15-12-2022, 09:42 PM
Premier maillot mouillé
— T’as oublié un truc ? Les cabines, c’est par là, tu sais’’ a dit le maître-nageur, Yvan. Ou Yvon ? Je ne sais pas, je n’ai jamais compris clairement, avec les cris et l’écho dans le bâtiment de la piscine communale.
— Je préfère attendre un moment, il y a quelqu’un dans le couloir des vestiaires que je ne…
— Que tu ne veux pas croiser, j’ai compris, le blond ?
— Hmmm…
— Jusqu’à samedi dernier, vous veniez ensemble, et là, il te nie, pas cool. C’est ton copain ?
— Je n’ai pas de copain’’ ai-je répondu, sur la défensive.
— Hey, je ne juge pas, je suis ouvert d’esprit, t’inquiète. Puis vous étiez assez discrets, c’est pas ça, juste que deux garçons très mignons qui ne s’éloignent jamais trop l’un de l’autre, on pouvait imaginer, c’est tout. Mais je comprends le malaise, tu peux attendre un moment sur le banc’’ a-t-il dit, avant de m’y pousser gentiment et de s’y asseoir à côté de moi.
S’il nous avait captés tout en surveillant en moyenne une soixantaine de personnes qui barbotent, c’est qu’on n’était pas si discrets que ça, du moins moi, à ne jamais lâcher Thomas du regard. Alors, foutu pour foutu…
— Je n’ai… plus de copain, voilà. Ça ne devait pas arriver, c’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu aujourd’hui, sans même savoir si lui… Je me dis que je devais me persuader, voilà tout.
— Tu le kiffais ? Je veux dire… c’est ton type de mec ?’’ a-t-il murmuré, étrangement gêné, les yeux baissés sur ses longs orteils qu’il tortille dans ses clapettes.
— Je n’en ai pas vraiment, pas comme si je pouvais me permettre d’être sélectif, mon type, c’est ceux dont je pourrais l’être.
— Faut pas dire ça, tu es très… Enfin, je veux dire, dans l’absolu, hein ! Tu sembles être très raisonnable pour ton âge, un peu défaitiste mais réaliste, c’est rare ! Puis, en mode plus futile…
— Je ferais quoi ? Je l’ai perdu… C’est-à-dire, si je l’ai jamais un peu eu à moi, en fait. Alors, réaliste, j’ai pas trop le choix. Mais sinon, envoie le ‘mode futile’, je ne suis plus sur ça, là’’ ai-je soupiré.
— C’est juste que pour un autre mec qui… je parle dans l’absolu, là, hein ! mais si on kiffe les garçons, dans le genre très mince, t’es pas mal mignon, déjà tes yeux clairs, bleu-gris, en Italie, tu aurais du succès.
— Pourquoi là ?
— Je le sais, je suis d’origine italienne, de Sienne, moi, c’est Ivo, au fait, et toi, Joachim.
— Oui, Ivo, je le savais’’ ai-je menti ‘’j’ai entendu des habituées t’appeler à l’aide. Mais pour moi, comment le sais-tu, toi ?’’
— C’est… un effet d’acoustique à cause de l’architecture courbe du bâtiment… assis sur le banc, si on se colle contre la vitre, on entend les conversations à des mètres, et j’avais entendu ton copain dire ton prénom, voilà.
N’importe quoi ! Je m’y suis déjà assis, sur le banc qui longe la façade vitrée, pendant que Thomas tirait ses longueurs où je ne pouvais pas le suivre, et je n’ai jamais rien entendu de ce que se racontent les gens assis à dix mètres… Mais soit.
— Trahi par la géométrie, donc’’ ai-je concédé, ironique. ‘’Par contre, changer celle de ma silhouette, c’est mort, on est ectomorphes depuis des générations, on ne peut rien contre l’hérédité.
— C’est vrai, mais vu ta corpulence, et ce que je soupçonne de masse musculaire discrète, tu devrais faire mieux en natation.
— …
— Soigner tes plongeons, déjà. Sans rêver de compétition, non plus, donc juste pour toi, ça te donnerait un avantage au démarrage. Et là, je peux t’aider, Joachim… Joli prénom, Gioacchino… Les cours particuliers, c’est à vingt et une heure, première séance gratuite pour toi.
