15-08-2020, 03:18 AM
CHAPITRE 13 Suite
***
Très peu de temps après, le médecin fait son entrée dans la chambre et il réveilla Antoine pour se rendre compte de son état ce matin après quelques questions auxquelles il lui demande de répondre. Antoine lui dit qu’il souffre encore un peu à la tête ce à quoi le médecin lui répond que ce n’est pas inquiétant, que c’est le choc qu’il a reçu et la commotion cérébrale qu’il a provoqué qui l’explique. Il lui prescrit des comprimés qui devraient le soulager et quitte la chambre pour continuer sa tournée.
-Moi : Bon matin mon chéri, comment tu as passé la nuit ?
-Antoine : Assez bien mais surtout je l’ai passé collé à celui que j’aime le plus au monde.
-Moi : Pourquoi tu dis ça ? Tu as dormi si profondément que tu n’as pas dû te rendre compte que je me collais à toi.
-Antoine : Je peux dire la même chose pour toi… tu sais je me suis réveillé deux fois dans la nuit et je t’ai caressé mais tu n’as pas réagis.
-Moi : c’est vrai ? Alors on ne s’est pas réveillé aux mêmes moments parce que moi aussi je t’ai caressé à chaque fois que je me suis réveillé mais tu dormais profondément…alors je t’ai fait des petits bisous et j’ai attendu que le sommeil revienne.
-Antoine : Heee… j’ai une question : tu retournes quand chez toi ? Pas que je veuille te voir partir mais tu ne peux pas rester tout le temps dans cette chambre, tu ne seras pas autorisé et tu as les cours à suivre.
-Moi : Justement je voulais te parler de ça. Tout à l’heure Marc-Antoine m’a dit qu’il fallait que je trouve une solution parce que l’hôpital ne m’autorisera pas à rester ici . Et comme je ne veux pas rentrer chez moi après ce que mon père m’a fait et que je n’ai pas d’autres solutions puisque Noémie ne m’accepte pas comme je suis il m’a proposé d’habiter chez lui.
-Antoine : Et ses parents seront d’accord ?
-Moi : non, non, c’est pas ça ! Il habite seul dans un grand appartement. Ca te dérange si j’accepte ?
-Antoine : non pas du tout, ça ne me dérange pas si tu penses que ça peut le faire avec lui. Je comprends que tu ne veuilles pas retourner chez toi pour l’instant. Moi je veux que tu te sentes bien alors fais comme tu le sens. Et puis il a l’air sympa ce Marc-Antoine.
-Moi : merci mon chéri, tu comprends bien la situation…
-Antoine : Alors voilà une solution qui va nous satisfaire tous les deux. Mais.. comment tu vas faire, tu n’as pas de vêtements de rechange ?
-Moi : ah oui ! J’avais pas pensé à ce problème. Quoique… je vais simplement demander à mon frère de me préparer un sac et de venir me les porter à un endroit éloigné de la maison, comme ça je ne verrais pas mes parents.
-Antoine : C’est une bonne idée. Et M-A revient quand pour te chercher ?
-Moi : Il termine de travailler à 12h30 donc il doit passer me voir ici dès qu’il est libre. Mais je ne lui ais pas donné de réponse parce que je voulais d’abord ton avis.
-Antoine : je t’adore mon chéri. Merci d’avoir attendu de m’en parler avant de lui donner une réponse. Mais je crois que c’est la meilleure solution.
-Moi : Je ne lui aurais pas dit oui sans te consulter de toute façon.
-Antoine : Ok ! Là il est 10h, qu’est -ce que tu vas faire en attendant ?
Je ne réponds pas à sa question, mais j’ai bien une petite idée qui trotte dans ma tête depuis un long moment… Je me dirige vers la porte que j’ouvre et je jette un coup d’œil des deux côtés du couloir… Personne à l’horizon…je reviens vers mon Antoine, je m’approche de lui, très près de lui, je le regarde droit dans les yeux et je rapproche mon visage du sien, je pose mes lèvres sur les siennes, nos bouches s’entrouvrent pour laisser nos langues se rencontrer et se livrer à un jeu qui nous excite très vite… j’insinue une main sous la jaquette d’hôpital et lui effleure le ventre délicatement… je remarque pourtant qu’à chacun des mouvements de ma main il sursaute comme s’il avait mal.
-Moi : Heee… Antoine tu as mal quand je te touche ?
-Antoine : oui un peu, c’est douloureux là où tu me caresse.
-Moi : et toute la nuit j’ai dormi collé à toi et ça t’a pas fait mal au moins ?
-Antoine : Pour te dire la vérité…
-Moi : quoi tu avais mal et tu ne m’as rien dit ?
