à comprendre, donnant ses dernières directives au « Kannn » avant de clore l’entretien.
- Nous n’allons pas vous faire perdre votre temps plus longtemps, nous allons rejoindre notre vaisseau et poursuivre nos recherchent, heureux de vous avoir rencontrer.
- De même !
***/***
La navette a à peine quitté le vaisseau ruche que Florian donne l’ordre de télé-transfert, l’emplacement où il se trouvait quelques millièmes de secondes plus tôt venant de s’embraser sous le coup d’une explosion ressenti jusque dans la soute aux navettes d’où ressortent indemnes Florian et Kim, ce dernier se demandant encore ce qui lui arrive.
- C’était quoi ça ?
- Notre dernière heure façon ruche.
- Hein !
Florian se tourne vers son ami avec le regard montrant bien combien il compte pour lui.
- Tu avais raison d’être méfiant, du coup j’ai lu les intentions qu’ils avaient contre nous dans l’esprit du capitaine.
- On a eu chaud alors ?
- Je ne dirais pas forcement ça de cette façon, étant donné notre véritable nature, mais c’est sûr que nous aurions sans doute éprouvés quelques désagréments.
- Que faisons-nous du coup ?
Florian sent bien les mouvements brusques du « Kannn » depuis qu’ils l’ont réintégrés.
- Quelqu’un a pris conscience de ce qui pour lui est une atteinte à son créateur et maitre, il s’en occupe pour nous et je n’ai pas l’intention de l’en empêcher. Allez…il est temps de rejoindre nos amis, j’éprouve étrangement le besoin d’une vraie chaleur humaine après cet échange de contact d’avec cette civilisation complétement différente à tout ce que j’ai connu jusque maintenant.
Ils partent sans se presser outre mesure, bras dessous, bras dessus, pour rejoindre en papotant gaiement le poste de pilotage où le reste du groupe observe avec horreur l'annihilation du vaisseau ruche.
Le « Kannn » ouvrant de larges déchirures qui laisse passer toute l’atmosphère respirable du vaisseau, l’éventrant ensuite avec une rage sans commune mesure avec ce qu’ils pouvaient imaginés et ce jusqu’au moment où l’immense vaisseau quasiment aussi grand qu’une planète n’explose et se scinde en plusieurs morceaux.
Les cadavres par millions se retrouvent flottant parmi les innombrables débris dans le vide de l’espace, qui de ce fait ne l’est plus autant.
Malgré cela la rage du « Kannn » semble inépuisable quand il s’attaque aux plus gros morceaux, ne laissant aucunes chances à la navette royale tentant de s’échapper et qu’il réduit en lambeaux dans un grondement qui amène le frisson à ceux qui assistent à la scène, bien à l’abri derrière la baie vitrée du poste de pilotage du vaisseau hybride.
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