— Oui, bon, ça m’angoisse, c’est vrai. Mais pourquoi ferais-tu ça ?
— Un po' più giovane di te… Plus jeune que toi, j’avais très peur de l’eau, mais un ami de mon frère m’a aidé… Alors, je le fais à mon tour.
— Ça m’apportera quoi ?
— La confiance en toi, l’assurance ! Moi, ça m’a aidé, dans plein de situations.
Ce ne serait pas perdu, ça, me suis-je dit.
— Ça ne t’ennuierait pas ?
— Il mio piacere e il mio dovere… Mon devoir, Joachim.
Et ton plaisir, j’ai compris, oui. Après, au point où j’en suis, que ferais-je de ma soirée, aussi ?
A vingt et une heure, les portes étaient évidemment fermées. J’allais retourner à la maison quand j’ai vu Ivo approcher de l’intérieur du bâtiment ‘’Je ne savais pas si tu viendrais’’.
— J’avais dit…
— Je sais, mais parfois, les gens… Mais pas toi, c’est bien, toi, tu veux…
— … ?
— Apprendre, déjà’’ a-t-il dit avec un sourire gentil.
— Non !’’ ai-je entendu, alors que je sortais la tête, dans la piscine déserte à cette heure. ‘’Ton corps doit être plus courbé, avant d’inverser le mouvement pour réémerger. Remonte et recommence, je te réceptionnerai, cette fois’’.
J’ai refait un plat ridicule à un mètre de lui. La honte, je suppose, ou plus probablement une petite crise d’angoisse, je ne sais pas, je me suis laissé couler, et là, qu’importait ? Si je n’étais même pas bon à ça…
Deux bras fermes m’ont saisi sous les aisselles et m’ont remonté à la surface. Par réflexe, j’ai calé mes bras sur les épaules d’Ivo, et mes jambes sur sa taille… Une main sous mes fesses, l’autre sur ma nuque, il a rapproché nos visages et m’a embrassé. Il a murmuré ‘’sei bello e così desiderabile’’. Malgré l’eau à 22°C, j’ai imaginé sentir son désir… ‘’Accroche-toi à moi, je ne te lâche pas’’ a-t-il murmuré dans mon cou, en se dirigeant vers l’échelle, qu’il a grimpée, pour – sans me poser à terre – se diriger vers la porte du fond de piscine, de la franchir et de la refermer sur un espace juste nimbé de la lumière réverbérée par la lune, où il a avancé, pour m’asseoir sur ce que j’ai reconnu comme une pile de tatamis de judo.
Son sexe, mou, collé au mien…
— Ivo, ce que tu as dit en italien… disederabile…
— Si ! E bellissimo… mais… fragile, si fragile, je ne sais pas si… Oooh !’’ a-t-il gémi, alors que j’avais glissé la main dans son short pour saisir son sexe qui grandissait dans ma main. ‘’Arrête, c’est à moi de… onorarti… come si dice… de t’honorer’’ a-t-il dit, un peu pompeusement, avant de m’allonger délicatement sur le tas de matelas un peu durs, de me relever les jambes, d’amener mon maillot de bain à mi-cuisse, et de plonger la langue entre mes fesses.
De soupirs en gémissements peu contrôlés, je l’ai malgré moi amené à abandonner sa caresse et à remonter son visage sur le mien pour plonger mon regard dans ses yeux sombres. ‘’Aime-moi, Ivo’’.
Je te désire tellement, mais je n’ai pas de préservatif.
— C’est pourtant indispensable si tu te fais un max de coups avec des inconnus sur ces tatamis…
— Je n’ai jamais aimé aucun autre garçon sur ces tapis, je te le jure ! Pour tout te dire, depuis que je t’ai vu, je n’ai touché aucun mec, il n’y avait que toi, sans que je sache le moins du monde si mon souhait s’exaucerait jamais… Au point de ne même plus penser aux préservatifs, et là, ce soir, tu t’offres à moi…
Depuis que… Mais ça fait six mois que Thomas me traine ici ! Six mois d’abstinence pour… moi ? J’ai dû ouvrir de grands yeux, car il a continué.
— Et je ne suis entré ici qu’une fois, peut-être ne devrais-je pas te le dire, mais ton ex…
— Tu peux, il est de l’histoire ancienne, là.
