14-08-2020, 02:31 PM
(Modification du message : 18-10-2022, 03:24 PM par fablelionsilencieux.)
Deuxième arrivage,
Priape
L'Anniversaire de Priape
— Oh ! regarde tous ces jolis cul de mecs ! fit le jeune Romain, dix-huit ans, à son pote Armel, même âge.
— Pff ! C’est que des mannequins, et même à eux, chuis sûr que t’oserais pas leur mettre la main au panier !
C’est qu’on passait devant le bien nommé magasin Priape, le fameux sex-shop où vous avez tous vos petites habitudes… mais certainement pas nos deux puceaux !
Mais ce jour-là, il y avait une nouveauté : un super beau mec torse nu y faisait la retape, distribuant des pros-pectus, que les minets prirent, tandis que le mec affirmait, tout sourire :
— C’est notre anniversaire, les mecs ! Plein d’occa-sions à saisir ! Tiens ! Nos cabines à moitié prix ! Ou à double film !
Les minets sourirent, un peu gênés, et passèrent, tout en glissant le papier dans leur poche, sans commentaire…
M’enfin, Romain osa, un peu plus loin :
— De quelles cabines il parlait ?
— Celles pour voir des films, tiens !
— Ah ! Mais… maintenant, avec Internet…
— Oui, mais ils ont gardé celles avec deux places…
— Comment tu sais ça, toi ?
— Heu… fit Armel, que Romain sentit très gêné, sans oser le regarder. Ben c’est… Bruno qui…
— Qui voulait t’y emmener ?
— Heu…
— Mais c’est un mec à nanas, çui-là, non ?
— Bof… Il en a pas tant que ça. Et elles sont pas toutes d’accord pour… alors, là, y me proposait juste une séance de branlette…
— T’as accepté, j’espère ?
— Ah non, non !
— Oh putain ! Un mec comme lui !
— Me dis pas que tu te touches en pensant à lui ?
— Ben… pas toi ?
— Si.
Il y eut un genre de silence, dans le brouhaha de la rue. Romain reprit, songeur…
— Bruno… Tu le rebranches, et tu lui dis que je suis partant… surtout avec les promotions d’anniversaire !
— Oh, ça…
— Ou on y va à trois !
— Aaah !
Or, au bout de la rue commerçante, on s’apprêtait à faire demi tour quand on tomba sur… ledit Bruno.
Fort joli p’ti brun bien foutu et charmeur qui, ayant un an de plus que les autres, était nettement plus dégourdi. Il leur serra virilement la pince, et sortit triomphalement de sa poche… le prospectus de chez Priape.
— J’imagine que vous avez déjà réservé une douzaine de séances pour vous palucher tranquille toute la fin de semaine ! lança-t-il, hilare.
— On sait même pas de quoi tu causes ! fit Romain.
— Vous êtes forcément passés devant, alors pas de bo-bards ! Bon : j’explique !
Et ce garçon de dire aux autres ce qu’ils savaient dé-jà…
— Tiens, je cherche un partenaire de branlette… J’me suis fait larguer hier soir et ça me ferait du bien ! Et chez moi, y a mes vieux… et surtout mon p’tit frère, qui veut toujours tout savoir ! Bien sûr, j’invite !
Romain eut un long frisson : n’était-il pas à portée de main, son grand fantasme du lycée ?
— Romain, toi qu’es pas une poule mouillée, tu viens ? J’ai les burnes en chaleur… c’est l’printemps qui me tra-vaille ! Allez, Romain ! Ou vous y allez tous les deux ?
— Non, non ! s’écria Armel.
— Allez, on va s’amuser le poireau, tous les deux ! fit Bruno en prenant Romain par le bras. J’t’ai jamais vu bander, dans les douches du bahut !
— Les autres non plus…
— C’est que t’as pas tout vu, bébé ! Allez !
