07-12-2022, 02:32 PM
CHAPITRE 124 : « à bord du « Kannn ». » « Florian »
« Le lendemain. »
Florian comme à son habitude est seul à son bureau, son esprit analysant toutes les données du « Kannn » concernant la période où il a suivi une ligne parallèle sans doute par le pur des hasards avec le vaisseau.
La courbe de remplissage de la cuve à prière, montre sans rien non plus prouver qu'il pourrait y avoir cause à effet venant de cette promiscuité entre les deux entités.
Les clichés en mémoires n’apportent dans l’ensemble pas grand-chose de plus à part celui qu’il tient actuellement en mains et qui est l’objet actuel de sa recherche parmi les souvenirs que son cerveau a engrangé depuis le plus loin qu’il peut y puiser.
La forme générale du vaisseau ne ressemble à rien de ce qu’il a déjà vu, que ce soit venant de la Terre, des systèmes des confins ou de l’imperium.
Pourtant cette forme ne lui est pas inconnue, cherchant depuis le matin à lui donner un nom qui comme de bien entendu ne veut pas venir.
Il repose le cliché sur son bureau pour passer à autre chose, seule solution qu’il connait pour que la mémoire lui revienne.
C’est occupé à arpenter de long en large son bureau que Lorgan le trouve, venant prendre sa place sur le siège vacant en l’observant avec le sourire aux lèvres en se rappelant de l’accueil qu’il a eu dans la nuit quand avec Willy ils sont venus les rejoindre alors qu’ils étaient tous les trois toujours en pleines galipettes.
Lorgan sent son estomac gargouiller, ce qui lui fait penser qu’il n’a encore rien prit pour le petit déjeuné, trouvant là l’excuse parfaite pour sortir son petit rouquin de ses pensées.
- Tu n’as pas faim ?
Florian en entendant sa voix s’aperçoit seulement alors de sa présence.
- Je ne t’ai pas entendu venir, tu disais ?
- Je te demandais si tu avais faim, si oui alors allons prendre quelque chose à la cantine.
Florian s’approche du « jeune » prince Elfe pour lui faire la bise, Lorgan ayant toujours eu pour lui une place à part des autres.
- Tu aimerais quoi ?
- Bah !! Ce n’est pas comme si nous avions trop le choix, pas vrai.
- Mais si tu l’avais, qu’est-ce que tu aimerais ?
Lorgan réfléchi en se tenant le menton d’une main et en faisant une moue qui le rend encore plus mignon aux yeux de Florian.
- Hum… sans doute une tartine au miel !
- Je ne m’attendais pas à cette demande, qu’est-ce qui t’y a fait penser ?
- la photo sur ton bureau ?
- La photo ? qu’elle photo ?
Lorgan le fixe dans les yeux, visiblement étonner de sa question tandis qu’il pointe un doigt sur ladite photo.
- N’est-ce pas la photo d’une ruche ? ou alors j’ai perdu la mémoire.
Florian attrape le cliché et l’examine sous une autre optique et du coup comprend que c’était justement ce qu’il cherchait depuis tout à l’heure.
- Étonnant tu ne trouves pas ?
- En effet, que fait une telle photo au milieu de ton bureau ?
- En fait pour tout te dire, cette photo est celle du vaisseau dont nous parlions hier.
- Wouah ! C’est bluffant comme c’est ressemblant pourtant !
- Il y a sans doute une raison à cela, pour avoir la réponse il nous faudra déjà comprendre qui sont ceux qui l’ont construit et pourquoi lui avoir donner cette forme aussi peu conventionnelle.
Lorgan lui reprend la photo des mains pour l’examinée à son tour.
- Bizarre quand même, on ne voit aucun système de propulsion, ni antennes, ni hublots, ni même des ouvertures standards, du coup tu es sûr que c’est bien du vaisseau qu’il s’agit ?
- Pour l’instant c’est la seule chose sur quoi nous appuyer pour nos futures recherches.
Florian lui reprend le cliché des mains et le repose sur son bureau, il prend ensuite tendrement Lorgan par le cou et l’entraine vers la pièce qu’ils nomment tous cantine, après avoir entendu une fois encore son estomac réclamer pitance.
***/***
« Dans l’après-midi du même jour. »
Florian suit le dispositif de rejet des prières et constate avec un sourire appréciateur la modification déjà apportée par son fils pour n’en libérer qu’avec parcimonie.
Les heures suivantes il les passe avec l’un des méca-robots d’entretien à y apporter ses propres modifications, jusqu’à ce qu’il soit entièrement satisfait du résultat.
Il entre alors dans le sas qu’il a fait équiper en conséquence après avoir réglé l’appareil pour ne libérer à l’intérieur qu’un millième de pourcent, jugeant qu’une si faible quantité ne pourrait pas lui être nocive au point de mettre son intégrité mentale ou même physique en danger.
