01-12-2022, 03:38 PM
Second : Ainsi soit-il !
Avec la petite dans les bras, Léo rayonne d’un bonheur que je ne pourrai jamais lui donner, même si nous faisons l’amour tous les jours, il ne trouvera jamais dans mon corps qu’une jouissance stérile.
Il dit que ça lui suffit, évidemment, et je sais qu’il est sincère, il le prouve deux à trois fois par semaine, sans autre exception que celle, il y a dix mois, mais pour alors, j’avais déjà trop pris goût à la passion qu’il mettait à m’aimer, puis à l’endurance et la patience qu’il m’offre pour que j’atteigne mon plaisir…
— Arrête, je ne peux pas’’ avait-il soufflé, alors que j’avais son gland calé sur ma glotte.
— Mais je peux te faire plaisir’’ me suis-je étranglé.
— Demain, je vais faire le dépôt… de… tu vois, quoi.
Je vois très bien, oui, de ce dont il me prive, ce qui m’est habituellement indifférent, sauf que là, à l’idée que ça profite à une autre… Particulièrement ‘une’, en fait. Puis surtout, il ne sait pas que son stock de petits têtards se reconstitue en vingt-quatre heures ? Ma bouche s’en souvient très bien, elle…
La mort dans l’âme, je l’ai accompagné à la clinique de fertilité, ridiculement flatté qu’il dise avoir besoin de moi, ou plutôt de ma caresse interrompue d’hier.
Qu’en dire ? Froid, impersonnel, le local était tout sauf glamour. ‘’Salle d’attente pour vous’’ m’a-t-elle dit, ‘’et pour vous, la cabine numéro trois, il y a des magazines, Hot Video, et même Auto Plus, pour ceux que ça branche…’’
— C’est pour Gillian. Puis pour nous…’’ plaide-t-il.
— Je sais’’ ai-je soupiré.
Gillian est une pétasse, il n’y a que Léo pour ne pas s’en être rendu compte. Elle est sa best, sa fidèle, sa fag hag, qui me le vole quand elle décide qu’il n’est pas bien, et me le rend, chargé de chocolat, qui se dépose sur sa taille. Elle n’est pas la pire, sa meuf, Sandy, au profil de camionneuse, mais qui ne veut pas… l’aggraver en pondant un gniard (sic), l’a persuadée que Léo serait un reproducteur assez décent.
Tour cela est juste sordide ! Pourtant, paradoxalement ? autant je serais toujours jaloux du temps que Léo passerait avec un autre… une autre, autant j’aurais préféré qu’il jouisse entre les cuisses de Gillian, plutôt que dans cette coupelle, qu’une technicienne a récupérée d’un air indifférent… Sandy ne l’aurait jamais admis, elle.
Sur mon conseil, ils ont au moins négocié contractuellement la conception devant un avocat, sans quoi il aurait perdu tous ses droits sur l’enfant qu’il désirait tellement. Jusqu’à m’imposer, ainsi que Sandy, comme parrain et marraine du futur en encore hypothétique bébé, et juste cela. Pour ce que ça représente…
Ce matin cérémoniel, Léo m’a réveillé d’un chapelet de bisous sur ma nuque. J’ai collé mon dis à son torse, pressé mes fesses contre son pubis et sa rigidité. ‘’Tu es en forme’’.
— J’aime ce que je vois, et ce que je touche’’ a-t-il soufflé. ‘’Tourne-toi…’’
— Et moi, j’aime parfois ainsi…’’
Sans autres préliminaires que ses mots doux à l’oreille, il est entré en moi, réveillant la douleur de notre première fois, un peu alcoolisée, pas mal irréfléchie, où je n’avais subi son désir et son orgasme peut-être trop sauvage que pour la satisfaction de l’avoir provoqué. Il en sera de même aujourd’hui, il ne verra pas plus ma grimace initiale, les larmes qui coulent, ni mes doigts convulsivement serrés sur l’oreiller où mon gémissement se perd.
La photo, c’est au baptême de Sarah, cérémonie aussi grotesque qu’hypocrite dont ni lui, ni Gillian, ni moi ne voulions, mais imposé par l’omniprésente Sandy, qui arrive à associer son idée de la religion catholique à ce qu’elle pratique avec sa copine sur une base aussi régulière que nous, du moins je l’imagine sans vouloir trop y penser…
Et j’avoue que j’ai pensé très fort baffer la pétasse lorsqu’elle a dit que la petite avait deux marraines !