On avait repris la rue dans l’autre sens, et Bruno, en réel charmeur qu’il était, vanta fort délicatement les plai-sirs et les avantages de la branlette de société.
De toute façon, Romain sut qu’à moins de se déconsi-dérer aux yeux de son meilleur ami, il ne pouvait reculer. Et sûr qu’il n’en avait pas envie !
Il n’avait jamais pensé être amoureux du fin Armel ; ils se voyaient tout le temps, au lycée Michel Tremblay, ou ailleurs, et la question ne se posait… presque pas.
Certes, il l’eût aimée avec Armel, cette branlette mon-daine, mais… il ne pouvait se refuser à ce fantasme sur pied qu’était Bruno ! Arrivés devant Priape, ces jeunes gens furent derechef alpagués par le superbe retapeur… devant qui Bruno brandit son papier.
— Il te racontera ! dit Bruno à Armel.
— Oh ! Pas obligé ! fit Armel en haussant les épaules et filant à grands pas.
— Il est fâché, ton copain ?
— Je sais pas… Je m’en fous.
— Bien ! Viens, mon pote. J’me suis toujours deman-dé…
— Et quoi ?
— J’te dirai, Romain.
On alla donc droit à la cabine. Le lieu était loin d’être sordide, comme l’avait craint Romain. Une banquette pour deux, couverte de skaï et dûment désinfectée après chaque passage, disait la notice ; un bel écran… et un rouleau d’essuie-tout. Et même deux petites bouteilles d’eau minérale…
— Normalement, c’est propre, dit Bruno quand on se fut enfermé. Mais ce que je fais…
— Tu viens souvent ? coupa doucement Romain.
— Quand j’ai aucun endroit pour niquer. Mais… c’est la première fois avec un mec. J’vais pas te niquer, non ! Mais… ça m’excite de… de voir comment t’es monté.
— Oh ! Eh ben…
— Ce que je fais donc : je vire tout, et je me pose le cul sur le t-shirt. On y va ?
Ainsi fut fait. Bruno reprit :
— Est-ce que je me trompe, ou… Armel et toi… vous êtes plus ou moins ensemble ?
— Plutôt moins. Y a rien ni de dit, ni de fait, et je sais pas si on en a envie ni l’un ni l’autre…
— Pourtant, vous êtes… proches, non ?
— Ça fait pas tout.
— Bon. Tiens.
Et Bruno de sortir de sa poche deux petits flacons de vodka.
— Hein ? fit Romain, sidéré.
— C’est le patron : je le connais, et j’y demande de me les filer en douce quand je viens. C’est un genre de lubri-fiant… pour causer.
— Et qu’est-ce que tu veux savoir, fit Romain, obligé de sourire. Je crois que tu sais le principal, non ?
— Je crois aussi… c’est pourquoi je voulais te proposer de choisir le film : un film gay ?
— Mais… toi ?
— On trinque. Je suis là pour me branler avec un gentil pote gay… et je crois que tu seras plus chaud avec un film gay, non ?
Ce disant, il prit doucement la bite de Romain.
— J’voudrait bien voir comment c’est ça, par temps de guerre ! Déjà que tu m’épates, là !
Il faut dire qu’en temps de paix, Romain possédait de quoi impressionner les puissances internationales…
Bruno fit dérouler la liste des films, et des artistes dra-matiques… et Romain s’arrêta sur un film de minets de la plus haute qualité.
Vodka dans une main, et la quéquette à Romain dans l’autre, Bruno souffla :
— Oh p’tain, chuis content, tu sais ? Tu veux me tou-cher ?...
Et comment, qu’il voulait, le Romain, qui se sentait bander à vitesse grand V, dans la main de Bruno !
On n’avait pas éteint, et l’on s’entrematait donc. Le vit de Bruno était comme son titulaire : un peu râblé, mais parfaitement fait et… et il ne fallut pas des ères pour que Romain ressentît la souveraine envie de le prendre en bouche. Il demanda timidement :
— Est-ce que je peux ?