-Antoine : laisse moi finir mon chéri… oui j’ai eu un peu mal mais j’étais tellement bien avec toi que ça s’est bien passé quand même.
-Moi : t’es tellement mignon quand tu dis ça.
Et je l’embrasse à nouveau mais sans utiliser ma main puisqu’il souffre encore. On s’embrasse longuement comme si on venait de se retrouver mais on prend tellement de plaisir tous les deux qu’on a envie d’en profiter au maximum… Quand enfin nous arrêtons on entame une discussion où l’on parle de tout et de rien en attendant que M-A termine son service.
J’en profite aussi pour appeler mon frère et lui expliquer la situation. Il n’en revient pas d’apprendre ce que papa m’a fait ! Je lui demande s’il peut me préparer quelques vêtements et les affaires scolaires car demain une nouvelle semaine commence et je reprends les cours. Je lui demande de nous retrouver à un certain endroit pas trop loin de la maison pour éviter de rencontrer mes parents, ce qu’il accepte sans problème.
L’heure arrive et M-A entre dans la chambre.
-M-A : salut Antoine, tu vas mieux ?
-Antoine : ça peut aller . Et je veux te dire merci pour la proposition que tu as faite à mon chéri de l’héberger.
-M-A : ça veut dire que tu es ok, donc. Tu sais j’ai un grand appartement pour moi tout seul alors c’est la meilleure solution pour lui…
Alors Nicolas on y va maintenant ?
-Moi : oui on y va mais avant il faut passer chez moi pour récupérer quelques vêtements et mes affaires scolaires.
-M-A : bien sûr, pas de soucis, on va faire comme ça. Et toi Antoine tu ne vas pas trop t’ennuyer de ton petit amour ?
-Antoine : petit amour ? non, non , mon GRAND amour tu dois dire !
Je comprends que mon chéri va mieux, il retrouve son humour et ça me fait trop plaisir !
-Antoine : Allez- y maintenant , mais stp fais attention à lui et ramène le moi en un seul morceau demain…
-M-A : Je te promets de faire attention. Allez Nicolas donne lui un dernier bisou et on part, je t’attends dans le couloir.
-Moi : salut mon amour, à demain.
-Antoine : fais attention à toi et n’hésite pas à m’appeler s’il y a un problème.
-Moi : et tu accours aussitôt pour m’aider, c’est ça ?
Et on rit tous les deux de ma blague avant de s’embrasser avant la séparation..
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Très peu de temps après, le médecin fait son entrée dans la chambre et il réveilla Antoine pour se rendre compte de son état ce matin après quelques questions auxquelles il lui demande de répondre. Antoine lui dit qu’il souffre encore un peu à la tête ce à quoi le médecin lui répond que ce n’est pas inquiétant, que c’est le choc qu’il a reçu et la commotion cérébrale qu’il a provoqué qui l’explique. Il lui prescrit des comprimés qui devraient le soulager et quitte la chambre pour continuer sa tournée.
-Moi : Bon matin mon chéri, comment tu as passé la nuit ?
-Antoine : Assez bien mais surtout je l’ai passé collé à celui que j’aime le plus au monde.
-Moi : Pourquoi tu dis ça ? Tu as dormi si profondément que tu n’as pas dû te rendre compte que je me collais à toi.
-Antoine : Je peux dire la même chose pour toi… tu sais je me suis réveillé deux fois dans la nuit et je t’ai caressé mais tu n’as pas réagis.
-Moi : c’est vrai ? Alors on ne s’est pas réveillé aux mêmes moments parce que moi aussi je t’ai caressé à chaque fois que je me suis réveillé mais tu dormais profondément…alors je t’ai fait des petits bisous et j’ai attendu que le sommeil revienne.
-Antoine : Heee… j’ai une question : tu retournes quand chez toi ? Pas que je veuille te voir partir mais tu ne peux pas rester tout le temps dans cette chambre, tu ne seras pas autorisé et tu as les cours à suivre.
-Moi : Justement je voulais te parler de ça. Tout à l’heure Marc-Antoine m’a dit qu’il fallait que je trouve une solution parce que l’hôpital ne m’autorisera pas à rester ici . Et comme je ne veux pas rentrer chez moi après ce que mon père m’a fait et que je n’ai pas d’autres solutions puisque Noémie ne m’accepte pas comme je suis il m’a proposé d’habiter chez lui.
-Antoine : Et ses parents seront d’accord ?
-Moi : non, non, c’est pas ça ! Il habite seul dans un grand appartement. Ca te dérange si j’accepte ?
-Antoine : non pas du tout, ça ne me dérange pas si tu penses que ça peut le faire avec lui. Je comprends que tu ne veuilles pas retourner chez toi pour l’instant. Moi je veux que tu te sentes bien alors fais comme tu le sens. Et puis il a l’air sympa ce Marc-Antoine.
