05-12-2022, 10:36 PM
Troisième : Ainsi soit-il !
Cette photo a été prise à la sortie du tribunal. Elle est la première photo où je tiens Adam dans mes bras. Laurent, son père, essaie de cacher son visage mais, hélas, il n'y arrive pas. Cette affaire ; trop médiatisée par les journalistes, nous a pourri la vie.
Remontons le temps ;
J'habite un petit immeuble tranquille en banlieue parisienne. Je suis un jeune cadre dynamique qui travaille principalement à la maison. Mon travail est très lucratif et mes fins de mois ne sont pas difficile.
Qu'est-ce que je fais ? Je suis chercheur. En fait, non, une entreprise ou un particulier recherche quelque chose, il ou elle, m'envoie sa recherche et le budget qu'iel veut y mettre et je le trouve - souvent moins cher, d’ailleurs - je lui fais livrer et je facture le prix qui avait été budgétisé, plus mon salaire, évidemment.
Pour me tenir en forme je cours tous les jours et je vais, à la salle, soulever de la fonte trois fois par semaine. Et quand au sortir de la douche le miroir de la salle de bain me renvoie l'image d'un beau gosse bien foutu avec tout ce qu'il faut, là où il faut, j'ai du mal à réaliser que c'est moi ! Moi Jordi le self made man viré de ''chez lui'' par ses parents à ses 18 ans parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay !
Quelques semaines avant le premier confinement, un lundi matin de bonne heure, je fus réveillé par des gens qui s'interpellaient dans les escaliers. Par le judas de la porte je vis des hommes entrer dans l'appartement d'en face. La vieille dame qui l'habitait était décédée quelques temps plus tôt et ses héritiers devaient le faire vider. Puis au fil des semaines plusieurs corps de métiers vinrent effectuer des travaux et enfin, le calme revint.
J'avais envie de sexe. Ça devait faire pas loin d'un mois que je n'avais plus fait l’amour. Je décidais donc de sortir en boite pour y lever un beau gosse avec qui satisfaire mon envie. Et quand je rentrais au petit matin j'avais les couilles vides et la satisfaction du devoir accompli.
Je venais de m'endormir quand je fus réveillé par du bruit dans les escaliers. « Mais c'est pas vrai ça ! » Puis je me souvins du petit mot dans le hall qui nous avertissait, qu'aujourd'hui, il y aurait un déménagement.
Par le judas je vis tout un tas de jeunes gens qui portaient des cartons et les mettaient dans l'appartement en face de chez moi. Certains étaient mignons et un principalement très à mon goût. Le bruit cessa rapidement et les porteurs partirent. Le beau gosse fit encore quelques voyages avant de refermer la porte de l’appartement.
Un peu avant midi il partit. Et quand il revint, il était accompagné par une belle brune qui portait un bébé. J'étais un peu déçu parce qu'en me rendormant j'avais fantasmé sur ce beau gosse qui allait devenir mon voisin et que j'imaginais déjà dans mon lit. En fait en face de chez moi j'allais avoir un jeune couple d'hétéros très mignons.
Tant pis …
Une semaine, puis deux, puis trois passèrent puis d'autres passèrent aussi. Je croisais mes voisins dans les escaliers, on se disait bonjour ou bonsoir suivant l’heure, on parlait de la pluie ou du beau temps mais rien de plus. De temps en temps je voyais le papa ou la maman qui promenait le bébé dans sa poussette, je remarquais aussi que le papa, tous les soirs, partait courir une heure. Tous les dimanches un couple plus âgé venait leur rendre visite puis un jour la maman disparut. Le couple continuait à venir régulièrement.
Un dimanche matin alors que je venais de me réveiller en pleine forme quand la sonnette de la porte me réveilla complètement. Le temps d'enfiler le strict nécessaire j'allais ouvrir.
– Bonjour, je m'excuse de te déranger mais mes parents sont à la bourre et je viens de me rendre compte que je n'avais plus de couches pour changer Adam. Tu pourrais venir le surveiller le temps que je fasse un saut jusqu'au supermarché en prendre un paquet ?