Un faible son d’air comprimé est la seule preuve de l’envoi, il respire alors à fond, ne sachant pas vraiment comment le processus est lié à lui.
Son mental reçoit alors de plein fouet ce qui doit être la teneur de cette prière, il lui faut un temps d’adaptation pour en comprendre à la fois le langage mais également le sens.
***/***
« Oh « Cha-A » dieu tout puissant, préserve la vie de notre « frère/roi » qui n’aurait pas dû naitre, pardonne l’erreur de notre bien aimée « reine/mère » qui lui a donné naissance, pardonne à tes indignes serviteurs de l’avoir laissé entre tes mains bienveillantes, fait le éclore le moment venu à la vie qui lui revient. »
***/***
La phrase une fois décryptée se répète en boucle encore et encore, jusqu’à ce que Florian rompe le lien mental et ressorte du sas encore plus perturber qu’en y entrant.
Ce n’est pas tant la prière par elle-même qui le perturbe, mais plutôt les images qu’il a reçues venant de ceux qui l’ont exprimé avec une telle ferveur spirituelle, donnant une signification tout autre au sens de « frère/roi » et de « reine/mère ».
Des images caléidoscopiques des plus étranges montrant des personnes d’apparences semblables à des humains lambda et en grande majorité à l’allure nettement féminine, ce qui additionner au reste lui amène une pensée qu’il rejette au début, mais qui après réflexion ne lui semble plus aussi folle qu’il ne l’aurait cru.
- Vaisseau – ruche – mère/reine – frère/roi – éclore.
Florian répète plusieurs fois cette suite de mots jusqu’à ce qu’une idée lui vienne et qu’il aille se rassoir à son bureau pour fouiller dans les bases de données du « Kannn ».
Il tape alors ces quelques mots.
« Organisation et vie sociale à l’intérieur de la ruche. »
Le reste de la nuit et le lendemain jusqu’à très tard, il reste plonger dans ses recherches à mettre en place divers scénarios d’évolutions sur la base des renseignements qu’il a obtenu.
Il s’endort ensuite la tête dans son coude à quelques centimètres de l’écran, ce dernier montrant les différents résultats scénaristiques liés à ses recherches et montrant pour l’un d’entre eux la possibilité d’une civilisation humanoïde basée sur celle des abeilles, l’ensemble rapportée à l’évolution de l’homme.
« Le lendemain. »
Florian comme à son habitude est seul à son bureau, son esprit analysant toutes les données du « Kannn » concernant la période où il a suivi une ligne parallèle sans doute par le pur des hasards avec le vaisseau.
La courbe de remplissage de la cuve à prière, montre sans rien non plus prouver qu'il pourrait y avoir cause à effet venant de cette promiscuité entre les deux entités.
Les clichés en mémoires n’apportent dans l’ensemble pas grand-chose de plus à part celui qu’il tient actuellement en mains et qui est l’objet actuel de sa recherche parmi les souvenirs que son cerveau a engrangé depuis le plus loin qu’il peut y puiser.
La forme générale du vaisseau ne ressemble à rien de ce qu’il a déjà vu, que ce soit venant de la Terre, des systèmes des confins ou de l’imperium.
Pourtant cette forme ne lui est pas inconnue, cherchant depuis le matin à lui donner un nom qui comme de bien entendu ne veut pas venir.
Il repose le cliché sur son bureau pour passer à autre chose, seule solution qu’il connait pour que la mémoire lui revienne.
C’est occupé à arpenter de long en large son bureau que Lorgan le trouve, venant prendre sa place sur le siège vacant en l’observant avec le sourire aux lèvres en se rappelant de l’accueil qu’il a eu dans la nuit quand avec Willy ils sont venus les rejoindre alors qu’ils étaient tous les trois toujours en pleines galipettes.
Lorgan sent son estomac gargouiller, ce qui lui fait penser qu’il n’a encore rien prit pour le petit déjeuné, trouvant là l’excuse parfaite pour sortir son petit rouquin de ses pensées.
- Tu n’as pas faim ?
Florian en entendant sa voix s’aperçoit seulement alors de sa présence.
- Je ne t’ai pas entendu venir, tu disais ?
- Je te demandais si tu avais faim, si oui alors allons prendre quelque chose à la cantine.
Florian s’approche du « jeune » prince Elfe pour lui faire la bise, Lorgan ayant toujours eu pour lui une place à part des autres.
- Tu aimerais quoi ?
- Bah !! Ce n’est pas comme si nous avions trop le choix, pas vrai.
- Mais si tu l’avais, qu’est-ce que tu aimerais ?
Lorgan réfléchi en se tenant le menton d’une main et en faisant une moue qui le rend encore plus mignon aux yeux de Florian.