-Moi : merci mon chéri, tu comprends bien la situation…
-Antoine : Alors voilà une solution qui va nous satisfaire tous les deux. Mais.. comment tu vas faire, tu n’as pas de vêtements de rechange ?
-Moi : ah oui ! J’avais pas pensé à ce problème. Quoique… je vais simplement demander à mon frère de me préparer un sac et de venir me les porter à un endroit éloigné de la maison, comme ça je ne verrais pas mes parents.
-Antoine : C’est une bonne idée. Et M-A revient quand pour te chercher ?
-Moi : Il termine de travailler à 12h30 donc il doit passer me voir ici dès qu’il est libre. Mais je ne lui ais pas donné de réponse parce que je voulais d’abord ton avis.
-Antoine : je t’adore mon chéri. Merci d’avoir attendu de m’en parler avant de lui donner une réponse. Mais je crois que c’est la meilleure solution.
-Moi : Je ne lui aurais pas dit oui sans te consulter de toute façon.
-Antoine : Ok ! Là il est 10h, qu’est -ce que tu vas faire en attendant ?
Je ne réponds pas à sa question, mais j’ai bien une petite idée qui trotte dans ma tête depuis un long moment… Je me dirige vers la porte que j’ouvre et je jette un coup d’œil des deux côtés du couloir… Personne à l’horizon…je reviens vers mon Antoine, je m’approche de lui, très près de lui, je le regarde droit dans les yeux et je rapproche mon visage du sien, je pose mes lèvres sur les siennes, nos bouches s’entrouvrent pour laisser nos langues se rencontrer et se livrer à un jeu qui nous excite très vite… j’insinue une main sous la jaquette d’hôpital et lui effleure le ventre délicatement… je remarque pourtant qu’à chacun des mouvements de ma main il sursaute comme s’il avait mal.
-Moi : Heee… Antoine tu as mal quand je te touche ?
-Antoine : oui un peu, c’est douloureux là où tu me caresse.
-Moi : et toute la nuit j’ai dormi collé à toi et ça t’a pas fait mal au moins ?
-Antoine : Pour te dire la vérité…
-Moi : quoi tu avais mal et tu ne m’as rien dit ?
-Antoine : laisse moi finir mon chéri… oui j’ai eu un peu mal mais j’étais tellement bien avec toi que ça s’est bien passé quand même.
-Moi : t’es tellement mignon quand tu dis ça.
Et je l’embrasse à nouveau mais sans utiliser ma main puisqu’il souffre encore. On s’embrasse longuement comme si on venait de se retrouver mais on prend tellement de plaisir tous les deux qu’on a envie d’en profiter au maximum… Quand enfin nous arrêtons on entame une discussion où l’on parle de tout et de rien en attendant que M-A termine son service.
J’en profite aussi pour appeler mon frère et lui expliquer la situation. Il n’en revient pas d’apprendre ce que papa m’a fait ! Je lui demande s’il peut me préparer quelques vêtements et les affaires scolaires car demain une nouvelle semaine commence et je reprends les cours. Je lui demande de nous retrouver à un certain endroit pas trop loin de la maison pour éviter de rencontrer mes parents, ce qu’il accepte sans problème.
L’heure arrive et M-A entre dans la chambre.
-M-A : salut Antoine, tu vas mieux ?
-Antoine : ça peut aller . Et je veux te dire merci pour la proposition que tu as faite à mon chéri de l’héberger.
-M-A : ça veut dire que tu es ok, donc. Tu sais j’ai un grand appartement pour moi tout seul alors c’est la meilleure solution pour lui…
Alors Nicolas on y va maintenant ?
-Moi : oui on y va mais avant il faut passer chez moi pour récupérer quelques vêtements et mes affaires scolaires.
-M-A : bien sûr, pas de soucis, on va faire comme ça. Et toi Antoine tu ne vas pas trop t’ennuyer de ton petit amour ?
-Antoine : petit amour ? non, non , mon GRAND amour tu dois dire !
Je comprends que mon chéri va mieux, il retrouve son humour et ça me fait trop plaisir !
-Antoine : Allez- y maintenant , mais stp fais attention à lui et ramène le moi en un seul morceau demain…
-M-A : Je te promets de faire attention. Allez Nicolas donne lui un dernier bisou et on part, je t’attends dans le couloir.
-Moi : salut mon amour, à demain.
-Antoine : fais attention à toi et n’hésite pas à m’appeler s’il y a un problème.
-Moi : et tu accours aussitôt pour m’aider, c’est ça ?
Et on rit tous les deux de ma blague avant de s’embrasser avant la séparation..