– Euh… oui, si tu veux, mais je n'y connais rien en bébé, moi.
– Il a bu son biberon, il est changé et il dort. Il ne devrait pas se réveiller le temps que je fasse le trajet. S'il te plait, accepte sinon ma mère va me pourrir la vie une fois de plus.
– Ok, j'arrive le temps de boire un café.
– Je te l’offre.
Le temps de traverser le palier, il me montra où était la machine à café, il prit ses clefs et partit. Je me fis un café et j'allais m'installer au salon. Ou ce garçon était comme moi minimaliste ou il avait emménagé avec des affaires qu'il avait dû récupérer à droite ou à gauche parce qu'il n'y avait que le strict nécessaire.
Un pleur sortit du babyphone posé sur la table de salon. Tout comme dans mon appartement, il y avait deux chambres. J'ouvris la première porte. C'était celle de Laurent. Il y avait un matelas posé sur un sommier, un portant où il y avait des costumes, un autre où il devait avoir mis ses fringues normales, puis des caisses en bois empilées les unes sur les autres où il y avait ses sous-vêtements, dans une autre ses chaussettes … et sur le radiateur de la chambre le short, le tee-shirt avec lequel il était allé courir la veille au soir et pendu au robinet un jockstrap d'une marque bien connue. Mon esprit vagabonda aussitôt et une énorme érection me prit.
J'allais dans l'autre chambre. Adam dormait. Je finis mon café, je m'en refis un autre quand la porte s'ouvrit et Laurent entra portant un paquet de couches et un sac contenant des croissants qu'il me tendit.
– Ils sont tout chauds. C'est pour te remercier de ton aide. Adam a été sage ?
– Il a pleuré je suis allé le voir et je suis entré par erreur dans ta chambre.
– Ce n'est pas grave. Je te remercie de ton aide. À charge de revanche.
Au fil des jours on prenait le temps de discuter quelques minutes ensemble et on apprit à se connaître. Il travaillait pour une grosse banque d'affaire et était trader. Il aimait courir, la nature, aller au cinéma et par-dessus tout, il aimait son fils. Le matin quand il partait au boulot il l'emmenait avec lui et revenait le soir avec dans une main sa sacoche et dans l'autre Adam.
Puis le confinement arriva. C'est ce qui nous rapprocha. On devint plus intimes. Eh non, il n'y avait rien de sexuel là-dedans. Simplement comme on avait plus de temps libre on le passait chez l'un ou chez l'autre à discuter. Et un soir alors qu'on parlait Laurent me demanda :
– Jordi, comment ça se fait que tu sois seul ? C'est un choix ?
– Avant de répondre à ta question il faut que je te dise quelque chose me concernant. À 18 ans mes parents m'ont mis dehors parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay. Un ami m'a hébergé le temps que je me retourne et puis comme tout le monde je me suis trouvé un job, un appartement laissant de côté ma vie sentimentale et affective.
J'ai eu quelques relations qui ont duré plus ou moins longtemps mais je ne suis jamais tombé sur le bon mec. J'espère que ça ne te choque pas ce que je viens de te dire. Mais toi, pourquoi ta copine vous a quitté ?
– Alors, je ne suis pas choqué par ce que tu viens de me dire. Et pour ma copine comme tu l'appelles c'est une longue histoire. Tu veux l’entendre ?
– Je veux bien, enfin, si tu as envie de me la raconter.
– Un week-end on était parti avec des amis dans un chalet de montagne fêter les 25 ans d'un pote. Comme tu peux l'imaginer, on avait tous bien arrosé ça. On dansait et Tina, la mère d’Adam, me collait. Et en fin de soirée on s'est retrouvé dans la même chambre où je lui ai fait l'amour pour la première fois. Elle venait d'avoir 18 ans et pour elle c'était sa première fois. L'alcool aidant, on oublia les préservatifs et ce qui devait arriver arriva. Deux mois plus tard, elle m'avoua être enceinte car elle ne prenait pas la pilule. On garda le secret quelques temps et quand on en parla à nos familles il était trop tard pour la faire avorter. Je te passe les détails sordides imaginés par nos familles et quand ma grand-mère est morte elle m'a laissé cet appartement et un bel héritage. Du coup, avec l'argent qu'elle m'avait laissé, je l'ai fait retaper pour venir y vivre avec Tina quand le bébé serait né.