- Hum… sans doute une tartine au miel !
- Je ne m’attendais pas à cette demande, qu’est-ce qui t’y a fait penser ?
- la photo sur ton bureau ?
- La photo ? qu’elle photo ?
Lorgan le fixe dans les yeux, visiblement étonner de sa question tandis qu’il pointe un doigt sur ladite photo.
- N’est-ce pas la photo d’une ruche ? ou alors j’ai perdu la mémoire.
Florian attrape le cliché et l’examine sous une autre optique et du coup comprend que c’était justement ce qu’il cherchait depuis tout à l’heure.
- Étonnant tu ne trouves pas ?
- En effet, que fait une telle photo au milieu de ton bureau ?
- En fait pour tout te dire, cette photo est celle du vaisseau dont nous parlions hier.
- Wouah ! C’est bluffant comme c’est ressemblant pourtant !
- Il y a sans doute une raison à cela, pour avoir la réponse il nous faudra déjà comprendre qui sont ceux qui l’ont construit et pourquoi lui avoir donner cette forme aussi peu conventionnelle.
Lorgan lui reprend la photo des mains pour l’examinée à son tour.
- Bizarre quand même, on ne voit aucun système de propulsion, ni antennes, ni hublots, ni même des ouvertures standards, du coup tu es sûr que c’est bien du vaisseau qu’il s’agit ?
- Pour l’instant c’est la seule chose sur quoi nous appuyer pour nos futures recherches.
Florian lui reprend le cliché des mains et le repose sur son bureau, il prend ensuite tendrement Lorgan par le cou et l’entraine vers la pièce qu’ils nomment tous cantine, après avoir entendu une fois encore son estomac réclamer pitance.
***/***
« Dans l’après-midi du même jour. »
Florian suit le dispositif de rejet des prières et constate avec un sourire appréciateur la modification déjà apportée par son fils pour n’en libérer qu’avec parcimonie.
Les heures suivantes il les passe avec l’un des méca-robots d’entretien à y apporter ses propres modifications, jusqu’à ce qu’il soit entièrement satisfait du résultat.
Il entre alors dans le sas qu’il a fait équiper en conséquence après avoir réglé l’appareil pour ne libérer à l’intérieur qu’un millième de pourcent, jugeant qu’une si faible quantité ne pourrait pas lui être nocive au point de mettre son intégrité mentale ou même physique en danger.
Un faible son d’air comprimé est la seule preuve de l’envoi, il respire alors à fond, ne sachant pas vraiment comment le processus est lié à lui.
Son mental reçoit alors de plein fouet ce qui doit être la teneur de cette prière, il lui faut un temps d’adaptation pour en comprendre à la fois le langage mais également le sens.
***/***
« Oh « Cha-A » dieu tout puissant, préserve la vie de notre « frère/roi » qui n’aurait pas dû naitre, pardonne l’erreur de notre bien aimée « reine/mère » qui lui a donné naissance, pardonne à tes indignes serviteurs de l’avoir laissé entre tes mains bienveillantes, fait le éclore le moment venu à la vie qui lui revient. »
***/***
La phrase une fois décryptée se répète en boucle encore et encore, jusqu’à ce que Florian rompe le lien mental et ressorte du sas encore plus perturber qu’en y entrant.
Ce n’est pas tant la prière par elle-même qui le perturbe, mais plutôt les images qu’il a reçues venant de ceux qui l’ont exprimé avec une telle ferveur spirituelle, donnant une signification tout autre au sens de « frère/roi » et de « reine/mère ».
Des images caléidoscopiques des plus étranges montrant des personnes d’apparences semblables à des humains lambda et en grande majorité à l’allure nettement féminine, ce qui additionner au reste lui amène une pensée qu’il rejette au début, mais qui après réflexion ne lui semble plus aussi folle qu’il ne l’aurait cru.
- Vaisseau – ruche – mère/reine – frère/roi – éclore.
Florian répète plusieurs fois cette suite de mots jusqu’à ce qu’une idée lui vienne et qu’il aille se rassoir à son bureau pour fouiller dans les bases de données du « Kannn ».
Il tape alors ces quelques mots.
« Organisation et vie sociale à l’intérieur de la ruche. »
Le reste de la nuit et le lendemain jusqu’à très tard, il reste plonger dans ses recherches à mettre en place divers scénarios d’évolutions sur la base des renseignements qu’il a obtenu.
Il s’endort ensuite la tête dans son coude à quelques centimètres de l’écran, ce dernier montrant les différents résultats scénaristiques liés à ses recherches et montrant pour l’un d’entre eux la possibilité d’une civilisation humanoïde basée sur celle des abeilles, l’ensemble rapportée à l’évolution de l’homme.
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