— Tu peux tout ce que tu veux, Romain, vas-y !
Et Romain de s’attaquer à sa première pipe, eh oui… Bruno gémit doucement, puis encouragea son suceur par un vocabulaire aussi choisi qu’efficace.
Avant de le relever brusquement :
— Attends ! J’essaye, moi aussi !
Stupéfait, Romain sentit alors la bouche du fringant Bruno se refermer sur son beau chibre, et y aller de la belle manière !
— Oh p’tain, c’est bon ! lâcha soudain Bruno en rele-vant le museau pour respirer un grand coup. Oh p’tain !
Romain n’en revenait pas… et autant vous dire qu’il bandait comme jamais ! Il gémit à son tour, et osa même des encouragements un peu cochons… qui eurent leur effet. Lui qui en était, comme vous le savez, à sa première expérience avec un mec.
— On va pas jouir tout de suite, feula Bruno. On va se branler un maximum de temps… Prends ma bite !
On fit donc ce que demandé, et sans déplaisir aucun ! Et Bruno, qui semblait ne pas perdre le nord, lui demanda de commenter ce qui passait à l’écran… sans doute aux fins de le sonder, pensa Romain. Qui en déduisit aussi que… peut-être, ce Bruno-là… aurait des lendemains ? Romain donna son avis sur l’action en cours à l’écran, et Bruno, qui semblait fort excité, ne manqua pas d’y aller de son mot.
— Tout ça, tu vas le faire avec Armel ?
— Oh, j’en sais rien, j’t’ai dit !
— Tu voudrais ?
— Oui.
— Peut-être… qu’on pourrait… tous les deux…?
— Mais… Bruno… t’es pas…
— J’aime le cul… et j’voudrais essayer des trucs.
— Ben… Oui, évidemment !
— Super ! fit Bruno en se penchant soudain sur la qué-quette à Romain pour a resucer vivement.
Romain ferma les yeux… Il était dans un rêve, pas moins ! Mais… Armel, dans tout ça ? Bien sûr qu’il ne se voyait pas faire une fin avec ce sublime hétéro de Bruno ! Mais Armel ? L’ami de toujours, la finesse et la grâce même… Que cette séance avec Bruno lui ouvrait les yeux !…
Lorsque Bruno se redressa pour respirer, il se jeta sur sa bite. Et pompa comme un damné. Pendant ce temps, Bruno reçut un message de son frère : « T’es où, con-nard ? Les vieux sont barrés jusqu’à demain, et j’me tire aussi ! Ciao ! »
— Bon ! fit Bruno, on finit la vodka, et on va finir le reste chez moi : y a personne. Tu veux ?
On se transporta vite fait chez Bruno, qui (c’était sans doute sa tactique) resservit du raide à Romain : la mira-belle de ses parents. Vite à poil, les minets passèrent un petit moment à la douche, à se toucher gentiment…
Sur le lit de Bruno, on ne fit pas de manières, et zou ! Le soixante-neuf s’imposa, qui fut vif !
— P’tain, j’ai super envie de niquer, là ! fit Bruno.
— Pas aujourd'hui… mais tu peux commencer à m’habituer, s’tu veux… répondit doucement Romain.
Bruno ne se le fit pas répéter, qui saliva promptement pour doigter la rondelle de Romain… qui soupira bien ! Et finit même par demander au brunet de le faire jouir en le doigtant aussi.
—Fais-moi pareil ! ordonna Bruno.
On se sépara, sur une longue gorgée de mirabelle… et sur de chaudes promesses, surtout !
— Je vais faire l’amour avec Bruno, dit Romain, ayant appelé Armel dès son retour chez lui, vers sept heures. Et même… s’tu veux… tu pourrais mater. Il est d’accord.
— Nooon !... Euh… Tu crois ?