Ni elle ni moi on s’aimait. On n'avait fait l'amour qu'une seule et unique fois et Adam en était né. Sa famille voulait qu'elle l’abandonne, la mienne était plus ou moins de cet avis. Mais moi je voulais le garder. Comme tu as pu le voir on a essayé de vivre ensemble mais ça n'a pas marché. Je savais que ça ne marcherait pas mais on a essayé. Et depuis, je suis seul à m'occuper de notre fils. Voilà toute mon histoire.
– Elle n'est pas bien gaie mais bon, tu as un fils. Par contre il y a un truc dans ton histoire que je n'ai pas compris. Tu m'as dit que tu lui avais fait l'amour pour la première fois lors de la soirée que c'était la première fois pour elle mais pour toi aussi. Je ne comprends pas.
– C'est pourtant simple Tina était pucelle et moi c'était la première fois de ma vie que je couchais avec une fille parce que je suis comme toi, j'aime les garçons.
On ne put pas parler plus parce que ses parents arrivèrent. Je rentrais chez moi où je passais la journée à réfléchir à ce qu'il venait de m’annoncer. Les jours passèrent, on discutait de plus en plus ensemble, on se rapprochait. Quand il partait courir il me laissait Adam qui m'avait adopté comme second papa.
…
« C'est quoi ces cris sur le palier ? » J'entrouvris la porte. Laurent repoussait Tina hors de chez lui, en criant.
– Non, Tina, Adam restera chez moi. Tu l'as abandonné et tu m'en as même donné la garde exclusive chez le juge des affaires familiales, alors non, tu ne le récupèreras pas, comme tu dis.
– Ça ne se passera pas comme ça. On ira au tribunal, ce qui règlera l’affaire.
Il la repoussa une fois de plus et lui claqua la porte au nez. Elle tambourina un moment contre la porte, y donna un grand coup de pied et finalement, elle partit. Un peu plus tard, c'est Laurent qui vint me voir avec Adam.
– Tu peux me le garder, il faut que j'aille courir pour décompresser et réfléchir. Je te dirai après ce que m'a dit Tina.
– Pas de soucis. Maintenant, je gère.
Il revint, plus d'une heure après. Il alla se doucher et vint chez moi.
– Tina vit avec quelqu'un depuis quelques semaines et ils veulent partir vivre à l’étranger. Elle veut récupérer Adam parce qu'il serait plus facile pour eux d'obtenir un visa s'ils sont une famille avec des enfants. Son compagnon a déjà une petite fille de quatre ans et, avec Adam, ça serait la famille idéale pour eux.
Elle ne l'a jamais aimé… et elle veut me le voler.
Désespéré, il éclata en sanglots. Je le pris dans mes bras pour le consoler alors qu'Adam dormait, bien installé, dans mon lit. Il se calma, me regarda droit dans les yeux avant d'approcher sa bouche de la mienne et de m’embrasser. Ça n'alla pas plus loin entre nous ce jour-là car le téléphone de Laurent sonna et il entama une longue discussion avec ses parents. La police vint enquêter, interrogeant tous les voisins. Puis Laurent reçut une convocation du tribunal. Il prit un avocat …
C’est pendant cette période qu'on se rapprocha sentimentalement. Et un soir, on fit enfin l'amour ensemble. Les jours passaient et on était de plus en plus proche et finalement on s'échangea un ''je t'aime'' en même temps. On resta discret sur notre relation le temps que l’affaire, que Tina avait médiatisé, passe en jugement où je fus convoqué comme témoin parce que je gardais Adam le temps que Laurent aille courir. Le juge comprit cela et débouta Tina de sa demande. Elle fit appel mais fut débouté une seconde fois. Puis elle retira sa plainte parce qu'entre-temps elle était tombée enceinte et n'avait plus besoin d'Adam …
Depuis on vit tous les trois chez moi. Laurent a loué son appartement à un jeune couple de filles qui nous garde Adam de temps en temps le temps qu'on aille courir ensemble.