Mais je ne peux pas gâcher la joie de Léo, il a reçu ce que je ne pourrai jamais lui donner…
Avec la petite dans les bras, Léo rayonne d’un bonheur que je ne pourrai jamais lui donner, même si nous faisons l’amour tous les jours, il ne trouvera jamais dans mon corps qu’une jouissance stérile.
Il dit que ça lui suffit, évidemment, et je sais qu’il est sincère, il le prouve deux à trois fois par semaine, sans autre exception que celle, il y a dix mois, mais pour alors, j’avais déjà trop pris goût à la passion qu’il mettait à m’aimer, puis à l’endurance et la patience qu’il m’offre pour que j’atteigne mon plaisir…
— Arrête, je ne peux pas’’ avait-il soufflé, alors que j’avais son gland calé sur ma glotte.
— Mais je peux te faire plaisir’’ me suis-je étranglé.
— Demain, je vais faire le dépôt… de… tu vois, quoi.
Je vois très bien, oui, de ce dont il me prive, ce qui m’est habituellement indifférent, sauf que là, à l’idée que ça profite à une autre… Particulièrement ‘une’, en fait. Puis surtout, il ne sait pas que son stock de petits têtards se reconstitue en vingt-quatre heures ? Ma bouche s’en souvient très bien, elle…
La mort dans l’âme, je l’ai accompagné à la clinique de fertilité, ridiculement flatté qu’il dise avoir besoin de moi, ou plutôt de ma caresse interrompue d’hier.
Qu’en dire ? Froid, impersonnel, le local était tout sauf glamour. ‘’Salle d’attente pour vous’’ m’a-t-elle dit, ‘’et pour vous, la cabine numéro trois, il y a des magazines, Hot Video, et même Auto Plus, pour ceux que ça branche…’’
— C’est pour Gillian. Puis pour nous…’’ plaide-t-il.
— Je sais’’ ai-je soupiré.
Gillian est une pétasse, il n’y a que Léo pour ne pas s’en être rendu compte. Elle est sa best, sa fidèle, sa fag hag, qui me le vole quand elle décide qu’il n’est pas bien, et me le rend, chargé de chocolat, qui se dépose sur sa taille. Elle n’est pas la pire, sa meuf, Sandy, au profil de camionneuse, mais qui ne veut pas… l’aggraver en pondant un gniard (sic), l’a persuadée que Léo serait un reproducteur assez décent.
Tour cela est juste sordide ! Pourtant, paradoxalement ? autant je serais toujours jaloux du temps que Léo passerait avec un autre… une autre, autant j’aurais préféré qu’il jouisse entre les cuisses de Gillian, plutôt que dans cette coupelle, qu’une technicienne a récupérée d’un air indifférent… Sandy ne l’aurait jamais admis, elle.
Sur mon conseil, ils ont au moins négocié contractuellement la conception devant un avocat, sans quoi il aurait perdu tous ses droits sur l’enfant qu’il désirait tellement. Jusqu’à m’imposer, ainsi que Sandy, comme parrain et marraine du futur en encore hypothétique bébé, et juste cela. Pour ce que ça représente…
Ce matin cérémoniel, Léo m’a réveillé d’un chapelet de bisous sur ma nuque. J’ai collé mon dis à son torse, pressé mes fesses contre son pubis et sa rigidité. ‘’Tu es en forme’’.
— J’aime ce que je vois, et ce que je touche’’ a-t-il soufflé. ‘’Tourne-toi…’’
— Et moi, j’aime parfois ainsi…’’
Sans autres préliminaires que ses mots doux à l’oreille, il est entré en moi, réveillant la douleur de notre première fois, un peu alcoolisée, pas mal irréfléchie, où je n’avais subi son désir et son orgasme peut-être trop sauvage que pour la satisfaction de l’avoir provoqué. Il en sera de même aujourd’hui, il ne verra pas plus ma grimace initiale, les larmes qui coulent, ni mes doigts convulsivement serrés sur l’oreiller où mon gémissement se perd.
La photo, c’est au baptême de Sarah, cérémonie aussi grotesque qu’hypocrite dont ni lui, ni Gillian, ni moi ne voulions, mais imposé par l’omniprésente Sandy, qui arrive à associer son idée de la religion catholique à ce qu’elle pratique avec sa copine sur une base aussi régulière que nous, du moins je l’imagine sans vouloir trop y penser…
Et j’avoue que j’ai pensé très fort baffer la pétasse lorsqu’elle a dit que la petite avait deux marraines !
Mais je ne peux pas gâcher la joie de Léo, il a reçu ce que je ne pourrai jamais lui donner…
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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