Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection)

[laurentdu51100]

CHAPITRE 116 : « Quelque part ». » « Tous frères »

L’homme a les yeux fixer sur le ciel d’où il peut admirer les deux planètes sœurs orbitant de concert et qu’il pourrait presque toucher en levant la main tellement elles semblent proches.

Sans se retourner, mais prévenu par un sixième sens d’une présence derrière son dos.

- Vous ne craignez rien vous les jeunes, depuis leurs départs ou devrais-je plutôt dire leurs fuites, trop de choses se sont relâchées et vous en êtes un parfais exemple, votre manque de discipline et de discernement, va amener de lourdes sanctions à votre encontre, vous en êtes conscients j’espère ?
- Oui père.

L’homme se retourne enfin vers les deux hommes, qui alors qu’ils viennent de l’appeler père, semblent pourtant avoir le même âge que le sien.

- Pourquoi alors avoir voulu enfreindre la règle la plus importante qui soit pour notre peuple ?
- Comment aurions-nous pu ne pas le faire, alors qu’ils subissent depuis trop longtemps l’acharnement des cinq à vouloir les détruire ?
- Cette décision n’était pas la vôtre, seul le conseil peut la prendre.
- Comment peux-tu parler de la sorte quand il s’agit de ton dernier fils et de notre petit frère ?

L’homme observe ses deux fils avec sévérité avant de nouveaux leurs tourner le dos.

- Il n’est plus ni l’un ni l’autre depuis qu’il a été banni, je ne vous le redirais pas une nouvelle fois, alors oubliez le !
- Bien père !

L’homme disparait brusquement en les laissant seuls face à leur dilemme.

- Comment les anciens peuvent-ils être aussi cruels ?
- Crois-tu que ses paroles reflètent réellement ses pensées ?
- Qu’elle étrange question.
- Pas si étrange que cela, je me rappelle très bien du jour de la naissance de notre petit frère et de la joie de père à le tenir dans ses bras, il a toujours été celui qui le faisait céder sur tout et maintenant les propos qu’il tient
- l’influence du conseil lui a dicté ces paroles, pas son cœur j’en suis persuadé.
- Que devrions nous faire maintenant ?
- Hum !! Rien je pense, ce serait trop dangereux de tirer encore plus sur la corde, les anciens ne nous le pardonneraient pas cette fois.
- Devons-nous vraiment l’abandonner à son sort, lui et ceux qui l’ont suivi ?
- À ce que j’ai pu voir, il ne s’en sort pas si mal que ça, il vit les aventures qu’il rêvait, rappelle-toi comment il refaisait le monde avec ses copains.

L’homme sourit aux paroles de son frère qui lui ramènent des souvenirs d’une époque ou tous vivaient en parfaite harmonie avec leurs créations.

La rébellion des cinq a été le début de la fin de cette vie heureuse, créant les premiers conflits de l’histoire de leur peuple et par la même les premières décisions du conseil des sages, ces dernières consistant à interdire un vaste secteur créer spécifiquement par eux.

Il soupire en remarquant l’attente de son frère à lui apporter une réponse.

- Je me souviens en effet, comme je me souviens également des paroles du grand sage lors du premier conseil suivant leurs départs.

Son frère hoche la tête en guise d’accord, lui aussi était là à espionner les paroles des sages, craignant qu’ils ne soient trop sévères envers son petit frère et ses copains, après la décision folle qu’ils ont eus de vouloir leur indépendance et partir loin pour créer leurs propres univers.

- Le potentiel extraordinaire de notre petit frère avait déjà été détecté, je pense qu’ils en ont tenus compte dans leur décision finale de ne pas interférer et de les laisser mener leurs propres expériences.
- On a vu ce que cela donne pourtant.
- De la faute à qui aussi, si les cinq n’avaient pas cherché à s’emparer de leurs créations alors qu’ils n’avaient plus le pouvoir de régénération de la leur, notre petit frère brillerait dans son univers de rêve tel un dieu bienveillant.