— Thomas est venu un soir de semaine, seul, presque à l’heure de la fermeture et… Oh ! Il est plus perspicace que toi, il avait remarqué que je vous observais souvent avec un peu trop insistance, mais avec son arrogance que tu n’auras jamais, il avait supposé qu’il était l’objet de mes regards, il a attendu que les autres nageurs soient sortis pour m’approcher et me tirer dans ce local. Je lui avais expliqué que c’est toi que je regarde, alors il m’avait… Je suis tellement désolé Joachim, il m’avait dit qu’il te persuaderait sans problème de te laisser baiser… oui, il avait dit ‘baiser’, par moi si j’acceptais de coucher avec lui.
— J’aurais vraiment fait beaucoup de chose pour lui, mais pas ça…
— Je m’en doutais.
— Mais tu ne pouvais pas le savoir avec certitude, et Thomas peut être très persuasif, puis il est très beau, tu aurais pu…
— Non, si je pouvais te posséder, te donner du plaisir et me perdre dans ton corps, c’était à toi de le vouloir. Même si ça n’arrivait jamais. Pour moi, tu es bien mieux que l’objet d’un sordide marchandage.
— Merci, je… Mais alors, depuis six mois, tu… Et avant, tu te protégeais ?
— Toujours ! Un de mes oncles est séropo, et on n’en meurt plus, bien sûr, mais ça lui a gâché sa vie, il est le premier à qui j’ai dit que je pensais être comme lui, et il m’a trop raconté la fin horrible de certains de ses amis dans les années 80… ‘Sempre il preservativo, sempre !’, il me l’a fait promettre.
— Thomas aurait voulu qu’on s’en passe, j’ai toujours refusé, je n’avais pas confiance et j’ai eu raison, mais avec toi…
J’ai porté la main sur son sexe, qui ne dépassait pas de beaucoup l’empan limité de mon poing, mais dont l’épaisseur… ‘’Viens… Doucement, s’il te plait.’’
Une main toujours posée sur sa nuque, j’ai posé le poignet de l’autre dans ma bouche pour étouffer un cri, alors que son gland a dépassé mon sphincter, tant la douleur dépassait celle que j’avais ressenti avec Thomas, le seul qui… Mais rien à voir ! Devant les yeux inquiets d’Ivo, j’ai secoué la tête ‘oui, c’est bon’ avant que par à-coups, il s’enfonce entièrement en moi, jusqu’à me posséder entièrement, puis, d’un regard, chercher mon approbation.
— Aime-moi’’ ai-je dit.
Tendrement, profondément, il s’est mu en moi. La douleur a fait place à un doux engourdissement, puis à un plaisir étrange, juste vaguement ressenti avec mon désormais ex, puis qui le dépassait lentement, ramenant chez moi un début d’érection.
Sous mon regard incrédule, Ivo a posé le bout du doigt sur le méat de mon gland qui émergeait pour récolter le filet qui en suintait, pour le porter à sa bouche, et a murmuré ‘’Touche-toi, Joachim, je veux voir ton plaisir.’’
Il se retenait ? Pour moi ? Sans me connaitre ? Sans rien me devoir…
J’ai un instant revu Thomas s’agiter - dans mon dos ! – et se vider, sans la moindre considération… Pour immédiatement revenir à ma réalité du moment, Ivo enfoncé en moi, attentif à mes réactions, sensible… à ma sensibilité, et qui se retenait ? J’ai agité mon poing sur mon sexe, et mon gland, plus rouge que jamais, a lancé des jets de ma semence jusqu’à mes clavicules, alors qu’Ivo s’autorisait enfin à se vider en moi, avant de s’écrouler, son menton dans le creux de mon cou, cette fois, en murmurant des mots indistincts en italien.
Alors que mon ex trop lâche profitait de chaque absence de mes parents pour exiger que je le laisse m’envahir maladroitement et brutalement, pour me laisser, endolori et frustré sur mon matelas se rhabiller et s’enfuir vite fait, Ivo a couvert tout mon corps encore tremblant de plaisir de baisers et mon intimité de légers coups de langue.
— Tu ne dois pas…
— Je t’ai souillé, Joachim.
— J’ai aimé…
Il a bien fallu quitter la piscine, mais il ne m’a pas abandonné, il m’a reconduit devant chez moi, moteur tournant.