La séance fut prévue pour le lendemain, chez Bruno. Ses parents n’y étaient pas, et selon toute apparence, son frère non plus. Vite déloqués, Bruno et Romain se serrèrent vivement et… nouveauté… il s’embrassèrent le plus bavouilleusement du monde, sous l’œil effaré d’Armel.
— Vire tout, Armel ! Tu vas avoir besoin de te branler ! fit Bruno — et Armel obtempéra.
Et sous son regard effaré, Bruno doigta et redoigta, avec force gel, la rosette de son ami… qu’il découvrait. Ô spectacle incroyablement excitant ! Bruno, finit par opérer, et il parut que son patient aima ça. Or, tandis qu’Armel se paluchait comme un démon, on ouït ceci :
— Oh p’tain, les mecs ! C’est chaud, ici !
— Qu’tu fous là, toi ? hurla Bruno à son frère Martin.
— Je mate ! fit le grand et mince brun, en se déloquant.
Tu baises pas, toi ? demanda-t-il à Armel.
— Oooh…
— T’as une super belle queue, pourtant ! ajouta le mecton en s’en emparant aussitôt de la bouche.
Armel eut un long gémissement. La suite fut chaude, qu’on m’en croie ! Car le fin et prude Armel dut mettre sa magnifique pine ès petites fesses dudit Martin. Qui appré-cia à voix haute !
In fine, il fut décidé qu’Armel ferait jouir son ami Ro-main, tandis que Bruno traitait de même son p’tit frère.
— P’tain, les mecs ! Ça, c’est du cul ! fit enfin Bruno.
— J’te savais pas… comme ça, objecta Martin.
— Je me renseigne. Et toi ?
— Moi, oui.
— Et vous, les mecs ?
— Nous… oui, firent ensemble Romain et Armel.
Romain et Armel eurent encore un peu de mal à s’accepter l’un l’autre. Bruno qui les y poussa, plus tard :
— Vous vous aimez, les mecs ?
— Oui.
— Et moi, là-dedans ? gémit Martin.
— J’m’occupe de toi, p’tit frère, ça va ?
— Youpi !
Priape
L'Anniversaire de Priape
— Oh ! regarde tous ces jolis cul de mecs ! fit le jeune Romain, dix-huit ans, à son pote Armel, même âge.
— Pff ! C’est que des mannequins, et même à eux, chuis sûr que t’oserais pas leur mettre la main au panier !
C’est qu’on passait devant le bien nommé magasin Priape, le fameux sex-shop où vous avez tous vos petites habitudes… mais certainement pas nos deux puceaux !
Mais ce jour-là, il y avait une nouveauté : un super beau mec torse nu y faisait la retape, distribuant des pros-pectus, que les minets prirent, tandis que le mec affirmait, tout sourire :
— C’est notre anniversaire, les mecs ! Plein d’occa-sions à saisir ! Tiens ! Nos cabines à moitié prix ! Ou à double film !
Les minets sourirent, un peu gênés, et passèrent, tout en glissant le papier dans leur poche, sans commentaire…
M’enfin, Romain osa, un peu plus loin :
— De quelles cabines il parlait ?
— Celles pour voir des films, tiens !
— Ah ! Mais… maintenant, avec Internet…
— Oui, mais ils ont gardé celles avec deux places…
— Comment tu sais ça, toi ?
— Heu… fit Armel, que Romain sentit très gêné, sans oser le regarder. Ben c’est… Bruno qui…
— Qui voulait t’y emmener ?
— Heu…
— Mais c’est un mec à nanas, çui-là, non ?
— Bof… Il en a pas tant que ça. Et elles sont pas toutes d’accord pour… alors, là, y me proposait juste une séance de branlette…
— T’as accepté, j’espère ?
— Ah non, non !
— Oh putain ! Un mec comme lui !
— Me dis pas que tu te touches en pensant à lui ?
— Ben… pas toi ?
— Si.