Cette photo a été prise à la sortie du tribunal. Elle est la première photo où je tiens Adam dans mes bras. Laurent, son père, essaie de cacher son visage mais, hélas, il n'y arrive pas. Cette affaire ; trop médiatisée par les journalistes, nous a pourri la vie.
Remontons le temps ;
J'habite un petit immeuble tranquille en banlieue parisienne. Je suis un jeune cadre dynamique qui travaille principalement à la maison. Mon travail est très lucratif et mes fins de mois ne sont pas difficile.
Qu'est-ce que je fais ? Je suis chercheur. En fait, non, une entreprise ou un particulier recherche quelque chose, il ou elle, m'envoie sa recherche et le budget qu'iel veut y mettre et je le trouve - souvent moins cher, d’ailleurs - je lui fais livrer et je facture le prix qui avait été budgétisé, plus mon salaire, évidemment.
Pour me tenir en forme je cours tous les jours et je vais, à la salle, soulever de la fonte trois fois par semaine. Et quand au sortir de la douche le miroir de la salle de bain me renvoie l'image d'un beau gosse bien foutu avec tout ce qu'il faut, là où il faut, j'ai du mal à réaliser que c'est moi ! Moi Jordi le self made man viré de ''chez lui'' par ses parents à ses 18 ans parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay !
Quelques semaines avant le premier confinement, un lundi matin de bonne heure, je fus réveillé par des gens qui s'interpellaient dans les escaliers. Par le judas de la porte je vis des hommes entrer dans l'appartement d'en face. La vieille dame qui l'habitait était décédée quelques temps plus tôt et ses héritiers devaient le faire vider. Puis au fil des semaines plusieurs corps de métiers vinrent effectuer des travaux et enfin, le calme revint.
J'avais envie de sexe. Ça devait faire pas loin d'un mois que je n'avais plus fait l’amour. Je décidais donc de sortir en boite pour y lever un beau gosse avec qui satisfaire mon envie. Et quand je rentrais au petit matin j'avais les couilles vides et la satisfaction du devoir accompli.
Je venais de m'endormir quand je fus réveillé par du bruit dans les escaliers. « Mais c'est pas vrai ça ! » Puis je me souvins du petit mot dans le hall qui nous avertissait, qu'aujourd'hui, il y aurait un déménagement.
Par le judas je vis tout un tas de jeunes gens qui portaient des cartons et les mettaient dans l'appartement en face de chez moi. Certains étaient mignons et un principalement très à mon goût. Le bruit cessa rapidement et les porteurs partirent. Le beau gosse fit encore quelques voyages avant de refermer la porte de l’appartement.
Un peu avant midi il partit. Et quand il revint, il était accompagné par une belle brune qui portait un bébé. J'étais un peu déçu parce qu'en me rendormant j'avais fantasmé sur ce beau gosse qui allait devenir mon voisin et que j'imaginais déjà dans mon lit. En fait en face de chez moi j'allais avoir un jeune couple d'hétéros très mignons.
Tant pis …
Une semaine, puis deux, puis trois passèrent puis d'autres passèrent aussi. Je croisais mes voisins dans les escaliers, on se disait bonjour ou bonsoir suivant l’heure, on parlait de la pluie ou du beau temps mais rien de plus. De temps en temps je voyais le papa ou la maman qui promenait le bébé dans sa poussette, je remarquais aussi que le papa, tous les soirs, partait courir une heure. Tous les dimanches un couple plus âgé venait leur rendre visite puis un jour la maman disparut. Le couple continuait à venir régulièrement.
Un dimanche matin alors que je venais de me réveiller en pleine forme quand la sonnette de la porte me réveilla complètement. Le temps d'enfiler le strict nécessaire j'allais ouvrir.
– Bonjour, je m'excuse de te déranger mais mes parents sont à la bourre et je viens de me rendre compte que je n'avais plus de couches pour changer Adam. Tu pourrais venir le surveiller le temps que je fasse un saut jusqu'au supermarché en prendre un paquet ?