C’était lui, ce serait toujours lui ! Je n’ai pas hésité, j’ai coupé le contact. ‘’Toi, je serais fier de te présenter, à mes parents, tu veux bien les rencontrer ?’’
— T’as oublié un truc ? Les cabines, c’est par là, tu sais’’ a dit le maître-nageur, Yvan. Ou Yvon ? Je ne sais pas, je n’ai jamais compris clairement, avec les cris et l’écho dans le bâtiment de la piscine communale.
— Je préfère attendre un moment, il y a quelqu’un dans le couloir des vestiaires que je ne…
— Que tu ne veux pas croiser, j’ai compris, le blond ?
— Hmmm…
— Jusqu’à samedi dernier, vous veniez ensemble, et là, il te nie, pas cool. C’est ton copain ?
— Je n’ai pas de copain’’ ai-je répondu, sur la défensive.
— Hey, je ne juge pas, je suis ouvert d’esprit, t’inquiète. Puis vous étiez assez discrets, c’est pas ça, juste que deux garçons très mignons qui ne s’éloignent jamais trop l’un de l’autre, on pouvait imaginer, c’est tout. Mais je comprends le malaise, tu peux attendre un moment sur le banc’’ a-t-il dit, avant de m’y pousser gentiment et de s’y asseoir à côté de moi.
S’il nous avait captés tout en surveillant en moyenne une soixantaine de personnes qui barbotent, c’est qu’on n’était pas si discrets que ça, du moins moi, à ne jamais lâcher Thomas du regard. Alors, foutu pour foutu…
— Je n’ai… plus de copain, voilà. Ça ne devait pas arriver, c’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu aujourd’hui, sans même savoir si lui… Je me dis que je devais me persuader, voilà tout.
— Tu le kiffais ? Je veux dire… c’est ton type de mec ?’’ a-t-il murmuré, étrangement gêné, les yeux baissés sur ses longs orteils qu’il tortille dans ses clapettes.
— Je n’en ai pas vraiment, pas comme si je pouvais me permettre d’être sélectif, mon type, c’est ceux dont je pourrais l’être.
— Faut pas dire ça, tu es très… Enfin, je veux dire, dans l’absolu, hein ! Tu sembles être très raisonnable pour ton âge, un peu défaitiste mais réaliste, c’est rare ! Puis, en mode plus futile…
— Je ferais quoi ? Je l’ai perdu… C’est-à-dire, si je l’ai jamais un peu eu à moi, en fait. Alors, réaliste, j’ai pas trop le choix. Mais sinon, envoie le ‘mode futile’, je ne suis plus sur ça, là’’ ai-je soupiré.
— C’est juste que pour un autre mec qui… je parle dans l’absolu, là, hein ! mais si on kiffe les garçons, dans le genre très mince, t’es pas mal mignon, déjà tes yeux clairs, bleu-gris, en Italie, tu aurais du succès.
— Pourquoi là ?
— Je le sais, je suis d’origine italienne, de Sienne, moi, c’est Ivo, au fait, et toi, Joachim.
— Oui, Ivo, je le savais’’ ai-je menti ‘’j’ai entendu des habituées t’appeler à l’aide. Mais pour moi, comment le sais-tu, toi ?’’
— C’est… un effet d’acoustique à cause de l’architecture courbe du bâtiment… assis sur le banc, si on se colle contre la vitre, on entend les conversations à des mètres, et j’avais entendu ton copain dire ton prénom, voilà.
N’importe quoi ! Je m’y suis déjà assis, sur le banc qui longe la façade vitrée, pendant que Thomas tirait ses longueurs où je ne pouvais pas le suivre, et je n’ai jamais rien entendu de ce que se racontent les gens assis à dix mètres… Mais soit.
— Trahi par la géométrie, donc’’ ai-je concédé, ironique. ‘’Par contre, changer celle de ma silhouette, c’est mort, on est ectomorphes depuis des générations, on ne peut rien contre l’hérédité.
— C’est vrai, mais vu ta corpulence, et ce que je soupçonne de masse musculaire discrète, tu devrais faire mieux en natation.
— …
— Soigner tes plongeons, déjà. Sans rêver de compétition, non plus, donc juste pour toi, ça te donnerait un avantage au démarrage. Et là, je peux t’aider, Joachim… Joli prénom, Gioacchino… Les cours particuliers, c’est à vingt et une heure, première séance gratuite pour toi.