Il y eut un genre de silence, dans le brouhaha de la rue. Romain reprit, songeur…
— Bruno… Tu le rebranches, et tu lui dis que je suis partant… surtout avec les promotions d’anniversaire !
— Oh, ça…
— Ou on y va à trois !
— Aaah !
Or, au bout de la rue commerçante, on s’apprêtait à faire demi tour quand on tomba sur… ledit Bruno.
Fort joli p’ti brun bien foutu et charmeur qui, ayant un an de plus que les autres, était nettement plus dégourdi. Il leur serra virilement la pince, et sortit triomphalement de sa poche… le prospectus de chez Priape.
— J’imagine que vous avez déjà réservé une douzaine de séances pour vous palucher tranquille toute la fin de semaine ! lança-t-il, hilare.
— On sait même pas de quoi tu causes ! fit Romain.
— Vous êtes forcément passés devant, alors pas de bo-bards ! Bon : j’explique !
Et ce garçon de dire aux autres ce qu’ils savaient dé-jà…
— Tiens, je cherche un partenaire de branlette… J’me suis fait larguer hier soir et ça me ferait du bien ! Et chez moi, y a mes vieux… et surtout mon p’tit frère, qui veut toujours tout savoir ! Bien sûr, j’invite !
Romain eut un long frisson : n’était-il pas à portée de main, son grand fantasme du lycée ?
— Romain, toi qu’es pas une poule mouillée, tu viens ? J’ai les burnes en chaleur… c’est l’printemps qui me tra-vaille ! Allez, Romain ! Ou vous y allez tous les deux ?
— Non, non ! s’écria Armel.
— Allez, on va s’amuser le poireau, tous les deux ! fit Bruno en prenant Romain par le bras. J’t’ai jamais vu bander, dans les douches du bahut !
— Les autres non plus…
— C’est que t’as pas tout vu, bébé ! Allez !
On avait repris la rue dans l’autre sens, et Bruno, en réel charmeur qu’il était, vanta fort délicatement les plai-sirs et les avantages de la branlette de société.
De toute façon, Romain sut qu’à moins de se déconsi-dérer aux yeux de son meilleur ami, il ne pouvait reculer. Et sûr qu’il n’en avait pas envie !
Il n’avait jamais pensé être amoureux du fin Armel ; ils se voyaient tout le temps, au lycée Michel Tremblay, ou ailleurs, et la question ne se posait… presque pas.
Certes, il l’eût aimée avec Armel, cette branlette mon-daine, mais… il ne pouvait se refuser à ce fantasme sur pied qu’était Bruno ! Arrivés devant Priape, ces jeunes gens furent derechef alpagués par le superbe retapeur… devant qui Bruno brandit son papier.
— Il te racontera ! dit Bruno à Armel.
— Oh ! Pas obligé ! fit Armel en haussant les épaules et filant à grands pas.
— Il est fâché, ton copain ?
— Je sais pas… Je m’en fous.
— Bien ! Viens, mon pote. J’me suis toujours deman-dé…
— Et quoi ?
— J’te dirai, Romain.
On alla donc droit à la cabine. Le lieu était loin d’être sordide, comme l’avait craint Romain. Une banquette pour deux, couverte de skaï et dûment désinfectée après chaque passage, disait la notice ; un bel écran… et un rouleau d’essuie-tout. Et même deux petites bouteilles d’eau minérale…
— Normalement, c’est propre, dit Bruno quand on se fut enfermé. Mais ce que je fais…
— Tu viens souvent ? coupa doucement Romain.
— Quand j’ai aucun endroit pour niquer. Mais… c’est la première fois avec un mec. J’vais pas te niquer, non ! Mais… ça m’excite de… de voir comment t’es monté.
— Oh ! Eh ben…
— Ce que je fais donc : je vire tout, et je me pose le cul sur le t-shirt. On y va ?
Ainsi fut fait. Bruno reprit :
— Est-ce que je me trompe, ou… Armel et toi… vous êtes plus ou moins ensemble ?