– Euh… oui, si tu veux, mais je n'y connais rien en bébé, moi.
– Il a bu son biberon, il est changé et il dort. Il ne devrait pas se réveiller le temps que je fasse le trajet. S'il te plait, accepte sinon ma mère va me pourrir la vie une fois de plus.
– Ok, j'arrive le temps de boire un café.
– Je te l’offre.
Le temps de traverser le palier, il me montra où était la machine à café, il prit ses clefs et partit. Je me fis un café et j'allais m'installer au salon. Ou ce garçon était comme moi minimaliste ou il avait emménagé avec des affaires qu'il avait dû récupérer à droite ou à gauche parce qu'il n'y avait que le strict nécessaire.
Un pleur sortit du babyphone posé sur la table de salon. Tout comme dans mon appartement, il y avait deux chambres. J'ouvris la première porte. C'était celle de Laurent. Il y avait un matelas posé sur un sommier, un portant où il y avait des costumes, un autre où il devait avoir mis ses fringues normales, puis des caisses en bois empilées les unes sur les autres où il y avait ses sous-vêtements, dans une autre ses chaussettes … et sur le radiateur de la chambre le short, le tee-shirt avec lequel il était allé courir la veille au soir et pendu au robinet un jockstrap d'une marque bien connue. Mon esprit vagabonda aussitôt et une énorme érection me prit.
J'allais dans l'autre chambre. Adam dormait. Je finis mon café, je m'en refis un autre quand la porte s'ouvrit et Laurent entra portant un paquet de couches et un sac contenant des croissants qu'il me tendit.
– Ils sont tout chauds. C'est pour te remercier de ton aide. Adam a été sage ?
– Il a pleuré je suis allé le voir et je suis entré par erreur dans ta chambre.
– Ce n'est pas grave. Je te remercie de ton aide. À charge de revanche.
Au fil des jours on prenait le temps de discuter quelques minutes ensemble et on apprit à se connaître. Il travaillait pour une grosse banque d'affaire et était trader. Il aimait courir, la nature, aller au cinéma et par-dessus tout, il aimait son fils. Le matin quand il partait au boulot il l'emmenait avec lui et revenait le soir avec dans une main sa sacoche et dans l'autre Adam.
Puis le confinement arriva. C'est ce qui nous rapprocha. On devint plus intimes. Eh non, il n'y avait rien de sexuel là-dedans. Simplement comme on avait plus de temps libre on le passait chez l'un ou chez l'autre à discuter. Et un soir alors qu'on parlait Laurent me demanda :
– Jordi, comment ça se fait que tu sois seul ? C'est un choix ?
– Avant de répondre à ta question il faut que je te dise quelque chose me concernant. À 18 ans mes parents m'ont mis dehors parce qu'ils avaient découvert que j'étais gay. Un ami m'a hébergé le temps que je me retourne et puis comme tout le monde je me suis trouvé un job, un appartement laissant de côté ma vie sentimentale et affective.
J'ai eu quelques relations qui ont duré plus ou moins longtemps mais je ne suis jamais tombé sur le bon mec. J'espère que ça ne te choque pas ce que je viens de te dire. Mais toi, pourquoi ta copine vous a quitté ?
– Alors, je ne suis pas choqué par ce que tu viens de me dire. Et pour ma copine comme tu l'appelles c'est une longue histoire. Tu veux l’entendre ?
– Je veux bien, enfin, si tu as envie de me la raconter.
– Un week-end on était parti avec des amis dans un chalet de montagne fêter les 25 ans d'un pote. Comme tu peux l'imaginer, on avait tous bien arrosé ça. On dansait et Tina, la mère d’Adam, me collait. Et en fin de soirée on s'est retrouvé dans la même chambre où je lui ai fait l'amour pour la première fois. Elle venait d'avoir 18 ans et pour elle c'était sa première fois. L'alcool aidant, on oublia les préservatifs et ce qui devait arriver arriva. Deux mois plus tard, elle m'avoua être enceinte car elle ne prenait pas la pilule. On garda le secret quelques temps et quand on en parla à nos familles il était trop tard pour la faire avorter. Je te passe les détails sordides imaginés par nos familles et quand ma grand-mère est morte elle m'a laissé cet appartement et un bel héritage. Du coup, avec l'argent qu'elle m'avait laissé, je l'ai fait retaper pour venir y vivre avec Tina quand le bébé serait né.