— Oui, bon, ça m’angoisse, c’est vrai. Mais pourquoi ferais-tu ça ?
— Un po' più giovane di te… Plus jeune que toi, j’avais très peur de l’eau, mais un ami de mon frère m’a aidé… Alors, je le fais à mon tour.
— Ça m’apportera quoi ?
— La confiance en toi, l’assurance ! Moi, ça m’a aidé, dans plein de situations.
Ce ne serait pas perdu, ça, me suis-je dit.
— Ça ne t’ennuierait pas ?
— Il mio piacere e il mio dovere… Mon devoir, Joachim.
Et ton plaisir, j’ai compris, oui. Après, au point où j’en suis, que ferais-je de ma soirée, aussi ?
A vingt et une heure, les portes étaient évidemment fermées. J’allais retourner à la maison quand j’ai vu Ivo approcher de l’intérieur du bâtiment ‘’Je ne savais pas si tu viendrais’’.
— J’avais dit…
— Je sais, mais parfois, les gens… Mais pas toi, c’est bien, toi, tu veux…
— … ?
— Apprendre, déjà’’ a-t-il dit avec un sourire gentil.
— Non !’’ ai-je entendu, alors que je sortais la tête, dans la piscine déserte à cette heure. ‘’Ton corps doit être plus courbé, avant d’inverser le mouvement pour réémerger. Remonte et recommence, je te réceptionnerai, cette fois’’.
J’ai refait un plat ridicule à un mètre de lui. La honte, je suppose, ou plus probablement une petite crise d’angoisse, je ne sais pas, je me suis laissé couler, et là, qu’importait ? Si je n’étais même pas bon à ça…
Deux bras fermes m’ont saisi sous les aisselles et m’ont remonté à la surface. Par réflexe, j’ai calé mes bras sur les épaules d’Ivo, et mes jambes sur sa taille… Une main sous mes fesses, l’autre sur ma nuque, il a rapproché nos visages et m’a embrassé. Il a murmuré ‘’sei bello e così desiderabile’’. Malgré l’eau à 22°C, j’ai imaginé sentir son désir… ‘’Accroche-toi à moi, je ne te lâche pas’’ a-t-il murmuré dans mon cou, en se dirigeant vers l’échelle, qu’il a grimpée, pour – sans me poser à terre – se diriger vers la porte du fond de piscine, de la franchir et de la refermer sur un espace juste nimbé de la lumière réverbérée par la lune, où il a avancé, pour m’asseoir sur ce que j’ai reconnu comme une pile de tatamis de judo.
Son sexe, mou, collé au mien…
— Ivo, ce que tu as dit en italien… disederabile…
— Si ! E bellissimo… mais… fragile, si fragile, je ne sais pas si… Oooh !’’ a-t-il gémi, alors que j’avais glissé la main dans son short pour saisir son sexe qui grandissait dans ma main. ‘’Arrête, c’est à moi de… onorarti… come si dice… de t’honorer’’ a-t-il dit, un peu pompeusement, avant de m’allonger délicatement sur le tas de matelas un peu durs, de me relever les jambes, d’amener mon maillot de bain à mi-cuisse, et de plonger la langue entre mes fesses.
De soupirs en gémissements peu contrôlés, je l’ai malgré moi amené à abandonner sa caresse et à remonter son visage sur le mien pour plonger mon regard dans ses yeux sombres. ‘’Aime-moi, Ivo’’.
Je te désire tellement, mais je n’ai pas de préservatif.
— C’est pourtant indispensable si tu te fais un max de coups avec des inconnus sur ces tatamis…
— Je n’ai jamais aimé aucun autre garçon sur ces tapis, je te le jure ! Pour tout te dire, depuis que je t’ai vu, je n’ai touché aucun mec, il n’y avait que toi, sans que je sache le moins du monde si mon souhait s’exaucerait jamais… Au point de ne même plus penser aux préservatifs, et là, ce soir, tu t’offres à moi…
Depuis que… Mais ça fait six mois que Thomas me traine ici ! Six mois d’abstinence pour… moi ? J’ai dû ouvrir de grands yeux, car il a continué.
— Et je ne suis entré ici qu’une fois, peut-être ne devrais-je pas te le dire, mais ton ex…
— Tu peux, il est de l’histoire ancienne, là.