— Plutôt moins. Y a rien ni de dit, ni de fait, et je sais pas si on en a envie ni l’un ni l’autre…
— Pourtant, vous êtes… proches, non ?
— Ça fait pas tout.
— Bon. Tiens.
Et Bruno de sortir de sa poche deux petits flacons de vodka.
— Hein ? fit Romain, sidéré.
— C’est le patron : je le connais, et j’y demande de me les filer en douce quand je viens. C’est un genre de lubri-fiant… pour causer.
— Et qu’est-ce que tu veux savoir, fit Romain, obligé de sourire. Je crois que tu sais le principal, non ?
— Je crois aussi… c’est pourquoi je voulais te proposer de choisir le film : un film gay ?
— Mais… toi ?
— On trinque. Je suis là pour me branler avec un gentil pote gay… et je crois que tu seras plus chaud avec un film gay, non ?
Ce disant, il prit doucement la bite de Romain.
— J’voudrait bien voir comment c’est ça, par temps de guerre ! Déjà que tu m’épates, là !
Il faut dire qu’en temps de paix, Romain possédait de quoi impressionner les puissances internationales…
Bruno fit dérouler la liste des films, et des artistes dra-matiques… et Romain s’arrêta sur un film de minets de la plus haute qualité.
Vodka dans une main, et la quéquette à Romain dans l’autre, Bruno souffla :
— Oh p’tain, chuis content, tu sais ? Tu veux me tou-cher ?...
Et comment, qu’il voulait, le Romain, qui se sentait bander à vitesse grand V, dans la main de Bruno !
On n’avait pas éteint, et l’on s’entrematait donc. Le vit de Bruno était comme son titulaire : un peu râblé, mais parfaitement fait et… et il ne fallut pas des ères pour que Romain ressentît la souveraine envie de le prendre en bouche. Il demanda timidement :
— Est-ce que je peux ?
— Tu peux tout ce que tu veux, Romain, vas-y !
Et Romain de s’attaquer à sa première pipe, eh oui… Bruno gémit doucement, puis encouragea son suceur par un vocabulaire aussi choisi qu’efficace.
Avant de le relever brusquement :
— Attends ! J’essaye, moi aussi !
Stupéfait, Romain sentit alors la bouche du fringant Bruno se refermer sur son beau chibre, et y aller de la belle manière !
— Oh p’tain, c’est bon ! lâcha soudain Bruno en rele-vant le museau pour respirer un grand coup. Oh p’tain !
Romain n’en revenait pas… et autant vous dire qu’il bandait comme jamais ! Il gémit à son tour, et osa même des encouragements un peu cochons… qui eurent leur effet. Lui qui en était, comme vous le savez, à sa première expérience avec un mec.
— On va pas jouir tout de suite, feula Bruno. On va se branler un maximum de temps… Prends ma bite !
On fit donc ce que demandé, et sans déplaisir aucun ! Et Bruno, qui semblait ne pas perdre le nord, lui demanda de commenter ce qui passait à l’écran… sans doute aux fins de le sonder, pensa Romain. Qui en déduisit aussi que… peut-être, ce Bruno-là… aurait des lendemains ? Romain donna son avis sur l’action en cours à l’écran, et Bruno, qui semblait fort excité, ne manqua pas d’y aller de son mot.
— Tout ça, tu vas le faire avec Armel ?
— Oh, j’en sais rien, j’t’ai dit !
— Tu voudrais ?
— Oui.
— Peut-être… qu’on pourrait… tous les deux…?
— Mais… Bruno… t’es pas…
— J’aime le cul… et j’voudrais essayer des trucs.
— Ben… Oui, évidemment !
— Super ! fit Bruno en se penchant soudain sur la qué-quette à Romain pour a resucer vivement.