Ni elle ni moi on s’aimait. On n'avait fait l'amour qu'une seule et unique fois et Adam en était né. Sa famille voulait qu'elle l’abandonne, la mienne était plus ou moins de cet avis. Mais moi je voulais le garder. Comme tu as pu le voir on a essayé de vivre ensemble mais ça n'a pas marché. Je savais que ça ne marcherait pas mais on a essayé. Et depuis, je suis seul à m'occuper de notre fils. Voilà toute mon histoire.
– Elle n'est pas bien gaie mais bon, tu as un fils. Par contre il y a un truc dans ton histoire que je n'ai pas compris. Tu m'as dit que tu lui avais fait l'amour pour la première fois lors de la soirée que c'était la première fois pour elle mais pour toi aussi. Je ne comprends pas.
– C'est pourtant simple Tina était pucelle et moi c'était la première fois de ma vie que je couchais avec une fille parce que je suis comme toi, j'aime les garçons.
On ne put pas parler plus parce que ses parents arrivèrent. Je rentrais chez moi où je passais la journée à réfléchir à ce qu'il venait de m’annoncer. Les jours passèrent, on discutait de plus en plus ensemble, on se rapprochait. Quand il partait courir il me laissait Adam qui m'avait adopté comme second papa.
…
« C'est quoi ces cris sur le palier ? » J'entrouvris la porte. Laurent repoussait Tina hors de chez lui, en criant.
– Non, Tina, Adam restera chez moi. Tu l'as abandonné et tu m'en as même donné la garde exclusive chez le juge des affaires familiales, alors non, tu ne le récupèreras pas, comme tu dis.
– Ça ne se passera pas comme ça. On ira au tribunal, ce qui règlera l’affaire.
Il la repoussa une fois de plus et lui claqua la porte au nez. Elle tambourina un moment contre la porte, y donna un grand coup de pied et finalement, elle partit. Un peu plus tard, c'est Laurent qui vint me voir avec Adam.
– Tu peux me le garder, il faut que j'aille courir pour décompresser et réfléchir. Je te dirai après ce que m'a dit Tina.
– Pas de soucis. Maintenant, je gère.
Il revint, plus d'une heure après. Il alla se doucher et vint chez moi.
– Tina vit avec quelqu'un depuis quelques semaines et ils veulent partir vivre à l’étranger. Elle veut récupérer Adam parce qu'il serait plus facile pour eux d'obtenir un visa s'ils sont une famille avec des enfants. Son compagnon a déjà une petite fille de quatre ans et, avec Adam, ça serait la famille idéale pour eux.
Elle ne l'a jamais aimé… et elle veut me le voler.
Désespéré, il éclata en sanglots. Je le pris dans mes bras pour le consoler alors qu'Adam dormait, bien installé, dans mon lit. Il se calma, me regarda droit dans les yeux avant d'approcher sa bouche de la mienne et de m’embrasser. Ça n'alla pas plus loin entre nous ce jour-là car le téléphone de Laurent sonna et il entama une longue discussion avec ses parents. La police vint enquêter, interrogeant tous les voisins. Puis Laurent reçut une convocation du tribunal. Il prit un avocat …
C’est pendant cette période qu'on se rapprocha sentimentalement. Et un soir, on fit enfin l'amour ensemble. Les jours passaient et on était de plus en plus proche et finalement on s'échangea un ''je t'aime'' en même temps. On resta discret sur notre relation le temps que l’affaire, que Tina avait médiatisé, passe en jugement où je fus convoqué comme témoin parce que je gardais Adam le temps que Laurent aille courir. Le juge comprit cela et débouta Tina de sa demande. Elle fit appel mais fut débouté une seconde fois. Puis elle retira sa plainte parce qu'entre-temps elle était tombée enceinte et n'avait plus besoin d'Adam …
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