Les deux frères restent un long moment silencieux avant que l’un d’eux ne reprenne la parole par une question qui semble avoir beaucoup d’importance pour lui.

- Nous n’allons réellement plus les aidés et obéir aux ordres de père ?
- Notre tour est passé, mais pas celui de nos autres amis, eux aussi regrettent le départ de leurs petits frères et eux aussi souhaiteront leurs porter assistance le cas échéant. Pour l’instant le plus important est de châtier les cinq, les preuves que nous avons apportées devraient suffire aux anciens pour prendre une décision.
- Ce serait nous condamnés en avouant ouvertement avoir désobéis aux ordres.
- Pas si nous jouons finement cette partie ! Hi ! Hi !
- À quoi penses-tu encore ?
- Justement qu’il est temps pour nos amis d’entrés dans le jeu, les anciens ne pourront pas faire preuves de trop de sévérité si l’ensemble d’une génération amène chacun une pièce d’accusation.
- Crois-tu qu’ils seront dupes ?
- Je te retourne ta question par une autre, crois-tu que parmi les anciens ils soient tous aussi intransigeant sur nos règles devant les preuves que nous apportons, ne crois-tu pas qu’au contraire ils vont devoir « oublier » ce fait pour « croire » en notre version ?

Un grognement mi-figue mi-raisin lui vient en réponse, montrant bien combien son frère reste sceptique sur le résultat final.

- De toute façon qu’ils fassent comme ils voudront je m’en fout royalement, tant que je saurais notre petit frère hors de danger, le reste m’importe peu.

***/***

« Conseil des anciens, quelque temps plus tard. »

Étrangement ils sont cinq eux aussi dans cette caverne ancestrale, assis autour de la vaste table faite de roche, le grand sage ayant exposer les faits qui lui ont été rapporté avec une parfaite minutie.

Cinq comme les cinq criminels et comme les cinq nourriciers qui leurs sont à tous nécessaire pour sauvegarder leur puissance et encore cinq comme les derniers fils de la dernière génération nées et qui ont choisi pour quatre d’entre eux de suivre le cinquième au charisme et à l’empathie si puissante, autant que ses pouvoirs reconnus de tous qui déjà à cette époque alors qu’ils n’auraient dû encore apparaitre, annonçaient déjà la puissance d’un nouveau grand maitre.

Dans cette vaste grotte ne servant qu’à ce seul but, les cinq sont accompagnés chacun de leurs cinq amants, éternels eux aussi et d’une beauté transcendante, à l’image de ceux suivant les aventures de leurs rejetons fugueurs.

Le grand sage prend alors la parole.

- Notre loi interdit de nous immiscer dans nos créations, mais ne nous interdis pas de punir ceux des nôtres qui ont un esprit malfaisant. Avec les diverses preuves apportées, il ne fait aucun doute que l’univers de nos cinq bannis soit dénaturé, les mondes habitables montrant toute la perversité de leurs créateurs. Des humains rendus au statut de sous hommes, voir de robots et d’autres encore se transformant en monstre anthropophage pour les visiteurs innocents, sans compter toutes ces planètes mortes, détruites par des combats sans fins. Suite à toutes ces accusations irréfutables, notre décision a été acté à l’unanimité et se verra immédiatement mise en application. Je déclare donc la mise en séquestre des cinq criminels sur leur planète mourante avec impossibilité d’en sortir et la libération mentale immédiate du peuple de ladite planète, avec l’impossibilité à ce qu’aucun d’entre eux ne puissent devenir nourricier.

Un murmure d’approbation se fait entendre venant des vingt-cinq magnifiques jeunes adultes présents autour des cinq sages.

Après avoir laisser passer un certain temps pour que chacun retrouve son calme, après cette annonce exceptionnelle pour ce peuple de créateurs d’univers fondamentalement bon depuis aussi loin que remontent leurs origines, le grand sage reprend la parole.

- Maintenant quant à ce qui est de nos turbulents cadets, j’avoue qu’une question me pèse depuis que j’ai eu en mains les différents rapports, qu’en est-il des deux encore manquant à l’appel ?