Romain ferma les yeux… Il était dans un rêve, pas moins ! Mais… Armel, dans tout ça ? Bien sûr qu’il ne se voyait pas faire une fin avec ce sublime hétéro de Bruno ! Mais Armel ? L’ami de toujours, la finesse et la grâce même… Que cette séance avec Bruno lui ouvrait les yeux !…
Lorsque Bruno se redressa pour respirer, il se jeta sur sa bite. Et pompa comme un damné. Pendant ce temps, Bruno reçut un message de son frère : « T’es où, con-nard ? Les vieux sont barrés jusqu’à demain, et j’me tire aussi ! Ciao ! »
— Bon ! fit Bruno, on finit la vodka, et on va finir le reste chez moi : y a personne. Tu veux ?
On se transporta vite fait chez Bruno, qui (c’était sans doute sa tactique) resservit du raide à Romain : la mira-belle de ses parents. Vite à poil, les minets passèrent un petit moment à la douche, à se toucher gentiment…
Sur le lit de Bruno, on ne fit pas de manières, et zou ! Le soixante-neuf s’imposa, qui fut vif !
— P’tain, j’ai super envie de niquer, là ! fit Bruno.
— Pas aujourd'hui… mais tu peux commencer à m’habituer, s’tu veux… répondit doucement Romain.
Bruno ne se le fit pas répéter, qui saliva promptement pour doigter la rondelle de Romain… qui soupira bien ! Et finit même par demander au brunet de le faire jouir en le doigtant aussi.
—Fais-moi pareil ! ordonna Bruno.
On se sépara, sur une longue gorgée de mirabelle… et sur de chaudes promesses, surtout !
— Je vais faire l’amour avec Bruno, dit Romain, ayant appelé Armel dès son retour chez lui, vers sept heures. Et même… s’tu veux… tu pourrais mater. Il est d’accord.
— Nooon !... Euh… Tu crois ?
La séance fut prévue pour le lendemain, chez Bruno. Ses parents n’y étaient pas, et selon toute apparence, son frère non plus. Vite déloqués, Bruno et Romain se serrèrent vivement et… nouveauté… il s’embrassèrent le plus bavouilleusement du monde, sous l’œil effaré d’Armel.
— Vire tout, Armel ! Tu vas avoir besoin de te branler ! fit Bruno — et Armel obtempéra.
Et sous son regard effaré, Bruno doigta et redoigta, avec force gel, la rosette de son ami… qu’il découvrait. Ô spectacle incroyablement excitant ! Bruno, finit par opérer, et il parut que son patient aima ça. Or, tandis qu’Armel se paluchait comme un démon, on ouït ceci :
— Oh p’tain, les mecs ! C’est chaud, ici !
— Qu’tu fous là, toi ? hurla Bruno à son frère Martin.
— Je mate ! fit le grand et mince brun, en se déloquant.
Tu baises pas, toi ? demanda-t-il à Armel.
— Oooh…
— T’as une super belle queue, pourtant ! ajouta le mecton en s’en emparant aussitôt de la bouche.
Armel eut un long gémissement. La suite fut chaude, qu’on m’en croie ! Car le fin et prude Armel dut mettre sa magnifique pine ès petites fesses dudit Martin. Qui appré-cia à voix haute !
In fine, il fut décidé qu’Armel ferait jouir son ami Ro-main, tandis que Bruno traitait de même son p’tit frère.
— P’tain, les mecs ! Ça, c’est du cul ! fit enfin Bruno.
— J’te savais pas… comme ça, objecta Martin.
— Je me renseigne. Et toi ?
— Moi, oui.
— Et vous, les mecs ?
— Nous… oui, firent ensemble Romain et Armel.
Romain et Armel eurent encore un peu de mal à s’accepter l’un l’autre. Bruno qui les y poussa, plus tard :
— Vous vous aimez, les mecs ?
— Oui.
— Et moi, là-dedans ? gémit Martin.
— J’m’occupe de toi, p’tit frère, ça va ?
— Youpi !
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