— Thomas est venu un soir de semaine, seul, presque à l’heure de la fermeture et… Oh ! Il est plus perspicace que toi, il avait remarqué que je vous observais souvent avec un peu trop insistance, mais avec son arrogance que tu n’auras jamais, il avait supposé qu’il était l’objet de mes regards, il a attendu que les autres nageurs soient sortis pour m’approcher et me tirer dans ce local. Je lui avais expliqué que c’est toi que je regarde, alors il m’avait… Je suis tellement désolé Joachim, il m’avait dit qu’il te persuaderait sans problème de te laisser baiser… oui, il avait dit ‘baiser’, par moi si j’acceptais de coucher avec lui.
— J’aurais vraiment fait beaucoup de chose pour lui, mais pas ça…
— Je m’en doutais.
— Mais tu ne pouvais pas le savoir avec certitude, et Thomas peut être très persuasif, puis il est très beau, tu aurais pu…
— Non, si je pouvais te posséder, te donner du plaisir et me perdre dans ton corps, c’était à toi de le vouloir. Même si ça n’arrivait jamais. Pour moi, tu es bien mieux que l’objet d’un sordide marchandage.
— Merci, je… Mais alors, depuis six mois, tu… Et avant, tu te protégeais ?
— Toujours ! Un de mes oncles est séropo, et on n’en meurt plus, bien sûr, mais ça lui a gâché sa vie, il est le premier à qui j’ai dit que je pensais être comme lui, et il m’a trop raconté la fin horrible de certains de ses amis dans les années 80… ‘Sempre il preservativo, sempre !’, il me l’a fait promettre.
— Thomas aurait voulu qu’on s’en passe, j’ai toujours refusé, je n’avais pas confiance et j’ai eu raison, mais avec toi…
J’ai porté la main sur son sexe, qui ne dépassait pas de beaucoup l’empan limité de mon poing, mais dont l’épaisseur… ‘’Viens… Doucement, s’il te plait.’’
Une main toujours posée sur sa nuque, j’ai posé le poignet de l’autre dans ma bouche pour étouffer un cri, alors que son gland a dépassé mon sphincter, tant la douleur dépassait celle que j’avais ressenti avec Thomas, le seul qui… Mais rien à voir ! Devant les yeux inquiets d’Ivo, j’ai secoué la tête ‘oui, c’est bon’ avant que par à-coups, il s’enfonce entièrement en moi, jusqu’à me posséder entièrement, puis, d’un regard, chercher mon approbation.
— Aime-moi’’ ai-je dit.
Tendrement, profondément, il s’est mu en moi. La douleur a fait place à un doux engourdissement, puis à un plaisir étrange, juste vaguement ressenti avec mon désormais ex, puis qui le dépassait lentement, ramenant chez moi un début d’érection.
Sous mon regard incrédule, Ivo a posé le bout du doigt sur le méat de mon gland qui émergeait pour récolter le filet qui en suintait, pour le porter à sa bouche, et a murmuré ‘’Touche-toi, Joachim, je veux voir ton plaisir.’’
Il se retenait ? Pour moi ? Sans me connaitre ? Sans rien me devoir…
J’ai un instant revu Thomas s’agiter - dans mon dos ! – et se vider, sans la moindre considération… Pour immédiatement revenir à ma réalité du moment, Ivo enfoncé en moi, attentif à mes réactions, sensible… à ma sensibilité, et qui se retenait ? J’ai agité mon poing sur mon sexe, et mon gland, plus rouge que jamais, a lancé des jets de ma semence jusqu’à mes clavicules, alors qu’Ivo s’autorisait enfin à se vider en moi, avant de s’écrouler, son menton dans le creux de mon cou, cette fois, en murmurant des mots indistincts en italien.
Alors que mon ex trop lâche profitait de chaque absence de mes parents pour exiger que je le laisse m’envahir maladroitement et brutalement, pour me laisser, endolori et frustré sur mon matelas se rhabiller et s’enfuir vite fait, Ivo a couvert tout mon corps encore tremblant de plaisir de baisers et mon intimité de légers coups de langue.
— Tu ne dois pas…
— Je t’ai souillé, Joachim.
— J’ai aimé…
Il a bien fallu quitter la piscine, mais il ne m’a pas abandonné, il m’a reconduit devant chez moi, moteur tournant.
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